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 L'indien

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maximus38

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptyDim 28 Nov 2010 - 11:47




Bonjour SAMSARA,

Bel hommage que vous rendez à ce peuple, qui ont eux tout compris...


Peuple représenté je me souviens lors de son passage en FRANCE par un grand monsieur,

dont si je me souviens le nom RAONI.


MAXIMUS
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samsara

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MessageSujet: pour la petite histoire    L'indien - Page 2 EmptyDim 28 Nov 2010 - 17:31

Pour la petite histoire ...

Il parait que ce film sur les indiens d'Amazonie a fait polémique.
J'ai du mal à le croire quand j'observe attentivement ces visages purs regardant ces images aux antipodes de leur monde ...
Que ces indiens en savaient plus qu'ils ne le disaient comme par exemple qu'ils connaissaient bien Zidane ! Qu'ils regardaient plus souvent la TV qu'ils ne le disaient !
Qu'ils étaient bien au courant des évènements mondiaux se déroulant dans ce film !

Pour ma part, je pense que les polémiques c'est un peu comme les rumeurs :
Elles naissent un beau matin en pleine lumière sur du fumier pour mourir un soir à l'ombre de l'incinérateur de la bétise humaine...

Entre les deux, çà occupe bien le monde !
et surtout pendant ce temps là, on ne parle plus de l'essentiel !

Laissons là en l'état tous ces mystères...

Samsara
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Souris sot

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptyLun 29 Nov 2010 - 20:23

L'indien - Page 2 Group_10
**********************************
1492 : Christophe Colomb (Génois au service de la royauté espagnole) arrive le 12 octobre à l’île de Guanahani (San Salvador) et rencontre les Arawak ; c’est à eux qu’il attribua en premier le nom d’ « Indios ».

1497 : John et Sebastian Cabot explorent la Côte Est de l’Amérique du Nord pour le compte de la Couronne britannique.

1513 : Ponce de Leon, premier gouverneur de Porto-Rico, accoste au sud de la Floride. C’est le dimanche de Pâques (Pascua Florida), d’où le nom qu’il attribue à la terre nouvellement découverte, qu’il prend d’ailleurs pour une île.

1527 : L’expédition Narvaez en Floride, à laquelle participe Cabeza de Vaca, célèbre défenseur des droits des Indiens, est un désastre. Après un tragique naufrage, les quatre survivants, dont Cabeza de Vaca, parcourent le territoire actuel des États-Unis d’Est en Ouest jusqu’à la côte californienne et rejoignent Mexico.

1535 : (5 septembre) Jacques Cartier arrive à Québec.

1539 : Le frère Marcos de Niza et le maure Esteban explorent le Sud-Ouest jusqu’au Nouveau-Mexique.

1539-1543 : Expédition d’Hernando de Soto dans le Sud-Est des États-Unis actuels.

1540-1542 : Expédition Coronado en Arizona dans le territoire actuel du Nouveau-Mexique, du Colorado, du Texas et du Kansas. De nombreux chevaux sont alors introduits en territoire indien.

1570 : Fondation de la Confédération des Cinq Nations iroquoises (Cayuga, Mohawk, Oneida, Onondaga et Seneca) auxquels s’ajouteront, en 1722, les Tuscarora, qui fuient la Caroline du Nord.

1585 : Arrivée de Sir Walter Raleigh et établissement de sa colonie à Roanoke.

1607 : 105 colons anglais débarquent à Jamestown, dans l’actuelle Virginie, ainsi nommée en l’honneur d’Élisabeth, « la Reine vierge ». Le capitaine Smith établit des relations cordiales avec Powhatan, chef de la puissante Confédération du même nom.

1608 : • Champlain fonde le Québec.
• Powhatan est couronné par le Capitaine John Smith.

1609 : La pénétration du territoire des États-Unis actuels se fait à peu près simultanément par les Espagnols, les Anglais et les Français (fondation de Jamestown en 1607, de Québec en 1608, de Santa Fe en 1609).

1620 : Débarquement des pèlerins anglais du Mayflower à Plymouth.

1621 : Les pèlerins célèbrent une journée d’action de grâces (Thanksgiving Day).

1622 : Première rébellion indienne en Virginie, menée par Opechancanough, frère de Powhatan, après le décès de ce dernier.

1628 : Londres : Pétition des Droits.

1636-1637 : Guerre des Péquot (Connecticut), qui sont pratiquement exterminés par l’expédition Underhill, avec l’aide des Narrangansett.

1642-1646 : Guerre civile en Angleterre.

1649 : Exécution de Charles 1er, Proclamation d’un Commonwealth.

1648-1651 : Guerre et victoire des Iroquois contre la Confédération des Hurons.

1675-1676 : Guerre de Metacom, Chef des Wampanoag, dit le Roi Philip, en Nouvelle-Angleterre, qui dure deux ans et se termine par la reddition de Metacom en août 1676. Ce conflit marque la fin de la résistance organisée des tribus du Sud de la Nouvelle Angleterre face aux colons.

1680 : Révolte des Pueblo dans le Sud-Ouest.

1682 : Les Delaware signent un traité de paix avec William Penn, le quaker fondateur de la Pennsylvanie. Cette paix entre les Delaware et les Quakers dura plus de soixante ans.

1688 : • La Confédération iroquoise attaque Montréal.
• Londres: « Glorious Revolution ».

1692 : Procès des sorcières de Salem.

1692-1694 : Reconquête des pueblos indiens du Nord de la Nouvelle-Espagne (Nouveau-Mexique actuel) par les Espagnols, menés par le gouverneur Pedro de Vargas.

1696 : Le territoire des Iroquois (Oneida et Onondaga) est envahi par l’armée du Comte de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle France.

1710 : Les Tuscarora (Iroquois) déposent une pétition auprès du gouvernement provincial de Pennsylvanie : ils souhaitent émigrer dans cet État car leurs terres, en Caroline du Nord, sont envahies par les colons qui les réduisent en esclavage.

1711-1712 : Guerre des Tuscarora en Caroline du Nord.

1754 : Conférence d’Albany : des représentants de plusieurs colonies britanniques cherchent à s’assurer l’appui de la Confédération des Iroquois contre la France. Un plan d’union des treize colonies, établi par Benjamin Franklin et dont on a dit qu’il aurait été inspiré par la Confédération iroquoise, y est discuté.

1755 : Victoire franco-indienne contre Bradock et Washington, à Fort Duquesne.

1754-1763 : Guerre contre les Français et les Indiens (« French and Indian War »), qui oppose les Anglais et leurs alliés indiens (Iroquois) aux Français soutenus par de nombreux groupes algonquins. La supériorité française à l’Ouest ne peut empêcher la chute de Québec et la défaite de Montcalm.

1763 : • Résistance de Pontiac, chef ottawa : s’appuyant sur une coalition de tribus du Sud des Grands Lacs, il fait tomber les forts britanniques à l’exception de Fort Pitt (Pittsburgh) et de Détroit.
• Traité de Paris, qui entérine la défaite française et par lequel Louis XV abandonne son empire français d’Amérique : « Quelques arpents de neige » et tout l’Est du Mississipi.
• Proclamation Royale. George III, pour apaiser les Indiens ralliés à Pontiac, interdit l’installation des colons au delà des Appalaches.

1775-1785 : Guerre révolutionnaire des treize colonies. Les Indiens sont partagés entre le soutien aux Anglais et aux révolutionnaires.

1776 : Déclarations d’Indépendance ; Guerre d’Indépendance, Publication de Common Sense, de Thomas Paine.

1778 : Premier traité signé entre les États-Unis et une nation indienne : les Delaware.

1787 : • Constitution des États-Unis. L’article I (section 8) stipule que le gouvernement fédéral se réserve le droit de « réglementer le commerce avec les nations étrangères, entre les différents États et avec les tribus indiennes ».
• Ordonnance du Nord-Ouest, qui affirme dans son article 3 que « la plus grande bonne foi présidera toujours aux relations avec les Indiens ». Le territoire du Nord-Ouest est divisé en États (Ohio, Indiana, Michigan, Wisconsin et Illinois).


à suivre......

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samsara

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptyLun 29 Nov 2010 - 22:50

Cher souris pas sot !

à suivre à suivre ... dis tu ?

Alors c'est parti :

Simplement je retiens après juste 3 dates :

1789 le premier président américain Georges Washington ( en France c'est la révolution ils ont faim ! miam miam de ce que l'on sait )

1851 Abraham Lincoln : l'abolition de l'esclavage...

2008 le premier président afro américain Barack Hussein Obama

voir leur carte de visite détaillée, leur vie, leur roman leur oeuvre voir la liste des présidents américains ---> wikipédia ...

Sourire ...

Pour ma part, je ne développerai pas plus ici.

Sinon magnifique cher souriceau : quelque part les photos de ces indiens sont troublantes de réalisme...Aussi je reste toujours impressionnée par la puissance de leurs regards percants qui en disent long sur la suffisance de l'homme blanc....

Samsara


Dernière édition par samsara le Mer 1 Déc 2010 - 0:32, édité 2 fois
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Souris sot

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptyMar 30 Nov 2010 - 19:26

L'indien - Page 2 Sioux_10suite

1791 : • Les troupes du général Saint-Clair sont battues par une coalition d’Indiens miami, delaware, shawnee, chippewa, potawatomi et ottawa, menée par le Chef Little Turtle.
• Ratification du Bill of Rights, rajouté à la Constitution américaine pour garantir les Droits de l’Homme.

1794 : Bataille de Fallen Timbers : défaite de plusieurs tribus indiennes, dont les Ottawa et les Shawnee, menées par les Chefs Blue Jacket et Tecumseh.

1795 : Traité de Greenville, par lequel douze tribus cèdent aux États-Unis les terres perdues à la bataille de Fallen Timbers. Une Frontière permanente entre territoires indiens et américains est établie dans le Territoire du Nord-Ouest.

1802 : Le Président Jefferson exhorte les Indiens à devenir fermiers.

1803 : Jefferson achète la Louisiane à Napoléon. A la suite de cet achat, il s’efforce, en vain, de convaincre les Indiens de quitter le territoire de la Géorgie.

1804-1806 : Expédition scientifique de Lewis et Clark vers le Pacifique.

1811 : Bataille de Tippecanoe (Indiana) : Le Général Harrison l’emporte sur une coalition de nombreuses tribus ; cette défaite indienne compromet leur espoir d’endiguer le flot des colons vers l’Ouest.

1812-1814 : Guerre entre l’Angleterre et les États-Unis ou « Deuxième Guerre d’Indépendance ». Le grand chef shawnee Tecumseh s’allie aux Britanniques.

1813 : Tecumseh est tué à la bataille de la Thames, en Ontario.

1814 : Expédition d’Andrew Jackson contre une partie des Creek et bataille de Horseshoe Bend (Alabama). Par le traité de Fort Jackson qui s’ensuit, les Creek doivent abandonner la plupart de leurs terres en Alabama et en Georgie.

1817 : Le Président Monroe, le ministre de la guerre Calhoun et le général Andrew Jackson insistent pour que les Indiens soient transférés à l’Ouest du Mississipi.

1814-1818 : Première guerre séminole (Floride).

1819 : Traité Adams-Onis : l’Espagne cède la Floride aux États-Unis.

1820 : Missouri Compromise.

1821 : Sequoia, Indien cherokee, met au point un alphabet. Dès 1828 un journal hebdomadaire, le Cherokee Phoenix, est publié en cherokee et en anglais.

1823 : Doctrine de Monroe et isolationnisme.

1824 : Création du bureau des Affaires indiennes (Ministère de la guerre).

1827 : Promulgation de la Constitution cherokee. Découverte de gisement d’or en Georgie.

1828 : Tariff of Abominations et sécession de la Caroline du Sud.

1830 : Adoption par le Congrès de L’Indian Removal Bill, proposé par Jackson, qui prévoit la déportation des « Cinq Tribus civilisées » dans le Territoire de l’Oklahoma.

1831 : Célèbre arrêt de la Cour suprême, Cherokee Nation v. Georgia. Les tribus indiennes sont définies comme des « nations domestiques dépendantes ».

1835-1842 : Deuxième guerre seminole.

1838 : La « Piste des larmes des Cherokee » : déportation en Oklahoma.

1845 : Les États-Unis annexent le Texas.

1846 : Fondation de la Smithsonian Institution.

1848 : Traité de Guadalupe Hidalgo avec le Mexique : les États-Unis acquièrent le Sud-Ouest et la Californie.

1849 : • Le Bureau des Affaires indiennes est transféré au Ministère de l’Intérieur.
• La politique du transfert des populations fait place à celle des réserves.
• Début de la ruée vers l’or (forty-niners).

1851 : Premier traité de Fort Laramie avec les Indiens du Wyoming, du Montana et des Dakotas.

1853 : Mise par écrit de la Constitution des Iroquois.

1854 : Kansas-Nebraska Act. Il annule le Compromis de 1820, au nom de la souveraineté populaire.

1857 : Décision de la Cour Suprême dans l’affaire Dred Scott.

1860-1885 : Extermination des bisons.

1860-1865 : Les Indiens se trouvent mêlés à la Guerre de Sécession. Les « Cinq nations civilisées » du Sud-Est (Cherokee, Chickasaw, Choctaw, Creek et Seminole) soutiennent temporairement les Confédérés ; de ce fait, le Congrès abroge les traités signés avec eux en 1862 et en conclut d’autres moins favorables quatre ans plus tard.

1863 : Lutte contre les Navajo, menée par Kit Carson. Les Navajo sont enfermés au Fort Summer à Bosque Redondo (Nouveau-Mexique). Une réserve leur sera attribuée en 1868.

1862-1872 : Guerilla apache dans le Sud-Ouest.

1864 : Massacre des Cheyennes à Sand Creek.

1867 : Les États-Unis achètent l’Alaska à la Russie.

1868 : • Deuxième traité de Fort Laramie. Les Sioux se voient garantir leur droits sur les Black Hills. L’accord est rompu en 1874 par l’envoi de troupes menées par le Général Custer, qui annoncent la découverte d’or dans la région, déclenchant l’afflux des prospecteurs.
• Premier grand affrontement entre Custer et les Indiens : massacre des Cheyenne de Black Kettle à Washita River, en Oklahoma. Huit ans plus tard les Cheyenne s’allient aux Sioux pour lutter contre Custer (bataille de Little Big Horn).
• Fondation du syndicat Chevaliers du Travail (Knights of Labor).

1869 : Ely Parker (Seneca) est le premier indien nommé Commissaire du Bureau des Affaires indiennes.

1871 : Abandon de la politique des traités avec les tribus indiennes.

1872-1873 : Guerre des Modoc dans l’Oregon.

1876 : • Bataille de Little Big Horn (Montana) : défaite de Custer et de la 7e Cavalerie devant les Sioux et les Cheyenne menés par Sitting Bull et Crazy Horse.
• Centenaire de la Déclaration d’Indépendance, inauguration de la Statue de la Liberté.

1877 : • Grandes grèves des chemins de fer. Fin de la Reconstruction.
• Guerre des Nez Percés dans l’Idaho et le Montana et reddition du Chef Joseph.

1879 : Le Général Pratt crée le premier internat pour Indiens en Pennsylvanie.

1882 : Fondation de l’Indian Rights Association qui se fixe pour objectif de défendre les droits des Indiens, de leur faire obtenir la citoyenneté américaine et de favoriser leur éducation.

1886 : Reddition de Geronimo (Apache).
Affaire de Haymarket. Fondation de l’AFL (American Federation of Labor).

1887 : General Allotment Act (loi de morcellement des terres indiennes). Cette loi est adoptée pour dissoudre le cadre tribal et assimiler les Indiens.

1888 : Loi selon laquelle toute femme indienne épousant un citoyen américain acquiert la nationalité américaine.

1881-1890 : 5 millions d’immigrants.

1890 : Massacre de Wounded Knee. Fermeture de la Frontière.

1896 : Décision de la Cour suprême, Plessy c. Ferguson / Ségrégation.

1903-1925 : Corollaire e Roosevelt à la Doctrine de Monroe et expansionnisme américain (Panama, Cuba, Haïti, Nicaragua).

1914 : Les États-Unis envoient des troupes au Mexique ; début de la première guerre mondiale.

1917 : Entrée en guerre des États-Unis.

1924 : • Indian Citizenship Act. Le Congrès accorde la citoyenneté américaine à tous les Indiens. L’Arizona et le Nouveau-Mexique refuseront d’appliquer cette décision jusqu’en 1948, l’Utah jusqu’en 1956.
• National Origins Act : imposant des quotas d’immigration favorables aux Européens du Nord.

1928 : Publication du Meriam Report (bilan de la politique indienne).

1929-1933 : De la Grande Crise à l’élection de Franklin Delano Roosevelt.

1932 : 14 millions de chômeurs

1933-1939 : Période du New Deal.

1933 : John Collier est nommé Commissaire aux Affaires indiennes, poste qu’il conservera jusqu’en 1941.

1934 : « New Deal indien » (Indian Reorganization Act).

1942 : Entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.

1944 : Fondation du National Congress of American Indians (NCAI), première organisation nationale pan-indienne.

1945 : Conférence de Yalta ; bombe atomique sur Hiroshima ; victoire des Alliés.

1946 : Création de l’Indian Claims Commission (Commission des revendications indiennes), destinée à régler les litiges territoriaux avec les Indiens.

1947 : Doctrine Truman ; début de la guerre froide.

1952 : Le Commissaire aux Affaires indiennes Dillon Myer entreprend un programme d’urbanisation des Indiens. (Relocation policy).

1950-1954 : • Administration Eisenhower.
• Maccarthysme ; début du Mouvement pour les droits civiques.

1953-1954 : Début de la Termination Policy (politique de suppression du statut fédéral des réserves)
Fin de la ségrégation scolaire : Brown. Board of Education.

1955 : L’administration des affaires sanitaires indiennes est transférée au Ministère de la Santé.

1957 : Civil Rights Act. Sputnik.

1959 : Révolution cubaine.

1960 : Élection de John Fitgerald Kennedy.

1961 : • Conférence de Chicago : Declaration of Indian Purpose
• Création du National Indian Youth Council (NIYC).

1963 : Élection de Lyndon B. Johnson.

1964 : Début de la lutte pour les droits de pêche indiens dans l’État de Washington

1965 : Johnson américanise la guerre au Viêt-Nam.

1968 : • Viet-Nam : Offensive du Têt.
• Fondation de l’American Indian Movement (AIM).
• The Forgotten American : Special Message to Congress du Président Johnson.
• Nixon, élu (et réélu en 1972) président des États-Unis.

1969 : (Nov.) Occupation d’Alcatraz, dans la baie de San Francisco.

1970 : • (Déc.) Special Message to Congress on Indian policy du Président Nixon.
• Les Taos Pueblo ont gain de cause dans l’affaire du Blue Lake, qui leur est restitué.

1971 : • Août : expulsion des derniers occupants d’Alcatraz.
• Déc. : Alaska Native Settlement Act. : résolution (temporaire) du conflit suscité par la ruée vers le pétrole : les tribus autochtones reçoivent 500 millions de dollars, 2% des redevances pétrolières et se voient garantir leurs droits sur quelque 20 millions hectares. Le règlement financier va de pair avec la mise en place de sociétés de développement régional, dont les actions sont réparties parmi les autochtones, et qui ne peuvent être vendues pendant une période de vingt ans, soit pas avant 1991.

1972 : (Déc.) Occupation de l’immeuble du BIA à Washington.

1973 : (fév.-mai) : Occupation de Wounded Knee (Pine Ridge, Dakota du Sud) ; deux cents Sioux Oglala, menés par un groupe de l’AIM occupent le lieu-dit de Wounded Knee, où se produisit le massacre de 1890. Mobilisation des medias du monde entier et contre-offensive massive du gouvernement qui envoie des centaines de policiers et des agents du FBI.

1974 : Démission de Nixon à la suite de l’affaire du Watergate.

1975 : Indian Self-determination and Education Assistance Act.

1976 : Élection de James E. Carter.

1977 : Conférence des Organisations non gouvernementales (ONG) sur la discrimination dans les Amériques, Genève. (ONG = associations ou groupements ayant statut consultatif auprès de l’ONU).

1978 : • The Longest Walk, de San-Francisco à Washington.
• American Indian Religious Freedom Act. : (liberté d’expression religieuse).

1980 : • Verdict de la Cour suprême favorable aux Sioux dans l’affaire des Black Hills. Une indemnisation de $ 100 millions leur est attribuée.
• Les Passamaquoddy et les Penobscot, qui revendiquaient 2 millions d’hectares de l’État du Maine, reçoivent $ 81.5 millions d’indemnisation.

1981 : Conférence des ONG sur les peuples autochtones et la terre (ONU, Genève).

1981-1988 : Ronald Reagan succède à Jimmy Carter

1982 : • Création d’un groupe de travail sur les populations autochtones, Commission des droits de l’homme de l’ONU, Genève.
• La Cour suprême approuve l’impôt prélevé par les Apaches (Jicarilla) sur une grande compagnie pétrolière installée sur son territoire.

1983 : Declaration of Indian policy, Président Reagan.

1985 : La Cour suprême se prononce en faveur des Oneida dont les terres avaient été acquises par deux comtés de l’État de New York, deux siècles plus tôt, sans approbation fédérale.

1988 : Projet de Déclaration universelle sur les droits des Peuples Autochtones. Commission des droits de l’homme de l’ONU.

1989 : Élection de George Bush ; continuation de l’Administration républicaine.

1990 : Décision de la Cour suprême (avril) sur l’utilisation des drogues : interdire l’usage des drogues hallucinogènes (i.e. le peyote) ne constitue pas une violation des droits constitutionnels garantissant le libre exercice des religions. Le bouton de peyote est consommé au cours des cérémonies de la Native American Church, qui est directement affectée par cette décision.
Centenaire de Wounded Knee.

1992 : Cinquième centenaire de l’arrivée de Christophe Colomb. Élection de William Clinton.

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christina
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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptySam 29 Jan 2011 - 11:52

.


Very Happy Bonjour Very Happy

En réfléchissant bien aux paroles de cette chanson.....

N’avons-nous pas un peu l’âme indienne?

Comme eux nous nous battons pour défendre notre destin!!


"L'INDIEN'

Daniel Guichard

L'indien, on est toujours l'indien
Quand on ne peut plus rien
Devant ceux qui de loin
Malaxent le destin
L'indien, on est toujours l'indien
Rien d'autre c'est certain
Que finir en esclave
Ou les armes à la main.










bravo
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Souris sot

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptySam 29 Jan 2011 - 17:56



A écouter sans modération
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maximus38

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptySam 29 Jan 2011 - 20:37



très belles musiques spirituelles indiennes...





MAXIMUS,
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maximus38

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MessageSujet: Re: L'indien   L'indien - Page 2 EmptySam 29 Jan 2011 - 20:42

GERONIMO



Geronimo, né le 16 juin 1829 et mort le 17 février 1909, appelé à sa naissance Go Khla Yeh (celui qui baille), était un Amérindien apache qui a combattu le Mexique et les États-Unis

Né en juin 1829 en Arizona dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique) près de la Rivière Gila. Fils de Taa di tlish hn et de Gha den dini "Celle qui est traversée par la lumière", il n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecine (Chaman) et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Après la mort de Tazha, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui. Son beau-frère Juh était un leader de la tribu des Apaches Nednis. Il est appelé également Guu ji ya (l'astucieux).

Géronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh par les Apaches, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. On dit que Geronimo a fait un rêve la veille du jour où les hommes blancs sont arrivés, il aurait rêvé que des hommes de couleur blanche viennent sur leurs terres pour les exterminer. Il venge sa famille le 30 septembre, jour de la saint-Jérôme 1859. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme (Géronimo ! Géronimo !) pour leur défense, l'inspirent et il prend alors son nom : Geronimo. Plus tard, lors d'une autre attaque surprise, les Mexicains tuent sa nouvelle épouse et son fils.

En octobre 1862, il participe avec les chefs Cochise et Mangas Coloradas à la bataille d'Apache Pass. En janvier 1863, Mangas Coloradas malgré l'opposition de Géronimo, se rend dans la petite ville d'Apache Tejo pour y signer un traité de paix. Il y est torturé et assassiné. En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, alors dirigés par Cochise, négocient un accord de paix se rendent sur les conseils de Tom Jeffords. Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres. En 1876, la réserve Chiricahua cependant est fermée par les autorités américaines. La plupart des Indiens sont déportés vers la réserve de San Carlos, aride et désertique mais Géronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir. Géronimo est arrêté l’année suivante au Nouveau-Mexique par l’agent John P. Clum et transféré à San Carlos. Libéré, il s’enfuit de la réserve quelques mois plus tard. Il gagne le Mexique où il vit de pillages, avant de regagner San Carlos en 1879.
En septembre 1881, peu après la mort de Nochedelklinne, un leader spirituel apache tué par les soldats, Naiche, Géronimo et Juh s’enfuient à nouveau de leur réserve. Ils lancent de violentes attaques contre les colons blancs avant de s’évanouir dans les montagnes mexicaines. En novembre 1882, ils y abattent les 22 soldats mexicains du capitaine Juan Mata Ortiz.

Les raids des Apaches débordent du côté États-Unis (en Arizona et Nouveau-Mexique) : en mars 1883, 26 colons américains sont tués. Le général George Crook est chargé de protéger la population blanche et entreprend de traquer les Apaches hostiles dans leurs repaires mexicains. Un camp découvert par les éclaireurs apaches de Crook est attaqué en mai 1883. Les leaders apaches acceptent alors le principe d’une reddition. En 1884 Geronimo s’établit de nouveau dans la réserve de San Carlos.


Geronimo (droite) et ses guerriers en 1886.Geronimo, en compagnie de Naiche et plusieurs membres de la tribu s'échappent plusieurs fois, vivant de pillages, avant de se rendre. L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois le 17 mai 1885 avec 109 femmes et enfants, et 35 hommes.

Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique. Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs Apaches en mars 1886. Pendant une conférence avec le général Crook, il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains. Il se ravise plus tard et s’échappe dans les montagnes avec Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants.


Crook ayant démissionné, c’est le général Nelson Miles qui est chargé de le poursuivre avec 5000 hommes et des milliers de volontaires. 3 000 soldats mexicains sont aussi mobilisés contre les Apaches au sud de la frontière. En marge de la poursuite de Geronimo, le général Miles fait déporter en Floride les Chiricahuas vivant en paix dans la réserve de San Carlos. Pendant plus de 5 mois, Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes. La capacité à disparaître de Geronimo était attribuée selon son peuple à des pouvoirs de prémonitions qui l'avertissait de la présence de l'ennemi, pouvoirs liés à son statut de chaman . Épuisé, fatigué de se battre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants. « C’est la quatrième fois que je me rends » dit-il.

Les campagnes de guérilla de Geronimo restent un parfait exemple du genre. Ses excellentes connaissances géographiques et ses facultés à exploiter des ressources humaines limitées et des terrains difficiles ont fait de lui un stratège et un tacticien de premier ordre.


Geronimo photographié par Edward Sheriff Curtis en 1905.Sa reddition fit l'objet d'une polémique au sein de l'armée américaine, car le Général Howard, chef de l'armée américaine de la zone Pacifique avait rendu compte à son chef d'état major à l'attention du Congrès et du Président des États-Unis d'une reddition d'un dangereux hors-la-loi obtenue sans condition alors que des témoins (notamment le General Stanley) ont rapporté que Geronimo s'est constitué prisonnier de guerre moyennant la prise en charge humanitaire, sociale et éducative des communautés apaches par l'État fédéral..

Sur ordre spécial du président Grover Cleveland, il est placé sous surveillance militaire étroite à Fort Pickens en Floride avec 14 de ses braves. Le climat humide de la Floride s’avère malsain pour les Apaches habitués à celui du désert et plusieurs d'entre eux décèdent. Les survivants sont ramenés à Fort Sill, en Oklahoma, en 1887. Geronimo se convertit alors au christianisme et devient fermier. Il regrette cependant jusqu'à la fin de ses jours de s'être rendu. Il vend des souvenirs à la Louisiana Purchase Exposition en 1904, participe à la parade d'inauguration de Theodore Roosevelt en 1905

Mort et héritage posthume
Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Sill, en Oklahoma, le 17 février 1909. Son dernier vœu est d'être enterré sur les terres de la rivière Gila.

Sa tombe au cimetière du camp militaire Fort Sill aurait été profanée vers 1918 par le groupe occulte de l'université Yale, Skull and Bones, qui conserverait encore actuellement le crâne, deux os, une bride et des étriers de Geronimo dans des locaux de l'ordre à New Haven. On compterait au nombre des profanateurs Prescott Bush, grand-père de l'ex-président Georges W. Bush. Cet épisode est considéré comme une légende par plusieurs chercheurs tandis que l'historien David H. Miller estime que si les membres de la société ont bien profané une tombe, il y a peu de chance que ce soit celle de Geronimo qui ne comportait pas d'indication à l'époque

En 2009, année du centenaire de sa disparition, l'arrière-petit-fils de Geronimo entreprend une action contre le gouvernement américain pour rassembler les restes de son aïeul et ramener sa dépouille auprès de son lieu de naissance au Nouveau-Mexique et faire ainsi respecter ses dernières volontés.



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Mille Femmes Blanches


Les carnets de May Dodd

par Jim Fergus
édité en 1997 aux Etats Unis
traduit en français par Jean-Luc Piningre
édité en France en avril 2000 - Le Cherche Midi Editeur

Si vous êtes une jeune femme en bonne santé, prête au mariage, et en âge de donner la vie, si vous aimez l'aventure, l'exotisme et les voyages, présentez-vous à l'adresse suivante mardi matin, douzième jour du mois de février de l'année 1875 de Notre Seigneur, à 9 heures précises


RESUME


Avant d'avoir lu sa dernière ligne, il vous sera difficile de refermer pendant trois ou quatre jours ce gros livre de 400 pages... Vous n'aurez de cesse de suivre le destin de son héroïne, May Dodd, aussi brave et rebelle que Dalva. Comme cette dernière, May tient obstinément son journal tout au long de ses aventures, quelles que soient les circonstances, elle ne déroge pas à son habitude de tout consigner dans ses cahiers. Ses compagnes d'aventure, d'autres femmes blanches à la silhouette attachante, vont petit-à-petit s'habituer à leur nouvelle vie de squaw. Il y a Martha, l'amie fidèle qui sauve May la prison psychiatrique, où elle a été emprisonnée par sa propre famille, à Chicago. Il y a aussi Helen Flight, la naturaliste qui dessine des oiseaux, et deviendra chez les indiens une sorte de "femme médecine" à cause de ses dons pour le dessin. Il y a encore le toute jeune Sara, devenue muette après un viol, qui réapprendra à parler au contact de sa nouvelle famille indienne. Il y a encore Gretchen, forte comme un homme, et Phemie, l'ancienne esclave noire qui reconquerra chez les indiens la liberté la plus totale...
Chacune de ces femmes se verra baptiser d'un nom indien plein d'humour, chacune s'attachera non seulement à son époux indien, mais aussi à la cause et à la survie de la tribu, à laquelle toutes appartiendront corps et âme, jusqu'à la fin, tragique.
C.J.

Quelques extraits des entretiens donnés par Jim Fergus
]à la radio -sur France Inter- et à la Télévision -sur Canal+- au mois d'avril 2000


Ce roman a donc pour départ un fait historique, une histoire vraie. Il s'agissait entre le gouvernement américain et le peuple cheyenne de procéder à un échange : 1000 femmes blanches (issues des cellules des prisons et des asiles psychiatriques), contre 1000 chevaux, il faut savoir que le cheval dans le peuple cheyenne a une valeur économique considérable. L'objectif de cet échange est d'aller vers l'intégration du peuple indien à la société blanche. Mais cette proposition souleva à tel scandale dans la société blanche qu'il n'eût jamais lieu. L'auteur, Jim Fergus, part de cette histoire pour imaginer que ce programme d'intégration et de métissage aurait pu réussir, tout en sachant dès qu'il commença à écrire le livre, que cela ne pouvait aller que vers l'échec... En dehors d'un grand livre épique et romantique, l'histoire est aussi, au bout du compte, une tragédie. Aujourd'hui encore, aux Etats Unis, le problème indien se pose, car les américains dans leur ensemble ont tendance à oublier que lorsque les européens débarquèrent de leurs bateaux pour prendre possession de ce territoire, 12 Millions d'indiens vivaient là. En 1900, ils n'étaient plus que 200.000 !!! Il s'agit bien d'un holocauste prolongé ! En fait, aujourd'hui, la population indienne reprend un peu, certaines tribus ont même eu l'autorisation d'ouvrir des casinos, mais ni pour les Sioux ni pour les Cheyennes, car la population s'est trop amenuisée ! Il s'agit bien d'une lente élimination des indiens, qui n'ont jamais pu, ni voulu, s'intégrer à la société blanche américaine. Ils disparaissent plus qu'ils ne s'intègrent. L'ensemble de leur culture, leurs points de vue, tout cela est tellement étranger pour nous, les blancs... La seule manière de les tolérer aux Etats-Unis est de les mettre dans des réserves. Ils ne souhaitent pas s'assimiler, et pourquoi le devraient-ils ? Ils ont une culture parfaitement acceptable, c'est la leur, mais nous avons tout fait pour l'éliminer presque totalement : en éliminant leurs possibilités de chasses et leurs terres, nous avons bien sûr éliminé le fondement de leur culture.

En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à mille de ses guerriers afin de favoriser l'intégration. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ces femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques. C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors. Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux Etats-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains, dont Jim Harrison qui a salué "ce roman splendide, puissant, et exaltant". Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.
Né en 1950 d'une mère française et d'un père américain, Jim Fergus, chasseur, pêcheur, et cuisinier hors pair, est chroniqueur dans de nombreux journaux américains. Il a sillonné seul avec ses chiens le middle west, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre. Mille femmes blanches est son premier roman.

Livre à méditer ...

Samsara



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