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Sujet: Re: terre en colère Mar 9 Nov 2010 - 12:21
ayons une pensée pour ces gens trop oubliés par les médias...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mar 30 Nov 2010 - 11:25
Et si nous faisions le point sur le réchauffement climatique?
Juin 2004 : A l’approche de l’été, les souvenirs de la canicule de 2003 resurgissent de notre mémoire, les ventes de climatiseurs s’envolent. La sortie du film-catastrophe « Le jour d’après », dont le scénario ancré sur le thème du réchauffement de la planète prend de grandes libertés avec la science, vient conforter ces inquiétudes..
UN CONSTAT: LE RECHAUFFEMENT DE LA PLANETE Il y a une vingtaine d’année, de nombreux scientifiques s’interrogeaient sur l’existence ou non d’un « réchauffement climatique » avéré. Les observations et mesures effectuées ces dernières années ont levé le doute sur cette question : augmentation lente, supérieure à 0,6°C en un siècle, des températures moyennes enregistrées par les stations météorologiques du monde entier, diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, recul des glaciers, augmentation significative du niveau de la mer, autant d’indices sont venus confirmer la réalité du réchauffement climatique.
Origine : GIEC (Groupe Intergouvernemental pour l’Etude du changement Climatique)Plusieurs milliers de chercheurs du monde entier contribuent à l’élaboration des rapports scientifiques par les experts du GIEC, organisme qui fait autorité dans le domaine de l’étude du réchauffement climatique. Le GIEC a été créé en 1998 par l’Organisation météorologique Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, avec pour mission d’évaluer l’information scientifique sur les changements climatiques, leurs impacts et les mesures de prévention et d’adaptation envisageables.
LE CLIMAT DE LA TERRE Le climat de la Terre résulte d’interactions complexes essentiellement entre l’atmosphère et les océans. Au cours des temps, il a présenté une variabilité importante qui a pu être mise en évidence par différents indicateurs. A titre d’exemple, les forages de glace effectués dans l’Antarctique ont permis de remonter des carottes emprisonnant des bulles d’air de plusieurs centaines de milliers d’années et l’analyse de ces échantillons a contribué de façon importante à l’étude du climat et de ses variations sur une longue échelle de temps, plus de 700000 ans . Cette connaissance de la variabilité du climat de la Terre au cours du temps est indispensable pour être en mesure d’identifier si le réchauffement climatique récemment constaté présente un caractère exceptionnel ou s’il s’inscrit dans des cycles climatiques naturels et connus.
En savoir plus sur les changements climatiques : sur le site de la Cité des Sciences et de l’Industrie
L’EFFET DE SERRE
L’effet de serre est souvent hâtivement désigné comme responsable du réchauffement climatique. En réalité, l’effet de serre est un phénomène naturel lié à la présence de gaz atmosphériques, tels que le dioxyde de carbone, le méthane. qui piègent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Cet effet de serre permet à l’atmosphère de se maintenir à une température moyenne de 15°C et sans lui, la température moyenne de la Terre serait de l’ordre de - 18°C !
Pour en savoir plus sur l’effet de serre, une animation et des explications sur le site du Commissariat à l’Energie Atomique
Ce qui inquiète actuellement la communauté scientifique est le constat d’une augmentation continue de la concentration des gaz à effet de serre, et le fait que cet accroissement résulte des activités humaines. En effet, le dioxyde de carbone est produit en très grande quantité lors de la combustion des hydrocarbures qui constituent l’essentiel des carburants utilisés dans les centrales thermiques, pour les transports routiers, aériens et maritimes. C’est cet effet de serre additionnel induit par les activités humaines qui est responsable du réchauffement climatique observé depuis quelques années. Ceci a conduit les scientifiques à estimer qu’il y a « une influence perceptible de l’homme sur le climat global ».
LE CLIMAT DES PROCHAINES DECENNIES: Plusieurs questions sont fréquemment soulevées
Le réchauffement climatique va-t-il se poursuivre ?
Le GIEC a établi plusieurs scénarios reposant sur différentes hypothèses prenant en compte les progrès technologiques, la mise en oeuvre de différentes ressources énergétiques, l’évolution démographique.Quel que soit le scénario envisagé, une hausse de température est à prévoir, plus forte au 21ème siècle qu’au 20ème siècle.
Pour en savoir plus sur cette évolution, un dossier très complet
Quelles seront les conséquences de ce réchauffement climatique ?
En premier lieu, c’est le niveau moyen de la mer qui sera affecté par ce réchauffement. La dilatation thermique des océans ajoutée à la fonte des glaciers pourrait entraîner une élévation de quelques dizaines de centimètres, ce qui paraît peu, mais est suffisant pour diminuer sensiblement la surface des terres émergées dans les régions basses et de faible relief, souvent très peuplées. En second lieu, les régimes de précipitations pourraient être modifiés, avec des régions devenant plus arides et d’autres beaucoup plus arrosées.
Les événements météorologiques extrêmes seront-ils plus graves et plus fréquents ?
Ces dernières années, les effets de phénomènes climatiques tels que El Nino ont été plus violents, l’Europe a été soumise à de violentes tempêtes et à des inondations catastrophiques. En France, les tempêtes de décembre 1999, la canicule de 2003, ont laissé de cruels souvenirs. On ne peut pour autant lier avec certitude ces évènements au réchauffement climatique. Un peu de recul est nécessaire pour avoir un avis pertinent sur ce sujet.
Sur le site de Météo-France, découvrez une animation qui présente la genèse du phénomène El Nino et ses impacts sur le climat
UNE PRISE DE CONSCIENCE TARDIVE? Les conséquences d’un réchauffement climatique dont on sait maintenant qu’il risque de s’amplifier et de se prolonger risquent d’être lourdes pour l’humanité. Scientifiques, politiques et citoyens sont globalement conscients de la nécessité de prendre des mesures pour limiter le réchauffement de la planète, mais souvent individuellement peu enclins à mettre leurs idées en application. Depuis le sommet de Rio, en 1992, qui appelait à la responsabilité internationale pour sauvegarder la planète, une prise de conscience du changement climatique a eu lieu, et des stratégies ont été proposées pour limiter l’émission des gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto qui traite de cet aspect est néanmoins dans une impasse, en raison du refus de signature de la part de pays dont les activités industrielles sont fortement génératrices de gaz à effet de serre.
En France, suite à une proposition de loi émanant du Sénat, un observatoire national sur les effets du réchauffement climatique en France métropolitaine et dans les départements et territoires d’outre-mer a été créé en 2002. Un programme de lutte contre le changement climatique a été mis en place en 2003 par le ministère de l’écologie et du développement durable, avec pour objectif d’assurer dans une première étape la stabilité des émissions des gaz à effet de serre, puis de s’inscrire dans une réduction de ces émissions.
Pour en savoir plus, le site de la Mission interministérielle de l’effet de serre : http://www.effet-de-serre.gouv.fr
Les objectifs affichés par les institutions pour limiter l’émission des gaz à effet de serre ne pourront toutefois être atteints sans une réelle implication de chacun des citoyens dans ses activités quotidiennes. Jean Cassanet
Voir : Conférences de Gérard Mégie En hommage à Gérard Mégie qui nous a quitté récemment, voici deux conférences de ce grand spécialiste de l’atmosphère et du climat terrestre. Gérard Mégie était président du CNRS et directeur de l’institut des sciences de l’environnement Pierre-Simon Laplace.
Auteur de plus de 240 publications scientifiques et de deux ouvrages : Stratosphère et Couche d’Ozone (Editions Masson 1991) et Ozone, l’équilibre rompu (Presses du CNRS 1989), Gérard Mégie a effectué des travaux portant sur le développement de méthodes de mesures originales des variables atmosphériques par sondage laser et sur la modélisation de la variabilité naturelle de l’ozone et de son évolution sous l’influence des activités humaines.
Qualité de l’air et de l’atmosphère (14 octobre 2000) Les enjeux scientifiques des changements environnementaux (3 juillet 2003)
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mar 30 Nov 2010 - 11:32
Regardons avec un peu d'inquiètude.
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Mar 30 Nov 2010 - 11:35
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: Re: terre en colère Mer 1 Déc 2010 - 0:56
RIO KYOTO COPENHAGUE CANCUN !
Des villes qui font rêver ! Là fut traités les protocoles sur quoi déjà ?
ha oui ! le réchauffement climatique !
Rien ne bouge ou si peu de la part de l'humain ... La terre elle oui ! elle continue sa route folle qui conduit à sa perte...
Personne ne lui donne le choix !
Avec le progrès en 50 ans, l'humain a fait plus de dégats que depuis la nuit des temps !
Toute la belle technologie nous informe en direct : Pas d'excuses. On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas !
Alors, qu'est ce qu'on attend ?
RIO KYOTO COPENHAGUE CANCUN !
Ces villes à la face du monde, resteront de véritables cauchemards.
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mer 15 Déc 2010 - 11:48
De tout temps la terre a été en colère,
POMPEI en un exemple frapant,
alors élément naturel qui se déchaine dont l'homme ne maitrisera jamais? colère des dieux?
Aujourd'hui nous pouvons bien sur mettre sur le comppte des cataclysmes ,( les gaz à effet de serre )
mais je reste persuadé que la nature reste maitre de ses colères et ce depuis la nuit des temps.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mer 15 Déc 2010 - 11:50
Le 5 février 62, Pompeï et l'ensemble des régions situées à proximité du Vésuve subissent un violent tremblement de terre qui provoque d'important dégâts sur une vaste étendue. Dans des études récentes, des sismologues suggèrent que cette secousse devait correspondre à une intensité de 8° sur l'échelle de Mercalli, avec un épicentere localisé dans la région de Pompeï
Dans son traité Naturales Quaestiones, Sénèque décrit précisément les effets du séisme, soulignant la fréquence des secousses telluriques en Campanie.
Pour Pompeï, on possède un document exceptionnel concernant le tremblement de terre de 62 après Jésus-Christ : Il s'agit d'un bas-relief, exécuté sur deux dalles d'un laraire découvert dans la maison de Lucius Ceciius Giocondus, qui représente des monuments de la cité endommagés par le seisme
Sur la base de la documentation archéologique, on a pu démontrer récemment l'existence d'autres tremblements de terre ayant frappé la région du Vésuve entre 62 et 79 après Jésus-Christ.
Certains spécialistes estiment que cette succession de secousses telluriques est dans l'ordre des choses.
LE VESUVE
A l'origine, le Vésuve présentait une apparence classique en forme de cône, mais une série d'éruptions à l'époque préhistorique (entre 15 000 et 3 800 ans plus tôt) ont sensiblement modifié son aspect
Les violentes explosions ont provoqué l'effondrement du sommet de la montagne, et amené la formation d'un nouveau cône volcanique au sommet, à l'intérieur d'une chambre magmatique plus vaste.
Strabon (64 avant Jésus-Christ - 24 après Jésus-Christ) offre un témoignage précieux sur l'aspect du Vésuve avant l'éruption en le décrivant ainsi dans sa Géographie (V, 4-)
Le Vésuve
peinture originale
de Rosario de l'Isle
"Au-dessus de ces lieux, s'élève le Vésuve, entièrement recouvert de superbes champs, sauf au sommet qui est en grande partie plat, mais totalement stérile et à l'aspect cendreux
Celui-ci présente des cavités à fissures révélant, en surface, des roches fuligineuses qui semblent avoir été dévorées par le feu.
On peut donc supposer que ce lieu s'est déjà embrasé et qu'il présentait des cratères qui se sont éteints, une fois que les matériaux combustibles se sont faits plus rares.
C'est probablement là une des raisons de la fertilité des terres environnantes, tout comme en Catagne, où l'on dit que des régions environnantes ont été recouvertes par les cendres projetées par le feu de l'Etna, rendant la terre particulièrement propice à la viticulture".
De nature différente, un autre document permet de comprendre comment les Pompéiens conçoivent le Vésuve : à l'intérieur de la maison du Centenaire (IX-8-5), dans les logements réservés aux esclaves, a été mise au jour une fresque de laraire présentant Bacchus au premier plan, couvert d'une grappe de raisin géante, avec son thyrse et une panthère, tandis qu'à l'arrière-plan figure un mont (le Vésuve ?) recouvert de vignobles.
Loin d'avoir la réputation d'être dangereux, ce mont semble au contraire avoir été la demeure de la divinité par excellence de la fête et la prospérité.
L'ERUPTION DE 79 APRES JESUS-CHRIST
Le 24 août 79 après Jésus-Christ, vers dix heures, le Vésuve se réveille après plus de mille ans de sommeil.
Il se produit une terrible éruption qui détruit et engloutit toutes les cités présentes sur une vaste région environnante, dont Pompeï et Herculanum.
Le phénomène se caractérise par une violente explosion initiale, avec jet du bouchon de lave, aussitôt suivie par une autre, au cours de laquelle se forme une colonne éruptive : haute de plus de vingt kilomètres, composée de cendres, de gaz et de pierres ponces, elle adopte une forme caractéristique, dite de nuée "en champignon" ou "en pin parasol".
Les matériaux jaillis du cratère amorcent leur retombée, poussés par un fort vent de sud-ouest de haute altitude.
Située dans cette direction, Pompeï est immédiatement soumise à une pluie drue de lapilli et de fragments de pierre, qui dure presque sans interruption jusqu'au lendemain matin.
Dès le début de l'après-midi, l'accumulation de pierres ponces provoque l'effondrement des toits et fait les premières victimes.
Les incendies déclenchés par la chute des lampes à huile éclairent la ville jusqu'alors plongée dans l'obscurité provoquée par les poussières atmosphériques, obstruant la lumière du soleil.
Le 25 août vers 7 h 30, une violente pluie de gaz et de cendres à haute température, dite "nuée ardente", s'abat sur Pompeï.
Ses effets sont dévastateurs : deux mille personnes meurent asphyxiées et brûlées, c'est-à-dire 15 % de la population.
momie
d'un homme surpris par l'éruption
restes d'une des mules employées pourla fabrication du pain. Elle n'a pas pu se sauver de la boulangerie de son maître au moment de l'éruption
Les habitants meurent souvent en groupes, frappés par surprise, au cours de fuites désespérées.
Côte à côte, les enfants dans les bras des parents, les frères et soeurs serrés les uns contre les autres.
Deux autres pluies s'abattent, dont la première sera la plus désastreuse pour Pompeï : elle prend la forme et le volume d'une véritable coulée de matériaux pulvérulents qui détruisent les parties hautes des édifices, ensevelissant les victimes des deux "nuées ardentes" précédentes
La plus célèbre victime de cette catastrophe est assurément Pline l'Ancien, grand scientifique et amiral de la flotte romaine ;
Il meurt asphyxié sur une plage proche de Stabies
Quelques jours après l'éruption, Pompeï et l'ensemble de la vallée du Sarno apparaissent littéralement transformés : une énorme couche blanche recouvre les lieux.
En grande partie comblé par les débris volcaniques, le fleuve Sarno peine à retrouver son parcours vers la mer ; à proximité de Pompeï, il ne s'inscrit plus dans une grande courbe, mais coule tout droit.
La cité est recouverte d'une couche volcanique de 6 m d'épaisseur, qui n'empêhce cependant pas les constructions le plus résistantes et les plus hautes d'émerger.
Bien que la zône soit interdite afin de sauvegarder les biens de ceux qui ont fui, elle est pourtant la proie de pilleurs clandestins qui, au cours des ans, creusent des tunnels et viennent la dépouiller de ses richesses.
Avec le temps, la nature reprend le dessus et le blanc manteau laisse place à une épaisse pinède
pompeiinfo@yahoo.fr
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mer 15 Déc 2010 - 11:53
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Lun 27 Déc 2010 - 9:47
La neige et le froid s"installe sur la FRANCE,
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Lun 27 Déc 2010 - 9:53
Il fait froid, et ce sera pire demain. Le constat ne se limite pas au week-end de Noël. Depuis un mois, la France du nord grelotte tandis que celle du sud connaît épisodiquement des températures négatives. Corrélée à des chutes de neige abondantes en plaine, comme en Dordogne hier, cette situation augure un hiver rigoureux, assez semblable à celui de l'année dernière. Explications.
1 C'est la faute à l'Atlantique Nord « Le froid comme les précipitations n'ont rien d'exceptionnel », assure Didier Grimal, ingénieur à la division études et climatologie du Centre interrégional de Météo France à Bordeaux-Mérignac. Si les écarts par rapport aux normales sont notables dans la région (lire ci-contre), la météo de ce mois de décembre ne flirte en rien avec les records. Sur ce point, la pagaille dans les aéroports n'est pas un indicateur fiable. « Nous vivons dans une société sensible aux aléas météorologiques. Il y avait auparavant moins d'infrastructures, moins de besoins de transport et moins de conséquences économiques. Il faut se méfier de la mémoire », pose Didier Grimal.
Les vagues de froid bien réelles qui se succèdent dans l'Hexagone sont en relation avec un phénomène mis en évidence il y a quatre-vingts ans : l'oscillation nord-atlantique (ONA). Celle-ci régit les flux d'air entre le nord (la dépression d'Islande) et le sud (l'anticyclone des Açores). Quand l'oscillation est dite positive, les vents d'ouest et de sud-ouest - des hautes pressions vers les basses pressions - amènent de la douceur sur la France.
« Mais quand l'oscillation nord-atlantique entre en phase négative, les vents s'inversent plus souvent au nord et au nord-est. Nous avons des hautes pressions au nord et des dépressions atlantiques qui passent très au sud, avec une différence de température très marquée. Le 22 décembre, nous avions par exemple - 19 °C en Irlande du Nord, un record de froid, et + 20 °C en Bulgarie. Nous sommes actuellement dans une phase négative qui perdure depuis la fin novembre », détaille Étienne Kapikian, prévisionniste au centre Météo France de Paris.
Le conflit entre les masses d'air, froides au nord et chaudes au sud, entraîne d'abondantes précipitations entre les deux. C'est, en gros, l'explication des chutes de neige qui figent le centre et le nord de la France depuis plusieurs semaines.
2 Les cycles scrutés à la loupe Une phase positive ou négative de l'oscillation nord-atlantique n'est qu'une moyenne. Rien ne dit qu'il n'y aura pas plusieurs phases de douceur en France d'ici à la fin de l'hiver. Mais, comme l'an dernier, l'ONA négative a de bonnes chances de marquer les prochains mois de son empreinte.
« Depuis une trentaine d'années, nous étions plutôt habitués à une oscillation nord-atlantique en phase positive. Les cycles commencent à être étudiés et à tourner dans les modèles climatiques. Mais beaucoup d'autres facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer le temps qu'il fait en France », relève Didier Grimal.
« Il y a l'oscillation nord-atlantique, mais aussi les courants océaniques, la température des eaux de surface, peut-être l'activité solaire, l'état de la banquise, voire le phénomène de la Niña dans le Pacifique qui se répercute jusqu'au Canada et a une influence sur l'Atlantique Nord », renchérit Étienne Kapikian (1). Une étude récente tend ainsi à lier la réduction de la taille de la banquise à la rigueur de l'hiver ouest-européen.
Vu la complexité de la machine climatique, il apparaît risqué de conclure à l'apparition d'un cycle qui continuerait à provoquer des hivers froids en Europe de l'Ouest. Mais l'hypothèse est évoquée, notamment en Grande-Bretagne où les autorités sont sévèrement critiquées en raison de la paralysie du pays provoquée par le gel et la neige.
3 Le réchauffement pas neutralisé N'en déplaise aux quelques isolés qui font mine de croire qu'un peu de neige à Nontron invalide la thèse du réchauffement climatique, la réalité est tout autre. La France peut bien connaître deux hivers froids d'affilée, elle représente moins de 1 % des terres émergées, soit epsilon, à la surface du globe.
Au vu de sa taille très réduite, la poche froide franco-française (voire ouest-européenne) n'a guère de chance de tirer le thermomètre mondial vers le bas. « Dans le même temps, il fait très doux à l'est du bassin méditerranéen, grosso modo entre la Libye et la Grèce. Et les températures sont anormalement élevées au Groenland et dans l'est du Canada », explique Étienne Kapikian. Les Israéliens pourraient ajouter qu'ils n'auraient pas fait face à un incendie aussi catastrophique au mont Carmel il y a trois semaines lors d'un hiver normal.
La sensation actuelle de froid fait aussi oublier que l'été a été plutôt chaud sous nos latitudes. Il a été caniculaire en Russie, dans le sud-est de l'Europe, en Chine et au Japon. Des vagues de chaleur extrême ont déferlé dans le même temps sur l'Afrique du Nord et la péninsule Arabique. Par ailleurs, le début 2010 était froid en Europe mais exceptionnellement clément au Canada. Avec une formule qui s'ancre dans le bon sens paysan, les climatologues en concluent que « quand il fait froid ici, il fait chaud ailleurs ».
Au final, 2010 est promise à une place de choix au palmarès des années les plus chaudes depuis le début des relevés de température, en 1850. Elle devrait figurer sur le podium en compagnie de 1998 et 2005, selon les données divulguées au début du mois par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Les relevés détaillés des mois de novembre et décembre définiront le métal de la médaille.
(1) La Niña se caractérise par des remontées d'eau froide dans le Pacifique, sur les côtes du Pérou.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Mar 11 Jan 2011 - 9:21
GROSSE INONDATION
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Ven 14 Jan 2011 - 10:10
quand dame nature frappe...
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: terre en colère Sam 15 Jan 2011 - 2:16
Maximus !
Oui je ne vous le fais point dire ! quand dame nature frappe !
L'année dernière il y a eu des feux dans toute l'Australie et cette année le déluge de ces eaux à n'en plus finir ... qu'y voir ? qu'en penser ? El Nino et sa soeur el Nina !
Cataclysme and co ?
Un tremblement de terre en Haiti il y a un an rappelons nous ...
S'il y avait que la terre qui était en colère...
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Dim 23 Jan 2011 - 12:38
depuis quand le climant de la terre change,
SAN FRANCISCO (AP) - L'examen de très anciennes bulles d'air piégées dans la glace de l'Antarctique montre que l'activité humaine au temps de la préhistoire a commencé à changer le climat de la planète plusieurs milliers d'années avant la révolution industrielle, affirme une étude américaine publiée ce mois-ci dans la revue "Climatic Change".
Il y a 8.000 ans, le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a commencé à augmenter alors que l'homme se mettait à couper des forêts, planter des cultures et élever du bétail, a expliqué mardi le Pr Bill Ruddiman, de l'Université de Virginie. La concentration de méthane a pour sa part commencé à grimper il y a 3.000 ans.
La hausse de ces deux gaz à effet de serre, qui sont impliqués dans le réchauffement climatique, a été lente mais régulière et a empêché ce qui aurait dû être une période de refroidissement naturel, souligne le Pr Ruddiman. Elle a également perturbé les phénomènes habituels qui ont dominé l'histoire de l'atmosphère pendant 400.000 ans. "Il y a 395.000 ans d'histoire qui ont fixé des règles, et 5.000 ans qui les brisent", résume le chercheur.
Le principal déclencheur a été l'apparition en Europe et en Asie de l'agriculture et de l'élevage, précise le professeur. L'analyse de l'air piégée dans de la glace provenant de l'Antarctique montre des hausses inexpliquées du taux de dioxyde de carbone qui ont commencé voilà 8.000 ans, au moment où les terres cultivées ont commencé à remplacer des forêts en Asie et en Europe.
Il y a environ 5.000 ans, une augmentation similaire du méthane s'est produite, cette fois liée à des émissions accrues provenant de rizières inondées et à l'élevage, selon le Pr Ruddiman.
L'activité humaine préhistorique a apparemment empêché une période de refroidissement naturelle qui selon les estimations des scientifiques aurait dû commencer il y a 5.000 ans.
Jusqu'ici, les chercheurs estimaient que l'activité humaine n'avait commencé à avoir un impact sur le climat qu'avec le début de la révolution industrielle. Des changements préhistoriques du taux de dioxyde de carbone et de méthane dans l'atmosphère ont déjà été observés auparavant mais ont été attribués à des causes naturelles, relève encore le Pr Ruddiman.
La théorie du chercheur "est une nouvelle idée importante que nous avons besoin de discuter et d'évaluer", estime Bette Otto-Bliesner, expert en paléoclimat du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR), un institut américain, qui n'a pas participé à l'étude. AP
GUILLAUME SIMONET Éco-conseiller en Changements Climatiques Service de l'Environnement et des Études d'Intégration au Milieu Transports Québec
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Dim 23 Jan 2011 - 12:46
Les gaz à effet de serre ont, selon des recherches menées par des scientifiques de la NASA et du Columbia University Earth Institute, amené la situation climatique près de points critiques de basculement, signifiant des conséquences potentiellement dangereuses pour la planète. A partir d’une combinaison de modèles climatiques, de données satellites et paléoclimatiques, les chercheurs concluent que la calotte glaciaire de l’Antarctique Ouest, la couverture de glace de l’Arctique, et les régions procurant des sources d’eau fraîche ainsi que l’habitat aux espèces étaient menacés par un réchauffement global continu.
Les points de basculement surviennent durant le changement climatique lorsque le climat atteint un état tel que de puissantes réactions allant s’amplifiant sont activées par un simple réchauffement additionnel modéré. L’étude indique que le réchauffement global de 0,6°C durant les 30 dernières années a été causé principalement par l’accroissement de la quantité de gaz à effet de serre et qu’un changement additionnel modéré du climat engendrera probablement la désintégration de la calotte glaciaire de l’Antarctique Ouest et de la couverture de glace de l’Arctique.
Les chercheurs ont calculé qu’un réchauffement global additionnel d’environ 1°C ou plus par rapport à la température globale de 2000 est probablement dangereux. La température limite a des implications en ce qui concerne le dioxyde de carbone atmosphérique. Celui-ci a déjà augmenté d’un niveau préindustriel de 280 parties par million (ppm) à 383 ppm aujourd’hui et continue d’augmenter d’environ 2 ppm par an. La température limite implique qu’un niveau de CO2 excédant 450 ppm est quasi certainement dangereux, fait valoir Makiko Sato, du Columbia Earth Institute, co-auteur de l’étude. Le plafond pourrait même être plus bas.
James Hansen, de la NASA Goddard Institute for Space Studies, qui a dirigé l’étude, note que le changement climatique dans le scénario habituel, lequel indique un réchauffement global additionnel de 2 à 3°C, garantit des désastres au niveau global et régional.
En conclusion, les chercheurs font valoir que les émissions doivent commencer à ralentir rapidement. Avec une autre décennie telle que prévue dans le cadre du scénario habituel, il deviendra impossible de rester dans les limites du scénario alternatif d’une augmentation de 1°C, qui laisse ouverte la possibilité de pouvoir s’adapter aux changements et de trouver d’autres moyens de limiter ultérieurement le changement climatique.
MAXIMUS
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Dim 23 Jan 2011 - 12:51
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Ven 28 Jan 2011 - 13:11
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Jeu 3 Fév 2011 - 9:54
MAXIMUS,
christina Admin
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Sujet: Re: terre en colère Mar 8 Fév 2011 - 15:45
.
Bonjour à tous,
Maintenant que nous sommes avertis du danger, de la destruction et du réchauffement de la planète,
essayons de voir quelles solutions pourraient sauver ou AIDER L’ENVIRONNEMENT !
J’ai trouve une Étude de Lama Cheudroup très intéressante !!
Lama Cheudroup de l'institut KARMA LING du domaine d'Avalon en Savoie
« Le premier geste très simple et très profond que nous pouvons faire pour la planète est de devenir végétarien » disait récemment Rimpoché lors d'une conférence à l'Université Laval de Québec.
Quelle que soit la façon dont on l'envisage, l'alimentation animale est une atteinte à la vie et à la santé de la planète et de ses habitants. Contrairement aux idées reçues, le régime végétarien, loin d'être un moins, est un grand plus de tous points de vues : éthique, écologique, mais aussi sanitaire. Cet article examine en détail ces différents aspects au regard de sources spécialisées.
D'un point de vue éthique
"Du point de vue du Dharma, tous les vivants sont considérés comme égaux. Nous autres, êtres humains, sommes en mesure de nous passer de viande. En tant qu'être humain, je pense que notre nature profonde nous porte au végétarisme, ainsi qu'à faire tout notre possible pour éviter de nuire aux autres espèces."
Sa Sainteté Dalaï Lama
De nombreux maîtres bouddhistes tels SS Dalaï Lama, SS Karmapa, Thich Nath Hanh, Lama Denys Rimpoché, et bien d'autres encouragent ainsi explicitement leurs disciples à arrêter ou au moins à réduire leur consommation de viande.
Le premier acte positif est celui de respecter la vie, toute forme de vie. La règle d'or de l'éthique dit « ne fais pas à l'autre la violence dont tu ne voudrais être la victime » ou bien « considère autrui comme toi-même » ou encore « considère tous les vivants comme tes parents ». Shabkar (1781-1851), un grand yogi tibétain semblable à Milarépa, a écrit un ouvrage entier sur le végétarisme : Les larmes du bodhisattva - Editions Padmakara . En voici un extrait :
"La viande est une source d'obstacles sur la voie. La consommation de viande est très certainement une cause de souffrance pour les autres ; aucun autre aliment n'est la source d'une si grande souffrance (...) tous doivent s'abstenir de manger de la viande. Nous devons considérer la viande comme impure et comme la chair de nos propres parents et enfants. Nous devons considérer la viande comme du poison" .
Dans ce livre, Shabkar insiste particulièrement sur le lien de causalité qui existe entre le mangeur de viande et la mort de l'animal. Le boucher n'est qu'un intermédiaire, car il n'y a de bouchers que parce qu'il y a des mangeurs de viande… L'ignorance de cela vient souvent du fait que la viande que l'on achète au supermarché semble « propre » : bien découpée, bien emballée, bien présentée. Nous n'avons plus la conscience de la chaîne qui précède l'arrivée de la viande dans notre assiette. Si l'on veut se faire une idée précise de la question, il est très utile d'aller regarder des vidéos sur ce qui se passe dans les abattoirs (par exemple sur "Youtube" faites une recherche sur abattoirs ou slaughter house en anglais). Ces images valent mieux que n'importe quel commentaire, et l'on peut même dire qu'elles se passent de commentaires.
Une fois vu, on ne peut plus dire qu'on ne sait pas. On peut continuer à manger de la viande, mais on sait d'où elle provient, et elle a un goût différent... D'un point de vue écologique
La consommation de viande est l'une des plus importantes sources de pollution de la planète. En 2005, Henning Steinfeld, directeur du Département Information et Politique de l'Elevage de la FAO ( Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture des Nations Unis ), écrit en introduction de son rapport (1) destiné aux dirigeants :
« Le secteur de l'élevage apparaît comme l'un des deux ou trois facteurs les plus significatifs des problèmes environnementaux les plus graves, à tous les niveaux, du niveau local au niveau global. Les découvertes de ce rapport suggèrent une politique majeure concernant les problèmes de dégradation des sols, de changement climatique, de pollution de l'air, de manque d'eau, de pollution des eaux et de diminution de la biodiversité. La contribution de l'élevage aux problèmes environnementaux est massive, et sa contribution potentielle à leur solution est d'égale importance. L'impact est tellement significatif, qu'il convient de s'en occuper d'urgence. » Gaspillage de nourriture Le bétail mondial consomme une quantité de nourriture pouvant subvenir aux besoins de 8,7 milliards d'humains.
Plus du tiers du rendement mondial en céréales est destiné aux animaux chaque année, de même qu'un quart de la production mondiale de poissons. (FAO). Aux Etats-Unis, c'est 70% de la production céréalière qui est destinée au bétail (USDA FAS-1991).
En l985, pendant la famine en Ethiopie, le pays exportait des céréales pour le bétail anglais… (Compassion in world farming).
Gaspillage de l'eau La pénurie d'eau potable menace à l'échelle mondiale : 40% de la population, répartie dans 24 pays, souffrent de pénurie d'eau, tant en quantité qu'en qualité. (Banque mondiale). Il faut 21 000 litres d'eau pour produire un kilo de viande. Il faut 210 litres d'eau pour produire un kilo de céréales.
On estime que la moitié de la consommation d'eau potable mondiale est destinée à la production de viande et de produits laitiers. Aux États-Unis, 80% de l'eau potable sert à l'élevage des animaux.
Effet de Serre
"L'élevage dans tous ses aspects est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre" ( Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture des Nations Unis, FAO ), ce qui est une part plus importante que pour le transport, c'est-à-dire que toutes les voitures et les camions dans le monde.
Il émet aussi 37% du méthane mondial dont la majeure partie provient de la fermentation des excréments des ruminants. Le méthane est 23 fois plus polluant que le dioxyde de carbone quant à l'effet de serre.
Déforestation et gaspillage des terres Actuellement, l'élevage occupe 70% des terres agricoles et 30% de la surface des terres de la planète. Sur 1 acre de terre : 20 végétaliens peuvent se nourrir ou l carnivore . "Plus de 200 millions d'hectares de forêts tropicales ont été détruites depuis 1950, notamment pour faire place à des pâturages ou des fermes de bovins" (Kaimonitz D.-1995. Livestock and Deforestation in Central America - 1995) . Pour un hamburger , on transforme en pâturage : 6 mètres carrés de forêts vierges, détruisant 75 kilogrammes de matière vivante, 20 espèces végétales, 100 insectes et des douzaines d'espèces d'oiseaux, de reptiles et de mammifères (Jeremy Rifkin) .
Substances toxiques dans l'environnement et la viande "A cause du phénomène de la bioconcentration, la viande contient environ 1 4 fois plus de résidus de pesticides que les végétaux" ( Lewis Regenstein (3) ).
"Aux États-Unis, les fermes d'élevage ont généré 4 milliards de tonnes de déchets animaux en 1996 polluant les eaux plus que toutes les autres sources industrielles combinées" (Ministère de l'environnement américain). Ces déchets entrent dans les cours d'eaux et rivières, polluant les sources d'eau et contribuant à l'émergence de maladies qui affectent toutes les espèces. Du point de vue de la santé
Devenir végétarien n'est pas un moins, c'est un plus pour la santé. Voici quelques uns des principaux bienfaits :
- Les maladies cardio-vasculaires : l'Association Médicale Américaine a souligné que plus de 90% des maladies cardiaques pourraient être prévenues par une diète végétarienne. Les produits animaux sont la principale source de gras saturés et l'unique source de cholestérol dans l'alimentation.
- Le Cancer : de nombreuses études épidémiologiques et cliniques ont montré que les végétariens sont environ 50 % moins susceptibles de mourir d'un cancer que les non végétariens ; en particulier pour le cancer du colon car contrairement aux carnivores qui ont un intestin court, l'intestin humain est long ce qui ne permet pas à l'organisme d'éliminer rapidement la chair en putréfaction avant que celle-ci ne devienne toxique.
Enfin, un fait à remarquer : les peuples réputés pour leur longévité, comme les Hunzas, les Bulgares, les Caucasiens et les Indiens du Yucatan, présentent traditionnellement un régime alimentaire pauvre en viande..
Et l'équilibre alimentaire dans tout ça ? Voici la position officielle de l'Association Américaine de diététique et des diététiciens du Canada (2) : « Les régimes végétariens menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies ».
Le principe pour équilibrer son menu lorsque l'on est végétarien est d'avoir les 22 acides aminés, dont les huit essentiels qui doivent absolument se retrouver dans l'alimentation car l'organisme est incapable de les fabriquer. Alors que les protéines d'origine animale sont complètes en elles-mêmes, celles d'origine végétale se complètent entre elles. C'est-à-dire que le végétarien doit faire les combinaisons alimentaires qui s'imposent, notamment en associant certains aliments entre eux au cours d'un même repas. Il existe deux grands principes : associer un produit laitier à une céréale (ex : pâtes à la béchamel) ou associer une céréale à un légume sec comme cela se fait couramment en Orient (couscous pois chiche, riz dal, etc.).
Il y a aussi les germes de soja et la pâte de soja, appelée tofu, très riche en protéines végétales, utilisés depuis des siècles par exemple par les Japonais.
Concernant le fer, il est abondant dans les grains entiers, les légumineuses et les fruits. Son assimilation est d'autant plus facilitée que notre alimentation est riche en vitamine C.
L'importance d'un engagement En conclusion, voici un extrait de lettre du Venérable Thich Nath Hanh, écrite en Octobre 2007 au monastère de Blue Cliff (4) :
« Aller vers le végétarisme peut être la manière la plus efficace de combattre le réchauffement planétaire… Thây pense qu'il n'est pas si difficile de cesser de manger de la viande, quand on sait que, ce faisant, on sauve la planète. Les communautés laïques devraient se montrer courageuses et produire un engagement à manger végétarien au moins 15 jours par mois. Si nous pouvons faire cela, nous éprouverons un sentiment de bien-être. Nous aurons de la paix, de la joie et du bonheur dès le moment où nous formulerons ce vœu et cet engagement. (…)
Prenons soin de notre Mère la Terre. Prenons soin de toutes les espèces, y compris de nos enfants et de nos petits-enfants. Rien qu'en étant végétarien, on peut déjà sauver la Terre …. Etre végétarien signifie ici ne pas consommer de produits de l'élevage. Si on cesse de les consommer, ils cesseront de les produire. Seul un réveil collectif peur créer une détermination suffisante pour l'action. »
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Jeu 17 Fév 2011 - 11:51
SCIENCE
Novembre 2005 Vrai ou faux ? Le recyclage est écologique
Le volume de déchets a doublé ces 25 dernières années, pour atteindre 360 kg par an et par Français. Le tri sélectif est-il efficace ? Et si les produits recyclés ont la cote, faut-il pour autant tout recycler ? Envoyer à un ami | Imprimer cet article
De nombreux critères sont à prendre en compte pour analyser le cycle de vie d'un produit (ce que l'on appelle l'écobilan) et juger de la pertinence du recyclage.
Comment est organisée la collecte ? Si l'on doit faire des centaines de kilomètres pour ramasser les poubelles, pas sûr que cela soit bénéfique pour l'environnement ! Le tri sélectif est-il efficace ? Si trop de matériaux différents sont mélangés, le recyclage est pratiquement impossible. C'est notamment le cas pour le plastique : les pots de yaourts, les bouteilles de lait, les barquettes en polystyrène… Sans compter les couleurs : la bouteille rouge de Perrier Fluo est par exemple un cauchemar pour les recycleurs ! La technique de recyclage est-elle plus économe que la fabrication de la matière première ? Les débouchés sont-ils rentables ?
Tout est recyclable ou presque dans nos déchets. Oui, mais à quel prix pour l'économie et l'environnement ?
Faut-il supprimer les sacs en plastique ? Dès 2010, la commercialisation et la distribution de sacs ou emballages en plastique non biodégradables sera interdite. Déjà en vigueur en Irlande ou en Corse, cette mesure vise à diminuer le nombre de sacs jetables.
Bonne idée, mais ces derniers étaient souvent réutilisés en sacs poubelles. Le consommateur n'aura d'autre choix à présent que d'acheter des sacs en plastique pour ses déchets, souvent plus épais et plus lourds, et donc encore plus difficiles à dégrader.
Qu'à cela ne tienne, adoptons les sacs biodégradables ! Oui, mais ces derniers sont le plus souvent en amidon de maïs, une céréale particulièrement gourmande en eau et nécessitant des pesticides pour sa culture…
Le papier détruit-il les forêts ? L'argument de l'industrie papetière responsable de la déforestation n'est plus vrai aujourd'hui. Celle-ci n'utilise en effet que les sous-produits (de copeaux et chutes de bois), ou des arbres issus de forêts gérées. Au passage, celles-ci participent à la réduction de l'effet de serre par la photosynthèse. Ainsi en France, 35% du bois utilisé pour la pâte à papier provient des chutes de scieries, 35% des éclaircies et 30% des cimes et des branches. Mais attention : la déforestation reste un réel fléau, surtout due à l'extension de l'agriculture et aux meubles de bois rares.
Et le papier recyclé, c'est vraiment écolo ? Pas forcément… Pour éliminer l'encre au moment du recyclage, on utilise du chlore, un blanchissant très polluant pour nos rivières, et qui se dégrade difficilement. Les teintes foncées de bleu, de pourpre et de rouge, sont particulièrement difficiles à éliminer. Une possibilité est d'utiliser du papier "gris" peu désencré. Pas toujours adapté aux utilisations courantes.
Une meilleure solution pour réduire la consommation de papier est d'utiliser des feuilles de plus faible grammage. Du papier à 60 g/m² convient parfaitement pour des imprimantes classiques, et en plus cela réduit le poids de son transport, donc la consommation de pétrole.
Le verre, meilleur emballage possible ? Seul matériau d'emballage recyclable à 100% et à l'infini, le verre est a priori la solution la plus favorable pour l'environnement. Seul hic : il est lourd, et nécessite donc plus de carburant pour son transport. Il faut en outre le fondre à 1 550° C pour le recycler.
La solution : les consignes, où vous pouvez rapporter vos bouteilles qui seront réutilisées telles quelles. Hélas, les industriels sont peu enclins à cette alternative, car le "packaging" fait partie intégrante de leur stratégie marketing.
L'incinération a du bon ! Les experts estiment que 40% de nos déchets pourraient être recyclés. Oui, mais les incinérateurs ont besoin d'un gros volume de déchets pour être rentables. Et pour fonctionner correctement, ils ont besoin de matières facilement inflammables, comme le plastique et le carton.
Un kilo de plastique contient par exemple plus d'énergie qu'un kilo de pétrole, et la combustion d'un sac permet d'alimenter une ampoule de 60 watts en électricité pendant dix minutes. Dans le sud de la France, certaines communes qui avaient misé sur le tout-recyclable ont du revenir en arrière pour alimenter les incinérateurs locaux qui criaient famine.
Pour autant, il ne faut pas dénigrer le recyclage : pour de nombreuses industries, il s'avère très intéressant tant du point de vue écologique qu'économique. Face à la pénurie de certaines matières premières, comme le pétrole, il deviendra même indispensable à l'avenir. Mais plus le matériau nécessite une transformation, moins le recyclage sera écologique !
» Voir aussi : 10 idées reçues sur l'environnement
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MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Dim 27 Fév 2011 - 12:28
SEISME EN NOUVELLE ZELANDE
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: terre en colère Ven 11 Mar 2011 - 11:53
Seisme au JAPON,
MAXIMUS,
samsara
Nombre de messages : 2101 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 19/01/2010
Sujet: Re: terre en colère Ven 11 Mar 2011 - 14:55
Bonjour Maximus !
Je viens de voir en boucle les images de ce séisme c'est spectaculaire ! Mais le Japon est un pays averti équipé habitué à ce genre de séisme. Surtout dans les grandes villes comme Tokyo, Kobe a été dévasté il y a quelques années par un tremblement de terre. Ils savent comment faire depuis !
Et c'est surtout un pays riche !
Mais pensons surtout à Haiti car là bas c'est pauvre de chez pauvre... l'année dernière, il y a eu une hécatombe plus de 200 000 morts, des milliers de disparus, des blessés, des handicapés. Les rescapés de l'apocalypse eux survivent entassés dans des camps de fortune. Là bas c'est le chaos, rien ou peu de moyen, l'insalubrité règne, le terreau de toutes les maladies, comme le choléra. Pour eux rien n'a changé. Depuis les médias du monde entier sont reparties ailleurs...
En attendant, devant l'humain la nature sera toujours la plus forte !
Samsara
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Sam 12 Mar 2011 - 12:19
Journaliste scientifique, il a dirigé le service Sciences et Environnement du quotidien Le Monde avant d'y créer les pages Planète en 2008. Pierre Barthélémy tient le blog Globule et télescope sur Slate.fr. Ses articles TOPICS catastrophe naturelle japon
Plus de 1.000 morts au Japon, inquiétude sur une centrale nucléaire L'activité humaine est-elle responsable des séismes? Où frappera le prochain séisme de grande ampleur? 14h36, la terre tremble comme jamais Un séisme de magnitude de 8,9 a frappé le nord du Japon ce vendredi 11 mars. Voici quelques réponses aux questions que l'on peut se poser. Cet article sera mis à jour tout au long de la journée
La plaque pacifique, qui se déplace rapidement vers l'ouest (à plus de 8 cm par an), s'enfonce sous les autres: on appelle cela une subduction. Les zones de subduction se traduisent par les séismes les plus violents qui soient, mais aussi par un volcanisme intense. L'archipel nippon se situe d'ailleurs sur la Ceinture de feu du Pacifique, un immense arc de plus de 450 volcans qui fait tout le tour du Pacifique, de la Patagonie à l'Alaska et du Kamtchatka à la Nouvelle-Zélande. Si, au Japon, l'on connaît surtout le mont Fuji, inactif depuis trois siècles, il ne faut pas oublier que plusieurs dizaines d'autres volcans existent dans le pays, comme le Shinmoedake dont la récente éruption, en janvier, a été spectaculaire comme le montre la vidéo ci-dessous:
Quels ont été les plus grands séismes japonais de l'histoire? Si l'on ne prend en compte que la magnitude, le tremblement de terre de ce vendredi 11 mars est le plus important de l'histoire du Japon, avec une magnitude de 8,9. A titre de comparaison, la magnitude du séisme meurtrier de Kobe du 16 janvier 1995 n'était «que» de 6,9. Jusqu'à aujourd'hui, le séisme le plus intense était, selon le site de l'USGS, celui du 15 juin 1896, avec une magnitude de 8,5. Celui-ci avait provoqué un tsunami gigantesque (on parle d'une vague de 25 mètres de haut) qui avait dévasté le port de Sanriku et tué 22.000 personnes. A ce jour, le séisme le plus meurtrier jamais répertorié au Japon reste celui du 1er septembre 1923 qui avait, selon les sources, une magnitude allant de 7,9 à 8,3. Près de 700.000 habitations furent détruites dans la région de Tokyo et de Yokohama et environ 143 000 personnes laissèrent la vie dans cette catastrophe naturelle.
Comment fonctionne l'échelle de Richter? A partir de la mesure des ondes sismiques enregistrées par les sismographes, on calcule la magnitude du tremblement de terre, c'est-à-dire son amplitude et l'énergie qui a été relâchée durant le phénomène. L'échelle dite de Richter est logarithmique et non pas linéaire, ce qui signifie qu'un écart de 1 point correspond à une amplitude 10 fois supérieure et à un dégagement d'énergie une trentaine de fois plus important ! Ainsi, un séisme d'une magnitude 6 est-il équivalent à l'explosion de la bombe atomique d'Hiroshima (15 kilotonnes de TNT) et un séisme d'une magnitude 7 passe à 474 kilotonnes de TNT). Un séisme d'une magnitude de 8,9, comme celui d'aujourd'hui, équivaut à l'explosion de 336 millions de tonnes de TNT.
En théorie, l'échelle est ouverte mais on n'a jamais enregistré de séisme avec une magnitude supérieure à 9,5, qui est celle du tremblement de terre de 1960 au Chili, qui provoqua un énorme tsunami et la mort de plus de 2.000 personnes. On estime généralement qu'un séisme se ressent à partir d'une magnitude de 3 ou 4 (quelques dizaines de milliers d'événements par an en moyenne). A partir de 6, le tremblement de terre est considéré comme fort. Les séismes d'une magnitude égale ou supérieure à 8 sont en général dévastateurs mais aussi peu fréquents (un par an en moyenne). Ainsi, sur la première décennie du XXIe siècle, 13 de ces catastrophes naturelles ont-elles été recensées.
Qu'est-ce qui fait la dangerosité d'un séisme? Pour faire simple, «les séismes les plus dangereux sont ceux qui sont les plus proches de là où les gens habitent et pas nécessairement ceux dont la magnitude est la plus grande, explique Nikolaï Shapiro, directeur de recherches au CNRS et responsable de l'équipe de sismologie à l'Institut de physique du globe de Paris. Par conséquent, un séisme qui se produit sur la faille d'une grande ville fera plus de dégâts, comme cela a été le cas lors du tremblement de terre de Kobe en 1995. Sa magnitude était de 6,9, soit deux points de moins que le séisme d'aujourd'hui, ce qui est énorme, mais il a produit plus de morts car une des failles activées était dans la ville».
Pourquoi voit-on souvent des incendies après un séisme?
Lors du grand tremblement de terre japonais de 1923, de nombreuses maisons furent détruites par des incendies. Cela s'explique par le fait que le séisme a eu lieu à midi, alors que de nombreux feux étaient allumés dans les cuisines pour la préparation du déjeuner. De la même manière, le grand tremblement de terre de 1906 à San Francisco a été marqué par de graves incendies, essentiellement attribués à la rupture de canalisations de gaz. Il faut ajouter les courts-circuits à la liste de ces causes de départs de feux.
Y a-t-il un lien entre ce tremblement de terre et celui de Nouvelle-Zélande du 22 février dernier ou avec l'éruption du Shinmoedake? Nikolaï Shapiro est formel:
«Il n'y a aucune raison scientifique de parler d'un lien possible avec le séisme de Nouvelle-Zélande ou avec cette éruption volcanique. En revanche, on a vu un précurseur clair de ce tremblement de terre il y a deux jours, le 9 mars. On a enregistré un séisme de magnitude 7,2 exactement dans la même zone, qui a été suivi par plusieurs répliques le 9 et le 10 mars. Une alerte au tsunami avait même été lancée. Aujourd'hui, on sait qu'il s'agissait du précurseur d'un plus grand séisme, du début de la déstabilisation de la faille. Mais on ne peut pas généraliser parce que s'il y a assez souvent des séismes de 7,2, ils sont très rarement suivis de séismes de 8,9...»
La Corée du Sud risque-t-elle quelque chose? [Question d'internaute] Le tsunami se propageant comme l'onde d'une pierre qui tombe dans l'eau, ce qui est à l'ouest du Japon (notamment la Corée du Sud) ne peut pas être touché car l'archipel nippon sert effectivement de bouclier. Voici une modélisation de la progression du tsunami:
Visiblement, à Hawaï, la vague n'était plus haute que de 3 pieds, soit un peu moins d'un mètre.
Le rapprochement périodique de la Lune peut-il entraîner des séismes, comme certains l'affirment? Créé par l'influence de la masse de la Lune et du Soleil, l'effet de marée, que l'on connaît bien dans les océans, existe aussi pour la croûte terrestre. Il peut atteindre 55 cm à l'équateur. Néanmoins, nuance Nikolaï Shapiro, «que ce soit l'effet de marée, celui de la pression atmosphérique ou celui des vagues, les contraintes que ces phénomènes imposent sont négligeables par rapport aux forces internes liées à la dynamique de la Terre, à la tectonique des plaques. La différence entre forces externes et forces internes est de plusieurs ordres de grandeur». Le rapprochement périodique de la Lune (il y a environ 40.000 kilomètres d'écart entre son périgée et son apogée) ne réduira donc pas significativement cette différence.
Comment se forme un tsunami? Lors d'un séisme sous-marin, le plancher de l'océan se déforme brutalement, ce qui a pour effet de former une onde. Ce n'est pas la mer qui se déplace mais juste cette onde, un peu comme la «ola» dans un stade de foot: les spectateurs ne font que se lever et se rasseoir les uns après les autres, ils ne sont pas en train de courir autour du stade.
Au large, cette onde n'a pas nécessairement une grande hauteur. Même si le tsunami voyage vite, sa longueur d'onde est tellement grande que la vague passe souvent inaperçue des bateaux qui sont dessus. On dit d'ailleurs que le mot «tsunami» (qui signifie, en japonais, vague portuaire) a été inventé par des pêcheurs qui, en mer, ne s'étaient aperçus de rien et trouvaient leur port dévasté en y rentrant. Lorsqu'elle arrive près des terres où le fond marin remonte, l'onde est ralentie et comprimée, ce qui lui fait mécaniquement gagner de la hauteur, un peu comme une feuille de papier dont on rapproche les bords. Pendant un court instant, la mer se retire des plages, comme attirée en arrière par l'onde, puis la vague déferle, dotée d'une énergie telle que rien ne l'arrête, si ce n'est le relief terrestre. C'est pour cette raison que, lors d'une alerte au tsunami, on recommande aux riverains de gagner les hauteurs.
Jusqu'où va aller le tsunami de ce 11 mars? En haute mer, l'onde du tsunami avance très rapidement car sa vitesse est de l'ordre de plusieurs centaines de kilomètres à l'heure. Autant le relief terrestre est capable de le freiner assez rapidement car la côte fonctionne comme une barrière naturelle, autant son atténuation sera plus lente dans l'océan ouvert. Selon Nikolaï Shapiro, «le tsunami d'aujourd'hui va être enregistré par les marégraphes partout dans l'océan Pacifique, peut-être même jusqu'au Chili».
L'onde passera donc forcément par la Polynésie française mais toute la question est de savoir si son amplitude sera de quelques centimètres, de quelques décimètres ou plus... «Une série de vagues est susceptible de toucher l'ensemble de la Polynésie française avec des risques de hauteur de vagues différentes selon les endroits», a prévenu le Haut-commissariat de la République à Papeete.
Pierre Barthélémy
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: terre en colère Sam 12 Mar 2011 - 12:27
région de Tokyo, régulièrement frappée par des séismes dévastateurs, se trouve au-dessus d'un fragment de plaque coincé entre les plaques eurasienne, pacifique et philippine, a découvert une équipe de géologues japonais et américains.
La plaine du Kanto, où se trouve la capitale japonaise, abrite un quart de la population de l'archipel, soit plus de 30 millions de personnes. Elle est située 300 km au nord-ouest du croisement de ces trois grandes plaques tectoniques.
Le fragment de plaque, d'une centaine de km de long et de 25 km d'épaisseur, se serait détaché de la plaque pacifique il y a 2 ou 3 millions d'années, selon Shinji Toda, du Active Fault Resaerch Center à Tsukuba, au Japon, et ses collègues du US Geological Survey aux Etats-Unis, auteurs d'une étude parue dimanche dans la revue Nature Geoscience.
La cause principale en serait selon les chercheurs la collision de deux chaînes de montagne sous-marines au niveau de la Fosse du Japon, à 200 km à l'est de Tokyo.
Les géologues ont détecté sa présence en analysant les secousses du sous-sol de la plaine du Kanto lors de 300.000 petits tremblements de terre. Ils ont isolé une zone considérée comme faisant partie de la plaque philippine mais dont les réponses aux secousses s'apparentaient à celles de la plaque pacifique.
Cette dernière pousse vers l'ouest et s'enfonce sous la plaque eurasienne, tandis que celle des Philippines pousse vers le nord, s'enfonçant également sous l'Eurasie.
"Le fragment est coincé entre les plaques pacifique et philippine, telle une pilule qui ne peut être avalée complètement", par le processus de subduction, estiment ces spécialistes de la tectonique des plaques.
La capitale de l'archipel nippon a toujours été le théâtre de séismes très meurtriers, notamment en 1703, 1855 et 1923. Ce dernier, de magnitude 7,9 sur l'échelle de Richter, avait fait plus de 140.000 morts et disparus, et détruit ou brûlé plus de 600.000 logements.
Le gouvernement japonais estime qu'un séisme d'une ampleur équivalente coûterait aujourd'hui quelque 1.000 milliards de dollars et détruirait un demi-million de bâtiments.