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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 15 Oct 2010 - 9:22
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 21 Oct 2010 - 21:21
Sue les traces des grands bâtisseurs de cathédrales, des pélerins, de l'histoire tout simplement....
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Seul le chemin est important ... Ven 22 Oct 2010 - 1:44
Maximus !
j''adhère complétement à cette thèse des batisseurs des cathédrales ... qui eux inlassablement construisaient pendant des dizaines d'années pour le très haut sans jamais espérer voir un jour de leurs deux yeux le résultat de leur oeuvre achevée ...
Et ceux, qui un jour, aujourd'hui envisagent de faire le chemin de Compostelle ! ils le font pour le très bas .. Pourquoi ? c'est à dire leurs bonnes semelles celles qui font quelque part leur propre chemin ! leur foi ! leur énergie ! leur vérité ... ! Car peut importe comme on le sait la destination de Saint Jacques de Compostelle seul compte le chemin ...
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 9:59
les bâtisseurs de cathédrales;
Impressionnant l'ingéniosité des hommes d'antan,...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 10:05
Un aperçu de comment travaillaient les tailleurs de pierre au moyen..
Bravo madame DELPHINE PLANET...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 10:09
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 10:12
Apprentissage,
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 23:04
Maximus !
Simplement, j'ai été subjugué par cette vidéo sur ce tailleur de pierre : cet homme est un véritable Dieu quelque part ! du moins son travail est sous l'emprise de la grâce divine il excerce son métier avec grand talent ! Il explique ce qu'il ressent : quelle précision patiente dans la gestuelle de son métier de part cette matière noble : un simple bloc de pierre qui devient là sous nos yeux une véritable oeuvre d'art...
Bravo à cette tailleuse de pierre DELPHINE PLANET. Ainsi, dans ce milieu plutôt masculin, elles ne doivent pas être nombreuses mais toutefois je retiens qu'elle en parle merveilleusement !
Samsara
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 22 Oct 2010 - 23:12
Maximus !
Je vous recommande ces cathédrales :
Amiens, son labyrinthe, ses ogives, ses vitraux, ainsi que celle de Nantes sa phénoménale lumière, et aussi celle de Tours Saint Gatien aussi ces trois vaisseaux sont de purs joyaux de lumière de l'art gothique flamboyant ....
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 23 Oct 2010 - 11:37
Merci SAMSARA,
Je ne connais pas cette cathédrale d'AMIENS, j'ai vu bien sur des photos, des vidéos via internet,
oui cela me donne envie d'aller la visiter.
Oui avez vous avec quelle maestria ces maitres artisans travaillent oui c'est tout simplement extraordinaire..
Oui c'est plus qu'un mêtier, un art, une passion, ce besoin de contact avec ses mains avec le minéral,
quelque part cela devient presque charnelle tellement l'amour de leur passion est grand.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 24 Oct 2010 - 12:12
Fabrication d'un vitrail...remarquez quelle dextérité, quelle merveille de mêtier artisanale
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 24 Oct 2010 - 12:26
travail d'orfèvre
MAXMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 24 Oct 2010 - 14:00
Maximus !
Très bon reportage qui explique les différentes étapes de la création d'un vitrail. Les couleurs : le jaune représente le corps, le bleu l'esprit, et le rouge l'âme...
Le verre est fabriqué à partir du sable qui vient d'en bas la terre pour un jour se transformer en lumière du ciel qui vient d'en haut ! Le mariage de ces éléments réunis est fabuleux ! Quel travail ce puzzle de patience et quand apparaît en final le résultat on est ébloui !
A peu de choses près, comme les finitions afin de mieux résister au temps, il semble que la création d'un vitrail par apport aux méthodes du moyen âge, n'a guère évolué. Le beau geste, les outils, la matière, les couleurs, la passion, l'héritage des compagnons est intact ! Rien n'a changé dans le travail de ces artisants d'aujourd'hui...
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 28 Oct 2010 - 19:48
La forêt mystérieuse de BROCELIANDE....quelle beauté
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 28 Oct 2010 - 19:58
Laissez vous emporter par cette douce mélodie, et les paroles magniques...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 4 Nov 2010 - 12:39
le moyen âge toujours d'actualité
maximus
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 4 Nov 2010 - 12:52
chevalier lancelot....
( et très belle chanson à écouter )
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 4 Nov 2010 - 23:58
Maximus !
Magnifique !
Je trouve ce reportage riche, très révélateur sur nous autres comme ils disent avec l'accent ...! Il est vrai par ces recherches sur le moyen âge qui nous habitent nous cherchons inlassablement ...nous sommes curieux depuis moults temps ! Nous allons à la rencontre irrémédiablement ainsi nous pénétrons les origines de nos propres racines. Exemple : Quand nous partons à l'aventure à la recherche de nos ancêtres via la généalogie avec ce voyage dans le temps celui ci nous enmène vers 1600 ! Les témoins de ce reportage ont bien répondu : le moyen âge c'est vraiment la source les prémices de notre époque actuelle car tout vient de là ! Exemple : L'imprimerie de Gutemberg les livres, les textes sacrés, l'instruction ! les sciences, l'architecture, la culture, la peinture, la médecine, la cuisine, l'astronomie, l'amour courtois et ces mystérieux codes...
Toutes ces jolies expressions complétement banalisées aujourd'hui que nous employons à longueur de journées à tire larigot...et qui viennent du moyen âge sans le savoir ! oui pour sur ! Par exemple : A la queue leu leu - autant en emporte le vent - avoir maille à partir - boire à tire larigot - c'est une autre paire de manches - une côte mal taillée - courir le guilledou - chercher des noises à quelqu'un ...! etc etc etc ...
Ainsi ce moyen âge est une source d'enseignement ! il n'aura jamais fini de nous apprendre de nous étonner de nous faire avancer...!
Samsara
samsara
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Sujet: LES EXPRESSIONS DU MOYEN AGE Lun 8 Nov 2010 - 0:00
LES EXPRESSIONS DU MOYEN AGE
UN GARNEMENT
A l'origine, garnement signifie tout ce qui peut offrir une protection : vêtement, équipement et même forteresse. A la fin du Moyen-Age, le mot évolue dans le sens de souteneur. Aujourd'hui, de mauvais garçon, le garnement désigne maintenant un enfant, un adolescent.
GRAISSER LA PATTE
Sens : donner illégalement de l'argent à quelqu'un pour obtenir quelque chose.
UN GRINGALET
Sens : homme ou garçon un peu chétif. Ce mot viendrait d’un vieux mot suisse signifiant " minus, demi-portion ".
JETER AUX OUBLIETTES
Les oubliettes étaient les cachots souvent aménagés dans le sous-sol des donjons. Les seigneurs peu scrupuleux oubliaient parfois ceux dont ils voulaient se débarrasser. Aujourd’hui, on jette aux oubliettes les projets de réformes ou les bonnes résolutions qui ne voient jamais le jour.
JETER LE GANT
Au Moyen Age, le gant avait une forte valeur symbolique. Il représentait le seigneur lui-même et son pouvoir. Le vassal remettait en signe d'hommage son gant droit à son suzerain. Un chevalier qui en défiait un autre au combat lui jetait son gant. Le relever signifiait que l'on acceptait de se battre. Aujourd'hui, l'expression signifie lancer, accepter un défi.
JURER COMME UN TEMPLIER
Employer une verdeur de langage. L'ordre des Templiers fut fondé au XIIème siècle pour assurer la garde des lieux saints et la protection des pèlerins. Les chevaliers du Temple étaient des moines-soldats. Néanmoins, les mœurs militaires semblent l'avoir emporté sur les vertus monastiques. L'ordre des Templiers devint aux XIIIème et XlVème siècles si riche et si puissant qu'il suscita bien des jalousies. En particulier celle du roi Philippe le Bel, qui finit par interdire et disperser l'ordre.
LAID COMME LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX
Les sept péchés capitaux sont l'orgueil, l'avarice, l'envie, la gourmandise, la luxure, la colère et la paresse ainsi nommés parce que sources de tous les autres péchés. Ils étaient souvent représentés par des figures contrefaites sur les murs des cathédrales.
L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE
Un des plus anciens proverbes de la langue française. Sens : il ne faut pas se fier aux apparences qui sont souvent trompeuses. Les gens du Moyen Age avaient horreur du mensonge et de l'hypocrisie. Chacun devait avoir l'air de ce qu'il était vraiment. Les costumes indiquaient de façon précise le rang social de chacun.
LES LOUPS-GAROUS
Présents déjà dans l'Antiquité, (voir Pétrone et son Satiricon), la croyance arriva jusqu'au Moyen Age et se répandit d'autant plus que les loups devinrent très nombreux. Les versipelles prirent le nom de loups-garous, garou signifiant à lui seul homme-loup. Il apparaît dans de nombreux contes modernes, signataire d'un pacte avec le diable, et profitant de l'impunité que lui assure son apparence animale pour assouvir ses mauvais instincts.
MALIN COMME UN SINGE
Au Moyen Age, malin signifiait " mauvais, méchant ", c'était, comme aujourd'hui encore, un des noms du diable. Le singe que l'on trouvait très laid passait pour un animal diabolique. Vers la fin du XVIIIème siècle, l'adjectif malin prit le sens que nous lui connaissons : astucieux, futé, réhabilitant ainsi les pauvres singes.
MERCI
Au Moyen Age, merci signifiait " grâce, pitié " de là les expressions : Crier, demander merci - le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur. Être à la merci de: être au pouvoir de quelqu'un de telle manière qu'il soit libre de vous accorder sa grâce ou de vous la refuser. Dieu merci! : par la grâce, la faveur de Dieu. Sans merci : impitoyable (littéralement : sans que l'un des partis en présence puisse demander merci).
METTRE FLAMBERGE AU VENT
Invitation ironique à tirer l'épée et à se jeter dans la bataille sans réfléchir. À l'époque des chansons de geste, il y avait quatre vaillants chevaliers : les Quatre Fils Aymon. L'aîné des quatre frères s'appelait Renaud de Montauban. Il possédait une épée prestigieuse, Froberge, aussi redoutable que Durandal, celle de Roland. Au cours des siècles, le nom de Froberge devint un nom commun et s'altéra en flamberge, sans doute sous l'influence des mots flamme, flamboyer, etc. L'expression n'est plus utilisée aujourd'hui qu'ironiquement principalement pour se moquer des démonstrations spectaculaires d'héroïsme.
METTRE LA TABLE
Expression quotidienne qui nous est familière mais incorrecte. Il faudrait dire " mettre le couvert ", puisque nos tables ne voyagent plus dans la maison. Au Moyen Age, les pièces n'avaient pas, comme aujourd'hui, des fonctions très distinctes et la même salle pouvait servir de pièce commune, de salle à manger et de chambre. Aussi, le plus souvent, on " mettait la table " à l'heure des repas, c'est-à-dire que l'on apportait une grande planche et des tréteaux. D'où l'usage, chez les seigneurs, de belles nappes destinées à cacher la pauvreté du mobilier.
METTRE SA MAIN AU FEU
Affirmer énergiquement quelque chose, au point d'y risquer sa main rappelant les lointains jugements de Dieu de l'époque médiévale. Lorsqu'un accusé ne pouvait faire la preuve de son innocence, il pouvait être plongé dans l'eau, pieds et poings liés. S'il surnageait, c'était que l'eau - élément pur et béni de Dieu - le rejetait. S'il coulait comme une pierre, il était innocent... mais parfois noyé! On pouvait également lui plonger la main dans l'eau bouillante, ou le faire saisir un fer rouge. Innocent, Dieu le protégeait et il sortait indemne de l'épreuve. Le plus souvent, il suffisait que la victime guérisse vite ou survive quelques jours pour qu'elle soit - un peu tard! -innocentée.
MI-FIGUE, MI-RAISIN
D'un air à la fois satisfait et mécontent ou à la fois sérieux et plaisant. A l'origine, il devait s'agir de "mêlé de bon et de mauvais".
MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX
Se mettre en colère et parler avec autorité, prétention. C'est être prêt à se faire faire raison avec l'épée et la lance.
L’ŒUF DE COLOMB
Sous la simplicité, la réalisation suppose une réelle ingéniosité. Colomb, objet de railleries aurait déclaré qu'il ne suffisait pas d'avoir l'idée de quelque chose mais bien de la mener à bien.
PARTIR EN CROISADE
Le Moyen Age a vu de nombreuses croisades, les départs furent presque ininterrompus pendant plus de deux siècles. Une foule immense, composées de chevaliers et d'hommes de guerre, d'artisans, de paysans, de moines et de pèlerins de toutes conditions se mirent en route, poussées par la foi et l'enthousiasme. Parfois aussi par l'attrait du pillage! Aujourd'hui, ceux qui partent en croisade n'ont plus à parcourir des milliers de kilomètres. Mais il leur faut souvent beaucoup de courage pour se lancer dans des luttes difficiles en faveur de causes justes. Les journaux parlent ainsi souvent, d'une manière à peine imagée, de croisades contre la drogue ou contre la misère.
PAYER EN MONNAIE DE SINGE
Jadis, le pont qui relie l'île de la Cité à la rue Saint-Jacques, dit Petit Pont (il porte encore ce nom aujourd'hui), était payant. Mais les jongleurs qui exhibaient des singes savants étaient dispensés du péage à condition qu'ils fassent leur numéro devant le péager. Aujourd'hui, payer en monnaie de singe (on dit aussi payer en gambades) signifie payer en plaisanteries et grimaces, payer de paroles, voire en fausse monnaie. La réputation du singe, habile imitateur de l'homme, n'est sans doute pas étrangère à ce dernier sens.
LE PAYS DE COCAGNE
L'ordinaire des repas au Moyen Age se compose souvent de pain, de légumes. Même le porc reste un luxe réservé aux grandes occasions. Seuls les seigneurs et les bourgeois goûtent aux viandes rôties, aux plats en sauce richement épicés, aux sucreries. Le pays dénommé Cocagne était celui où chacun aurait eu de tout en abondance.
PLEUVOIR DES HALLEBARDES
L'expression, à défaut d'eau, a fait couler beaucoup d'encre! On croyait jadis que la forme et la trajectoire de grosses gouttes de pluie avaient pu évoquer ces longues armes de la fin du Moyen Age que sont les hallebardes. Il existe cependant une autre piste, plus savante. Au XVIe siècle, en argot, le mot " lance " désignait l'eau. De la lance à la hallebarde, il n'y avait qu'un pas qui fut peut-être franchi, un jour de pluie, par un pertuisanier facétieux.
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mar 9 Nov 2010 - 13:01
SAINT ANTOINE L ABBAYE, site merveilleux que je connais très bien.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 11 Nov 2010 - 11:48
Perception du sang au moyen âge...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 11 Nov 2010 - 13:56
La médecine au moyen âge,
INTRODUCTION,
La médecine scientifique apparaît et se développe, dans l'antiquité, en FRANCE au moyen âge, montée du christianisme freine considérablement son essor. Plusieurs sortes de médecine vont ainsi cohabiter, les épidémies, la famine et la guerre vont entrainer la construction de locaux d' accueil ancêtres de nos hôpitaux la médecine du moyen âge aurait elle jeté les bases de notre médecine moderne?.
Réaction face à la maladie et à la folie
Au moyen âge les médecins religieux pensaient que les fous étaient possédés par des démons.. quand les gens étaient malades, ils allaient voir des médecines religieux mais pensaient rarement à aller voir des médecins scientifiques selon les membres du clergé le seul médecin pouvait guérir était le CHRIST, lui seul pouvait guérir les malades.
Médecine culturelle;
La médecine culturelle est la continuation du culte des dieux païens, comme ESCULAPE, ( dieu grec par un centaure administrant des potions bienfaisantes, il devient rapidement un bienfaiteur universel ), c'est une médecine pratiquée par les membres du clergé.
Les malades quelle que soit leur maladie, se rendent dans une basilique ou ils peuvent séjourner plusieurs mois, le saint, médecin du corps et de l'âme peut alors guérir par des miracles en apparaissant dans leurs rêves. Les cierges situés autour du tombeau du saint guérisseur restent allumés toute la nuit, ce qui donne une ambiance mystérieuse propice aux visions, les malades veillant dans l'église souvent fatigués ont de saintes apparitions ayant le pouvoir de guérir.
LA POUSSIERE DU TOMBEAU,
Guérit toutes les maladies les fidèles récupèrent cette poussière en grattant les tombeaux, la poussière est mélangée à de l'eau ou du vin, puis bue. cette poussière est particulièrement réputée C'est le prêtre qui la distribue peut être l'a t'il mélangé avec des potions retrouvées dans des textes anciens? Cette poussière est particulièrement réputée pour soigner les dysenteries fréquentes à l'époque.
LE VOILE DU TOMBEAU, a le pouvoir de guérir la douleur des lèvres quand on la touche avec la bouche, à son contact on peut stopper une hémorragie frotter des yeux malades avec ce voile permet de retrouver la vue les franges peuvent emportées comme reliques et parfois guérir à leur contact les maladies du corps.
Médecine raisonnée, Tandis que les prêtres pratiquent la médecine religieuse des personnes comme les moines tentent de transmettre les livres scientifiques d' HIPPOCRATE et GALIEN. Ces moines vont retranscrire avec quelques modifications les écrits anciens se trouvant dans leurs bibliothèques. Ils vont les lires, les étudier, les recopier et surtout appliquer cet art médical auprès de ceux qui en ont besoin. C'est grâce aux moines qu'une certaine idée de la médecine peut continuer à survivre, malgré toutes les interdictions et tout leur intérêt pour les sciences, ils sauvent le patrimoine médical des médecines antiques. Les moines ne se contentent pas de recopier les manuscrits car ils ont hospitales, la possibilité de pratiquer les théories contenues dans ces écrits.
Les conditions de vie,
Au moyen âge la vie est rude on se déplace beaucoup à pied et par tous les temps, les maisons protègent assez bien des intempéries, mais très peu du froid et de l'humidité, au 5 éme et 6 éme siècle surtout il n'y a pas de cheminée, on se réchauffe au braséro la fumée qui s'en échappe n'est pas évacuée et provoque des maladies des poumons et des yeux.
L' hygiène,
Au moyen âge les gens sont propres mais la notion d'hygiène n'existe pas, dans les villes les déchets et les excréments sont évacués par une rigole au milieu de la rue, dans les villages les tas de fumier sont sous les fenêtres. Les mauvaises odeurs et les germes se propagent dans la maison ou à coté d'un puits qui par infiltration se trouve être contaminé les rivières à la fois de source d'eau et dégouts ce qui facilite la propagation des maladies.
NUTRITION,
Au moyen âge l'alimentation est un problème grave les riches mangent général trop, et surtout trop de viande, d' ou problème de goutte, mais la majorité de la population ne mage pas à sa faim les paysans souffrent de nombreuses carences ils se nourrissent des produits de leurs champs.
QUELQUES GRAVES MALADIES,
La peste,
Qu'elle soit bubonique ou pulmonaire c'est un des plus grands fléaux du moyen âge, elle est transmise par le rat noir importé involontairement d' orient par les croisés il y a plus de vingt poussées épidémiques en deux siècles elles sont très meurtrières des millions de morts au bilan. (La peste de 1348 fut la plus meurtrière de toutes)....
La VARIOLE,
Cette maladie grave infectieuse contagieuse et épidémique elle se caractérise par des plaques rouges devenant des vésicules, puis des pustules, elle refait son apparition au moyen âge en EUROPE de nombreux malades sont soi disant soignés grâce à des ventouses posées sur les jambes aux épaules qui font apparaître et crever les tumeurs.
L ergotisme,
Il est appelé aussi mal ardent, feu sacré ou encore feu SAINT ANTOINE, c'est une maladie fréquente au moyen âge, les symptômes sont très marquants les membres postérieurs se nécrosent ce qui donne l'impression que le sujet brûle de l'intérieur l'épidémie débute en 857 sur la rive gauche du RHIN, et envahit progressivement la FRANCE.
La mortalité infantile est extrêmement importante 50% elle n'est pas mentionnée car considérée comme un jugement divin, de plus l'enfant doit être absolument baptisé pour rejoindre le royaume de DIEU, la femme en couche est parfois sacrifiée au profit de son enfant.
CONCLUSION
Plusieurs événements expliquent le renouveau progressif de la médecine à la fin du moyen âge, la fondation d'universités la traduction de l'arabe au latin, par les médecins juifs et les chrétiens de SYRIE. Des traités perdus des auteurs de l'antiquité l'implantation d'établissements hospitaliers pour accueillir lépreux pestiférés et malades mentaux, enfin l'arrivée des médecins arabes dont les livres originales constituent la seule innovation médicale au moyen âge....
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 12 Nov 2010 - 20:47
L'évolution des locaux de la médecine au moyen âge,
Un autre progrès l 'évolution de la médecine au moyen âge,
Un autre progrès de la médecine au moyen âge est l'apparition d'établissements hospitaliers. Après avoir été accueillis chez les prêtres et dans les églises, les nécessiteux sont rassemblés dans des locaux prévus à cet effet.
Grâce à la richesse de l'église et à la générosité des catholiques de l'époque,les hospices « « hôtels, DIEU, » », pauperes..( selon les régions) qui apparaissent la santé, Tout d'abord ils sont destinés à l'accueil des pèlerins, pauvres, femmes enceintes, orphelins, incurables... tous ceux qui ont besoin d'aide ou qui ne sont pas « en bonne santé ».
LA NOTION DE BONNE SANTE SELON GALIEN,
ce qui est conforme à la nature,c'est la santé tandis ce que qui est contraire à la nature c'est la maladie, l'homme qui peut travailler normalement et vivre est considéré comme en bonne santé.
L'accueil donne droit à un bain de pieds, un bol de soupe, un lit en commun...plus un peu d'argent aux nécessiteux...
Ainsi au 12 ème siècle on construit l'immense HOTEL DIEU de LYON, pour accueillir les malades, les autres pensionnaires sont dirigés vers un autre établissement.
Ainsi l'hôpital est né, des lors les plus grands médecins vont venir travailler en ces lieux..
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 13 Nov 2010 - 11:16
Les clystères: Les clystères ou lavements, sont réalisés par les médecins,ils consistent à envoyer de l'air par l'anus pour dégager les intestins.
Les ventouses: Elles sont utilisées par les médecins,après les avoir chauffées on les place sur le corps pour attirer les mauvaises humeurs.
Les amputations et les cautérisations: Les amputations sont une forme embryonnaire de chirurgie jugée indigne des médecins et donc pratiqués par les barbiers. Cela consiste à couper un membre ( souvent dans le cas de gangrène ).
Pour éviter l'infection, on cautérise, au début du moyen âge on utilise de l'eau bouillante peu efficace, plus tard on utilise un cautère tige de bois chauffée au feu.
Les plantes médicinales, Au moyen âge on a une bonne connaissance des plantes que l'on utilise dans les tisanes,décoctions, cataplasmes... les médecins en prescrivent souvent. Les moines en développent l'utilisation en créant les premiers jardins botaniques et pharmaceutiques.
Potions, pommades, sirops. Ils sont fabriqués par les apothicaires, ( ancêtres des parmaciens), ces médicaments destnés à rééquilibrer les humeurs sont composés d'ingrédiants appartenant aux trois régimes,animal, minéral, végétal, dans ces mélanges, il est fréquent que l'on rajoute des pierres précieuses. En raison de leur fonctions magiques,de plus elles servent à améliorer l'aspect des remèdes ( d'ou l'expression dorer le pilule ).
L'accouchement n'est pas l'affaire des médecins mais des sages femmes, les forceps sont connus depuis l'antiquité.
Le métier d'arracheur de dents existe sans lien avec les médecins.
MAXIMUS
samsara
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Sujet: AMBROISE PARE LE PERE DE LA CHIRURGIE MODERNE Dim 14 Nov 2010 - 2:13
Maximus,
Ce qui explique une moyenne d'âge de vie de 35 ans à cette époque !
Hormis un miracle il y avait de grandes chances qu'on y restait ! Oui la panacée que sont les plantes, les décoctions, les onguents, les potions magiques, aidaient bien sur dans une forme de pathologie " normale " de petits bobos au quotidien. Pour le reste comme vous dites la méthode était radicale amputation / action réaction !
Attendre et voir : et Dieu faisait le reste ...
" Jele pansay, Dieu le guarist " Je le pansai et Dieu le guérit.
(cela résume assez bien cette philosophie de l'époque).
Je cite AMBROISE PARE le père de la chirurgie moderne naît à la fin du moyen âge sur les champs de batailles ainsi : Ambroise Paré, né vers 1510 au Bourg-Hersent, près de Laval et mort le 20 décembre 1590 à Paris chirurgien anatomiste français. Ambroise Paré est l'inventeur de nombreux instruments. La généralisation alors relativement récente de l’usage des armes à feu rend les chirurgiens familiers avec des plaies d'une nouvelle sorte, que l’on autérise au fer rouge ou à l'huile bouillante au risque de tuer le blessé. Paré met au point la ligature des artères qu'il substitue à la cautérisation dans les amputations. La plus grande innovation est de ligaturer ou de panser avec un mélange de jaune d'œuf, d'huile rosate et de térébenthine plutôt que de brûler les plaies. Il jure de ne plus brûler aussi cruellement les pauvres blessés. C'est entre Charles IX et Ambroise Paré qu'aura lieu cet échange verbal :
" J'espère bien que tu vas mieux soigner les rois que les pauvres ? — Non Sire ! c'est impossible ! — Et pourquoi ? — Parce que je soigne les pauvres comme des rois " ...
Il deviendra très reconnu surtout dans les milieux bien introduits de la cour auprès du roi Charles IX. Il est aussi l'inventeur d'une méthode incroyable mais vraie et encore utiliser de nos jours. En 1557, au siège de St Quentin en Picardie, il note que les asticots d'une certaine mouche aident à la cicatrisation des plaies de blessés. ( Cette technique était déjà utilisée au temps des Mayas et certains aborigènes d'Australie ) L'asticothérapie est aujourd'hui développée ou redécouverte, utile contre les souches nosocomiales de bactéries notamment. En France en 2004 l'asticot a été reconnu comme médicament.
Samsara
Ambroise PARE mort quand même si j'en crois ses dates à 80 ans ! Un exploit pour l'époque !
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