Lorsque je me retrouve seul le soir
Que dans cette maison de silence
Je ne trouve aucune présence
Je fais le point et parfois je me dis
Qu’être là isolé n’est pas une vie
Je veux alors m’enfuir vers toi
Impossible bien sur ,car sous ton toit
Il n’y a désormais de place pour moi
Alors je sors les bouteilles
Comme demain ou comme la veille
Jusqu'à devenir complètement livide
Les unes après les autres je les vide
Ensuite dans ma grande euphorie
Je t’entends, te vois, tu me souris
Demain il ne restera de cela
Que des cadavres de verre
Et une bonne gueule de bois .