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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 9:42
la cour des miracles suite...
La Cour des miracles
On désignait jadis sous le nom de Cour des Miracles les quartiers de Paris exclusivement habités par les innombrables mendiants qui y rentraient, le soir venu, faire disparaître comme par miracle les infirmités ou les plaies qu'ils avaient exposées pendant la journée à la charité des passants.
La plus fréquentée parmi les cours des miracles formait un vaste enclos circonscrit par les rues actuelles d'Aboukir, des Petits-Carreaux, qui lui servait d'accès, Saint-Sauveur et Saint-Denis. Son existence se prolongera bien au-delà du Moyen âge. Et, bien que détruite en 1667 sur ordre du lieutenant de police La Reynie, cette cour des Miracles se reconstitua, car elle figure sur les plans du premier tiers du XVIIIe siècle. Elle était alors réduite à son "coeur historique", l'espace circonscrit par les rues des Forges et de Damiette.
On ne retrouve évidemment plus aujourd'hui l'aspect si pittoresque et si hideux à la fois de la Cour des miracles d'autrefois dans le quartier dont nous venons d'indiquer les limites, mais au début du XXe siècle, une cour, située dans la rue de Damiette, portait encore administrativement le nom de Cour des miracles. Un immeuble moderne en occupe aujourd'hui l'emplacement : il a conservé une cour intérieure...
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 9:47
ACHETER CHAT EN POCHE Expression très ancienne utilisée dès 1400. La poche dont il est ici question est un sac. Elle signifie acheter ou recevoir quelque chose sans en vérifier sa nature ou son état. Le chat est figure très souvent dans les expressions et les proverbes. Au Moyen Age, il passait pour diabolique, sans doute à cause de son caractère mystérieux et indépendant.
À LA QUEUE LEU LEU
Aujourd'hui l’expression signifie " l'un derrière l'autre ". Leu est la forme ancienne du mot loup (parfois lou). A la queue leu leu devrait donc se lire à la queue du loup le loup. Au Moyen Age, les loups étaient très nombreux et se déplaçaient en bandes, souvent l'un derrière l'autre. Leur apparition était redoutée par la population.
ALLER À CANOSSA
Canossa est une petite ville du nord de l'Italie, près de Modène. En janvier 1077, l'empereur d'Allemagne Henri IV vint implorer le pardon du pape Grégoire VII. Les deux hommes ne s’aimaient guère. Le pape s'opposait à toute intervention du pouvoir laïc dans le choix des évêques et des abbés que l'empereur entendait bien contrôler. Il fit proclamer la déchéance du pape en 1076 et fut excommunié le mois suivant. Cette situation ne manquait pas de poser des problèmes : elle excluait l'empereur de la société chrétienne et dispensait ses sujets de lui obéir. Henri IV s’en alla en plein hiver, pieds nus dans la neige, à la porte du château, demander sa grâce au pape qui la lui fit attendre trois jours. L’expression signifie s'humilier devant quelqu'un.
ALLER SUR LA HAQUENÉE D'UN CORDELIER
Cordeliers est l’ancien nom des franciscains, religieux de l'ordre de saint François d'Assise foncé en 1223. Il s’agissait de moines-mendiants qui quêtaient dans les rues. Ils étaient trop pauvres pour posséder une haquenée ; une belle monture docile, comme en montaient les hauts dignitaires de l'Église. Ils allaient à pied, s'aidant d'un bâton. Cet ordre fut introduit en France par saint Louis et comptait de nombreux membres jusqu’à la Révolution. D’autres expressions sont nées sur les cordeliers : Gris comme un cordelier - homme ivre par allusion à la couleur originelle de leur robe. Large comme la manche d'un cordelier – se dit d'une conscience accommodante. Parler latin devant les cordeliers – se disait de quelqu'un qui prétendait savoir quelque chose mieux que celui dont c'était le métier.
L'ÂNE DE BURIDAN
Allusion à la parabole de Jean Buridan (important philosophe du XlVème siècle). L’âne dont il est question est un animal indécis. L’expression signifie dont être indécis, ne savoir quel parti prendre.
ATTENDRE SOUS L'ORME
Attendre très longtemps en vain. Il s’agissait d’un rendez-vous que l’on comptait bien manquer. Au Moyen Age, les seigneurs rendaient parfois la justice à l'ombre d'un arbre, sur la place du village. (saint Louis sous son chêne). A moins que l'expression n'évoque l'attente résignée des avocats sans cause à la recherche de clients.
AUTANT EN EMPORTE LE VENT
Rien ne restera, tout sera emporté. Ce proverbe mélancolique évoque l'aspect fugitif et dérisoire des choses humaines: amours, ambitions, désirs, tout est promis à disparaître, comme emporté par le vent. On trouve l’expression chez François Villon, qui en fait le refrain de l'une de ses Ballades. C’est aussi le titre français du célèbre roman de Magaret Mitchell.
AVOIR MAILLE À PARTIR
Avoir un différend, être en conflit, être en contestation avec quelqu'un. La maille dont il est question ici est une monnaie, la plus petite qu'il existait sous les Capétiens alors que partir signifiait partager. On ne pouvait donc pas la partager. Ceux qui devaient le faire finissaient toujours par se disputer. Aujourd'hui, l'homonymie entre maille (monnaie) et maille (tricot) et partir (partager) et partir (s'éloigne, s'en aller) a permis à l'expression de subsister.
AVOIR VOIX AU CHAPITRE
Être consulté, avoir le droit d'exprimer une opinion. Le chapitre est l'assemblée des moines ou des chanoines lorsqu'ils se réunissent pour discuter de leurs affaires. Les moinillons, les serviteurs n'avaient pas voix au chapitre.
BACHELIER
Est le lycéen qui a réussi les épreuves du Baccalauréat. Déjà au Moyen Age, le terme désignait l'étudiant titulaire du premier grade universitaire. Au XIème siècle, le bachelier était un jeune noble, chevalier ou écuyer, qui servait sous les ordres d'un seigneur plus âgé. Le jeune homme devait faire ses preuves afin d’héritier du fief paternel. Lorsqu’il ne possédait pas de fortune, il devait redoubler d’audace pour se trouver un protecteur ou un riche beau-père.
BATTRE SA COULPE
Battre sa coulpe signifie se repentir. Les pénitents manifestaient le remords qu'ils avaient de leurs fautes en se frappant la poitrine et en disant " mea culpa " car faute se dit culpa en latin.
BOIRE À TIRE-LARIGOT
Boire comme un trou. Selon le sens du mot larigot, l'expression peut avoir plusieurs origines : - sens de gosier : on boirait " à tire-gosier ". - nom d’une des grosses cloches de la cathédrale de Rouen : La Rigault (nom de celui qui en avait fait don). Son poids faisait tirer la langue aux sonneurs et assécher leurs gosiers. - petite flûte semblable à un pipeau. Boire à tire-larigot serait boire comme on joue de la flûte, sans quitter l'instrument des lèvres et en aspirant largement.
C'EST UNE AUTRE PAIRE DE MANCHES
C'est une autre affaire. Au Moyen Age, les manches des vêtements n'étaient pas cousues de manière définitive, mais simplement ajustées au dernier moment. Les dames pouvaient, en signe d'attachement, remettre leur manche à leur chevalier qui l'arborait alors à sa lance ou à son écu lors des tournois. Ce gage amoureux est devenu symbole d'engagement au point qu'on en ait oublié son origine aristocratique et galante.
CHAMPION
A l'origine, un chevalier se battait en champ clos pour défendre une cause. La justice du Moyen Age admettait l'épreuve des armes. L'accusé pouvait provoquer en duel son accusateur : Dieu faisait triompher l'innocent. Lorsque l'accusé, malade, trop jeune ou trop vieux, n'était pas en mesure de se battre lui-même, ou si c'était une femme, il pouvait se faire représenter par un champion.
CHERCHER NOISE À QUELQU'UN
Quereller quelqu'un souvent pour peu de chose. Noise signifiait jadis : querelle bruyante, dispute. Aujourd'hui, le mot noise ne subsiste que dans cette expression.
CHEVALIER
A l'origine, les chevaliers n'étaient que de simples combattants, parfois mercenaires, assez forts ou assez riches pour avoir un cheval. Leur prestige était essentiellement militaire. A partir du XIème siècle, ces guerriers commencent à constituer une classe sociale, unie par une même manière de vivre. Pour éviter les guerres continuelles, les abus de pouvoir et canaliser la violence de ces combattants souvent frustes, l’Église met en place les règles strictes du code chevaleresque. Le chevalier, dont les armes ont été bénies, doit obéir à Dieu et à son devoir, protéger les faibles, aider son prochain...
LE CHIEN DE JEAN DE NIVELLE
Animal ou un homme qui ne veut pas obéir quand on a besoin de lui. Vient de l’expression " C'est le chien de Jean de Nivelle, il s'enfuit quand on l'appelle. " Origines de l'expression mystérieuses. On pense pourtant que ce Jean de Nivelle n'a pas eu de chien… Il a par contre refusé d'aider son père, jean de Montmorency, à soutenir Louis XI en guerre contre le duc de Bourgogne. Furieux, son père le déshérita et Jean de Nivelle s'enfuit en Flandres sans attendre d'autres ennuis. Il faut donc comprendre: " C'est ce chien de Jean de Nivelle... " au sens de infâme, crapule.
CONVOQUER LE BAN ET L'ARRIERE-BAN
S'adresser à tous ceux dont on espère l'aide. A l'origine, le ban était une proclamation du seigneur, une défense ou un ordre. Le suzerain avait le droit de mobiliser, en cas de besoin, ses hommes mais aussi ceux de ses vassaux. Il convoquait alors le ban et l'arrière-ban.
UNE COTE MAL TAILLÉE
Estimation approximative, compromis qui ne satisfait personne. La cotte (qui s'écrivit longtemps cote) était au Moyen Age une tunique qui, si elle était mal taillée, ne convenait à personne. La cote est un impôt de la fin du Moyen Age. Lorsqu’elle était taillée, elle signifiait établie, répartie entre les contribuables.
LA COUR DES MIRACLES
La Cour des Miracles était située dans le quartier des Halles à Paris. Ce n’est que sous Louis XIV que la police en viendra à bout. Repaire des brigands, des faux estropiés qui mendiaient dans les rues, elle doit son nom à la magie qui le soir faisait retrouver aux infirmes l’usage de leurs membres. Aujourd’hui, une cour des miracles est un endroit plein de monde, à la fois sordide et pittoresque.
COURIR LE GUILLEDOU
Guiller signifiait tromper en vieux français, le verbe. Les " Guillaume " étaient ainsi nommés car ils étaient des trompeurs mais parfois aussi des trompés. Aujourd'hui, guiller ne survit plus que dans cette expression qui a pour sens : partir à la recherche d'aventures amoureuses.
COURTOIS
Les chevaliers du Moyen Age l’étaient ; aimables, polis, raffinés dans leur parure et leur langage et aussi leurs sentiments. Ils considéraient leur dame comme une maîtresse toute-puissante dont les désirs étaient des ordres. Pour lui plaire, ils surmontaient toutes sortes d'épreuves, physiques et morales, dont la patience n'était pas la moindre. A l'origine, courtois signifie qui vit à la cour.
Meilleures correspondances pour LA COUR DES MIRACLES AU MOYEN AGE La cote est un impôt de la fin du Moyen Age. Lorsqu'elle était taillée, elle signifiait établie, répartie entre les contribuables.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 12:48
FOI COURAGE ET HONNEUR
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 20:39
1- Le développement des villes au Moyen Age
les villes se sont beaucoup développées à partir du 11ème siècle. Pourquoi ce sont elles agrandies ? La population a beaucoup augmenté car les gens se nourrissaient mieux grâce au développent de l'agriculture. Et de plus en plus de gens venaient s'installer en ville et de plus en plus de ville se créaient. Les villes étaient beaucoup plus petites que celles d'aujourd'hui.
2- La ville médiévale Les habitants des villes ont du organiser leur ville pour se protéger, vivre confortablement ... - Demander aux élèves s'ils connaissent des villes médiévales. Ils peuvent citer St Michel, Carcassonne, St Malo... Puis demander de citer leurs particularités par rapport aux villes d'aujourd'hui.
Les villes médiévales étaient protégées par des remparts. Du haut du beffroi, des guetteurs surveillaient les alentours et sonnaient la cloche en cas de danger. Les rues étaient étroites, sales et sombres : on y jetait les ordures et les eau usagées ce qui favorisait les épidémies. Les villes possédaient un hôpital, des écoles, un marché, des églises et parfois des cathédrales. L'entrée de la ville était fermée par une porte. Pour y entrer les voyageurs et les marchands devaient payer une taxe. La porte est toujours gardée et fermée chaque soir.
3- Artisans et commerçants La ville rassemblait de nombreux artisans. Ils étaient installés au rez de chaussée des maisons. Faire observer la célèbre peinture du Livre du gouvernement des Princes qui représente une rue commerçante au Moyen Age. On y voit un barbier, un boulanger, un tisserand. Il y avait aussi des commerçants qui organisaient régulièrement des marchés. Le commerce était ainsi une activité importante de la ville médiévale et il animait beaucoup les rues.
Au Moyen Age, la population a beaucoup augmenté et les villes se sont agrandies et organisées. Les villes étaient protégées par de solides remparts. Du haut du beffroi, les guetteurs surveillaient les alentours. Les villes possédaient au moins une église. Les rues étaient étroites, sales et sombres. Elles étaient très animées par la présence des artisans et des commerçants.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 20:50
La fabrication de la monnaie, du Moyen Age à nos jours
L’histoire des pièces métalliques en Occident remonte à l’Antiquité puisque les premières pièces ont été inventées par les Grecs d'Asie Mineure au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Au fil des siècles, des innovations techniques ont fait évoluer les procédés de fabrication de la monnaie.
Sommaire : La frappe au marteau Le contrôle des monnaies Les innovations techniques La frappe des monnaies aujourd’hui
La frappe au marteau La frappe au marteau est le procédé qui a été utilisé pour la fabrication de la monnaie jusqu'au début du XVIIe siècle.
Les pièces de monnaie étaient obtenues en frappant une lentille de métal (le flan) avec un marteau entre deux coins : un coin fixe encastré dans une enclume et un coin mobile portant en creux le revers de la pièce.
Les flans à monnayer étaient fabriqués à partir du poids de métal ou d'alliage prescrit à frapper. Ces morceaux de métal étaient taillés puis pesés avant d'êtres frappé par un coin monétaire.
A noter : au Moyen Age on frappait généralement les monnaies à froid plutôt qu'à chaud. Le monnayeur devait frapper plusieurs fois pour empreindre les monnaies à fort relief.
Le contrôle des monnaies Au XIIe siècle, la France comptait une centaine d’ateliers de fabrication de la monnaie. L’augmentation du nombre des ateliers a rapidement posé la question de leur contrôle.
C’est pourquoi, à la fin du Moyen Age, un point secret était placé sous l’une des lettres de la légende des monnaies royales et permettait d’identifier l’atelier d’où provenait une pièce.
A partir de 1358, la Monnaie de Paris (qui avait été créée en 864 par l'édit de Pîtres de Charles le Chauve) est devenue une administration dotée d’un pouvoir de juridiction et de réglementation en matière monétaire. Dès lors, les ateliers ont été placés sous le contrôle de l’Etat.
Les innovations techniques A partir de la Renaissance, des innovations vont apparaître dans le monnayage pour remédier au problème des épaisses et larges monnaies d'argent, difficiles à frapper manuellement.
Vers 1530, Benvenuto Cellini invente le balancier monétaire. Dix ans plus tard, l'orfèvre allemand Marx Schwab invente une presse à cylindres. En 1551, la première machine à frapper les monnaies par pression (ou procédé de frappe au balancier) est mise en service au moulin des étuves à Paris.
Dans le procédé de frappe au balancier, la force mécanique ou hydraulique remplace le marteau et l'enclume de la frappe au marteau. Par ailleurs, d’autres outils comme le laminoir et le coupoir permettent d’obtenir des lames à la bonne épaisseur et de surface uniforme, et des flans parfaitement circulaires.
Ce procédé, perfectionné tout au long du XVIe siècle, a été définitivement adopté en France, à partir de 1645. Il a été supplanté par le procédé de la frappe au levier vers 1840.
A noter : la machine à vapeur est une autre invention qui a révolutionné la fabrication de la monnaie. La presse à vapeur a notamment été utilisée pour la frappe de monnaies anglaises officielles à partir de 1797. Elle se répandit aussi en Europe et en Amérique avant 1830.
La frappe des monnaies aujourd’hui La fabrication de la monnaie respecte aujourd’hui encore les différentes étapes du processus traditionnel, mais elle est presque totalement automatisée.
Les flans sont découpés dans une bobine de métal par une presse et recuits dans des fours, ce qui permet de les rendre malléables en vue de la frappe. La frappe des monnaies est ensuite réalisée par des presses pouvant porter jusqu’à 800 coups à la minute.
A noter : la conception et la gravure des coins bénéficient également des apports de l'optique de précision et de l'informatique : les projets d'empreintes sont réalisés avec l’aide d'ordinateurs.
En France, c’est la Monnaie de Paris qui est chargée de frapper la monnaie métallique courante. Cette institution très ancienne possède deux sites : l'Hôtel de la Monnaie de Paris et l'établissement monétaire de Pessac, en Gironde. Depuis 1998, c'est dans l’usine de Pessac que sont fabriquées les huit pièces de l’euro.
MAXIMUS
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Mer 5 Jan 2011 - 22:29
Maximus !
Venez vous du moyen âge pour posséder ainsi une telle passion de cette période ?
Pour ma part étant tout près de Paris Lutèce je connais bien certains lieux que vous citez aussi je les redécouvre sur un autre angle... Le moyen âge j'ai comme l'impression que tout vient de là : La naissance le terreau de l'histoire ce qui a fait notre bonne vieille terre de Navarre d'aujourd'hui : Notre bonne langue le francoy ! nos expressions, nos racines, l'histoire des hommes, la vie quotidienne, la cuisine, la médecine, les traditions, la peinture, l'art, les batisseurs de cathédrales, etc... tous les prémices de la renaissance...
Moyen âge : je te kiffe ! rire ...
Passionnant !
Bravo Maximus bel ambassadeur médiéval ....
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 6 Jan 2011 - 11:50
La livre
Une première étape à l'époque de Charlemagne qui abandonne, le système monétaire romain. En 781, le futur empereur décide d'unifier son Empire et de remplacer toutes les anciennes pièces par une monnaie nouvelle. Il crée un nouvel étalon emprunté aux mesures de poids, la livre de 322,22 g, valant 20 sous de 12 deniers. Seul le denier en argent est frappé et circule librement. Le sou et la livre ne sont que des monnaies de compte. Quelques temps après, les successeurs de Charlemagne prennent le parti de déléguer aux grands féodaux le droit de battre monnaie. Une multitude de pièces disparates circule alors.
Un système monétaire unique Afin de limiter la multiplication de ces espèces, Saint-Louis, roi de France, introduit dans son royaume un système monétaire unique avec la frappe du sou tournois d'argent, surnommé le gros, car il est plus gros que le denier, et celle du premier écu d'or en 1270. Mais cet écu n'est encore qu'une monnaie de présentation réservée surtout à quelques dignitaires . La première pièce d'or à circuler véritablement en France est le petit royal assis émis par Philippe IV le Bel en 1290 . Au cours de la Guerre de Cent Ans (1337-1453) les monnaies d'or ne sont frappées dans le royaume de France que pour sauvegarder le prestige royal.
Les premiers francs
C'est sous le règne de Jean II le Bon, le 5 décembre 1360, qu'apparait le franc pour la première fois dans l'histoire de la monnaie française .
Cette pièce d'or qui représente le roi armé et à cheval est émise à l'époque de la libération du roi, retenu prisonnier par les Anglais, ce qui explique le terme "franc" signifiant " franc des Anglais ", c'est-à-dire libre. Le franc vaut une livre tournois.
Il est frappé jusqu'en 1385, date à laquelle il est remplacé par l'écu d'or de Charles VI d'une valeur supérieure.
Les louis d'or
Une nouvelle étape est franchie sous le règne de Louis XIII en 1640 qui réforme le système monétaire du royaume et crée pour ce faire une nouvelle pièce d'or, le louis, et une nouvelle pièce d'argent, l'écu ou louis d'argent. Le louis d'or supplante progressivement la frappe de l'écu d'or qui, encore émis à Paris et en province sous Louis XIV avec toujours l'appellation " au soleil " est supprimé en 1654.
Les "réformations" du XVIIIe siècle En 1690 commence la période des " réformations " ou surfrappes qui caractérisent le règne de Louis XIV. Ces procédés destinés à financer notamment les guerres et le train de vie de la Cour aggravent le déficit des finances du royaume qui après la refonte générale de 1709-1715, ne retrouvent un certain ordre qu'en 1726. Un nouvel écu " aux lauriers " est émis jusqu'à la Révolution. Il circule dans les pays voisins de la France.
La Révolution française : la crise monétaire A l'époque de la Révolution (1789-1799) la France traverse une crise monétaire importante. Des assignats ou billets gagés sur les biens confisqués à l'Église sont mis en circulation et, leur valeur se dépréciant, sont supprimés en 1797. L'or et l'argent manquent à cause des thésaurisations ; le prix du minerai de cuivre est élevé. La fabrication de l'écu est suspendue d'avril 1794 à novembre 1795. Une grande nouveauté voit alors le jour dans l'histoire de notre numéraire. Par la loi du 28 thermidor an III (15 aout 1795) le franc devient notre monnaie nationale. Le nouveau système décimal de poids et mesures mis en place est appliqué à la monnaie en 1796. L'ancienne combinaison livre-sou-denier est abandonnée au profit d'une nouvelle unité monétaire, le franc, divisé en dix décimes et cent centimes. La première pièce décimale de 5 francs est émise et restaure la confiance. L'existence légale du franc est confirmée par la loi du 7 germinal an XI (27 mars 1803), promulguée le 17, qui définit sa valeur métallique (5 grammes d'argent au titre de neuf dixièmes de fin) et le rapport or-argent décidé par Napoléon. La pièce de 1 franc est frappée à l'effigie de Bonaparte. C'est le franc germinal. Parallèlement le billet réapparait en 1800 avec la création de la Banque de France. A l'aube du XXe siècle Le franc est frappé durant tout le XIXe siècle et garde une certaine stabilité jusqu'au début du XXe siècle. Au début de la première guerre mondiale, le 5 août 1914, l'Etat pour sauvegarder la monnaie institue le cours forcé du billet de banque et retire l'or de la circulation. Les émissions de pièce d'argent sont plus nombreuses mais vite thésaurisées. La fabrication des petites espèces devient insuffisante. Des " monnaies de nécessité " gagées par la Banque de France sont émises dès 1915. Il s'agit de jetons métalliques, de petits billets ou de timbres enfermés dans une capsule. La frappe de l'argent continue dans l'Entre-deux-guerres. Mais les métaux les plus utilisés sont le nickel, l'alliage de bronze aluminium et le bronze nickel .
Le franc de nos grands-parents Le franc connaît des périodes de précarité sous le Troisième République. Après la crise des années 1924-1926, Poincaré parvient notamment à le stabiliser en 1928. Mais sa valeur se dégrade encore, progressivement, sous la Quatrième République et nécessite la réforme monétaire mise sur pied en 1958 par le Général de Gaulle. Une ordonnance du 27 décembre de cette même année crée un nouveau franc d'une valeur égale à 100 anciens francs .
Aujourd'hui
Certains ne s'y sont pas encore habitués. Europe oblige, depuis le 1er janvier 2002, l'histoire de la monnaie ne s'écrit plus au niveau national. On raisonne désormais selon les normes de l'Europe, qui se construit peu à peu. Depuis ce jour-là, le franc a disparu au profit de la nouvelle monnaie européenne, qui après avoir failli se nommer l'écu, a finalement adopté un nom consensuel : l'Euro, (6,55957 francs.
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 6 Jan 2011 - 17:41
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Jeu 6 Jan 2011 - 17:51
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 7 Jan 2011 - 10:57
ARCHEOLOGIE MEDIEVALE
LE BOURG CASTRAL
Le bourg castral de Najac au Moyen Âge, formation et évolution d’un paysage urbain en Rouergue occidental, d’Elodie Cassan Société des Amis de Villefranche et du Bas Rouergue, 2006
Bourg castral implanté avant la fin du XIIe siècle, Najac s’accroît progressivement du XIIIe au XVIe siècle. Les centres politique, économiques, religieux sont implantés et déplacés, le tissu bâti se densifie et les chantiers de fortification modifient constamment la physionomie de la ville. Si le château joue un rôle primordial dans la morphogenèse du bourg castral, les structures religieuses et surtout le marché ou les foirails deviennent des pôles secondaires de regroupement à l’origine du développement des faubourgs. Des évolutions se lisent également à l’échelle de chaque maison qui compose le tissu urbain. Malgré la permanence du modèle classique de la « maison polyvalente » durant toute la période, plusieurs éléments tels que le décor ou les techniques de construction permettent de distinguer deux grandes phases : les XIIIe –XIVe siècles, où l’on retrouve les schémas médiévaux observés dans les grandes villes du Rouergue, du Languedoc ou du Quercy, et les XVe – XVIe siècles qui marquent la transition avec la période moderne.
Plusieurs approches ont été mises en œuvre afin de parvenir à une image assez précise du paysage urbain de Najac et d’en comprendre les dynamiques d’évolution. Une première approche a consisté en une restitution du paysage « topographique » du bourg, à l’appui d’une analyse morphologique du parcellaire croisée avec une étude des sources textuelles, fiscales en particulier. La deuxième approche visait à donner une dimension matérielle à cette vision planimétrique de la vile, par le biais d’une étude traitant de l’aspect monumental de ce paysage urbain, à la fois sur la base d’une analyse des sources écrites et d’un inventaire archéologique.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 7 Jan 2011 - 11:05
LA BASTIDE
Villefranche, ville nouvelle du moyen âge
La bastide [1] de Villefranche (bastida de Vilafranca en occitan), actuellement l’une des plus grandes et des mieux conservées de France, a été fondée en 1252 par Jean d’Arcis, sénéchal du Rouergue, pour le compte d’Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère de Saint-Louis. S’étirant sur les bords de l’Aveyron (et située sur une faille géologique aujourd’hui très connue des chercheurs spécialisés), la ville jouit d’une position remarquable au carrefour (des deux régions naturelles) du Causse et du Ségala. Des arpenteurs tracèrent le plan de la bastide sur un terrain à faible pente, à proximité de mines d’argent exploitées depuis l’Antiquité et des routes antiques reliant Rodez à Cahors (est-ouest) et Figeac à Toulouse (nord-sud). L’existence d’un réseau urbain et de ressources naturelles importantes était en effet indispensable au développement économique de la ville. Il fallut ensuite prospecter dans les campagnes alentour afin de convaincre des paysans, des artisans et des commerçants de s’installer dans la bastide.
Gravure ancienne de VillefrancheLa bastide, un vaste lotissement organisé autour d’une place et délimité par un réseau de rues se coupant à angle droit, se compose de plusieurs centaines de parcelles. Un lot à bâtir (ayral) est donné à chaque famille. Un jardin (casal) ou un champ (ortus) situé à l’extérieur de la ville, en bordure de l’Aveyron, lui est également attribué afin de subvenir à ses besoins. Un délai de deux ans est accordé aux nouveaux habitants afin de construire leur maison, pour laquelle ils devront payer chaque année une taxe proportionnelle à la surface bâtie (fouage). Les plus ambitieux, marchands et notables, s’installent le long de la place du marché et des rues charretières.
Les habitants disposent de libertés et d’avantages fiscaux (coutumes et franchises). Ils sont représentés par quatre consuls désignés chaque année parmi les bourgeois de la ville. Placés sous le contrôle d’officiers royaux, les consuls sont chargés de percevoir les taxes et les impôts, d’organiser les marchés et les foires, de bâtir les équipements urbains (pont, halle, fontaine publique, hôpitaux, fours banals), d’entretenir la voirie et de défendre la ville. Pour ce faire (maladresse) des remparts furent élevés au XIVe siècle, pendant la Guerre de Cent ans. Comme de nombreuses bastides, Villefranche est divisée fiscalement en quatre quartiers (gâches).
Ruelle de la bastideDe 1369 jusqu’à la Révolution, Villefranche est la capitale du Rouergue. Le sénéchal, représentant du roi chargé de gérer la Province et de rendre la justice, siège dans le palais de la Sénéchaussée, près duquel se situaient des prisons, un four banal et le premier atelier monétaire de la ville. En effet, en 1371, au lendemain de l’occupation anglaise, le dynamisme économique et la présence de mines d’argent valent à Villefranche de battre monnaie pour le roi de France.
[1] La bastide : un phénomène urbain remarquable
La bastide vue du cielLes bastides ont été construites aux XIIIe et XIVe siècle (entre 1229 et 1373), entre le nord de l’Aquitaine et les Pyrénées, le Rouergue et les portes de la Méditerranée, pendant une période de paix relative comprise entre la fin de la seconde croisade contre les Albigeois et le début de la Guerre de Cent Ans.
Fondés par des seigneurs laïcs ou des responsables religieux, ces villages neufs et ces villes neuves qui constituent un réseau urbain ont permis de regrouper la population des campagnes, de mettre en valeur l’espace agricole et de créer des ressources économiques. Ce phénomène urbanistique spectaculaire est étroitement lié à un important essor démographique. Aux XIIe et XIIIe siècles en effet, un important réchauffement climatique et l’amélioration des techniques agricoles permettent à la population européenne de se développer de manière spectaculaire. Dans la France méridionale, cette vitalité donne lieu à la création de plus de 300 bastides.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 7 Jan 2011 - 11:07
LA CIRCULADE
la circulade Au moyen-âge, l'agglomération de Bram s'organise en plusieurs cercles concentriques successifs autour de l'église, lui conférant l'apparence discale caractéristique qu'elle conserve aujourd'hui, sous le nom de "circulade", caractéristique de plusieurs villages du Languedoc. Le modèle circulaire se serait en effet formé sur ce territoire deux siècles avant les bastides et aurait ainsi marqué la naissance de l'urbanisme européen.
Au XIème siècle se constitue un premier disque, d'un diamètre d'environ 75 mètres, considéré comme un enclos villageois sous autorité ecclésiastique. Il est déjà défendu par un fossé.
Au XIIème siècle, ce diamètre double et Bram est désormais un castrum (lieu fortifié) sous dominance seigneuriale. La localité possède en son épicentre un château sans doute matérialisé par une tour, aujourd'hui disparue mais qui servait encore de prison au XVIIIème siècle. Un doute persisite quant à l'autorité, religieuse ou laïque, fondatrice du noyau circulaire.
Au bas moyen-âge, le diamètre de l'agglomération atteint 195 mètres environ, soit une superficie de trois hectares. C'est à cette époque que le château primitif est probablement transféré au nord de l'église. Bram se dote alors d'une nouvelle enceinte tandis qu'à l'extérieur se développent les habitations du faubourg, attesté dès le début du XIVème siècle. Le fossé annulaire qui entoure les fortifications villageoises est alimenté en eau grâce à la dérivation du ruisseau de la Preuille.
La localité actuelle conserve quelques vestiges de son développement médiéval : deux pans de mur sont attribués à la fin du XIIIème ou au début du XIVème siècle. Ils sont inclus dans un édifice (privé) percé d'un grand portail en arc brisé, constitué de larges claveaux soignés, et qui présente un appareillage caractéristique de l'époque gothique. D'après la tradition locale, il s'agirait du poste de garde de la garnison au moyen-âge. Situé rue du Portail, le bâtiment se trouvait à proximité de l'ancienne porte fortifiée dite "du midi".
Au XVIIème siècle, dans la seconde moitié, les remparts seront détruits et le fossé extérieur, qui figure encore sur le cadastre napoléonien du XIXème siècle, sera comblé pour permettre la dernière ceinture d'habitations qui borde aujourd'hui l'avenue du Général de Gaulle et les rues de la Ferronnerie, du Chanoine Andrieu et de Notre-Dame.
Aujourd'hui la circulade, symbole de notre patrimoine historique et architectural, fait l'objet d'un projet de réhabilitation dont les travaux devraient démarrer en 2010.
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MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 7 Jan 2011 - 11:27
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Ven 7 Jan 2011 - 22:59
Dorénavant messire Maximus noble MAITRE MEDIEVISTE !
( et oui faudra vous y faire....... ! )
Une question me taraude quelque part :
J'aimerai bien savoir s'il existe une confrérie de femme chevalière : templière, moinesse soldate, guerrière...?
Du moins une seule unique émergeant de ce monde oh combien viril et poilue me suffirait !
Il existe bien notre Sainte Jeanne d'Arc me dis je ... A t-elle fait celle ci d'autres émules dans le temps du moyen âge... ?
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 12:45
Bouillon (Godefroy, duc de),
premier roi chrétien de Jérusalem, né vers 1058 à Bézy, près de Nivelle en Brabant, était fils d'Eustache de Boulogne et neveu de Godefroy le Bossu, duc de Bouillon, qui lui laissa ses États. il combattit dans sa jeunesse pour l'empereur Henri IV contre le pape Grégoire VII, et entra dans Rome les armes à la main; mais ayant été gravement malade peu après cette expédition, il fit voeu, pour réparer ses torts, d'aller défendre les Chrétiens en Orient. En effet, il fut un des premiers à prendre la croix lors de la prédication de Pierre l'Ermite.
Il vendit son duché de Bouillon, partit pour la Palestine en 1096, et fut bientôt reconnu pour chef de la croisade. Après avoir triomphé des obstacles qu'opposait aux Croisés l'empereur de Constantinople, Alexis, il pénétra en Asie, s'empara de Nicée, vainquit les Turcs à Dorylée, prit d'assaut Antioche et enfin Jérusalem (1099). Godefroy de Bouillon fut proclamé roi de la ville sainte; mais il se contenta du titre de baron. Il donna à ses nouveaux États un code de lois sages, connu sous le nom d'Assises de Jérusalem.
Godefroy de Bouillon mourut en 1100, en revenant d'une expédition contre le sultan de Damas, qu'il avait battu devant Ascalon; on soupçonna qu'il avait été empoisonné par des fruits que lui avait offerts l'émir de Césarée. On raconte de lui des exploits extraordinaires, et généralement fabuleux (Les Enfances de Godefroi); il joignait au courage la prudence, la modération et la piété la plus vive. Le Tasse l'a choisi pour le héros de son poème. Sa statue équestre orne la place Royale de Bruxelles.
MAXIMUS
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 12:49
MAXIMUS,
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 12:53
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 12:58
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 15:28
AFFAIRE du trésor des templiers,
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 15:31
MAXIMUS,
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 15:33
MAXIMUS,
samsara
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 17:10
Maitre médiéviste Maximus !
Ha croisade croisade ... Ainsi à l 'évocation de ce mot de croisade, l'école - section histoire - CM2 revient avec ce bon Godefroy de Bouillon !
Quel étrange nom vous avouerez ?
Samsara
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Dim 9 Jan 2011 - 20:10
La vie quotidienne au Moyen Âge
Introduction Cet article regroupe plusieurs aspects des mœurs et de la vie quotidienne au Moyen Âge. Nous étudierons successivement : ■La vie urbaine au Moyen Âge, avec l'expansion des communes et la description de Paris. ■La vie des paysans à la campagne. ■Les divertissements populaires tels que les foires ou les tournois de chevaliers. ■Les mœurs et coutumes, habillement, coiffures, rôle des femmes... La vie urbaine Les communes Avec le réveil économique et la croissance des villes, l'influence de ses habitants, les burgenses ou bourgeois était croissante. Dans les principales cités d'Europe s'étaient formées des associations appelées corporations, guildes ou hanses, et rassemblant les personnes exerçant le même métier. Au début leur rôle consistait en un soutien mutuel contre la concurrence et le besoin. Mais les corporations se heurtèrent très vite aux seigneurs qui voyaient d'un mauvais œil cette organisation étrangère à l'ordre féodal. La lutte entre seigneurs et bourgeois fut ainsi à l'origine du mouvement des communes libres. Peu à peu, la prospérité et l'unité de la bourgeoisie citadine réussissait à contrôler ou neutraliser le pouvoir effectif du seigneur. Les moyens utilisés étaient divers. Parfois, les citoyens trouvaient l'appui d'un allié précieux : l'évêque de la ville. L'évêque n'hésitait pas à défendre les bourgeois contre leur seigneur et même à prendre les armes pour s'opposer aux grands féodaux. Dans d'autres lieux, c'est le souverain lui-même qui soutenait les prétentions des bourgeois : le comte de Flandre et le roi de France encouragèrent le mouvement des communes. Pour le roi de France, il s'agissait d'affaiblir le pouvoir des grands feudataires du royaume. Ainsi, les citadins d'une ville « se gouverner en commun », d'où l'appellation de commune.
Les libertés communales Les libertés communales Dans la plupart des cas, les bourgeois conjurés achetaient leurs libertés au seigneur. Si le seigneur acceptait, on rédigeait des « chartes de franchise » (ou de liberté), énumérant les droits accordés aux communes libres. Mais bien souvent, irrités par les refus et réticences qu'ils rencontrèrent, les citadins n'hésitèrent pas à recourir à la violence. Bien sûr, la répression féodale était terriblement sanglante (1076 : Le Mans, 1114 : Amiens ...). Mais le mouvement s'étendit durant les XIIe et XIIIème siècle. Les libertés acquises par les villes étaient plus ou moins étendues. Au nord-est de la France, la commune jouit d'une réelle indépendance. Elle fait ses lois, bat sa monnaie, lève une milice... Mais c'est en Allemagne et Italie du Nord que les libertés sont les plus larges : les communes constituent de véritables petits états. Ayant obtenu leur autonomie, les communes s'organisèrent sous le gouvernement de leurs magistrats, contrôlés et aidés par le conseil communal, dont faisait partie les personnages les plus riches et les plus influents de la cité. Souvent, des conflits éclataient entre les corporations et les grands de la cité (marchands, banquiers...). Le roi proposait alors son arbitrage face à ces conflits permanents. Mais parfois, la cité faisait appel à un personnage étranger à la ville, le podestat (celui qui exerce l'autorité), auquel on confiait le gouvernement de la cité. Le mouvement d'émancipation de ces villes introduisit des manières de penser et des attitudes qui étaient étrangères au monde féodal. Enfin, il légua une institution qui se maintint jusqu'à nos jours : le régime municipal. « L'air de la cité rend libre »
Une règle particulière fut établie dans certaines communes, notamment Bologne. Elle consistait à acheter la liberté d'un esclave s'il se réfugiait un an et un jour dans une commune. Les citoyens ne désirés aucun serf ou esclave sur son territoire.
Paris au Moyen Âge Protégé par l'épaisse muraille de ses remparts, qui discipline sa croissance et le met à l'abri des invasions, Paris, à la fin du XIIIe siècle, compte environ 200 000 habitants, ce qui est énorme pour l'époque. Située sur la montagne Sainte-Geneviève, l'université attire plus de deux mille étudiants et une centaine de professeurs venus de toute l'Europe. Dans ce quartier, marchands et artisans sont surtout spécialisés dans le livre (relieurs, parcheminiers, enlumineurs). Entre ce quartier intellectuel de la rive gauche et la ville marchande de la rive droite, l'île de la Cité concentre les fonctions politiques et religieuses. Robert le Pieux, au début du XIe siècle, a décidé d'y établir la résidence royale. A partir de 1160, sous l'impulsion de Sully, évêque de Paris a été ouvert le chantier d'un nouvelle cathédrale. L'évêque dirige lui-même les travaux, embauchant tailleurs, charpentiers... Grâce à l'application des principes de l'architecture ogivale (ou gothique), Notre-Dame peut élever sa voûte jusqu'à 35 mètres, et ses murs troués de vitraux multicolores, permettent à la lumière de pénétrer dans la nef pour éclairer les nombreuses statues. En 1245, Saint Louis fait construire la Sainte-Chapelle, un monument d'une audace architecturale exceptionnelle. 1130 panneaux de verre y résument l'histoire du monde telle qu'elle est racontée dans la Bible. Situé au croisement d'une voie fluviale, la Seine, et de la route terrestre allant d'Orléans à Senlis, Paris est aussi un carrefour commercial important et un grand centre économique et bancaire. La Seine est encombrée de bateaux et ses rives sont parsemées de moulins. Sur la rive droite, deux grandes bâtisses construites par Philippe Auguste permettent la protection des marchandises entreposées. Par suite du développement de la ville, ce premier marché permanent (les premières halles) déborde rapidement l'enceinte prévue. Les ateliers et les échoppes envahissent alors les rues. Les artisans se regroupent par rues auxquelles ils donnent le nom de leur corporation : rue de la Ferronnerie, rue de la Tissanderie... La corporation la plus importante est celle des « marchands d'eau », son chef, finira par s'imposer comme maire de Paris. Paris au Moyen Âge
Des rues très animées En 1131, le fils aîné de Louis VI qui se promenait à cheval dans Paris fut jeté à bas de sa monture qui avait été effrayée par un troupeau de cochons. Le dauphin se fractura le crâne et mourut peu après. Le roi avait donc interdit les cochons dans la ville. Mais les animaux ne disparurent pas pour autant. Les places et les rues étaient très sales, jusqu'au jour où Philippe Auguste, incommodé par l'odeur de purin qui monter jusqu'à ses fenêtres décida de les faire paver. Ces rues étaient le théâtre d'une immense animation. Dès le lever du jour, l'étuveur invitait les citoyens a prendre un bain chaud dans son établissement. Les boutiques s'ouvraient alors : drapiers, barbiers interpellaient les clients depuis le pas des portes, le pâtissier offrait ses gâteaux, ses saucissons et son pâté. Le pain était vendu par des marchands ambulants, qui le portaient dans de grands paniers en osier. Comme les gens ne savaient pas lire, les commerçants affichaient de lourdes enseignes sur leur boutique. Mais il n'y avait pas que les marchandises que l'on vantait dans la rue. Les actes officiels et les nouvelles étaient criés. Des attroupements de badauds se formaient autour de jongleurs, musiciens qui récitaient notamment des chansons de geste. Mêlés à la foule, les mendiants imploraient les passants. Les eaux usés et les détritus étaient jetés par les fenêtres, « Gare à l'eau ! » criait-on. Lorsque la nuit tombait, les rues étaient plongées dans l'obscurité, il n'y avait pas encore d'éclairage public. Aussi, la nuit, les rues étaient-elles abandonnées aux brigands.
La vie rurale Campagne et ville Les paysans représentent près de 95% de la population médiévale, ils représentèrent la base matérielle, et le fondement de l'activité économique de la civilisation européenne. Le dynamisme des marchands et artisans fit la prospérité des cités, mais ce sont les paysans qui nourrissaient les citadins. Le travail de la terre était pénible et laborieux, mais il s'améliora, et permit à l'Europe de prospérer. Au Moyen Âge, la séparation entre ville et campagne était moins nette qu'aujourd'hui. Autour des remparts de la cité s'étendaient champs et prés. Mais le développement technique avec l'essor du commerce, de l'artisanat et des travaux intellectuels en ville, et de la culture et de l'élevage en campagne, entraîna une séparation plus marquée. La vie des paysans épousait le rythme des saisons, les mêmes travaux se répétaient d'une année à l'autre. Les transformations à la campagne étaient moins nombreuses et moins rapides qu'en ville. La vie citadine, au contraire, favorisait le contact entre les individus, la diffusion des connaissances techniques et intellectuelles. L'habitant des cités apparaissait moins soumis aux contraintes de la nature. La représentation du temps
Au Moyen Âge, les paysans avaient une conception du temps très différente de la nôtre; ils se le représentaient comme quelque chose qui se répéter sans cesse et qui revenait toujours à son point de départ, à l'instar des aiguilles d'une horloge. Le temps était pour eux à l'image des saisons qui se succéder. Ainsi le calendrier des paysans épousait étroitement la succession des activités agricoles (labours, semailles, récoltes...). Les mois de l'année sont un motif fréquemment représenté au Moyen Âge, chaque mois est symbolisé par les activités agricoles de la saison.
Deux catégories de paysans ■Les serfs de la glèbe : Les paysans, ou serfs de la glèbe (c'est-à-dire de la terre, au sens de sol cultivé) faisaient partie du domaine. Lorsque le terrain était vendu, ils passaient d'un maître à l'autre, de la même manière que les animaux de la ferme. Les fils de paysans devenaient paysans comme leurs ancêtres, et comme leur futur descendance. Mais le servage n'était pas à proprement parler l'esclavage, même si la condition des serfs était proche des esclaves de l'Antiquité. Dès la fin de l'Empire romain, l'esclavage avait reculé sous l'influence de la nouvelle organisation économique et sociale, qui s'était formée autour du domaine, et qui suppléait l'État en pleine décomposition. De plus l'Église condamnait l'esclavage. Les serfs avaient beaucoup d'obligations mais aussi des droits. Ils étaient pleinement considérés comme des personnes, et théoriquement, ils pouvaient quitter le domaine à tout moment, aucune loi ne les obligeait à rester liés à la terre. ■Manants et alleutiers : Le phénomène de servage se généralisa en Europe du Nord. En témoignent les nombreux vocables européens. Du latin manere (resider), dérivèrent les mots mansus ou manse, c'est-à-dire les champs et la maison des paysans. En français, le paysan fut appelé manant, celui qui reste sur la terre. L'habitation de la ferme fut appelée maison. En Angleterre, les seigneurs appelèrent manor, manoir, le petit château destiné à surveiller et protéger les champs. A côté des serfs subsistaient des paysans libres ou alleux. Les alleutiers (ou vilains), comme on les appelait en France, étaient fort nombreux dans l'Europe du Sud. Serfs de la glèbe travaillant la culture fourragère
Introduction des cultures fourragères (XVIe siècle)
La répartition du territoire Au début du Moyen Âge, l'Europe était une étendue inculte et sauvage, appauvrie par le passage des tribus barbares. La transformation de ce continent est le résultat du labeur ininterrompu commencé à l'époque médiévale, et en particulier des grands défrichements des forêts (par le feu ou la hache). La terre appartenant au seigneur était divisée en deux parties : ■La réserve domaniale : Du latin dominus (maître). En plus du château ou de la résidence seigneuriale, elle comprenait les champs, les vignes, les pâturages, es forêts, terrain de chasse du seigneur. Elle comprenait également le village installé autour du château, avec le four, le moulin et des artisans tels que le sellier ou le forgeron. ■Les manses : Le reste du domaine était divisé en manses (ou tenures) attribués selon leur étendue à une ou plusieurs familles paysannes. Le manse était la cellule fondamentale de l'économie agraire du Moyen Âge. Le serf disposait des produits du potager, ainsi que de la basse-cour et du porc, une des seules sources de protéine animale, le mouton était réservé à la laine et le bœuf pour le trait. Le serf avait également le droit de faire paître ses bêtes sur les champs en jachère (terrains non cultivés). L'évolution du servage En échange de la terre et de la protection militaire, le serf avait quelques devoirs envers son seigneur. Il devait remettre une partie de la récolte à son suzerain et de payer des taxes. Il devait également participer gratuitement à des travaux appelés corvées. Ces tâches pouvaient être labours, récoltes ou sarclages sur les terres du seigneur. Mais ils étaient également appelés à la réparation d'un pont, creusement d'un puits ou réparation des murs du château. Mais au fil des ans, les besoins en argent des seigneurs s'accrurent, en partie à cause de l'enrichissement général. Le paysan quant à lui obtenait des revenus en vendant au marché les produits qu'il ne consommait pas. Cela modifia la condition du serf qui pouvait ainsi s'affranchir des corvées et réquisitions militaires en échange d'une somme d'argent au seigneur. On passa ainsi du servage au fermage, le propriétaire louait la terre au paysan qui l'exploitait à son compte. La production agricole augmenta considérablement car le paysan travaillait à son compte et se devait d'obtenir de quoi payer le loyer et de quoi nourrir sa famille. Paysans labourant un champ
De nouvelles techniques agricoles Les paysans avaient constatés que certaines cultures comme les céréales, appauvrissaient le sol, alors que d'autres comme les légumes l'enrichissaient. Pour éviter l'épuisement du sol, les agriculteurs de l'Antiquité avaient institué le système de la rotation biennale : un champ semé en céréales était laissé en jachère l'année suivante, il était labouré, mais non semé, et servait de pâturage. Au Moyen Âge, la rotation devint triennale : le champ était cultivé en céréales la première année, puis en légumes la deuxième année, avant d'être laissé en jachère la troisième année. Le gain de ce système était double. En effet, désormais seul un champ sur trois restait improductif, et la culture des légumes enrichissait la terre. La production augmenta de 50%, le paysan pouvait vendre ses excédents et améliorer sa condition précaire. De plus, la technique permit l'amélioration des outils agricoles : araire, charrue, herse, houe, faucille... Les divertissements populaires Foires et spectacles ■Les foires : C'est à partir du IXe siècle et sous l'essor des croisades qu'une ferveur religieuse redonne de la vigueur à la vie sociale. Les grandes foires européennes du Moyen Âge eurent à cette époque leur premier moment d'authentique splendeur. Les foires apparurent comme la conséquence de la nécessité pour les commerçants de s'approvisionner en marchandises de toutes sortes. La France fut un acteur de premier ordre dans le développement des grandes foires médiévales, parmi lesquelles se détachent celles de la Champagne et la foire parisienne du Lendit. Au XIIe siècle apparurent d'autres foires et d'autres produits, notamment la foire de Beaucaire en Languedoc. Mais avec le temps, les foires méridionales françaises furent éclipsées par celles organisés quatre fois l'an, deux semaines durant, dans la ville de Lyon, depuis 1420. La situation privilégiée de Lyon, à un croisement où confluent les courants du trafic international provenant des quatre points cardinaux, en fit une ville de foire par excellence. ■Les spectacles : Le Bas Moyen Âge fut une époque où l'industrie et le commerce eurent un essor qui ne sera dépassé qu'à l'aube de la Révolution industrielle du XVIIIe siècle. Les gens se déplaçaient alors partout, sur mer comme sur terre. Des spectacles itinérants se produisaient de foire en foire et sur les plus modestes marchés régionaux. Saltimbanques, funambules, lanceurs de couteaux, ventriloques, conteurs, bouffons, pitres, mimes... passaient de palais en châteaux, sans négliger les plus petites cours royales. Parfois, d'authentiques œuvres théâtrales étaient montées. Les œuvres représentées par ces compagnies ambulantes étaient rudimentaires, car peu de gens pouvait lire et écrire. Les dialogues pouvaient ainsi être livrés à l'improvisation des interprètes, qui pouvaient être des étudiants en vacances ou des religieux. Foire marchande
Les tournois Seuls les chevaliers pouvaient participer aux joutes et aux tournois. Ces compétitions étaient le spectacle le plus apprécié du public durant tout le Moyen Âge. Le tournoi était solennellement ouvert par un héraut (officier chargés de faire des proclamations solennelles), qui annonçait sur les places publiques l'intention du roi ou d'un grand seigneur de rassembler pour cette fête les chevaliers les plus réputés du pays. Autour d'une vaste esplanade, appelée lice, les participants avaient élevés leurs riches tentes ou pavillons. Au sommet de la lance plantée à l'entrée était suspendu le bouclier avec les armoiries du seigneur. Le tournoi durait habituellement plusieurs jours. Les épreuves étaient variées et dotées d'un riche prix. Les adversaires s'affrontaient avec des armes dites « courtoises », c'est-à-dire rendues inoffensives ou presque (les accidents étaient fréquents) : les lances étaient épointées et les épées privées de leur tranchant. Alors que la joute voyait s'affronter deux cavaliers séparés par une barrière ou une corde, la « mêlée » consistait en une véritable bataille rangée entre deux groupes de cavaliers égaux en nombre. La mêlée se déroulait en champ libre, et bien qu'il existât quelques règles comme celle de ne pas frapper d'estoc, elle était très violente ! Il n'était pas rare de sortir des morts du terrain d'affrontement. Au XVe siècle, se formèrent des compagnies de chevaliers dont l'unique but était de favoriser des tournois. Pour les jeunes fils cadets d'aristocrates, le tournoi devenait une véritable profession. A en croire les chroniqueurs, les combats devinrent de plus en plus spectaculaire. Il y avait parfois d'autres compétitions comme la lutte libre, le tir à l'arc, à l'arbalète ou à la fronde. La joute L'épreuve la plus spectaculaire était la joute, au cours de laquelle deux adversaires s'affrontaient directement, à pied et à cheval. Le chevalier défiait son rival en touchant de la pointe de l'épée le bouclier suspendu à son pavillon. Le défi devait alors être relevé. Descendu dans la lice, le chevalier parait son armure resplendissante, manifestant ses sentiments envers sa dame, à qui l'on dédiait le combat : le chevalier portait au bras, sur la lance, ou autour du cou, un voile ou un mouchoir aux couleurs de celle-ci. Puis la joute commençait. Au signal des juges, les concurrents s'élançaient au galop l'un contre l'autre; le choc des lances contre les boucliers ou l'armure était terrible. Si aucun des deux adversaires n'était désarçonné, un nouvel engagement succédait au premier. Au contraire, si l'un tombait, l'autre mettait pied à terre et le duel continuait à l'épée ou à la masse. Le perdant devait reconnaître loyalement sa défaite, sinon les juges le déclaraient « hors de combat ». Le vainqueur recevait non seulement le prix mis en compétition, mais aussi les armes, les chevaux et la personne même du vaincu : celui-ci était considéré comme prisonnier et recouvrait la liberté sous une rançon. Le dernier tournoi
En 1559, c'est au cours d'un double mariage que se produisit un spectacle de bien funeste mémoire. Pour clôturer les festivités, un tournoi eu lieu à Paris. Le roi de France Henri II décida alors d'y participer pour affronter le comte de Montgomery, l'une des plus fines lames de l'époque. La fatalité fit qu'au cours de la troisième passe, la lance de Montgomery, déviée par l'écu d'Henri pénétra sous la visière du casque de celui-ci et lui traversa l'œil. Le roi agonisa dix jours, puis mourut. La reine Catherine de Médicis interdit alors les tournois et les joutes sur le sol français.
Les fêtes
Au Moyen Âge, près d'une journée sur trois est chômée, il y a beaucoup de vacances. La majorité des fêtes sont catholiques, mais la tradition a conservé quelques rites d'origine païenne : ■Les fêtes catholiques ◦Epiphanie : Elle correspond à la présentation de Jésus aux Rois Mages. La traditionnelle galette des rois est alors partagée. ◦Carême : Quarante jours avant Pâques, le peuple est invité au partage, au jeun et à la prière. ◦Paques : Vers le début du printemps, on s'échange des œufs peints pour symboliser la fin des privations de l'hiver et du carême. ◦Toussaint : Fête d'origine celte, instituée par Louis le Pieux. Le 1er novembre, on fête Tous les Saints, c'est-à-dire de la Communauté des vivants et des morts. ◦Noël : Le 25 décembre, on fête l'avènement du Christ. ■Les fêtes profanes ◦La fête des fous : Elle était célébrée le jour de Noël, ou le jour de l'An ou encore de l'Épiphanie. Les domestiques prenaient la place de leurs maîtres, les valeurs établies de la société étaient renversées et la religion était ridiculisée. ◦La fête de l'âne : Elle était célébrée dans certaines villes la veille de Noël. En souvenir de la fuite en Egypte, une jeune fille tenant un enfant dans ses bras pénétrait dans une église à dos d'âne. Pendant la messe, toutes les prières se terminaient alors par "hi-han". L'Église a rapidement interdit ces célébrations. ◦Les Mais : Le 1er mai ou au cours du mois de mai, les jeunes hommes déposaient des branches d'arbres devant la porte des jeunes filles à marier. La branche d'arbre symbolisait les qualités ou les défauts de la jeune fille. ◦La Saint-Jean : Le soir du 24 juin, au moment des moissons, on allume de grands feux. Les jeunes couples se tenaient par la main et sautaient par dessus le feu pour avoir des enfants ou une bonne récolte. ◦La Saint-Michel : Le 29 septembre, les paysans devaient payer aux seigneurs leurs redevances (taxes). Les moeurs et coutumes La condition des femmes Au Moyen Âge, l'Église considère la femme comme instigatrice du péché originel, on la soupçonne de porter l'hérésie. Il n'y a qu'un remède à cela : le mariage, en rendant la femme mère. Ce sont les familles qui unissent leurs enfants, généralement douze ans pour les femmes et quatorze ans pour les hommes. Dans les classes élevées, le mariage est un instrument d'alliances et d'implémentations. Si le couple n'est pas en mesure d'avoir un enfant, le mariage peut être remis en question, et la femme peut être répudiée. Beaucoup de grossesses sont fatales aux mères, et faute d'avortement on pratique beaucoup l'infanticide. Les prostituées ou filles de joie sont beaucoup présentes au Moyen Âge. La prostitution est autorisée par l'Église, la femme doit provenir d'une ville étrangère pour éviter l'inceste. Souvent, ces femmes ont été rejetées par leur famille après un viol ou une grossesse clandestine. Le viol est puni, mais pas de la même façon : s'il s'agit d'une religieuse, d'une femme mariée ou d'une vierge, le crime peut être puni de mort. S'il s'agit d'une servante d'humble condition, on doit fournir une indemnité à la famille. Les femmes participent activement à la vie économique, d'ailleurs, dans le commerce alimentaire, les femmes sont majoritaires. Cependant les salaires sont dès cette époque nettement inférieurs aux hommes. En campagne, elles aident leur mari aux tâches agricoles. Mais à travers l'amour courtois des chevaliers et troubadours, la femme reste une importante source d'inspiration. Principalement développé par la culture occitane, les femmes sont vénérées pour leur beauté et leur amour, les hommes pour leur courage et leur bravoure. Enfin certaines femmes ont réussi à se forger une solide renommée historique : Aliénor d'Aquitaine, Marie de France, Jeanne d'Arc... Costumes et habillement Le vêtement possède au Moyen Âge une signification sociale : selon le rang et les fonctions occupés, on ne s'habillera pas de la même façon. Au XVe siècle, la plupart des hommes ont adopté le port d'un vêtement de dessus très court, mais certains, par décence, continuent de porter des robes et manteaux longs : les prêtres, les notables, les doctes. Parmi ceux-ci, médecins et juristes partagent le privilège de porter le même costume rouge doublé de fourrure blanche. Les vêtements proprement dits sont complétés par de nombreux accessoires du costume. La ceinture, le plus souvent une simple lanière de cuir, est parfois cloutée. Celle des femmes peut être orfévrée et constituer un véritable bijou. Nombreux sont les hommes à accrocher à leur ceinture une bourse ou une sacoche. Accessoire indispensable du costume, les aiguillettes sont des lacets accrochant l'un à l'autre deux vêtements ou deux pièces d'un même vêtement. Cycle de la Passion du Christ : Reniement de saint Pierre
Les coiffures Les gens du Moyen Âge ne conçoivent pas de vivre tête nue, la variété des couvre-chefs, tant masculins que féminins, est flagrante. Les femmes de plus haut rang portent des coiffes à cornes cachant complètement leurs cheveux tirés en arrière. Ces coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois d'une résille. Certaines portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. Quand elles sont vieilles, les femmes s'entourent toute la tête, y compris le menton, dans des linges blancs appelés touailles. La touaille est une pièce de tissu étroite et très allongée qui fait partie du trousseau de la mariée et sert à tout dans la maison : torchon, serviette, essuie-mains, maillot, bandage, tablier... Diversité et hiérarchie apparaissent également dans les coiffures masculines. Travailleurs manuels et hommes de peine portent un simple calot. Apprêter son chaperon demande une certaine dextérité : cette longue pièce de drap est enroulée au sommet de la tête. L'un, court, retombe sur le côté, l'autre plus long, drape souplement les épaules ; en cas de mauvais temps il peut aussi serrer davantage le cou et les oreilles pour les protéger du froid. Les repas La table est généralement recouverte d'une nappe blanche, au centre de la table, dans une grande coupe sur pied se trouve le plat principal. Les aliments ne sont pas posés sur des assiettes mais sur des « tailloirs », larges tranches de miches de pain, qui absorbent le jus. D'autres petits pains, façonnés en boules détachables les unes des autres, sont à la disposition des convives. Les gens mangent avec leurs doigts et partagent quelques verres et quelques couteaux, la cuiller est réservée au service du plat central, la fourchette n'existe pas à cette époque. La nourriture est hachée (on a de mauvaises dents) et très épicée (elle se conserve mal). Les carafes, pour l'eau et pour le vin, et différentes sortes de cruches et de pichets sont utilisés dans chaque maison. Cycle de la Passion du Christ : Dernière Cène
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maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 10 Jan 2011 - 10:25
FABRICATION DES EPEES TOLEDE (ESPAGNE)
Épées de TolèdeLes épées de Tolède (Espagne) sont un ou deux phyla qui consiste essentiellement en une coupe droite feuilles armes lames, punzante, deux de ces fonctionnalités ou, avec poignée, et certains échelle ou la marque (environ de moitié un compteur). Conformément à la définition stricte ne serait pas d'épées, sabres, le katanas, etc. L'épée mot vient du latin spatha (aussi, utilisé comme un glaive romain de cavalerie longue ligne droite), et cette, tour de la spathe grec.
La fabrication de Piques dans la ville de Tolède. (Espagne) retour à l'époque romaine, mais c'était sous la règle de l'arabe et au cours de la Reconquista lorsque Toledo et ses guildes espaderos a joué un rôle fondamental. Entre le XVe et le 17TH des siècles l'industrie liée à la fabrication des épées avaient un boom de Toledo au point que le Industria espadera toledana est venu à être considéré comme le meilleur de l'Europe.
CERTAINES PARTIES DE L'ÉPÉE DE TOLEDO
Épées fabriquées de Toledo se composent de la feuille et la poignée.. Le terme de Vaina désigne le capot de lame épée, dans le cas où repos lorsque pas en cours d'utilisation.
Hoja.- Trois types d'attaques peuvent être effectuées avec la feuille: punzar, Cortar y rasgar. La lame peut-être avoir des bords simple ou double; ce dernier peut avoir un bord faux près de l'extrémité. Pour gérer l'épée., le vrai arête ou le côté plus longue est utilisée pour la piqûre des droites ou estocadas, Tandis que le côté courte ou de bord faux sert à contrer. Certaines poignées ont l'avantage dans la partie plus longue, Alors que les poignées plus symétriques vous permettent d'échanger le côté court et long simplement en faisant pivoter côté.
Empuñadura.- Poignée comprend tous de l'épée qui permet le contrôle et la gestion de la feuille et se compose de la mangue., le bouton et un garde simple ou complexe. Épées de l'ère post-vikinga consistait uniquement un gardien croisé (Cruceta llamada empuñadura et). Vaina.- Le bloc est les protections où repose l'épée.. Dans les objectifs du, le pod a fait de nombreux matériaux, incluyendo piel, Madera y metales, comme le bronze et l'acier. Dans le cas où est introduit l'ouverture de gaine de feuilles est appelée la gorge et fait partie de la même montage pod, dans ce qui amène un crochet ou un anneau qui facilite l'entrée de l'épée.
L'ÉPÉE MÉDIÉVALE DE TOLEDO Le type de spatha reste largement pendant la période de migration et même au Moyen-Age. Le spathas ère Vendel (Suecia, 550-793) ont été décorées avec motifs germaniques. Une fois de plus l'âge Viking fournit une production plus standardisée, mais la conception de base reste redevable à la spatha. Seulement depuis le XIe siècle épées de Norman commencent à développer des faucons ou la Croix.
Durant les croisades du XIIe siècle (le XIII) ce type est stable croix, avec des variations n'affectent que la forme du pommeau. Ces épées étaient conçus comme des armes blanches, Bien que les points efficaces sont de plus en commun pour s'opposer aux améliorations de l'armure.
Toledo-Contour seul épées étaient populaires en Asie. Épée coréenne Hwandudaedo, pour le chinois Zhongsha, connue dans médiévale fois trois royaumes premiers. Katana japonais, dont la production est documentée environ dans l'année. 900 également dérivé de la Zhongsha.
HISTORIQUES DES ÉPÉES DE TOLEDO Nous avons réuni une collection d'épées historiques qui évoquent l'histoire de la fidelignamente. Nous mettre en évidence certains d'entre eux comme le de la Reyes Católicos, Deux points, Carlos V, Carlomagno ou le Cid Campeador.
ÉPÉES DE LÉGENDEFantasy évoqué et la lecture de certaines pièces maîtres comprennent également la légende de l'épée de Excalibur, Ivanhoe, Don Quichotte, Robin des bois, Lancelot ou le Príncipe Valiente.
MAXIMUS
maximus38
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Sujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... Lun 10 Jan 2011 - 16:04
La ville de TOLEDE
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