Sms ...gaffes, impairs, humour...

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«L'usage de ce mode de communication s'est révélé, dès son adoption massive par les utilisateurs de téléphone portable, une source inépuisable de gaffes et d'impairs, notamment au sein des couples. Ainsi l'étude menée début 2003 auprès de 700 utilisateurs assidus de SMS par un fournisseur de services Internet britannique, Boltblue (www.boltblue.co.uk), avait-elle conclu qu'au moins un Anglais sur trois avait envoyé un SMS avec des conséquences sinon dramatiques du moins embarrassantes. "Il suffit que l'on appuie sur 'Dad' plutôt que sur 'David' dans le répertoire de son mobile pour se retrouver dans une situation souvent cocasse", explique-t-on chez Boltblue.


Certaines de ces personnes ayant envoyé par inadvertance un message à une personne autre que son destinataire ont accepté "pour l'exemple" de relater leurs mésaventures.

Parmi elle, il y a l'histoire de ce jeune homme de Manchester qui, en route pour le domicile de sa bien-aimée, lui a demandé par SMS de remplir la baignoire et de l'y attendre.
"J'ai hâte de savonner ton corps beau et ferme", ajoute-t-il de ses doigts tremblant d'impatience.
Résultat, le SMS atterrit sur le portable de son frère.

Dans la même veine, un imprudent de Bristol a demandé par SMS à un ami de lui envoyer les coordonnées de "la jeune femme terriblement canon" rencontrée la veille au pub. Mais c'est sa fiancée qui a le privilège de lire la première ce message à cause d'une petite erreur de manipulation.

Enfin, c'est également par SMS qu'une jeune femme avoue avoir envoyé un jour un message "très explicite" à son copain. "En voilà une façon de me parler !", s'est exclamée sa mère lorsqu'elle lui a ouvert la porte du domicile familial.


Les touches miniatures, ce concentré de technologie dans des portables de plus en plus petits et puissants, ne peuvent, selon les spécialistes, que favoriser la multiplication des gaffes et des quiproquos lors des envois de SMS. A cela s'ajouterait ce sentiment à la fois de liberté et d'impunité dû à ce mode de communication à distance et, bien évidemment, la nature irréversible de la commande "envoyer".
"On n'est jamais trop prudent lorsqu'on utilise le téléphone pour ce genre de messages", ont sagement conclu les responsables de Boltblue.»