| | Merveilles de la langue française | |
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christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Merveilles de la langue française Ven 9 Déc 2011 - 10:12 | |
| . LES MERVEILLES DE LA LANGUE FRANÇAISELes dictées... La maîtresse a fait une dictée. Le petit Benoît a bien écouté. Il a écrit exactement ce qu'il a entendu. Pourtant, le résultat est inattendu ! . . . Une dictée sans fautes. Dans la cuisine du vieux chalet, un ravioli, au fond d'un petit poêlon, réchauffe. Et il dore sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chalet est bien tranquille. Pour le dîner, tout sera grillé, appétissant, fondant ! Le fromage est posé sur un plat ravissant. Sans doute, et d'une bouchée, il sera avalé ! Le saucisson, gras et bien tendre, sera coupé en rondelles. Et, servi sur un plateau, le chocolat bout. Le verser sera délicat et dangereux ! D'un seul coup, il écume et gorge le chalet d'un bon et tranquille parfum. Une dictée, 100 fautes ! Dans la cuisine du vieux chat laid, un rat vit au lit, au fond d'un petit poêle long. Réchauffé, il dort sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chat laid est bien tranquille : pour le dîner, tout ce rat, gris et appétissant, fond dans le fromage. Et posé sur un plat, ravi, sans s'en douter, d'une bouchée, il sera avalé ! Le sot, si son gras est bien tendre, sera coupé en rondelles et servi sur un plat. Oh ! le choc ! holà ! Bouleversé ce rat délicat est dangereux ! D'un seul coup, il écume, égorge le chat laid d'un bond et tranquille, part. Fin | |
| | | Souris sot
Nombre de messages : 668 Age : 105 Localisation : Aquitaime Date d'inscription : 02/11/2010
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Ven 9 Déc 2011 - 20:03 | |
| Beau travail Cependant , une faute Le dernier mot Fin n'est pas Fum (prononciation ) ************************************** ********************************* Allez après la critique je vous envoie ceci : Poème attribué à Alphonse Allais (on ne prête qu'aux riches) qui commence au passé simple et se termine élégamment en imparfait du subjonctif: Oui, dès l'instant que je vous vis, Sachez de moi que vous me plûtes. De l'amour qu'à vos yeux je pris, Sur-le-champ vous vous aperçûtes. Mais de quel air froid vous reçûtes Tous les soins que je vous rendis. Combien de soupirs je perdis !
De quelle cruauté vous fûtes Et quel profond dédain vous eûtes Pour les vœux que je vous appris ! En vain je priais, je gémis ; Dans cette dureté vous sûtes Mépriser tout ce que je fis !
Ah ! fallait-il que je vous visse, Fallait-il que vous me plussiez, Qu'ingénument je vous le disse, Qu'avec orgueil je vous aîmasse, Que vous me désespérassiez Qu'en vain je m'opiniatrâsse Et que je vous idôlatrasse Pour que vous m'assassinassiez.Texte auquel des potaches ont ajouté, au début : Tout d'abord vous m'idolatrâtes Puis ensuite vous me trompâtes. Je n'aurais pas cru que vous le puissiez, Ni que, mon rival, vous l'aimassiez. Il fallait que je vous l'écrivisse Et que tous les jours je vous visse Pour que vous me le répétassiez. Vous ne m'aimiez plus ; il fallait que j'eusse Assez de force pour que je puisse Prendre mon cœur sans que vous le retinssiez Pour ne pas que vous l'abîmassiez Combien de cruauté vous eûtes ! Que de noirs projets vous conçûtes Pour que vous m'ensorcelassiez Et que vous me poignardiassiez.
Fallait-il, madame, que j'en vinsse Qu'à vos fers vous me retinssiez, Que, quelques temps, je m'abstinsse Et plus épris je devinsse Sans que compte vous m'en tinssiez. Fallait-il que je me complusse A jurer sans que vous me crussiez Et que trop tard je m'aperçûsse Qu'il fallût qu'alors que je mourûsse Sans qu'aucun gré vous m'en eussiez. | |
| | | christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Sam 10 Déc 2011 - 12:04 | |
| .Bonjour, Ce sont des holorimes mon cher Souris sot Des holorimes sont des vers qui riment, le second reproduisant phonétiquement le premier. « Holorimes : Se dit de deux vers homophones: le second répète entièrement le premier mais s'écrit avec des mots différents. Du mot grec holos, entier associé à rime, ce qui évoque le vers qui rime dans son entier, de la première à la dernière syllabe. » "Un vieil armagnac" et "un vieillard maniaque" sont parfaitement holorimes. Tu auras bien remarqué que la prononciation est différente, un exemple : CHALET et CHAT LAID Aussi, on détache mot par mot donc impossible de confondre : RAVIOLI et RAT VIT AU LIT Tu as tout compris? ou il faut te faire un dessin? Exemples en vrac d’holorimes en tous genres : Sceaux d'hommes égaux morts Seaux d'eau, mégots morts (Prévert) Danse, prélat ! L'abbé t'apprit l'air en plain-chant ! Dans ce pré-là, la bête a pris l'air en pleins champs (Luc Étienne) Et ma blême araignée, ogre illogique et las Aimable, aime à régner, au gris logis qu'elle a. (Victor Hugo) Par les Bois du Djinn, où s'entasse de l'effroi, Parle et bois du gin !... ou cent tasses de lait froid. (Alphonse Allais) Ô, fragiles Hébreux ! Allez, Rebecca, tombe ! Offre à Gilles zèbre, œufs. À l'Érèbe hécatombe ! (Victor Hugo) Ah ! vois au pont duLoing ! De la vogue, en mer, Dante ! Hâve oiseau, pondu loin de la vogue ennuyeuse (Alphonse Allais explique : "La rime n'est pas riche, mais j'aime mieux ça que la trivialité.") Au Café de la Paix, grand-père, il se fait tard. Oh ! qu'a fait de la pègre en péril ce fêtard ? (Lucien Reymond) Étonnamment monotone et lasse Est ton âme en mon automne, hélas ! (Louise de Vilmorin) Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses, Danse, aime, bleu laquais, ris d'oser des mots roses. (Charles Cros) Eh, bravo, dix ! T'y colle, oh ! ris, meute qu'on sacre Et, brave, au distique holorime te consacre (Daniel Marmié) | |
| | | Souris sot
Nombre de messages : 668 Age : 105 Localisation : Aquitaime Date d'inscription : 02/11/2010
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Sam 10 Déc 2011 - 18:50 | |
| Chère Christina Ta réponse ne me satisfait pas outre mesure ( mdrrrrrrrrrrrrr ) Tu dis et tu persistes et signes en disant que ce sont holorimes et en donnant la définition que ce sont vers et rimes Or , ton exemple texte de départ n'est pas vers et rimes ( sourire ) Quant au dernier mot je persiste et signe : nullement même sonorité ................................................... Allez ceci juste pour te .......taquiner et pour mettre un peu d'ambiance sur ce forum très convivial mais en sommeil ....................................... ****************************** Le sourire doit rester de rigueur ************************************************* | |
| | | Souris sot
Nombre de messages : 668 Age : 105 Localisation : Aquitaime Date d'inscription : 02/11/2010
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Sam 10 Déc 2011 - 19:05 | |
| re P.S." L'ami " Jacques PREVERT n'a t'il pas oublié Sceaux d'hommes égaux morts Seaux d'eau, mégots morts (Prévert) SODOME ET GOMORRHE ??? allez je vais holorimer : Le sens est manne d'une vie d'ange l'essence émane d'une vidange ! ( j' aime bien ) Des portées du temps nous ne percevons qu'une voix. Déportés du temps, nous ne percevons qu'une voie. (Paris) Est métropole (L'ours) Est maître au Pôle (Marie) Aimait trop Paul La pucelle ment, je le sens, la puce, elle mange le sang. Minet à peau lisse Mineapolis Singe en cape fait rat Saint-Jean Cap-Ferrat | |
| | | christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Sam 10 Déc 2011 - 20:41 | |
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Bonsoir Souris sot Phonétiquement, le mot parfum se lit "par-fun"ou mieux pour toi parf'1.... l'M ne se lit pas !! Sauf si tu as l'accent méditerranéen et que tu prononces "parfainggg" | |
| | | Souris sot
Nombre de messages : 668 Age : 105 Localisation : Aquitaime Date d'inscription : 02/11/2010
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Sam 10 Déc 2011 - 23:35 | |
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| | | samsara
Nombre de messages : 2101 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 19/01/2010
| | | | samsara
Nombre de messages : 2101 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 19/01/2010
| | | | christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Mer 21 Déc 2011 - 15:25 | |
| .«Rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout. La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , ... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie. Et puis, cela aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence ? Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter. Animalement... | |
| | | christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
| Sujet: Re: Merveilles de la langue française Mar 3 Jan 2012 - 9:38 | |
| . Origine du mot 'trinquer' Au Moyen Âge, l'empoisonnement était une pratique relativement courante lors des banquets entre seigneurs concurrents, nobles et autres notables. Certains voleurs se servaient aussi de poisons pour tuer des gens aisés et dérober leur fortune. Pour parer ce danger, l'habitude fut prise par les maîtres des lieux de verser une petite quantité de leur boisson dans le verre de leurs interlocuteurs et réciproquement. Chacun devait ensuite boire une première gorgée en regardant l'autre dans les yeux. De cette manière, chacun prouvait qu'il n'avait pas de mauvaise intention. Par la suite, on se contenta simplement de cogner les verres (remplis à ras bord) afin qu'un peu de liquide s'échange entre les verres. | |
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