L’été
Dans ce monde trop sombre ou le tonnerre gronde
Ou le rimmel du ciel dilué, par ses larmes
S’écoule dans l’océan, emportant toute son âme
Si pudique, qu’elle se cache dans la brume de l’onde
Le temps que disparaissent les cernes du chagrin
Le temps que l’arc en ciel, un pinceau à la main
Remette des couleurs, le bleu azur lui va si bien
Un peu de jaune d’or, enfin , le soleil revient
Ses rayons brulants réchauffent les corsages
La chaleur de l’amour libère les corps sages
Les pensées désormais, se plaisent en voyage
Nos esprits baladins façonnent nos paysages
L’abandon sur une plage de sable fin
Perdu, dans les méandres d’un bouquin
Ou randonnant , sur des pentes sans fin
qui nous transforment en morts de faim
laisser aller simplement
le temps qui nous ment
faire le vide d’une année
vivre enfin la journée.
Trop vite passe
L’entracte d’été
Me lasse
Etait
Herdé