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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 9 EmptyMer 5 Jan 2011 - 9:42

la cour des miracles suite...







La Cour des miracles

On désignait jadis sous le nom de Cour des Miracles les quartiers de Paris exclusivement habités par les innombrables mendiants qui y rentraient, le soir venu, faire disparaître comme par miracle les infirmités ou les plaies qu'ils avaient exposées pendant la journée à la charité des passants.

La plus fréquentée parmi les cours des miracles formait un vaste enclos circonscrit par les rues actuelles d'Aboukir, des Petits-Carreaux, qui lui servait d'accès, Saint-Sauveur et Saint-Denis. Son existence se prolongera bien au-delà du Moyen âge. Et, bien que détruite en 1667 sur ordre du lieutenant de police La Reynie, cette cour des Miracles se reconstitua, car elle figure sur les plans du premier tiers du XVIIIe siècle. Elle était alors réduite à son "coeur historique", l'espace circonscrit par les rues des Forges et de Damiette.

On ne retrouve évidemment plus aujourd'hui l'aspect si pittoresque et si hideux à la fois de la Cour des miracles d'autrefois dans le quartier dont nous venons d'indiquer les limites, mais au début du XXe siècle, une cour, située dans la rue de Damiette, portait encore administrativement le nom de Cour des miracles. Un immeuble moderne en occupe aujourd'hui l'emplacement : il a conservé une cour intérieure...



MAXIMUS
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 9 EmptyMer 5 Jan 2011 - 9:47



ACHETER CHAT EN POCHE
Expression très ancienne utilisée dès 1400. La poche dont il est ici question est un sac.
Elle signifie acheter ou recevoir quelque chose sans en vérifier sa nature ou son état.
Le chat est figure très souvent dans les expressions et les proverbes. Au Moyen Age, il passait pour diabolique, sans doute à cause de son caractère mystérieux et indépendant.

À LA QUEUE LEU LEU

Aujourd'hui l’expression signifie " l'un derrière l'autre ".
Leu est la forme ancienne du mot loup (parfois lou). A la queue leu leu devrait donc se lire à la queue du loup le loup.
Au Moyen Age, les loups étaient très nombreux et se déplaçaient en bandes, souvent l'un derrière l'autre. Leur apparition était redoutée par la population.

ALLER À CANOSSA

Canossa est une petite ville du nord de l'Italie, près de Modène. En janvier 1077, l'empereur d'Allemagne Henri IV vint implorer le pardon du pape Grégoire VII. Les deux hommes ne s’aimaient guère. Le pape s'opposait à toute intervention du pouvoir laïc dans le choix des évêques et des abbés que l'empereur entendait bien contrôler. Il fit proclamer la déchéance du pape en 1076 et fut excommunié le mois suivant. Cette situation ne manquait pas de poser des problèmes : elle excluait l'empereur de la société chrétienne et dispensait ses sujets de lui obéir. Henri IV s’en alla en plein hiver, pieds nus dans la neige, à la porte du château, demander sa grâce au pape qui la lui fit attendre trois jours.
L’expression signifie s'humilier devant quelqu'un.

ALLER SUR LA HAQUENÉE D'UN CORDELIER

Cordeliers est l’ancien nom des franciscains, religieux de l'ordre de saint François d'Assise foncé en 1223. Il s’agissait de moines-mendiants qui quêtaient dans les rues. Ils étaient trop pauvres pour posséder une haquenée ; une belle monture docile, comme en montaient les hauts dignitaires de l'Église. Ils allaient à pied, s'aidant d'un bâton.
Cet ordre fut introduit en France par saint Louis et comptait de nombreux membres jusqu’à la Révolution.
D’autres expressions sont nées sur les cordeliers :
Gris comme un cordelier - homme ivre par allusion à la couleur originelle de leur robe.
Large comme la manche d'un cordelier – se dit d'une conscience accommodante.
Parler latin devant les cordeliers – se disait de quelqu'un qui prétendait savoir quelque chose mieux que celui dont c'était le métier.

L'ÂNE DE BURIDAN

Allusion à la parabole de Jean Buridan (important philosophe du XlVème siècle).
L’âne dont il est question est un animal indécis. L’expression signifie dont être indécis, ne savoir quel parti prendre.

ATTENDRE SOUS L'ORME

Attendre très longtemps en vain. Il s’agissait d’un rendez-vous que l’on comptait bien manquer.
Au Moyen Age, les seigneurs rendaient parfois la justice à l'ombre d'un arbre, sur la place du village. (saint Louis sous son chêne). A moins que l'expression n'évoque l'attente résignée des avocats sans cause à la recherche de clients.

AUTANT EN EMPORTE LE VENT

Rien ne restera, tout sera emporté. Ce proverbe mélancolique évoque l'aspect fugitif et dérisoire des choses humaines: amours, ambitions, désirs, tout est promis à disparaître, comme emporté par le vent. On trouve l’expression chez François Villon, qui en fait le refrain de l'une de ses Ballades. C’est aussi le titre français du célèbre roman de Magaret Mitchell.

AVOIR MAILLE À PARTIR

Avoir un différend, être en conflit, être en contestation avec quelqu'un.
La maille dont il est question ici est une monnaie, la plus petite qu'il existait sous les Capétiens alors que partir signifiait partager. On ne pouvait donc pas la partager. Ceux qui devaient le faire finissaient toujours par se disputer. Aujourd'hui, l'homonymie entre maille (monnaie) et maille (tricot) et partir (partager) et partir (s'éloigne, s'en aller) a permis à l'expression de subsister.

AVOIR VOIX AU CHAPITRE

Être consulté, avoir le droit d'exprimer une opinion.
Le chapitre est l'assemblée des moines ou des chanoines lorsqu'ils se réunissent pour discuter de leurs affaires. Les moinillons, les serviteurs n'avaient pas voix au chapitre.

BACHELIER

Est le lycéen qui a réussi les épreuves du Baccalauréat. Déjà au Moyen Age, le terme désignait l'étudiant titulaire du premier grade universitaire.
Au XIème siècle, le bachelier était un jeune noble, chevalier ou écuyer, qui servait sous les ordres d'un seigneur plus âgé. Le jeune homme devait faire ses preuves afin d’héritier du fief paternel. Lorsqu’il ne possédait pas de fortune, il devait redoubler d’audace pour se trouver un protecteur ou un riche beau-père.

BATTRE SA COULPE

Battre sa coulpe signifie se repentir. Les pénitents manifestaient le remords qu'ils avaient de leurs fautes en se frappant la poitrine et en disant " mea culpa " car faute se dit culpa en latin.

BOIRE À TIRE-LARIGOT

Boire comme un trou. Selon le sens du mot larigot, l'expression peut avoir plusieurs origines :
- sens de gosier : on boirait " à tire-gosier ".
- nom d’une des grosses cloches de la cathédrale de Rouen : La Rigault (nom de celui qui en avait fait don). Son poids faisait tirer la langue aux sonneurs et assécher leurs gosiers.
- petite flûte semblable à un pipeau. Boire à tire-larigot serait boire comme on joue de la flûte, sans quitter l'instrument des lèvres et en aspirant largement.

C'EST UNE AUTRE PAIRE DE MANCHES

C'est une autre affaire.
Au Moyen Age, les manches des vêtements n'étaient pas cousues de manière définitive, mais simplement ajustées au dernier moment. Les dames pouvaient, en signe d'attachement, remettre leur manche à leur chevalier qui l'arborait alors à sa lance ou à son écu lors des tournois.
Ce gage amoureux est devenu symbole d'engagement au point qu'on en ait oublié son origine aristocratique et galante.

CHAMPION

A l'origine, un chevalier se battait en champ clos pour défendre une cause.
La justice du Moyen Age admettait l'épreuve des armes. L'accusé pouvait provoquer en duel son accusateur : Dieu faisait triompher l'innocent. Lorsque l'accusé, malade, trop jeune ou trop vieux, n'était pas en mesure de se battre lui-même, ou si c'était une femme, il pouvait se faire représenter par un champion.

CHERCHER NOISE À QUELQU'UN

Quereller quelqu'un souvent pour peu de chose.
Noise signifiait jadis : querelle bruyante, dispute.
Aujourd'hui, le mot noise ne subsiste que dans cette expression.

CHEVALIER

A l'origine, les chevaliers n'étaient que de simples combattants, parfois mercenaires, assez forts ou assez riches pour avoir un cheval. Leur prestige était essentiellement militaire.
A partir du XIème siècle, ces guerriers commencent à constituer une classe sociale, unie par une même manière de vivre. Pour éviter les guerres continuelles, les abus de pouvoir et canaliser la violence de ces combattants souvent frustes, l’Église met en place les règles strictes du code chevaleresque. Le chevalier, dont les armes ont été bénies, doit obéir à Dieu et à son devoir, protéger les faibles, aider son prochain...

LE CHIEN DE JEAN DE NIVELLE

Animal ou un homme qui ne veut pas obéir quand on a besoin de lui.
Vient de l’expression " C'est le chien de Jean de Nivelle, il s'enfuit quand on l'appelle. "
Origines de l'expression mystérieuses. On pense pourtant que ce Jean de Nivelle n'a pas eu de chien… Il a par contre refusé d'aider son père, jean de Montmorency, à soutenir Louis XI en guerre contre le duc de Bourgogne. Furieux, son père le déshérita et Jean de Nivelle s'enfuit en Flandres sans attendre d'autres ennuis.
Il faut donc comprendre: " C'est ce chien de Jean de Nivelle... " au sens de infâme, crapule.

CONVOQUER LE BAN ET L'ARRIERE-BAN

S'adresser à tous ceux dont on espère l'aide. A l'origine, le ban était une proclamation du seigneur, une défense ou un ordre. Le suzerain avait le droit de mobiliser, en cas de besoin, ses hommes mais aussi ceux de ses vassaux. Il convoquait alors le ban et l'arrière-ban.

UNE COTE MAL TAILLÉE

Estimation approximative, compromis qui ne satisfait personne.
La cotte (qui s'écrivit longtemps cote) était au Moyen Age une tunique qui, si elle était mal taillée, ne convenait à personne.
La cote est un impôt de la fin du Moyen Age. Lorsqu’elle était taillée, elle signifiait établie, répartie entre les contribuables.

LA COUR DES MIRACLES

La Cour des Miracles était située dans le quartier des Halles à Paris. Ce n’est que sous Louis XIV que la police en viendra à bout. Repaire des brigands, des faux estropiés qui mendiaient dans les rues, elle doit son nom à la magie qui le soir faisait retrouver aux infirmes l’usage de leurs membres.
Aujourd’hui, une cour des miracles est un endroit plein de monde, à la fois sordide et pittoresque.

COURIR LE GUILLEDOU

Guiller signifiait tromper en vieux français, le verbe. Les " Guillaume " étaient ainsi nommés car ils étaient des trompeurs mais parfois aussi des trompés.
Aujourd'hui, guiller ne survit plus que dans cette expression qui a pour sens : partir à la recherche d'aventures amoureuses.

COURTOIS

Les chevaliers du Moyen Age l’étaient ; aimables, polis, raffinés dans leur parure et leur langage et aussi leurs sentiments. Ils considéraient leur dame comme une maîtresse toute-puissante dont les désirs étaient des ordres. Pour lui plaire, ils surmontaient toutes sortes d'épreuves, physiques et morales, dont la patience n'était pas la moindre.
A l'origine, courtois signifie qui vit à la cour.





Meilleures correspondances pour LA COUR DES MIRACLES AU MOYEN AGE
La cote est un impôt de la fin du Moyen Age. Lorsqu'elle était taillée, elle signifiait établie, répartie entre les contribuables.


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