Dans les vitrines de glace,
On croise le regard immuable,
Des mannequins de cire,
Sur un horizon immobile,
Il est deux heure du mat,
Seuls les chats se hatent,
Dans le halo des réverbéres
L air dissipe
Des lumières grasses
Quelque chose qui fuit
Ainsi s écoule la nuit,
La rue est vide
Sur les scories des poubelles,
Et si ailleurs était nulle part,
J’ attendais des matins clairs,
C’étaient des chiens sombres qui surgissaient de la nuit,