Mots de jeu ....

Admin Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006

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MOTS DE JEU ........

Dictée : (trouvée dans un vieil almanach)

Formidable cette dictée qui montre combien notre langue est subtile.
Un texte qui aurait plu à Raymond Devos qui était friand de ces jeux de mots

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.
De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
Monsieur est le père, Madame est la mère.
Les deux font la paire.
Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n'est maire.
N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.
Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.
Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"

On en perd son latin ….

..........comparée aux dictées d’aujourd’hui écrites en langage « sms » ......

Admin Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006

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J'adore ce genre de texte " pirouette " celui ci dans le même genre de la dictée.

Quelle famille !

Une jeune fille frappe à la porte d'un couvent.
Arrive la Mère supérieure.

- Que désirez-vous ma fille ? demanda la Mère.
- Ma Mère, je voudrais être Soeur ! S'exclama la fille.
- Soeur ?, répondit la Mère Qui vous a donné cette idée, ma fille ?
- C'est ma soeur, ma Mère. Ma soeur qui est Soeur m'a dit : "Ma soeur, ne soit jamais mère, reste fille et soit Soeur".
- Votre soeur a raison ma fille,
- Mais dites-moi ma fille, que font vos parents ?
- C'est très simple ma Mère, dit la fille, mon père est maire, ma mère travaille au pair. J'ai aussi un frère ma Mère, mon frère est masseur.
- Où travaille votre frère masseur, ma fille, répliqua la Mère.
- Mon frère travaille à l'hôpital.
- C'est bien ma fille, mais sachez qu'avant tout votre père et votre mère sont aussi vos frères et soeurs tout comme votre soeur qui est Soeur et votre frère masseur, car devant l'éternel nous sommes tous frères et soeurs, vous comprenez ma fille ?
- Oui ma Mère, répondit la fille.

Admin Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006

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SUR UNE NOTE DE MUSIQUE........ notes musique

Deux amies se rencontrent:

Une NOIRE POINTEE et une BLANCHE un peu RONDE

- Où vas-tu ? demande la première.
- Je vais à l'hôpital trouver mon mari !
- RE MI est à l'hôpital ?
- Oui, il a mal au DOS, RE MI
- Comment est-ce arrivé ?
- J'ai demandé à RE MI de SI RE mes SOLs et il s'est fait mal au DOS.
- Pourtant tes SOLs sont FA SI LA SI RE !
- Oui, je sais mais quand RE MI s'acCROCHE à une besogne, il va jusqu'au bout sans faire une PAUSE, répondit-elle dans un SOUPIR.
J'espère que l'assurance va prendre la NOTE en charge !
Moi aussi, car elle ne sera pas à notre PORTEE.

Georges Bottinelli

Admin Nombre de messages : 3583 Age : 104 Date d'inscription : 11/12/2006

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NIKON NI SOUMISE

J’ai un eut un flash pour toi Leica,

Et pour tes courbes plutôt canon,

Je pensais, elle me shootera,

Mamya, elle n’a pas dit non.

Par nos contrastes noir et blanc,

On s’est de suite si bien cadrés,

Nos prises de vue c’était géant,

Allaient de pair sur mon trépied.

Lorsqu’elle ouvrait grand son diaphragme,

Dans la profondeur de mon champ,

Dans la lumière c’était fatal,

En contre jour c’était gênant.

Dans des grands angles nous nous aimions,

Parfois dans un champ de lumière,

En macro j’aimais ses nich**s,

Elle mon zoom, c’était d’enfer.

Téléobjectif bien en prise,

Ma longue focale stabilisée,

J’n’étais Nikon ni elle soumise,

Ce fût d’une grande intensité.

Plus tard sur une table de montage,

Y’ avait la bague d’adaptation,

Ce temps de pose nous fit ombrage,

Et nous donna des réflexions.

Piqué au vif fallait soufflet,

Car nous étions en distorsion,

L’effet miroir avait joué,

Dans cette vitesse d’obturation.

Sur ce cliché de nos demains,

Qui semblaient bien sans ouvertures,

J’ai même cru avoir un grain,

En reflex à cette rupture.

En balance de ce déclencheur,

Nos lentilles en exposition,

Et la lumière en diffuseur,

Pause BB fut la solution.

Le numérique a eut du bon

On s’est enfin bien mis au point,

Sigma est v’nu et puis Tameron,

Stabiliser notre quotidien…

Tit’can I

Les mots "gras" sont les termes et marques d’appareils et objectifs photos.
J'ai trouvé ce poème plein d'originalité, je le partage avec vous .

angel1

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