Vous avez dit printemps ?
la sève monte, le renouveau tant attendu est présent
Perpétuel recommencement , la vie nous surprend
Enlacée par l’espoir, doucement nous réveille
Un coin de paradis se lève, tout nous émerveille
Les senteurs s’élèvent d’un humus enivrant
Une goutte de rosée, happée par une feuille gourmande
Un moment de bonheur ou l’on vit sans témoin
Le corps est un jardin dont il faut prendre soin
Un éden convoité quelque soit son âge
Une ile du bout du monde pour les Robinson
L’ile de la tentation qu’on aborde à la nage
Ou les âmes hibernées viennent perdre la raison
Une bise encore fraiche et légère souffle sur les braises
Affolant les hommes , incitant les femmes à se mettre à l’aise
J’ai la saveur douce amère de ces fruits que l’on presse
Qui ressemblent à un sein gonflé par les promesses.
Tout reprend vie, viennent les premiers tourments
Confondant la nature avec le firmament
On rêve , rêve encore, à ces femmes, ces rondeurs
Qui le printemps venu, s’épanouissent comme des fleurs
On rêve à ces corsages, au profond décolleté
Qui laisse deviner une gorge pleine de fierté
On rêve à cette robe qui flotte dans les airs
Au gré du vent coquin :surtout laissez le faire !
Femme , rose , fragiles beautés, se teintent comme le verre
De rougeurs éphémères qui charment après l’hiver
Pour obtenir ce teint de chair ,que l’on conçoit
Ses pétales chamarrées sont taillées dans la soie
Un beau jardin ,c’est un cahier de poésie
Révélant la beauté qui se cache dans ses plis
Des parfums , des sons, qui révèlent des essences
Qui parlent à l’esprit ,et ravissent les sens
herdé