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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 28 Nov 2010 - 14:27
Super intérressant SAMSARA,
Tès bonne connaissance de la langue de nos ancêtres je vous dis bravo..
Alors à mon tour de vous dire...
Après une dure bastaille, je reviens de guerroyer je me suis laissé choir enfin,
je vais mangeailler une bonne poularde ce sera ma bonne pitance de ce jour,
avec une bonne vinasse...
Je vais terminé en jactance avec une damoiselle devergoigneuse en baliverne ...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 28 Nov 2010 - 14:28
SUITE MANUSCRIT,
Un manuscrit ( du latin manu srciptus ) est littéralement un texte « « écrit à la main » » que ce soit son auteur ( manuscrit autographe ) ou non.
Le propre de tout manuscrit est d'être un objet unique qui n'est pas multiplié par des procédés mécaniques de reproduction défini par son format,son support ( papier,parchemin,cuir,etc ),le nombre de lignes par page et de mots par ligne,le style de l'écriture,la couleur de l'encre. Il n'existe donc jamais deux manuscrits identiques,même s'il peut arriver que le texte de deux manuscrits soit identique.
Par extension, le terme désigne le brouillon d'un texte fourni par un auteur. Aujourd'hui les manuscrits littéraires ne sont pas systématiquement écrits à la main ( on parle parfois de tapuscrit ou document dactylographié ).
COTE D'UN MANUSCRITS
Tout manuscrit est référencé par une cote composée du nom du lieu de conservation ( BEAUNE ) suivi de celui de l'institution qui conserve le document ( bibliothèque municipale ), du fonds ou il est conservé quand il y a lieu ( FRONDS FRANCAIS ),du numéro d'inventaire du manuscrit qui peut être simple (MS 23456) ou complexe ( FOL-LAT-32).
On repère la cote des manuscrits dans les catalogues de leurs lieux de conservation, ( par exemple catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de FRANCE ).
La bibliothèque nationale de FRANCE, comporte un département des manuscrits,divisé en deux sections ( manuscrits occidentaux et orientaux ).
MAXIMUS
samsara
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Sujet: OYEZ OYEZ !!!! Dim 28 Nov 2010 - 15:39
Oyez Oyez Messire Maximus !
Ha je crois entendre là Messire Godefroy de Montmirail !
Après avoir fait bonne ripaille ! bonne jactance ! j’imaginoy que cette ribaude à la belle trogne vous a ensorcelé, vous a fait boire moult vinasse gouleyante et ensuite a enlevé vos cote et braies….
Messire ! Messire ! je craignoy que le sommeil a eu raison de vous que votre flamberge fut eteingnoy dans son feurre… Mais après moult nuitée bon repos après toutes ces années de guerroyement , l’achoison vous sera prestement donné tôt le mastin pour hosnorer prestement sans respit cette belle gueuze ! …
Samsara
Dernière édition par samsara le Dim 28 Nov 2010 - 23:08, édité 1 fois
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 28 Nov 2010 - 21:43
Vous ne croyez pas si bien dire,
Morte couille cette paillarde ribaude, s'en est allé avec mes braies...
Sans respit à l'anjorner.
Je vous invite prestement bien vaigniez...
Sourire
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 29 Nov 2010 - 11:43
Les vêtements au moyen âge
Le vêtement masculin Les hommes portaient des hauts-de-chausses et des chausses (pantalons courts et chaussettes). Au début du Moyen Age, les chausses étaient devenues très hautes. Jusqu'à ce qu'on fasse des vêtements tricotés, les chausses étaient faites en lin ou en laine taillés. Les chausses arrivaient à micuisse et étaient faites pour couvrir les hauts-de-chausses courts ou les caleçons. Au début du XIIe siècle, le vêtement était porté long et la tunique du dessus fut remplacée par le bliaut (blouse très large), importé d'Orient. Tout, y compris les manches, était long, large et traînait par terre. Au XIVe siècle, la tunique fut raccourcie. On ajoutait la vieille sur-tunique qui avait un col. Ils portaient aussi la houppelande qui était un large manteau.
Les vêtements féminins Les femmes portaient également le bliaut : blouse ample (large) ainsi qu'un autre vêtement aux manches longues et amples, le surmanteau oriental. Le bliaut fait dans une matière riche, ondulée ou plissée, était long, ample. Au Moyen Age, on ne voyait pas les chevilles de la femme : la jupe touchait le sol à l'avant, peut-être pour protéger du froid. On la portait vers l'avant du corps, quand la femme marchait elle devait se penchait en arrière. Au siècle suivant, elles portaient des longs voiles qui montraient qu'elles se tenaient plus en arrière.
Jusqu'au XVe siècle, les vêtements féminins étaient très serrés aux manches et à la taille. Par-dessus leur robe, les femmes portaient une cotehardie (robe du dessus), puis une sorte de chasuble (robe sans manche). Leurs cheveux étaient voilés dans une guimpe, tissu drapé sur la tête et autour du cou. Par temps froid et pour les grandes occasions, elles utilisaient une cape épaisse et ample.
Après, il y eut de nouveaux chapeaux et coiffes. Au XVe siècle, les vêtements des femmes comme ceux des hommes furent taillés et rembourrés de manière plus élaborée. Des méthodes nouvelles de tissage se développèrent et on découvrit de nouveaux tissus et matériaux.
Toute sortes de coiffes extraordinaire furent à la mode au Moyen Age. Au XVe siècle, les femmes portaient d'étranges chapeaux, appelés hennins, qui ressemblaient aux clochers des églises et mesuraient parfois jusqu'à un mètre.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 29 Nov 2010 - 11:50
tenue vestimentaire au moyen âge,
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: LE LOOK DU MOYEN AGE ! Mar 30 Nov 2010 - 0:36
T AS LE LOOK COCO AU MOYEN AGE ...!!!
LES VETEMENTS AU MOYEN AGE
Les vêtements sont une des plus importantes sources d'informations pour comprendre la société du Moyen âge : en effet, la façon de s'habiller fait ressortir les structures complexes de la société médiévale. En outre, la consommation vestimentaire dans les classes dominantes a été un moteur puissant pour le développement des échanges et a détérminé l'essor de la production textile médiévale. Les historiens du costume médiéval disposent d'une grande quantité de témoignages iconographiques (enluminures, tableaux, statues, vitraux...)de documentation matérielle( vêtements et tissus ) et de documents écrits (textes littéraires, textes réglementaires ou pièces comptables ), qui aident à retrouver les us et costumes de la société médiévale.
LES VETEMENTS MASCULINS
Au cours du haut Moyen Age, jusqu'au XIème siècle, les robes masculines étaient relativement courtes, inspirées de la vêture des peuples "barbares". Elles sont accompagnées de chausses peut-être retenues de bandes d'étoffe. Jusqu'au XIIIème siècle les vêtements deviennent longs et amples, d'inspiration byzantine, constitués d'une seule pièce caractérisée par des lignes verticales avec des gros plis.
LES VETEMENS FEMININS
Le costume féminin a évolué au cours du Moyen-Age, mais les changements apparaissent surtout aux XIV et XV siècles. Le costume féminin comporte une chemise, une robe, un manteau, fendu sur la poitrine, et une chape. A l'époque romane les femmes portent une chemise, un blouse et un manteau. Vers 1140 il y a un changement important: les vêtements s'allongent, les manches s'évasent et les chaussures pointues font leur apparition. De la fin du XII siècle jusque vers 1340 s'impose l'usage de deux robes qui se superposent, la cotte, qui est une robe ample à manches longues, et le surcot qui est pareil à la cotte mais qui est serré par une ceinture.
LES FOURRURES
L'études des pièces comptables aux dépenses soutenues par rois, seigneurs, riches bourgeois et prélats pour leur garde-robe témoigne l'énorme consummation des fourrures sauvages ou d'élevage qui caracterise le Moyen-Age. Une robe royale d'Angleterre en 1407 rassemble 4528 vairs, une autre 3288 hermines. Pour un vêtement apparu en 1360 la houppelande utilise 545 zibelines, tandis que celle du duc de Bourgogne en 1402 utilise 500 martres. Pour satisfaire les besoins des consommateurs on importe en Occident chaque année des millions de peaux sauvages (renards, loutres, lapins, lévreuils, hermines, zibelines et agneaux) des pays du nord (Scandinavie), nord-est (Russie) et Maghreb. Certes il s'agit de lutter contre le froid dans des espaces peu ou pas chauffés, mais des draps épais auraient pu convenir.
LES COIFFURES DES FEMMES
Les femmes de plus haut rang portent des coiffes à cornes cachant complètement leurs cheveux. Ces coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois d'une résille. Certaines portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. Quand les femmes sont vieilles s'entourent toute la tête, dans des linges blancs appelés touailles. La touaille est une pièce de tissu étroite et très allongée qui fait partie du trousseau de la mariée et sert à tout dans la maison :torchon, serviette, bandage, tablier... Travailleurs manuels et hommes de peine portent un calot, formé par un chaperon, une longue pièce de drap qui en cas de froid les protègent.
Portrait de Simonetta Vespucci vers 1480 morte à 23 ans peint par Piero di Lorenzo dit Piero di Cosimo Tableau que l'on peut admirer au Château de Chantilly ( Oise 60 ) Dame Simonetta était considérée à Florence comme étant la plus belle femme de son époque.
LES CHAUSSURES
Le mode de semelage, le profil de la semelle et le patronage de la tige sont les trois marqueurs de la transformation du soulier. Durant le Haut Moyen âge, on a des formes grossières avec peu de différence entre le pied droit et le gauche. Les formes s'affinent et, au XIIIème siècle, apparaît la semelle à cambrure marquée. Pour ne pas gêner ou blesser le pied avec de la surépaisseur, la semelle et la tige sont identiques. Pour que le pied ne se déchausse pas pendant la marche, il y a des lacets à la cheville. Avec les semelles profilées, les tiges deviennent plus complexes, et le contrefort est utilisé comme soutien. Au XIVème siècle les types de fermetures se développent par rapport aux ouvertures. Les enfants utilisent les chaussures moins que les adultes, parce qu'ils marchaient souvent pieds nus.
La poulaine du moyen âge
LES ENFANTS
La vêture du tout-petit comprend un bonnet de tissu porté bien serré, une bande ombilicale portée à même le ventre dans les premiers jours, sans doute un paquet de coton en guise de couches, et surtout, un emmaillotement dans lequel les bras sont disposés le long du corps et les jambes allongées, chevilles jointes. Ces maillots étaient assurément néfastes aux enfants atteint de déformations congénitales de la hanche. Dès que l'âge de la marche approchait, mères et nourrices faisaient porter à l'enfant une robe très simple et ils portaient des chaussures de cuir seulement dehors. Les enfants étaientr coiffé d'un "bourrelet", sorte d'anneau rembourré ceingnant le front et doté d'un arceau passant au-dessus de la tête. Chausses, chaussettes et bonnets lui tenaient chaud à la mouvaise saison.
Sources de divers sites www sur le moyen âge
Samsara
Dernière édition par samsara le Sam 4 Déc 2010 - 3:48, édité 1 fois
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 1 Déc 2010 - 12:58
La chevalerie, vu de la coure de monsieur DANY BOON sourire...
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 1 Déc 2010 - 17:59
L'abbaye royale d'Hautecombe est située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur le lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par le comte Amédée III de Savoie et construite durant le XIIe siècle par les moines cisterciens. Elle a été occupée par la suite par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Actuellement l'abbaye abrite la communauté du Chemin Neuf, communauté qui s’inspire tout à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du Renouveau charismatique.
Description L'abbaye d'Hautecombe est accessible par la route. Elle se situe à 30 km d'Aix-les-Bains, 45km d'Annecy et 120 km de Lyon.
Il faut prendre le bateau à Aix-les-Bains pour découvrir l'abbaye d'Hautecombe dans sa splendeur et la sauvagerie de la rive ouest du lac du Bourget, vierge de toute construction. On y aborde par un ponton, tout près de la grange batelière[2] d'inspiration romane qui, comme le reste des constructions, date du XIIe siècle siècle. C'est d'ailleurs par le lac que les moines de Citeaux arrivèrent pour implanter ce monastère.
Histoire Du XIIe siècle au XVe siècle, elle fut la nécropole des comtes de Savoie ainsi que des princes et princesses de cette dynastie. Au cours des siècles suivants, d'autres princes et princesses de Savoie, ainsi que de certains souverains de la dynastie (ducs de Savoie puis rois de Sardaigne) choisirent d'être enterrés dans l'abbaye d'Hautecombe à l'image du fondateur de celle-ci, Amédée III. Le dernier roi d'Italie, Humbert II de Savoie (1904-1983), est enterré à Hautecombe. Son épouse, la reine Marie-José, est inhumée à ses côtés depuis 2001.
Après les dégradations commises lors de la révolution française, le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Félix (1824-1831), confia la restauration de l'église à un architecte piémontais, Ernesto Melano.Presque toutes les oeuvres de sculpture, comme aussi même la statue de Roi Carlo Heureux, furent faites de Benedetto Cacciatori de Carrare (Italie) . Le style adopté du néogothique troubadour, surprend par son exubérance, mais est toutefois très représentatif de cette époque, à l'instar du pont Charles-Albert supendu au-dessus des Usses, entre Cruseilles et Allonzier-la-Caille, en Haute-Savoie.
En 1992, les moines bénédictins, trop pris par les exigences des visites (l'abbaye royale d'Hautecombe accueille environ 150 000 touristes par an) déménagèrent pour s'établir au monastère de Ganagobie dans les Alpes de Haute Provence, et demandèrent à la communauté du Chemin Neuf de s'occuper désormais de l'abbaye et de perpétuer sa tradition de prière.
Commémorations et cérémonies Chaque année, en mars, en présence des différents princes et princesses de la famille royale de Savoie, une cérémonie de souvenir est organisée conjointement par les chevaliers des Ordres dynastiques de la Maisons de Savoie (Italiens et Savoyards) et par les Gardes d'honneur des tombes royales, en mémoire d'Humbert II, roi d'Italie, de la reine Marie-José et des défunts de la dynastie.
Je connais cet endroit pour y être aller, si vous vous trouvez en SAVOIE un jour ne manquez pour rien au monde cette visite.. a moins que vous ne connaissiez déjà.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 1 Déc 2010 - 18:04
petit cliché de l'abbaye de HAUTECOMBE,
MAXIMUS,
christina Admin
Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006
Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 1 Déc 2010 - 18:16
.
Bonjour Maximus
Magnifique visite en bateau à recommander !!!
Je n'ai pas eu le temps de visiter l'Abbaye ...dommage, mais je pense y retourner!
Je l'ai faite il y a quelques temps déjà, c'est superbe!
Merci
samsara
Nombre de messages : 2101 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 19/01/2010
Sujet: LE CHATEAU DE CHILLON !!!! Mer 1 Déc 2010 - 23:35
Bonsoir Christina et Maximus !
Cet endroit enchanteur de l'abbaye de Hautecombe m'en rappelle un autre ...
Le château de Chillon lui aussi est situé devant un lac celui du Léman en Suisse ! J'y suis allée il y a trois ans lors d'un week end de ski. Le jour de Pâques j''ai pris un joli petit train train qui serpente dans la vallée du Vaudois. Il longe le lac très lentement normal nous sommes en Suisse ! aussi je suis arrivée tout près de la ville de Montreux arrêt : CHATEAU DE CHILLON Je vous recommande vraiment cette ballade ce château c'est spontueux magique grandiose ! Là vous aurez vraiment l'impression d'être transporter concrètement dans le moyen âge ! Aussi le site est bien conçu avec un parcours ludique pour les enfants les petits les moyens et les grands... Il y a souvent des animations des expositions. Ce château est un enchantement pour les yeux l'esprit les cinq sens réunis de part son histoire mais aussi son site grandiose avec cette vue superbe sur le lac ! J'ai eu la chance de le voir sous la neige, un souvenir très romantique d'ailleurs ce lieu a inspiré le poète anglois lord Byron et aussi Victor Hugo qui y a résidé en son temps et bien d'autres comme le peintre Gustave Courbet qui l'a divinement peint. Ensuite en sortant du château prenez le petit sentier qui suit le lac jusqu'à Montreux et là vous vous retrouverez devant la statue en bronze de Freddy Mercury ( Queen ) c'est très émouvant ! *
( * Une pensée pour lui en ce jour du 1er décembre qui est la journée internationale commémorative contre le sida...)
Historique et description du château
Constructions primitives dès avant l'an 1000. Il faut savoir que ce château est construit littéralement sur un rocher. Propriété successive des Evêques de Sion, on retrouve là aussi la maison de Savoie dès le milieu du XIIe siècle, bernois de 1536 à 1798, du Canton de Vaud dès son indépendance en 1798. François BONIVARD y fut emprisonné de 1530 à 1536 est à l'origine du célèbre poème de Lord BYRON "The prisoner of Chillon" (1816). Le Château, complètement transformé et considérablement agrandi au XIIIe siècle, construit sur un îlot rocheux face au défilé de l'ancienne route d'Italie, fut un point stratégique entre La France, la Suisse, l'Allemagne, l'Italie est formé d'un ensemble unique au monde de quelques 25 corps de bâtiments. Il contient des collections de meubles, d'étains, d'armes anciennes et d'objets découverts lors des fouilles à Chillon. Il a surtout dans ce château de Chillon une magnifique collection de malles et autres coffrets sculptés ou en marqueterie de toute beauté. Il faut dire qu'à l'époque on voyageait et on se déplaçait avec moults moults malles qui renfermaient les vêtements, la vaisselle, le linge de maison, etc etc ...
Samsara
http://www.chillon.ch/
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 2 Déc 2010 - 20:12
la guerre de cent ans,
MAXIMUS,
maximus38
Nombre de messages : 2026 Age : 64 Localisation : isere Date d'inscription : 08/02/2010
Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 3 Déc 2010 - 9:44
Samsara,
Connaissez vous ce batiment datant du moyen age en plein paris?
vous qui êtes de la région LUTECIENNE?
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 3 Déc 2010 - 20:22
Non nobis Domine non nobis sed Nomini Tuo da gloriam “Ordre des Templiers, Chevalerie et Valeurs de France” « Les ordres militaires et les chemins de pélèrinageDe la chevalerie et de la guerre »La Formation du chevalier au Moyen-Age
La Formation du chevalier au Moyen-Age par Georges LENORMAND
Au Moyen Âge, membre de la chevalerie ou d’un ordre de chevalerie. On devient chevalier à la suite d’une longue éducation, que sanctionne une cérémonie rituelle : l’adoubement.
Les étapes de l’éducation
7 à 12 ans : Il est valet d’armes
12 à 16 ans : Il apprend à monter à cheval
16 ou 18 ans : Il est écuyer puis page
Enfin vers 20 ans, il est adoubé chevalier
Lorsque la chevalerie devint l’apanage de la noblesse, le rejeton d’une maison noble était placé chez un seigneur puissant et riche, pour le servir et recevoir une éducation essentiellement militaire. A partir de quinze ans, l’adolescent devenait écuyer. Il continuait à servir, avec des responsabilités accrues, et, surtout, il accompagnait son maître dans ses guerres. Parvenu à l’âge d’homme, vers vingt ans, il était armé chevalier, soit par son seigneur, soit par son père, à condition que ceux-ci soient déjà chevaliers.
L’adoubement d’un chevalier
Jusqu’au XIe siècle, l’adoubement (mot qui proviendrait du verbe francique dubban : frapper) est une cérémonie très simple, qui coïncide généralement avec une fête religieuse. Au XIIe siècle, il devient une cérémonie fastueuse et très populaire. Sacralisé par l’Eglise, l’adoubement devient un sacramental.
Le jeune écuyer voulant devenir chevalier est reçu au château de son futur vassal. Après un bain purificateur, le postulant se recueille et jeûne toute une journée. Il passe la nuit à l’église. Au matin, il assiste à la messe, communie et fait bénir son épée. Puis, revêtu des habits militaires propres à sa nouvelle condition. Il est alors emmené par des moines et des serviteurs qui lui donnent les dernières recommandations. Ces préparatifs ont pour but de laisser un temps de réflexion au postulant. Celui-ci doit être parfaitement sûr et libre de son choix. Son engagement est à vie et le serment qu’il prononce, inviolable.
Dans la salle principale du château, en présence de sa famille, des seigneurs voisins et de ses camarades, le jeune écuyer prête serment à son seigneur. Il lui promet fidélité et loyauté à vie. Il reçoit alors son épée, le symbole de son rang, des éperons symbolisant son droit à posséder et dresser un cheval, son bouclier et ses armoiries.
Pour clore la cérémonie, le futur chevalier reçoit la "colée" : une gifle dont il était d’usage de dire que c’était la dernière qu’il recevait sans la rendre. Il s’agit en fait d’un coup asséné du plat de la main sur le cou ou la nuque. La colée se transforme, à la fin du Moyen Age, en "accolade", coup donné du plat de l’épée sur l’épaule du futur chevalier. Cette paumée le consacre chevalier.
Des fêtes concluent la journée. Musiciens, jongleurs et acrobates envahissent la salle, pendant que tout le monde s’attable pour le banquet. La journée se poursuit dans la liesse, ponctuée de joutes et de passes d’armes, jusqu’au soir, où le nouveau chevalier quitte le château de son seigneur.
Le chevalier errant
Rite initiatique, l’adoubement implique aussi l’entrée dans une nouvelle classe d’âge. Jusqu’à son mariage, parfois tardif, le chevalier est qualifié par les textes médiévaux de « jeune ». Sous la conduite d’un chevalier expérimenté, avec quelques compagnons, récents chevaliers comme lui, il quitte le château seigneurial et erre de longues années à la recherche d’aventures, d’exploits, de tournois, de richesses et de femmes. Car prouesse et largesse dissimulent un intense appétit de gains et la quête de riches héritières capables d’assurer au « jeune » un train de vie et une position qu’il ne peut trouver au château paternel.
Pour éviter la dispersion des patrimoines, les lignages nobles veillent à marier leurs fils le plus tard et le mieux possible. Le fils aîné seul peut espérer hériter de la seigneurie lorsque son père ne sera plus en état de la gérer. En attendant, il mène cette vie d’errance ou s’engage dans des expéditions lointaines, comme les croisades, véritable aubaine pour ces jeunes instables et querelleurs. La littérature courtoise, qui trouve chez eux ses lecteurs, ou plutôt ses auditeurs, témoigne de leurs frustrations (d’argent, de femme) et leur propose des modèles conformes à leurs aspirations : le chevalier qui, par sa prouesse, a réussi à dénicher sa conquète.
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 4 Déc 2010 - 3:47
Bonjour Maximus !
Sur votre question, que nenni ! Je ne connais point ce batiment du moyen âge mais je vois très bien où il est situé dans Lutèce Paris voulai je dire ! AUssi j'irai à l'occasion enquestoyer sur place...
Samsara
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 4 Déc 2010 - 3:54
J'adore le skech de Dany Boon sur la chevalerie ! c'est bien vu ! Diantre ! Messire Boon vous avez divinement bien enquestoyer sur le sujet !
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 6 Déc 2010 - 11:39
Temps de travail au moyen age,
leurs origines jusqu'à leur suppression en 1791 », paru en 1922) En matière de durée de la journée de travail, l'idée qui paraît animer les règlements du XIIIe siècle et qui se justifie par des considérations de bon sens, d'humanité et d'intérêt professionnel sainement entendu, est la suivante : il n'est ni juste, ni avantageux de surmener l'ouvrier ; la fixation de la journée de travail ne doit donc pas être abandonnée à l'arbitraire des patrons, mais doit au contraire être réglementée par les statuts de chaque corporation, conformément à l'équité et aux usages.
Cette idée admise, il restait à déterminer les limites de la journée de travail. La presque unanimité des statuts en fixe le commencement au lever du soleil ou à l'heure qui suit ce lever. Pour beaucoup de métiers, le signal précis de la reprise du travail était donné par le son de la corne annonçant la fin du guet de nuit. En revanche, le travail ne finissait pas à la même heure pour tous les métiers. Parfois, il ne se terminait qu'à la tombée de la nuit, c'est-à-dire à une heure variable selon les saisons. Parfois, au contraire, le signal de la cessation du travail était donné par la cloche de l'église voisine sonnant complies, ou par le premier crieur du soir comme pour les batteurs d'archal ou les faiseurs de clous. D'autres métiers quittaient l'ouvrage plus tôt encore, à vêpres sonnées : ainsi des boîtiers et des patenôtriers d'os et de corne.
Le motif le plus souvent donné pour justifier cette limitation de la durée du travail est la crainte que la fatigue de l'ouvrier et l'insuffisance de la lumière n'exercent une influence fâcheuse sur la qualité de la fabrication. « La clarté de la nuit, dit le statut des potiers d'étain, n'est mie si souffisanz qu'ils puissent faire bone œuvre et loïal ». Mais l'intérêt de l'artisan lui même n'est évidemment pas étranger à l'adoption de cette mesure. D'après le statut des baudroiers, la limitation de la journée de travail a été instituée « pour eux reposer ; car les jours sont loncs et le métier trop pénible » (Livre des Métiers).
Par exception, quelques rares corporations autorisent le travail de nuit (ouvriers de menues œuvres d'étain et de plomb, teinturiers, tailleurs d'images, huiliers, boursiers). Chez les foulons, le travail finissait au premier coup de vêpres (en carême, à complies), ce que les statuts expriment en disant que les valets ont leurs vesprées (leurs soirées). Mais si le maître avait métier (besoin d'eux), il pouvait les allouer par contrat spécial pour la durée de la vêprée, après s'être entendu avec eux sur le prix. Toutefois cette vêprée ne pouvait se prolonger au delà du coucher du soleil, ce qui signifie sans doute ici : jusqu'à la disparition complète du soleil. La journée ouvrable était ainsi, moyennant un salaire supplémentaire, allongée de deux ou trois heures.
Les règles qui précèdent permettent de déterminer assez exactement la durée de la journée normale de travail dans les corps de métier. La journée, commençant presque uniformément avec le jour (ou tout au moins dans l'heure qui suivait le lever du jour) et se terminant le plus souvent au soleil couchant, sa durée était évidemment variable selon les saisons. Théoriquement, cette durée de la journée de travail eût dû varier d'un minimum de 8 heures 1/2 en hiver à un maximum de 16 heures en été. Mais ce maximum de 16 heures n'était jamais atteint, et le travail effectif ne devait dépasser en aucune saison 14 heures à 14 heures 1/2. En effet, les règlements ou la L'aiguilletier
coutume accordaient à l'ouvrier deux repos d'une durée totale d'environ 1 heure 1/2 pour prendre son repas (chez les ouvriers tondeurs de drap, au XIVe siècle, il était accordé une demi-heure pour le déjeuner et une heure pour le dîner) ; en outre et comme il vient d'être dit, dans un grand nombre de métiers, le travail se terminait en toute saison à complies (7 heures), ou même à vêpres (4 heures du soir).
Quelques statuts renferment des dispositions spéciales. Ainsi, les statuts des foulons du 24 juin 1467 paraissant constater un ancien usage, fixent la durée du travail en hiver à 11 heures (de 6 heures du matin à 5 heures du soir) ; et en été à 14 heures (de 5 heures du matin à 7 heures du soir) ; mais il y a lieu de déduire de cette durée au moins 1 heure 1/2 pour les repas, ce qui suppose une journée de travail effectif de 9 heures 1/2 en hiver, à 12 heures 1/2 en été. Chez les ouvriers tondeurs de drap, la journée d'abord fixée en hiver à 13 heures 1/2 avec travail de nuit fut réduite en 1284 à 9 heures 1/2 par suite de la suppression du travail de nuit ; en été, ces ouvriers commençaient et finissaient le travail avec le jour.
En résumé, dans les métiers où le travail commençait et finissait avec le jour, la journée variait, déduction faite du temps des repas, de sept à huit heures en hiver à environ quatorze heures en été. Pour d'autres métiers en assez grand nombre, la journée de travail effectif évoluait entre huit à neuf heures en hiver et dix à douze heures en été.
La journée de travail de l'artisan du Moyen Age telle qu'elle vient d'être évaluée paraît au premier examen plus longue que celle de l'artisan moderne : elle était surtout plus irrégulière. Mais pour se faire une idée de la somme de travail fournie annuellement par l'ouvrier, il ne suffit pas d'apprécier la durée de la journée de travail, mais il faut tenir compte du nombre de jours de chômage consacrés au repos ou à la célébration des fêtes. Si l'on prend en considération cet élément d'appréciation, il devient évident que l'on n'exigeait pas de l'ouvrier du Moyen Age un travail sensiblement supérieur à celui de l'ouvrier du XIXe siècle : l'artisan du XIIIe siècle paraît même avoir été sous ce rapport plus favorisé que celui du XIXe siècle. L'énumération suivante des chômages obligatoires démontrera cette proposition. Le chômage est partiel ou complet selon les circonstances.
Chômage complet Le travail est entièrement suspendu à certains jours consacrés au repos et à la célébration de cérémonies religieuses. Il en est ainsi : 1° Tous les dimanches de l'année. L'interdiction du travail se retrouve dans tous les registres des métiers et est sanctionnée par de sévères pénalités. On lit notamment dans les Registres du Châtelet, à la date du 17 mars 1401 : « Condémpnons Jehan le Mareschal esguilletier en 10 sols tournois d'amende pour ce que dimanche passé il exposa esguillettes en vente ». 2° Les jours de fêtes religieuses. Ces fêtes étaient alors très nombreuses, et le statut des talemeliers les énumère. La liste en est longue :
Les fêtes de l'Ascension et des Apôtres, le lundi de Pâques et la Pentecôte, Noël et les deux jours qui suivent Noël Janvier. - Sainte Geneviève et l'Epiphanie Février. - La Purification de la Sainte Vierge Mars. - L'Annonciation Mai. - Saint Jacques le Mineur et saint Philippe ; l'Invention de la Sainte Croix Juin. - La Nativité de Saint Baptiste Juillet. - Sainte Marie Madeleine ; Saint Jacques le Majeur et Saint Christophe Août. - Saint Pierre ès-Liens ; Saint Laurent ; l'Assomption ; Saint Barthélemy Septembre. - La Nativité de la Sainte Vierge; l'Exaltation de la Sainte Croix Octobre. - Saint Denis Novembre. - La Toussaint et les Morts ; la Saint Martin Décembre. - Saint Nicolas Au total 27 fêtes auxquelles il faut en ajouter sans doute encore, si l'on veut tenir compte des chômages collectifs ou individuels, une demi-douzaine d'autres : la fête du saint patron de la confrérie, celle des saints patrons de la paroisse, de chaque maître en particulier, de sa femme, etc. En somme le travail était complètement suspendu chaque année pendant environ 80 à 85 jours.
Chômage partiel L'ouvrier bénéficie d'une réduction de la journée de travail : 1° Tous les samedis, soit 52 jours par an 2° Les veilles ou vigiles de fêtes religieuses communément chômées « que commun de ville foire ». Ces veilles de fêtes représentent un nombre de jours sensiblement moindre que les fêtes elles-mêmes, car on ne compte qu'une vigile pour Noël contre trois jours fériés (Noël et les deux jours suivants) ; qu'une vigile contre les deux fêtes consécutives de la Toussaint et des Morts, etc. Les vigiles de certaines fêtes comme celles du patron de la confrérie, du patron de l'église paroissiale, etc., n'étaient pas chômées. Il n'en reste pas moins une vingtaine de vigiles de fêtes pendant lesquelles on chômait une partie de la journée. Il s'ensuit que pendant 70 autres journées environ le travail quotidien était sensiblement diminué.
Mais ici se pose une question très délicate. Dans la majorité des métiers le travail doit cesser le samedi au premier coup de vêpres ; dans certains autres à none ou à complies ou à tel signal donné par les cloches d'une église voisine. Parfois la cessation du travail à lieu : en charnage après vêpres ; en carême à complies. A quelles heures correspondaient ces offices et quel temps désignent ces dénominations charnage et carême. On est d'accord pour admettre que none correspondait à trois heures de l'après-midi. Mais en ce qui touche l'heure réelle de la célébration des vêpres et des complies au Moyen Age, de sérieuses divergences se rencontrent entre les érudits.
D'après de Lespinasse, l'heure de vêpres était au Moyen Age six heures du soir environ et celle de complies neuf heures du soir. La même opinion est adoptée par Eberstadt et par Alfred Franklin (Dictionnaire des corporations des arts et métiers, 1906). En revanche, Fagniez (Etudes sur l'Industrie à Paris au XIIIe siècle) émet cette opinion que vêpres se chantaient à quatre heures et complies à sept heures. Sans prétendre apporter ici une affirmation qui ne pourrait s'appuyer sur des preuves catégoriques, la fixation proposée par. Fagniez semble la plus conforme à la vérité, et nous pourrions même dire que vêpres se chantaient entre 3 et 4 heures (peut-être avec un changement d'horaire selon la saison).
En faveur de ce système milite tout d'abord un argument de bon sens. La disposition des statuts qui ordonne de cesser le travail le samedi à vêpres ou à complies a évidemment pour but, en abrégeant la durée du travail quotidien la veille du dimanche, de permettre à l'artisan d'assister ce soir là aux offices religieux ; c'est une mesure de faveur. Où serait la faveur si le travail ne devait cesser l'hiver pendant les jours les plus courts qu'à 6 heures du soir et l'été pendant les jours longs qu'à 9 heures ? Cette disposition serait alors non plus une réduction, mais plutôt une prolongation de la durée habituelle du travail quotidien qui doit finir normalement avec le jour. Car le jour finit en hiver bien avant six heures et même en juin et juillet, pendant la saison des jours les plus longs, avant neuf heures !
Par exemple, le statut des garnisseurs de gaines et des faiseurs de viroles (titre LXVI) renferme cet article 4 : « Nus du mestier ne doit ouvrer en jour de feste que commun de vile foire ne au samedi en charnage (de) puis vespres, ne en samedi en quaresme (de) puis complies, ne par nuit en nul tans ». Il est clair que cette prohibition de travailler la nuit en nul temps eût été violée chaque samedi en plein hiver si les ateliers étaient demeurés ouverts jusqu'à six heures et chaque samedi d'été où la nuit tombe avant neuf. Si au contraire on fixe vêpres à 4 heures environ Le teinturier
et complies à 6 ou 7, il en résulte une abréviation notable de la durée du travail chaque samedi, surtout l'été en ce qui touche ceux des métiers où ce travail du samedi finit en toutes saisons à vêpres.
La tradition ecclésiastique est du reste favorable à cette interprétation. Selon l'abbé Martigny dans son Dictionnaire des Antiquités chrétiennes, « tous les témoignages prouvent que la psalmodie de vêpres - vespertina - avait lieu (dans la primitive église) après le coucher du soleil. Aussi soit en Orient soit en Occident, l'heure de vêpres fut-elle appelée lucernarium parce qu'on allumait les flambeaux pour cet office. On continua à chanter vêpres après le coucher du soleil chez les Grecs comme chez les Latins jusqu'au VIIIe et au IXe siècle. Ce n'est qu'à partir de cette époque que s'introduisit en Occident l'usage de l'Eglise de Rome qui récitait vêpres immédiatement après nones, avant le coucher du soleil ». Nones est fixé d'un avis unanime à trois heures du soir. Il n'est donc pas téméraire de conclure que vêpres devaient être chantées vers 4 heures, peut-être même plus tôt en hiver vers 3 heures ou 3 heures 1/2. La même cloche aurait alors sonné none et vêpres qui suivaient immédiatement none.
Nous disposons à cet égard d'un témoignage fort intéressant. En ce qui touche au moins le XVIe siècle, l'heure de la célébration de vêpres à Paris est fixée par un texte précis. « Tous compagnons apprentys du-dit métier (portent des lettres patentes de Charles IX de juin 1571 confirmant les statuts des patenôtriers d'os et de corne) seront tenuz de laisser besognes les quatre festes annuelles... après le tiers coup de vêpres qui est à trois heures après midy » Le texte cette fois est formel ; il date, il est vrai du XVIe siècle et non du Xllle ; mais dans cet intervalle la fixation de l'heure des vêpres avait-elle changé à Paris ? A priori non. En 1514 en effet, une sentence du prévôt de Paris rendue à la demande des cordonniers, vise une requête de ces derniers disant que par les anciennes ordonnances du dit métier « avait été ordonné que nuls cordouenniers de Paris ne pourront ouvrer le jour du samedi depuis que le dernier coup de vêpres serait sonné en la paroisse ». Ces anciennes ordonnances sont le titre LXXXIV du Livre des Métiers dont le texte est expressément visé dans la sentence de 1514.
Or si l'heure à laquelle vêpres étaient sonnées avait été avancée ou reculée de 1268 à 1514, il paraît presque certain que les cordonniers en requérant en 1514 toute liberté de travailler désormais de nuit comme de jour et le samedi même après vêpres eussent fait mention de ce changement d'horaire ; ils insistent en effet avec détail sur les modifications survenues dans la technique de leur métier (plus grande difficulté dans la façon des souliers), alors qu'ils présentent la réglementation du temps de travail comme demeurée invariable depuis deux cents ans. « Lorsque icelles ordonnances avaient été faites ne y avait à Paris grand nombre de cordouenniers-varlets ne serviteurs et que de présent audit métier l'on ne se réglait sur lesdites ordonnances parce que deux cents ans et plus avaient été faites... » Nous conclurons donc qu'au XIIIe siècle les vêpres devaient être chantées entre 3 et 4 heures. Quant à complies, l'heure de neuf heures paraît également beaucoup trop tardive ; les données précises d'une fixation manquent encore plus que pour vêpres ; mais 6 à 7 heures paraissent bien correspondre à l'esprit des statuts qui font finir le jour ouvrable à complies en charnage pendant les jours longs.
Que faut-il entendre maintenant par charnage et par carême, termes que les statuts de métiers opposent l'un à l'autre pour faire finir le travail du samedi et des vigiles à vêpres en charnage et à complies en carême ? « Le temps du charnage ou carnaval qui précède le carême a été, dit de Lespinasse, employé chez les gens de métier pour désigner les jours courts depuis la saint Rémi (9 octobre) jusqu'aux Brandons, premier dimanche de Carême, comme l'ont dit quelques-uns. Puis le carême et le dimanche des Brandons qui coïncident avec les premiers jours de printemps ont été le point de départ de la saison des jours longs ». L'explication est certes séduisante, certains textes établissant en effet la division de l'année en deux saison: de la Saint-Rémi aux Brandons ; des Brandons à la Saint-Rémi suivante. Mais aucun de ces textes n'identifie clairement les deux termes de cette division avec le charnage et le carême. L'opinion qui considère le mot carême comme comprenant dans le langage des métiers environ six mois de l'année - avril à octobre - la saison des jours longs, cette opinion paraît néanmoins assez vraisemblable ; car il serait étrange que le carême fini, et pendant toute la belle saison (d'avril aux premiers jours d'octobre), on fût revenu à des règles qui ne conviennent qu'à la saison d'hiver. Toutefois on ne peut ici apporter aucune certitude.
En définitive et tout compte fait, il résulte de ce qui précède que l'ouvrier du Moyen Age : 1° commençait et finissait son travail avec le jour. La journée était donc parfois plus courte, parfois plus longue que la journée du XIXe siècle ; 2° l'ouvrier fournissait dans une année un nombre de journées et d'heures de travail plutôt inférieur à celui que l'on exige de l'artisan du XIXe siècle. La moindre activité de la production, l'absence de toute spéculation, la régularité de la demande permettaient au maître de prévoir la quantité et la nature des objets qu'il devait fabriquer sans être obligé d'imposer à l'ouvrier des efforts extraordinaires. L'ouvrier travaillait donc moins longtemps, mais aussi son travail mieux équilibré, moins nerveux, moins surmené était plus soutenu, plus appliqué, plus consciencieux.
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 6 Déc 2010 - 11:45
Intéressant ce que dit ce monsieur,
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mar 7 Déc 2010 - 16:54
Poésie courtoise
POÉSIE COURTOISE
Dans la poésie courtoise, également appelée "fin'amor" (ce qui signifie "amour parfait"), on retrouve la plupart du temps un homme essayant de conquérir le coeur d'une dame. Mais attention : cette dame doit être mariée et d'un rang social supérieur à l'amant. Pourquoi??? Tout simplement parce que si cet amant était d'ordre supérieur, il aurait le pouvoir de lui ordonner de l'épouser alors qu'avec cette situation, il n'a pas de pouvoir sur la dame, ne pouvant assouvir le désir. Car ce qui est avant toute autre chose très important, c'est le désir... En effet, l'homme souhaitant séduire la dame, sa suzeraine, doit éviter de succomber au désir car l'amour prendrait toute la place, relatant le désir à une mort certaine au sein de leur relation. En parcourant le périple de la conquête de sa dame, l'amant devra mériter les faveurs de sa bien-aimée dont il se plie aux caprices. Dans ce style littéraire, qui était fait pour être chanté principalement (poésie lyrique), on retrouve de nombreux obstacles qui ont pour but de créer une augmentation du désir avant l'obtention de la satisfaction de l'amour, qui doit être mérité, bien que jamais assouvi... La manière de vivre s'apparente à celle de la cour du roi : l'amant doit posséder des talents à la chasse et comme guerrier, posséder une bonne éducation et se conduire avec aisance devant la dame, qui devient l'inspiration de la poésie courtoise...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 9 Déc 2010 - 12:24
De quels sujets traite la poésie lyrique du moyen âge
Il y eut au douzième siècle et surtout au treizième toute une éclosion de poèmes assez difficiles a classer. Les poèmes lyriques de ces siècles sont en général de courtes pièces dont le sujet essentiel est l'amour et dans lesquelles par conséquent les femmes jouent un rôle prépondérant.
Les jongleurs et ménestrels, chanteurs et musiciens ambulants, allaient de château en château, de ville en ville faisant connaître les oeuvres des poètes ou troubadours dont plusieurs furent de nobles seigneurs, comme Guillaume VII, comte de Poitiers et d'Aquitaine, ou encore Jaufré Rudel, prince de Blaye.
Les troubadours du Midi inspirèrent les trouvères du Nord dont la production fut au moins aussi riche et peut-être plus variée et plus naturelle. Les sujets qui inspirent les poètes sont en général simples. Il y a aussi des chansons de toile, ainsi nommées parce qu'elles mettent en scène des femmes occupée a broder ou a tisser.
Les trouvères, comme les troubadours, sont des artistes parfois très subtils et assez compliqués. Ils n'écrivent pas pour le grand public et, en tout cas, pas pour le peuple, mais pour un public de choix. Même à cette date, la poésie française est destinée à une élite ; elle est le résultat et l'expression d'une vie de société déjà avancée.
Rutebeuf le trouvère qui a vécu au temps de Saint Louis est l'exception. On trouve chez lui de la verve bouffonne, des traits de satire sociale, des notations réalistes quand il dépeint les gueux et les bohèmes du treizième siècle, comme dans son fameux "Dit des ribauds de Grève."
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 9 Déc 2010 - 12:28
Origines. La poésie lyrique est issue des prières et des hymnes religieux. À ses débuts, elle avait pour fonction d'exprimer les sentiments d'un groupe, d'une collectivité. Elle était alors très proche de la musique, du chant. Quelques-unes des plus anciennes formes du lyrisme grec étaient des chants choraux: leur objet était la célébration des dieux, mais aussi et surtout des héros, des événements qui ont marqué la collectivité (ex.: les odes de Pindare, composées plus tard). À travers cette célébration, c'étaient les valeurs qui régissaient la collectivité que l'on exaltait. Les textes étaient donc empreints de morale, de sagesse.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 9 Déc 2010 - 12:31
CHANSON DE TOILE Elles étaient appelées ainsi parce que les femmes les chantaient en filant ou en tissant la toile. Elles traitent en général d’une histoire d’amour. Dans Gayette et Orieur nous avons l’histoire de deux sœurs que sépare la rencontre d’un amoureux.
GAIETE ET ORIOUR (écrite en dialecte picard) GAYETTE ET ORIEUR Lou samedi a soir falt la semainne : Gaiete et Orïour, serors germaines,
Main a main vont bagnier a la fontainne.
Vante l’ore et li raim crollent :
Ki s’antraimment soueif dorment. Le samedi au soir finit la semaine : Gayette et Orieur, sœurs germaines,
la main dans la main, vont se baigner à la fontaine.
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s'aiment dorment en paix !
l’enfes Gerairs revient de la cuintainne, S’ait chosit Gaiete sor la fontainne;
Antre ses bras l’ait prise, soueif l’ait strainte.
Vante l’ore et li raim crollent :
Ki s’antraimment soueif dorment. Le jeune Gérard revient de la quintaine; il aperçoit Gayette au bord de la fontaine ;
il l’a prise entre ses bras, il l’étreint doucement.
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s’aiment dorment en paix !
´ Quant avras, Orïour, de l’ague prise, Reva toi en arrière! Bien seis la ville;
Je remanrai Gerairt ke bien me priset,
Vante l’ore et li raim crollent :
Ki s’antraimment soueif dorment. Orieur, quand tu auras puisé de l’eau, retourne-t’en. Tu connais le chemin de la ville;
je resterai avec Gérard qui m’aime bien.
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s’aiment dorment en paix !
Or s’en vait Orïour, teinte et marrie; Des euls s’an vat plorant, de cuer sospire,
Cant Gaie sa serour n’an moinnet mie.
Vante l’ore et li raim crollent.
Ki s’antraimment soueif dorment. Orieur s’en va, pâle et triste ; elle s’en va en pleurant, son cœur soupire,
parce qu’elle n’emmène pas sa sœur Gayette.
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s’aiment dorment en paix !
´ Laisse, fait Orïour, con mar fui née! J’ai laxiet ma serour an la vallée;
l’enfes Gerairs l’an moine an sa contrée! ,,
Vante l’ore et li raim crollent.
Ki s’antraimment soueif dorment. ´ Hélas fait Orieur, comme ie suis née pour mon malheur ! J’ai laissé ma sœur dans la vallée ;
le jeune Gérard l’emmène en sa contrée !
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s’aiment dorment en paix !
l’enfes Gerairs et Gaie s’en sont torneït, Lor droit chemin ont pris vers sa citeit;
Tantost com’ il i vint, l’ait espouseit.
Vante l’ore et li raim crollent :
Ki s’antraimment soueif dorment. Le jeune Gérard et Gayette s’en sont allés, Ils se sont dirigés vers sa cité ;
Aussitôt qu’il y fût venu, il l’a épousée.
La brise vente, les rameaux se balancent :
que ceux qui s’aiment dorment en paix !
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 9 Déc 2010 - 12:37
Pour vous gente dames du forum je dédie cette belle chanson DAME JOLIE...
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Sam 11 Déc 2010 - 9:41
Théâtre au Moyen Âge « Théâtre au Moyen Âge » défini et expliqué aux enfants par les enfants. <<>> « La Foire paysanne », par Pieter Balten, XVIe siècle - Représentation théâtrale de la fin du Moyen Âge.Le théâtre médiéval est un théâtre essentiellement pratiqué dans les Flandres et en Rhénanie, en France, mais aussi en Italie, en Belgique, etc.
Représentation d'un mystère (genre théâtral médiéval), XIVe ou XVe siècleLe théâtre du Moyen Âge avait lieu lors de fêtes religieuses ou profanes. Il se déroulait souvent dans les églises ou sur des places en plein air. Il n'y avait donc pas de réels édifices permanents dédiés au théâtre. Le peu qui existaient étaient en bois et étaient détruits à la fin des représentations. Le théâtre du Moyen Âge n’est absolument pas inspiré des théâtres grec et romain, dont les traditions et les textes sont inconnus de la société médiévale. Seuls quelques savants connaissent l’existence de Platon et d’Aristote, mais sans toutefois connaitre leurs textes.
Types de représentations Au Moyen Âge, il existe deux types de théâtre : le théâtre religieux et le théâtre profane.
Le théâtre religieux
C'est un théâtre qui est en liaison avec les paroles de la Bible, pour instruire les gens, car au Moyen Âge, tout le monde ne sait pas lire. Au début, on jouait sur le parvis des églises, puis le théâtre a évolué et, peu à peu, il est apparu dans les rues.
Le théâtre profane C'est un théâtre comique qui sert à faire rire les gens pour les divertir. Dans les villes du nord de la France, le théâtre profane est apparu vers le XIIe siècle.
MAXIMUS
Dernière édition par maximus38 le Lun 13 Déc 2010 - 15:56, édité 2 fois
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