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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 15 Nov 2010 - 9:42
Bonjour samsara
Très bon compe rendu sur ce grand monsieur
qu'était AMBROISE PARE
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 15 Nov 2010 - 14:19
Origine des langues de nos régions en des temps anciens;
Très bon résumé que ce monsieur nous explique concernant la langue d'oc...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 15 Nov 2010 - 14:29
Très belle chanson à écouter en langue d'oc...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mar 16 Nov 2010 - 12:33
LANGAGE AU MOYEN AGE, Question que nous nous posons tous,
Nous aimerions savoir quel langage on parlait au moyen âge, la langue FRANCAISE a évolué et à quoi ressemblaient les mots à l'éspoque?.
A l'époque du moyen âge qui signifie médiévale les gens aprlaient le dialecte de leur région, ils employaient la langue d'oc, le latin et le vieux FRANCOIS, nous pouvons citer quelques phrases pour montrer à quoi ressemblaient la langue de l'époque.
1/ si tu veult que lhomme de ta vie en dormant tout ce qu'il a de faict, ( si tu veux que l'homme de ta vie te dises en dormant tout ce qu'il fait ).
2/ pour faire une robe incovoltible près d'une pierre dicte ( pour faire une robe incombustible prend une pierre dite ).
Avant le 16 ème siècle la langue littéraire était le latin, et n'était pratiquée que par des clercs, l'homme lettrés qui faisaient partie du corps ecclésiastique mais qui n'étaient ni prêtres, ni moines qui avaient la tonsure.
Et s'adressait essentiellement aux grands seigneurs féodaux, a partir du 11 ème siècle le public s'élargit, la bourgeoisie des villes prend de plus en plus d' importance et veut accéder à la littérature, par ailleurs le nombre des auteurs et des conteurs se multiplie grâce à la langue vulgaire ( dialectes de FRANCE par opposition au latin.)
La langue d'oc ( oc signifie oui au sud de la FRANCE,) et la langue d'oil signifie oui dans le nord de la FRANCE ), commencent à s'imposer dans la poésie, les dialectes tels le PICARD, le NORMAND, le FRANCIEN, sont eux aussi au service de la tradition écrite.
Au 12 ème siècle les textes de l'antiquité latine sont traduis en roman, le terme roman désignera ensuite toute production littéraire dans cette langue.
Les récits les plus anciens sont les chansons de geste ( du latin gesta pluriel neutre du participe passé du genre qui signifie faire ), récits qui relatent les hauts faits guerriers de héros exemplaires pour défendre la chrétienté au cours des croisades.
Il s'agite de poèmes épiques organisés en laisses strophes de longueurs inégales qui comporte chacune une unité narrative, le mètre utilisé est le plus souvent le décasyllabe, les vers étaient assonancés c'est à dire que le dernier son vocalique de chaque vers indépendamment des consonnes qui encadrent ce son était le même à l'intérieur de toute la laisse.
Le poème était psalmodié par un jongleur qui s'accompagnait d'un instrument de musique, les saltimbanques mimaient les scènes racontées.
EXTRAIT D UN POEME,
Dame de ce que vostre hon sui,
Dites moi se gre m'an savez, Neni se j'onques vos connui, Ainz vos poise quant vous m'avez, Et puis que vos ne me volez, Donc suis je vostre ennui, Mes se ja devez nului, Merci avoir si me sofrez Car je ne puis servir autrui.
Malheureusement je n'ai pas la traduction mais par déduction nous pouvons imaginer un poème d'amour...
MAXIMUS
samsara
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Sujet: la mort du roy Arthur rédigé en vieux francoy Mer 17 Nov 2010 - 23:05
Pour vous Maximus ! En parlant d'Amour voici un extrait en vieux francoy de la mort du roy Arthur ... ( rédigé vers 1120-1240 par un auteur anonyme ) ...
Samsara
"Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne."
«Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment.» Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : «Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine.»
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 18 Nov 2010 - 14:16
Très belle chanson de monsieur JACQUES DOUAI
( l'amour de moy )
chanson du moyen âge
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 19 Nov 2010 - 14:59
Quelques magnifiques chateaux forts de FRANCE,
Nous ne pouvons que constater que depuis la nuit des temps,
l'homme a eu ce besoin de se défendre contre un ennemi surgit de nul part...
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 19 Nov 2010 - 15:20
Chateaux;
Jardin de MALAIN, COTE D'OR....
Jardin représentant des herbes, légumes utilisés au moyen âge.
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: LE JARDIN MEDICINAL DU MOYEN AGE Ven 19 Nov 2010 - 23:48
Maximus !
Dans ce jardin médiéval du moyen âge réside un type de plantes :
Les plantes admises dans un jardin médiéval sont toutes les plantes sauvages ou cultivées connues en Europe entre le Ve et XVe siècles, telles : absinthe hysope marjolaine mélisse menthe poivrée menthe verte origan pimprenelle romarin sauge sclarée sauge officinale thym verveine citronnelle ...
Ainsi, le capitulaire de Villis ou liste de Charlemagne aussi appelé Herbularius comprend une liste de 90 espèces à planter obligatoirement dans les cloîtres et les jardins de l'empire. Parmi elles, des herbes médicinales et des herbes aromatiques pour préparer remèdes, tisanes et onguents, mais aussi des herbes condimentaires pour relever les plats.
Aussi, au moyen âge, ces jardins étaient situés dans l'anceinte des châteaux forts mais surtout des monastères, des abbayes, des prieurés. On comprend pourquoi les moines trappistes s'emploient à concocter encore de nos jours de bonnes potions magiques et autres sirops du genre absinthe ( celle qu'on a appelé au 20è siècle la fée verte ) et l'autre sa soeur la Grande Chartreuse... Aujourd'hui en quelque sorte, on peut dire que l'armoire à pharmacie de notre salle de bain a remplacé la panacée de ce fabuleux jardin médicinal médieval !
De nos jours on appelle un jardin pêle mèle un jardin de curé constitué : d'un jardin potager, fruitier, des plantes médicinales, des plantes condiments, une petite vigne et aussi ce mélange de fleurs de légumes qui en fait son charme. Son élaboration n'est pas si fouillis que çà au contraire ! Sa vocation on le comprend bien est surtout à la base utilitaire.
En somme, sa variété en fait un lieu agréable de repos et de méditation. Il se compose souvent de quatre parterres carrés au milieu duquel se trouve un puits ou d'un bassin qui attire les petits oiseaux...Rien de tel pour inspirer un pénitent...
Samsara
L'hôtel de Cluny ou le musée du moyen âge de Lutèce. Paris voulai je dire ! Une vue du jardin médieval
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 20 Nov 2010 - 12:42
Bonjour SAMSARA,
Merci pour vos précisions, en effet de même j'ai pu voir ces petits jardins merveilleux de senteur, des arômes exceptionnels.
dans la cour de la basilique SAINT ANTOINE L ABBAYE en ISERE.
Entre les odeurs du basilique, marjolaine, romarin, passiflore, thym, ciboulette,melisse,et bien d'autres, qui ont toute bien sur une fonction bien précise.
Vous en ressortez parfumé et enchanté ivre de bonne senteur...
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: les plantes médicinales du moyen age Sam 20 Nov 2010 - 14:42
Maximus !
Vous ne croyez pas si bien dire ! Non seulement ces plantes sont odorantes mais leurs propriétés sont de véritables trésors à qui possède un tel jardin !
Par exemple :
La fleur du passiflore tire son nom du fait que les missionnaires jésuites d’Amérique du sud se servaient, pour représenter la passion du christ auprès des tribus, de la fleur de cette liane : son pistil, les dessins de sa corolle et diverses pièces florales ressembleraient à une couronne d'épines, au marteau et aux clous de la Crucifixion. Le passiflore a des propriétés sédatives et anxiolytiques.
La mélisse officinale, ou mélisse citronnelle, est cultivée dans les jardins depuis des temps très anciens. Originaire d'Europe elle a été introduite en Amérique du Nord.La mélisse dont on extrait de l’eau avec ses feuilles a des propriétés antispasmodiques. Les tiges et les feuilles sont des toniques et stimulant léger.
La marjolaine une plante originaire du bassin méditerranéen ( Chypre la Turquie ) cultivée depuis l’antiquité dans toute l’Europe. L’essence obtenue par distillation des fleurs est antiseptique. Elle est surtout utilisée pour des fumigations. La marjolaine – chose intéressante pour un monastère – a des propriétés anaphrodisiaque... ( oui le contraire de l'autre ...) herbe relaxante qui a aussi des propriétés antiseptiques, soigne aussi les états d’anxiété de nervosité migraines rhumes et affections des bronches.
Le thym a lui une histoire très intéressante au moyen âge : C’est un symbole de courage qui se perpétue au moyen âge notamment lors des Croisades. Les demoiselles brodaient des abeilles voletant près d'une branche de thym sur les écharpes qu'elles offraient à leur chevalier qui partait trop loin de leur cœur. Les sorcières fabriquaient des philtres d’amour à base de marjolaine, de thym, de verveine et de fleurs de myrte. Il était aussi placé sous les oreillers (car il favoriserait le sommeil en chassant les cauchemars et la mélancolie) et sur les cercueils lors des funérailles car on pensait qu'il facilitait le passage dans l'autre vie.Le thym a d’excellentes propriétés utilisées encore de nos jours : En tisane, il sert à soigner les infections respiratoires. Une tisane de thym est également efficace pour drainer le foie, ce qui fait qu'il est recommandé par la naturopathie pour les personnes subissant une chimiothérapie, traitement très destructeur pour le foie. C’est aussi un excellent calmant.
Le basilic plante probablement originaire du Vietnam est arrivée en Europe aux alentours du IIè siècles.Le basilic était déjà considérée, il y a 4 millénaires, comme une herbe sacrée, offerte aux divinités Vishnou et Krishna. Il a ensuite conquis l'Asie et l'Égypte. Il entrait d'ailleurs dans le processus de momification, car les Égyptiens lui découvrirent très tôt des propriétés antibactériennes et de conservation. Beaucoup de civilisation l’ont associé à des rites mortuaires.
Comme on peut le constater toutes ces plantes utilisées au moyen âge n’étaient pas là par hasard pour faire les jolies dans un jardin. Toutes possèdent des propriétés particulières pour soigner les maux de l’époque et ceux d’aujourd’hui…
( aidée des sources wikipédia )
Samsara
BASILIC
FLEUR DU PASSIFLORE
MARJOLAINE
MELISSE
Souris sot
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 20 Nov 2010 - 18:50
Quelle beauté cette fleur de passiflore !! Et quelle culture Amie Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 20 Nov 2010 - 20:37
Bonsoir SAMSARA,
Il est interressant de connaitre les vertus de ces plantes, ainsi se sont soignés les hommes depuis bien longtemps.
Et vous venez de bien en bien décrypter les bienfaits;
vous avez grande culture ma bonne amie....
MAXIMUS
samsara
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Sujet: ha la culture !!!! je me marre ! Sam 20 Nov 2010 - 21:50
TARATATA petit souriceau ...
Merci !
Messire Maximus votre compliment va droit là où il faut ! :heart: !
savez vous ? un petit secret ( chut ! surtout ne le répétez à personne ...)
Je fabrique ma petite culture dans ma cuisine laboratoire... Je n'ai pas la prétention de tout savoir horreur malheur ! sinon je serai un dictionnaire sur patte rire... ...
Petit souris sot qui découvre le monde ( si j'en crois ton profil ) sache que la culture comme tu le soulignes souvent à mon égard ne pousse pas par hasard un beau matin comme des petits pois ou des carottes c'est du boulot au quotidien sais tu ! ( et tu remarqueras aussi que je cites souvent le net ) Il suffit d'un peu de curiosité de beaucoup de passion et de partage. Sinon posséder de la culture pour épater la galerie bof çà mène nul part !
Disons que j'alimente mon savoir & que j'enrichis mon ignorance ! :flower:
Très important rester humble sur son chemin et sourire à la vie !
Ainsi elle vous le rendra au centuple ! :flower:
Et surtout ne perdre pas de vue qu'il faut de tout pour faire un monde !
Qui a dit : " quand j'entends le mot culture je sors mon révolter " !
ET VIVE LA DECONNE !
ha ha ha !
rire ...
Ce que n'aurait certainement pas renier notre preux visiteur chevalier du moyen âge que je salue respectueusement bien bas ici !
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 21 Nov 2010 - 19:20
Rendons hommage à cet animal le CHEVAL,
sans qui l'histoire en aurait été autrement....
Fidèle ami de l'homme.
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: REQUIEM POUR UN CHEVAL.... Dim 21 Nov 2010 - 23:33
Requiem pour un cheval
C’est grâce à moi chevalier qui te suis comme ton ombre. C’est grâce à moi ton destrier que tu es devenu cet hombre !
Moi qui t’ai aidé à remplir les sillons de dame terre pour te nourrir, te rapporter des picaillons, et manger à ta faim ou sinon mourir !
C’est grâce à moi chevalier que tu as pu faire la guerre ! Ton joli dada car tu es fou à lier avec tes fusils, tes dagues, tes cimeterres !
Sans moi que serais tu homme ? Je t'observe depuis la nuit des temps moi ta noble conquête ton binôme. Corps et âme avec toi depuis longtemps !
C’est grâce à moi chevalier que tu as pu voyager. Au gré des croisades des hospitaliers, avec en chemin des pélérins à protéger.
Et puis homme supérieur tu me castras ! Alors je fus transformé en canasson, un docile et bien obéissant dada. Ainsi je devins ce piètre mollasson.
On m’interdit une belle pouliche, une magnifique histoire d’amour. Une liaison même avec une jolie biche ! A jamais eunuque pour toujours...
C’est grâce à moi chevalier que tu es fier de ta monture. Que n’as-tu pas écrit en vers et déliés car je connais bien ton cinéma, ta littérature.
Ainsi un jour, tu as murmuré à mon oreille... Certes j'étais malade bien mal en point... Sur mon dos tu t’es fait plein d’oseille... Allez mon ami je vais arrêter là... Point.
Homme ! J’aimerai que tu me respectes ! Comme l’autre là bas l’amérindien... Lui c’est sûr c’est un sage, pas un abjecte. Un ami, il me nomme le grand chien !
Samsara
Dernière édition par samsara le Sam 27 Nov 2010 - 22:52, édité 1 fois
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 22 Nov 2010 - 11:37
Commémoration du 800 ème anniversaire,
croisade des ALBIGEOIS,
CARCASSONNE ( AUDE )
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 22 Nov 2010 - 12:24
Le dernier templier....( et le GRAAL )
Fiction ou réalité?
MAXIMUS,
Souris sot
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 22 Nov 2010 - 19:20
Quel bel hommage au cheval Samsara ! Beau texte et belles images ! J'aime
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mar 23 Nov 2010 - 12:42
LES PAYSANS AU MOYEN AGE,
Les débuts,
Pour développer l'agriculture, il faut tout d'abord préparer le terrain autant que les hommes:
Défricher par le feu la hache les forêts Emblaver Se sédentariser pour surveiller et protéger la croissance des cultures et assurer la récolte.
Les hameaux se bâtissent et s'agrandissent au centre des terrains gagnés sur la forêt. Entre 1050 et 1150 les seigneurs poussent les paysans à défricher pour augmenter la production agricole. Cette période s'achève au XIII siècle, les villages qui naissent ont pour noms NEUBOURG, ( le nouveau bourg ), LES ESSARTS ( du verbe ESSARTER ) dans le sud de la FRANCE on appelle bastides ces nouveaux habitats créés au XIII ou après la guerre de 100 ans.
Les défriches sont trop nombreuses est incontrôlées causent de catastrophes glissements de terrain, inondations en chaine, maisons emportées, bourgs et villages submergés. Le système de défrichement à l'époque se fait d'abord et très souvent par le feu, qui laisse au sol très sensible à l'érosion.
Le plus souvent beaucoup de forêts et pas toujours celles qui sont susceptibles d'être défrichés servent toute l'année à faire pâturer les troupeaux, le sol, dépouillé de toute petite végétation ( celle qui retient l'eau en surface ), part à chaque grosse pluie. Les pouvoirs royaux ou régionaux furent contraints d'établir des lois et des règlements partout ou cela se révéla nécessaire pour limiter les dégats.
LES OUTILS,
L'araire, charrue en bois dépourvue de roues, elle creuse des sillons sans retourner la terre, elle est efficace sur les sols légers mais insuffisante pour les terres humides, argileuses du nord.
Plus tardif LA CHARRUE, pour que le grain germe bien, il faut apporter de l'oxygène à l'intérieur du sol et seule la charrue à versoir aère la terre en profondeur, c'est un outil couteux qui contient du fer et nécessite la force un animal de trait, la charrue comporte trois outils;
LA COUTRE, ( couteau qui coupe la terre verticalement ) LE SOC , ( coupe horizontalement en profondeur ) LE VERSOIR ( retourne la terre coupée sur le côté ).
LA HERSE, LA HOUE, LA FAUCILLE
LES TECHNIQUES AGRICOLES,
Les rendements sont généralement de 1 pour 2 on calcule en général 1 à 1,5 HA étaient nécessaires pour subvenir aux principaux besoins d'une personne, dans les meilleurs périodes ( fin du moyen âge ) le rendement passa 1 pour 5.
ASSOLEMENT TRIENNAL,
1 ER année céréales d'hivers 2 ème année céréales de printemps 3 ème année jachère
POLYCULTURES DE CEREALES, seigle, blé, avoine, orge, millets. Les céréales sont complétées dans l'alimentation par quelques légumineuses : fèves, pois, lentilles.
Dans les forêts on récolte pour le bétail autant que pour l'homme: glands, faînes, merises, pommes sauvages, nèfles, fruits de l'aubépine, cynorhodons, noisettes, prunelles, framboises, mures, fraises, le millepertuis ou la marjolaine peuvent servir de condiment ou de remèdes.
ELEVAGE
Le porc est l'animal prédominant car il donne plus de viande par rapport à son poids tout se mange et sa chair grasse se conserve bien.
DES COISADES certains seigneurs ramènent les principes de l'irrigation, ce qui fonctionne sous un soleil impitoyable et pour une terre aride fera des merveilles dans un climat plus tempéré.
La majorité de la main d' œuvre est louée, manouvriers, gens de peine, sont embauchés suivant les travaux et les saisons, leur recrutement se fait dans les régions prochent des domaines on trouve laboureurs, faucheurs, moissonneurs, bergers, bûcherons.
Le fumier est l'un des fertilisants que l'on connaisse à cette époque, il est si précieux que l'abbé de SAINT DENIS, demande à ses paysans ( entre autres redevances ) des pots de fientes de pigeons, on ne peut pas augmenter les troupeaux pour avoir plus de fumiers. Nourrir du bétail nécessite des pâturages et toute la surface de la terre sert aux céréales destinées aux hommes.
Le cheval est un animal noble il vaut cher en général pour tirer la charrue jusqu'à la fin du moyen âge ce sont les bœufs que l'on attelle,dans les régions pauvres c'est l'homme qui pousse l'araire.
LA VIE QUOTIDIENNE,
La moitié des enfants meurent en bas age et rares sont LES VIEILLARDS DE PLUS DE 40 ANS.
DIFFERENTS PAYSANS
AU XII siècle la plupart des paysans qui travaillent sur les terres d'un seigneur et sont locataires de parcelles ( tenures ) ... ces paysans sont des hommes libres, leurs parents ou leurs aïeux se sont engagés par un bail, mais il dure parfois plusieurs vies. En théorie ils peuvent partir travailler la terre d'un autre seigneur, en réalité ils restent par besoin de sécurité.
Seuls les serfs sont attachés à une terre, un maitre mais ils ne sont plsu des esclaves ils peuvent vivre en famille et posséder quelques biens. Les serfs exploitent une partie du domaine que le seigneur des lieux garde pour lui: la réserve.
Les serfs doivent payer des impôts particuliers comme la MAIN MORTE au moment d 'un héritage et le FORMARIAGE pour se marier à l'extérieur de la seigneurie. A partir du XII siècle de nombreux seigneurs affranchissent leurs serfs, préférant employer des salariés ou louer leur réserve à des fermiers ( paysans qui paient un fermage une sorte de loyer en argent pouvant valoir un tiers ou même la moitié de la récolte ).
Au cours des siècles certains fermiers, réussissent à s'enrichir, à la fin du moyen âge ils forment la classe des laboureurs, qui possèdent une paire de bœufs ou un cheval et un attelage, rien à voir avec les pauvres manouvriers qui n'ont que leurs bras.
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 25 Nov 2010 - 0:34
Maximus !
QUEL BEL HOMMAGE !
Oui rendons grand hommage à ces paysans du moyen âge ! et surtout à présent à ce bel héritage de nos paysans actuels ceux qui peinent au quotidien à faire marcher leur " boutique " !
A moins que vous soyiez de descendance noble cher comte ! vicomte, duc, prince, roi ! Ainsi, nous sommes tous - plus ou moins - avec grand honneur ! descendant de paysan...et c'est heureux !
Quelque part rendons grâce à nos amis paysans français qui nous nourrissent !
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 27 Nov 2010 - 12:08
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 28 Nov 2010 - 11:53
Actes datant du moyen âge,
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 28 Nov 2010 - 11:59
,Transmission dans le temps,
MAXIMUS,
samsara
Nombre de messages : 2101 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 19/01/2010
Sujet: QUELQUES EXPRESSIONS DU MOYEN AGE Dim 28 Nov 2010 - 13:42
Voici quelques expressions du moyen âge qui perdurent encore de nos jours !
LA FEMME : Damoiselle : jeune fille noble non mariée Pucelle : idem sans la noblesse Jouvencelle : idem Donzelle : idem (langage plus familier) Dame : femme mariée
L HOMME : Bon gaultier : joyeux luron Seigneur : Monseigneur Jouvenceau : jeune homme (péjoratif) Damelot : jeune homme de noble origine Escuyer : écuyer Fillot : fils
EXPRESSIONS TYPIQUES : Or i allons : allons-y Oyez...: Ecoutez Peste soit de ...: que soit maudit ! Bien vaigniez : soyez les bienvenus Je te créant : je te donne ma parole Repris a forfet : pris sur le fait Autant ce vaut : c’est tout comme Ralons joer : retournons jouer Avoir cuer de lievre : être lâche Aller à la brune : sortir pendant la nuit Derechef : immédiatement, à nouveau De part chez nous : ici, à l'accoutumée Que trépasse si je faiblis! : je lutterai à mort N’en pouvoir ni ho ni jo : ne rien pouvoir y faire Mortecouille! : pour une mauvaise surprise Tudieu! : idem
JURONS ET INSULTES : Pour des femmes : Paillarde: fille rustre Ribaude : fille de bas étage Gueuse: pov' fille Devergoigneuse : sans gêne Fot-en-cul : sodomite
POUR DES HOMMES : Maroufle : maraud Coquebert : nigaud Gueux: pov' type Boursemolle : impuissant Sac à vin: saoulard Houlier: débauché, pillard Fol dingo : fou
PLUS GENERAL : Couard : peureux Foutrebleu Merdaille: merdeux
Chiabrena : chiure de merde Menuaille : populace Sale trogne : sale tête Ca puire : ça pue Baronnet(te) : noble de pacotille LE COMBAT : Bataculer : basculer Bouter : pousser, jeter Choir : tomber Ost : armée du roi Arbalestrie : arbalète Bastaille : bataille Guerroyer: combattre Estriller : étriper Mortir : tuer Occire : mettre à mort Pourfendre : traverser de sa lame Mânes : âmes des morts Mortaille : la mort Aller à la mortaille : se jeter dans la bataille Testuit a moi : tous sur moi! (...maso?) Embastonné : vétu pour la guerre et en armes
LE TEMPS : Sans respit : sur-le-champ Par matin : très tôt Par tans : sous peu Tot a tire : d’affilée A l’anjorner : à l'aube Le jour d’hui : ce jour Et tôt : bientôt Nuitée : la nuit Prestement : rapidement Vêpres : soir LE LANGAGE : Fatrouiller : bavarder Mander : demander Bailler : dire, ordonner Vergogner : faire honte Conchier : outrager Jactance : débit de paroles Balivernes : mensonges Se degengler : se moquer
QUELQUES PHRASES : Avant d'attaquer, je vérifie mon allumelle (ma lame) et mon boujon (bois de la flèche), et porte mon espiée (lance) puis je monte mon destrier (cheval de guerre). Je n'aime pas trop ferreor (me battre) et ma flamberge (épée) est souvent dans son feurre (fourreau) Accraser (écraser), arrifler (incendier), attrapoire (piéger) ne m'intéresse guère. Je déteste la chétivaison (captivité). Je préfère contrester (résister) avec les mots. Je fuis les étrives (querelles) et les gauchis (esquive) souvent. Je ne mortis (met à mort) que si j'y suis osbligée. J'attends les achoisons (occasions) pour acointer (aider) plutôt. Je dépense mon or pour des affublements (vêtements) ou des affûtieau (objet de parure sans valeur). J'ai quelques argus (projets). Je cherche surtout à assouager (calmer). Je babillarde (parle) beaucoup mais ignore les haguenauds (niais). Je méprise les boulgre (hérétique), remet en place les bric (fripon, coquin). Je divulge la cognoissance (connaissance). Je compagne (accompagner) les desbutants. Je conjouis (accueille) et méprise la coquardie (sottise). Je déteste les coquefredouilles (jurons) et les cordilles (intrigues). Quand à ceux qui dérobent (viole) je les hais. Je ne pratique pas la devinance (divination). J'entonne (boire) facilement. Les faloudeurs (prétentieux) m'exaspèrent. J'adore la gab (plaisanterie) Les houliers (débauchés) je les houspille (fait des reproches). Je me mesfie des losengers (flatteurs) et des maucréatures (mauvaises créatures). Je suis mire (medecin) avant tout mais il m'arrive de me mômer (déguiser) "Mordiable", "morbleu", ne le morguez pas (prendre de haut).
( source www sur le moyen âge )
Samsara
Dernière édition par samsara le Dim 28 Nov 2010 - 15:03, édité 1 fois
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