hommage à monsieur RAONI

Sagesse indienne

Oh toi !

Alors que je priais le grand esprit, en songe je t'ai vu arriver...

J'ai vu au loin, il y avait tellement de bateaux que je ne pouvais plus distinguer une seule goutte d'eau de l'océan.
Nous t'avons accueilli à bras ouvert, mais tu nous a apporté que malheur, horreur, et peur...

Nous vivions heureux sous nos tipis, notre vie n'était faite que de chasse dans les grandes prairies, mais tu nous a chassé.
Aujourd'hui nous sommes parqué - dressé - humilié - conditionné - quelque part...

Je t'ai vu en songe du haut de ma montagne alors que je priais le grand esprit...

Mon peuple est décimé par toutes les maladies que tu as transporté par delà les mers et les océans.
L'homme blanc n'est pas un sage, car une fois accaparé nos terres vous n’avez que hâte de vous entretuer pour posséder une petite partie de nos territoires alors qu'il y a de la place pour tout le monde sur terre !

Aujourd'hui, je suis descendu de mon calme de la haut de ma montagne car je ne supporte plus de voir mes forêts dévastées et disparaître, et voir ma culture ancestrale complètement bafouée !
L'homme oublie qu'il est en train de détruire ce qui lui permet de vivre : L OXYGENE !
L'anéantissement de rares espèces animales et de plantes rares médicinales qui le sauvent. Mon peuple, au risque de se faire écraser, recule de plus en plus afin d'éviter vos puissantes machines de destructions.

Alors je repars avec mon bâton de pèlerin...Je m'en vais prendre le grand oiseau blanc en fer, revoir les grands chefs de ce monde et je leur redis ATTENTION ! Aujourd'hui vous allez trop loin, cette fois ci c’est STOP ! Bientôt il sera trop tard...
Les signes sont là présent ! Regardez comme les quatre éléments se déchaînent, la terre gronde, les vents s'affolent, les feux crachent leurs venins qui sortent des trous béants tellement la terre est en perpétuelle colère.
L'eau se déverse sur vos belles plages paradisiaques, et toutes ces morts humaines qui se comptent par milliers, par millions, une véritable hécatombe...

Homme blanc prend garde à toi ! tu es en train de vivre le commencement de la fin d’un monde...
Un point de non retour que tu as toi même cherché, provoqué, déclenché.
Tu es comme cet ancien chef ATTILA, par où il passait disait on l'herbe ne repoussait plus !
Toi homme blanc par où tu passes - aujourd'hui - notre planète trépasse et meurt.

Homme blanc la sagesse ne s'acquiert pas par de longs discours, mais par des actes.
Des chemins essentiels à prendre qu'il faut que tu apprennes avec patience, clairvoyance et sagesse...
Viens me voir un jour là bas où je vis en Amazonie avec ma tribu...
Je te donnerais des cours de formation puisque tu aimes tant ce mot !
Moi qui ne suis pas bardé de diplôme, qui n'est pas fait de grandes et longues études dans des écoles. Je ne suis qu'un simple vieil indien au bout du rouleau de sa vie, mais je peux te sauver !
Mes études sont en haut de ma montagne, mes diplômes sont mes plumes sur ma tête, ils te montreront où se trouve le chemin lumineux existentiel de la vraie vie.....

MAXIMUS38

Proverbe indien :

"Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal, arraché le dernier blé, et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible."

C EST LE DERNIER GRAND SAGE : RESPECT !

Ainsi je salue ces magnifiques paroles de sagesse inspirées dont le vieil indien serait bien fier ...

Admin Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006

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Merci Maximus pour cet hommage plein de sagesse à monsieur Raoni

Toutes ces catastrophes qu’on dit naturelles : les volcans, comme les tempêtes, les grandes marées, les inondations, les tremblements de terre, tsunamis, ouragans, les avalanches…je pense que Dame Nature veut nous faire passer un message …

"Quelque soit son pouvoir, l’homme est impuissant face à la nature qui se fâche"

Car un volcan en éruption et voilà les transports internationaux bloqués, un peu de neige sur les routes et la paralysie s'aggrave, une digue qui cède et des vies balayées...