La poursuite du bonheur, la course au plaisir, l’illusion de croire qu’un jour nous serons heureux
Qu’une nouvelle voiture, maison ou vêtement, qu’un enfant, un ami, un mariage ou un travail comblera se vide grandissant au rythme de mes années
Le chemin n’est il pas en moi et complètement indépendant des évènements extérieurs ?
Puis je traverser la vie sereinement sans être affectée, puis-je ne plus appeler l’oubli que me semble être la mort ?
Quel visage aimerai-je montrer au monde ?
Souffrir et rire n’est-il pas jouir de la vie ?
En moi, il y a comme en toi, une force créatrice, il me faut prendre le temps de la chercher, de la trouver et d’y puiser toute la force de l’amour qui y repose.
Ce que je sens, ce que je pressens, cette boule de chaleur au centre de moi-même s’oppose aux larmes de feu, douces et amères qui s’écoulent doucement, douloureusement tout au fond de moi.
Mon regard se lève et s’étonne, ma vie est elle ainsi, j’aime te regarder, imprégner ma mémoire de chacun de tes traits.
Je voudrais les imprimer en moi pour que chaque fois où mes paupières se ferment, je te vois toi
Toi que j’aime…