Quelques heures se sont écoulées
Que mon coeur cogne, cogne, cogne
J'ai fait la fière pour ce dernier sourire, ce dernier baiser
Tes bras m'ont enlacée
Et me suis écroulée dès la porte fermée
Tu es parti pour une terre de souffrance
Dont le nom me remplit d'effroi
Que certains dans leurs palais de rois
Ont désigné comme champ de bataille
Au nom de la démocratie, des valeurs occidentales
Des hommes de paille puissants
Se réunissent, discutent, réfléchissent
Prennent des décisions très importantes pour l'avenir du Monde
Mais moi, je ne comprends toujours pas
Pourquoi tu es parti là bas
Ce que je ressens, ce que je vis
C'est la peur, la peur pour toi
Tu es rentré hier
Le regard terrifié, hagard
Les nuits hantées par les tirs, les cris, les larmes
Tu as perdu ton innocence sur cette terre de souffrance
Aujourd'hui, tu es un autre
Un autre empli d'espoir
Mon amour t'a porté, tiré, poussé
Et puis, deux jolies prunelles ont rencontré les tiennes
Tu es devenu un homme, un homme heureux.
Je t'aime