UN JOUR
un jour tu partiras,
et je n'en saurais rien.
tu ne seras plus là
j'attendrai, mais en vain.
et tous ces lendemains,
ce manque autour de moi
ce vide dans mes mains,
ce monde d’omerta.
ce futur assassin
s'annonce pas à pas
indisible chagrin
glissant en tapinois
je garderai ma faim
reprendrai le combat
restera un refrain
empreinte d’une voix.
Je ne regrette rien
la magie était là,
cet autre clandestin
sera dans l'au-delà.