pause cafe
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : où la précommander ?
Voir le deal

 

 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

Aller en bas 
5 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 25 ... 31  Suivant
AuteurMessage
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyVen 1 Avr 2011 - 21:59

MESSIRE CHEVALIER !

Prestement j'aurai du postoyé cette vidéo sur pause café en rubrique cinéma !

Et bien non point que nenni que nenni....!

Quand même....!

Voici un film qui va sortir mercredi prochain 6 avril de l'an de grâce 2011 dans notre bonne terre de Navarre ! ( D'ailleurs l'actrice se nomme Elodie Navarre...)
Je pensoye que ce Philibert capitaine puceau devrait vous plairoy au plus haut point au point d'en devenir quelque part roide...

Samsara
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 491938





L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 491938
Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptySam 2 Avr 2011 - 8:49



Bonjour SAMSARA,


Et bien merci pour l'info j'irais sans doute le voir.


MAXIMUS
Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptySam 2 Avr 2011 - 9:02



LE PONT LEVIS


Fonction On associe traditionnellement le pont-levis aux châteaux médiévaux, qui disposaient pratiquement tous d'un tel pont au-dessus de leurs douves ou fossé sec. Le relevage du pont permettait alors de bloquer l'entrée en cas d'attaque. Généralement, pour plus de sécurité, un pont-levis de château fort précède une herse.

Il existait plusieurs types de ponts-levis.

Les différents types de pont-levis Pont-roulant Le pont roulant n'est pas à proprement parler un pont-levis mais il en est toutefois l'un de ses prédécesseurs.
Le pont roulant est le successeur direct des antiques ponts mobiles. Le système restera en vigueur, plus particulièrement dans le midi de la France jusqu'à la la fin du Moyen Âge.


Pont roulant du XIIe siècle d'après Violet le Duc Liste de ponts roulants Fort de Feyzin
Forts-de-Lévis au Canada
Fort de Loncin en Belgique
Fort du Parmont à Remiremont
Pont-levis à flèches et à chaines Isolés ou tenant aux portes
Hormis quelques apparitions au XIIIe siècle, il faut attendre le XIVe siècle pour voir couramment employer ce procédé.


Pont-levis Pont-levis à flèches et à chainesAu début du XIVe siècle, on établit à l'entrée des ponts jetés sur les fossés devant les portes des ponts-levis de bois tenant aux barrières, ou des ouvrages avancés de maçonnerie.
Vers le milieu du XIVe siècle, les ponts-levis furent appliqués aux portes elles mêmes. Malgré de sérieux inconvénients, grande hauteur de ses flèches, visibles de très loin et donc vulnérables, et de profonde saignée pratiquée sur la façade de la porte pour les recevoir, ils resteront en usage jusqu'à la période moderne.

Pont-levis à flèche et à chaines à rampe escamotable
Ce type de pont-levis est une variante du pont-levis à flèches et à chaines.
On trouve ce type de pont-levis au château de Pierrefonds. Ce type de pont-levis était plus particulièrement utilisé pour le ravitaillement et servait à tirer les marchandises.


Pont-levis à chaines sans flèche de la Porte de Sens à Villeneuve sur Yonne. Le treuil de manoeuvre est indiqué en T Liste de ponts-levis à flèches et à chaines Fort La Latte
Fort de Ponta da Bandeira à Lagos au Portugal
château de Pierrefonds - Pont-levis à flèche à rampe escamotable
Pont-levis à chaines sans flèche[modifier]Ce type de pont-levis est une variante du pont-levis à flèches et à chaines.
Les contrepoids sont suspendus en arrière des longrines du tablier, facilitant le relèvement de celui-ci au moment de la manoeuvre du treuil.

Liste de ponts-levis à chaines sans flèch Porte de Sens à Villeneuve sur Yonne
Chateau de Bonaguil
Pont-levis sans flèche basculant en se relevant Pont-levis sans flèche basculant en se relevant par l'avant. C'est l'arrière qui s'abaisse
Le plus simple et sans doute le meilleur procédé de pont mobile, car il évite les flèches ou les chaines que l'assiégeant peut détruire avec un canon.
Le tablier mobile également appelé volée est en équilibre par un faux tablier ou cubée qui descend dans un encuvement lorsque la volée se relève à la manière d'une balance. Ce système médiéval trouva tous ses avantages en réaction à l'artillerie à poudre et resta en usage sans changement jusqu'au début du XVIIIe siècle. Cependant le système necessitait une fosse assez profonde, de 4 mètres minimum, où l'humidité se révélait néfaste pour le faux tablier, mais cet encuvement à un avantage, car ci l'assaillant réussi à détruire le pont, l'encvuement peut servir de deuxième fossé, ce qui ralenti encore plus l'assaillant.

Pont-levis sans flèche s'abaissant dans le fossé. C'est l'arrière qui se relève.
Ce pont sans flèche s'abaissait dans le fossé.
Ce procédé évitait l'encuvement mais laissait le tablier à l'extérieur.


Pont-levis sans flèche basculant en se relevant. C'est l'arrière qui s'abaisse.
Pont-levis sans flèche basculant en se relevant.C'est l'arrière qui se relève. Liste de ponts-levis sans flèche basculant en se relevant château de Dinan - Pont se relevant par l'avant
Pont levis à contrepoids constant[modifier]Pont-levis sans flèche à bascule en dessous
Dans ce système, la distance qui sépare le centre de gravité du contrepoids de l'axe de rotation est constante.
Le tablier se relève.
Ce système déjà ancien est appelé tape-cul en bascule en dessous en 1699. En 1714, l'ingénieur militaire Milet aide le contrepoids, ou cubée, par l'addition d'une roue dentée, ce qui permet de raccourcir la longueur du faux tablier. Cet aménagement est amélioré à différentes époques; en 1797 par Filley et Dejean avec un cric, en 1819 par Emy avec un bras arrière. La meilleure solution fut présentée en 1860 par le général Jules Tripier qui remplaça le tablier arrière par deux longerons qui basculent séparément par des rainures étroites partiquées de chaque côté du passage intérieur de l'entrée. Ce système adopté en 1866, sera mis largement en pratique dans les forts Séré de Rivières et restera même en vigueur dans la ligne Maginot.

Pont-levis sans flèche à bascule au-dessus
Le tablier s'abaisse dans le fossé.
Les premiers modèles sont isolés des portes. Les ingénieurs Gallon en 1740, Buret en 1816 et Berguesse en 1819 en construisent. Un beau spécimen se trouve à Bayonne à la nouvelle porte d'Espagne, mais qui incomplet.

Pont-levis à flèche
Le tablier se relève.
Le pont-levis médiéval à flèche va être repris par les ingénieurs Milet en 1717, Filey en 1743, Delile en 1781 et Duvignau en en 1796.
Le premier remplace le contrepoids par la fermeture haute arrière d'une seconde porte et le dernier va répartir des boulets contrepoids sur l'arrière de la flèche. Ces défenses étaient appelées pont en zigzag.

Liste de ponts-levis Pont levis à contrepoids constant à flèche Nouvelle porte d'Espagne à Bayonne - Pont-levis sans flèche à bascule au-dessus
Les portes des fortifications de Paris - Pont levis à flèche. Pendant le siège de 1870-1871 étaient fermées par ce type de pont-levis.
Le donjon du fort du Randouillet à Briançon - Pont levis à flèche.
Porte Royale de la citadelle de Lille - Pont-levis à roues dentelées (à crémaillère).
Pont-levis à transmission rigide[modifier]Pont-levis dont les contrepoids sont constants et courbe directrice.
Système Richerand-d'Obenheim
Le premier exemple de ce système date de 1697 et il est complètement mis au point en 1762 par l'ingénieur du roi Alexandre-Magnus d'Obenheim. Il supprime le contrepoids de charpente et le remplace par des barres métalliques lestées de manchons de fonte. La conordination des mouvements se fait uniquement par des chaînes passant sur des poulies. Une modification des bras métalliques fut apportée en 1831 par le capitaine du génie Ronmy.

Système Bélidor
Pour remplacer le pont-levis à flèche l'ingénieur Bélidor met au point en 1728 un procédé à sinusoïde souvent emplyé dans les fort à partir de 1750. Le tablier se relève au moyen de deux contrepoids formés par des roues indépendantes descendant le long d'un chemin saut-de-ski. Le capitaine Delile améliore le système en 1812 en plaçant les deux contrepoids sur le même essieu. Mais la trajectoire basse de l'essieu était tellement dangereuse pour les servants que le capitaine Devèze apporta un dernier perfectionnement en 1843 en ajoutant deux galets roulant sur des rails horizontaux.

Pont-levis à porte contrepoids
La porte fait office de contrepoids.
Ce système comporte deux inconvénients :

1.une très grande longueur de chaîne
2.l'interdépendance des deux dispositifs (pont et porte).
Liste de ponts-levis à transmission rigide[modifier]Porte Saint Léon à Bayonne - Système Richerand-d'Obenheim
Fort l'Écluse sur la commune de Léaz - Système Bélidor
Forteresse de Bonifacio - Système Bélidor modifié Delile
Fort Victor-Emmanuel sur la Barrière de l'Esseillon sur la commune d'Aussois - Porte contrepoids.
Pont-levis à transmission flexible Contrepoids variables et bras de levier constant
Système Poncelet
Ce système est conçu vers 1820 par le général mathématicien Jean Victor Poncelet. Le contrepoids des chaînes agissant sur le tablier est formé d'un chapelet de lourds maillons qui descend dans une fosse à mesure que le tablier se relève. La manoeuvre est facile dans un espace restreint. Ce procédé, avec ou sans variante, équipe tous les ouvrages construit ou modernisé entre 1840 et 1875.

Système Gueze et Mangin
En amélioration du système Poncelet, les capitaines du génie Gueze et Mangin proposèrent en 1830 de remplacer les plaques de fonte formant contrepoids par deux série de cylindres gigognes semblables. Le système est appliqué en 1833 à Grenoble, à la porte de Secours de la Bastille puis à celle de la citadelle du Rabot. Ce système révéla rapidement sa fragilité car les frottements des cylindres entraînaient leur destruction. Ce système fut donc rapidement abandonné.

Système Lacoste
En 1831, le capitaine du génie Lacoste remplace les tyaux par des plaques carrées de section de plus en plus réduite guidées par des tiges verticales.

Système Deffeux
Pour améliorer le système Poncelet, le capitaine de génie Deffeux (ou Desfeux) proposa, en 1837, de constituer le contrepoids avec des plaques de fontes circulaires s'emboitant les unes dans les autres et disposées à l'extrémité de la chaîne extérieure.


Le donjon du fort de la Bastille à GrenobleContrepoids constants et bras de levier variables
Système Derché
Ce système est mis au point par le capitaine Derché vers 1810, améliore le levage par des chaînes extérieures grâce à un dispositif allongeant ou raccourcissant le bras de levier par enroulement de la chaîne autour d'une spirale.

Système Devèze
En 1846 le colonel Devèze alourdit la spirale à l'aide d'un disque supplémentaire pour qu'il joue un rôle de contrepoids. Vers 1860, le fer est introduit pour les tabliers et les charpentes.

Liste de ponts-levis à transmission flexible Les forts de ceinture de Paris - Système Poncelet.
La porte Saint Paul de Verdun - Contrepoids variables système Poncelet.
Lunette du Petit-Sainte-Foix à Sainte-Foy-lès-Lyon - Contrepoids variables système Lacoste
Porte de Secours de la Bastille à Grenoble - Contrepoids variables système Gueze et Mangin
Citadelle du Rabot à Grenoble - Contrepoids variables système Gueze et Mangin
Porte du donjon de la Bastille à Grenoble - Contrepoids variables système Deffeux
Porte de Bienne à Bayonne - Contrepoids constants système Derché.
Fort de Troyon - Contrepoids constants système Devèze.
Pont mobile sans contrepoids Système Ardagt et Pilter à double bascule
Plusieurs ouvrages Français ont été dotés, vers 1877, de ce système inventé en 1869 par le lieutenant anglais Adagt. Ce système fut introduit et installé en France, en particulier sur la place de Toul par l'entreprise Pilter. Pour relever le pont il suffit de débloquer l'arrière du tablier. Celui-ci muni de roulettes, descend dans le fond du fossé par son propre poids, guidé par deux rails courbés, relevant ainsi l'avant maintenu en permanence à la maçonnerie de l'ouvrage.

Système Azibert
Liste de ponts mobiles sans contrepoids[modifier]Fort du Saint-Michel - Système Ardagt et Pilter
Fort de Lucey - Système Ardagt et Pilter
Fort de Villey-le-Sec - Système Ardagt et Pilter
Fort de Sucy - Système Ardagt et Pilter
Fort de Champigny - Système Ardagt et Pilter
Fort de Villiers - Système Ardagt et Pilter
Pont mobile simple à bascule[modifier]Le tablier se relève à l'aide d'une chaîne roulant sur des galets.

Liste de ponts mobiles simple à bascule Redoute des Salettes à Briançon
Tours modèle Napoléon
Tours et corps de garde crénelés type 1846
Pont roulant moderne[modifier]Le pont roulant est le successeur du plancher coulissant médiéval. L'ingénieur L. Mauvais propose en 1867 un pont mobile à la fois en bascule en dessous et roulant. Le principal défaut de ces derniers ponts mobiles étaient qu'ils necessitaient la construction de locaux spéciaux tant pour la manoeuvre que pour pour la surveillance.
Après 1885 le pont dormant disparait et le fossé du pont mobile est un fossé diamant.

Liste de ponts roulants moderne]Arsenal de Metz
Batterie de Limeil - Ce pont roulant de 14 mètres de longueur totale et 3,80 mètres de large se déplaçait sur galets grace à un mouvement d'engrenage.
L'entrée de paix de certain forts de la Ceinture de Lyon
L'entrée de guerre de certain forts de Verdun
Pont-levis à flèches et à chaines du fort da Ponta da Bandeira à Lagos au PortugalFonctionnement du pont-levis à chaînes sans flèchePont-levis sans flèche basculant en se relevant par l'avant du château de Dinan Cliquez sur une vignette pour l’agrandir



MAXIMUS
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: les ponts levis    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 1:49

Un bel ouvrage que ce pont levis du château de Droupt-Saint-Basle



Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 2:13

Le superbe pont levis flambant neuf du château d'Angers !
Un joyau du castel médiéval de Navarre, c'est du côté du pays d'Anjou,
et çà c'est du bel ouvrage !



Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 19:54

Les Oubliettes au Moyen Âge
Par Guillaume le lundi 17 novembre 2008, 01:43 - Culture - Lien permanent

architecturechâteaucultureFrancelégendesmoyen âgeoubliettespierrefondsLors d'une soirée ce samedi soir vers 7h du matin, donc dimanche matin, bref ce matin même si l'on est lundi 01h36 du matin, car mon corps pense qu'il a fait juste une sieste entre 8h30 & 19h30 dimanche. Vous suivez ? Voila, les oubliettes ça n'est pas plus compliqué que ça ! Aurevoir et bonjour chez vous !

Donc, une amie me parlait d'oubliettes vers 7h du matin: elle m'affirmait que les oubliettes étaient toutes des latrines ou silos à grains et nourriture en général. Pourtant j'étais sûr que celles que j'avais visité "en secret" à Pierrefonds étaient de vraies oubliettes. Lisez la suite pour en avoir le coeur vaillant:

Globalement cette amie a raison, car, bien que les romanciers arrivent à faire fonctioner l'imagination des lecteurs et spectacteurs sur des thèmes sombres comme les oubliettes au Moyen-Âge, il n'y a que peu d'oubliettes qui ont été recensées en tant que telles. Le meilleur exemple d'oubliettes sont celles du château de Pierrefonds. Celles de Bastille paraissent être une glacière, et celles de Chinon des latrines. Bien sûr, lorsque la guerre nécessitait de trouver des endroits pour enfermer certains prisonniers à questionner, l'endroit qui paraissait le plus propice à l'emprisonnement était les souterrains, puits et silos transformés en oubliettes, gardes manger en cachots, et parfois à même des latrines, qui sait. Presque 100% des latrines ou autres citernes castrales sont encore confondues avec des oubliettes.

Un extrait du "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Oubliettes":

Quant aux oubliettes du château de Pierrefonds, on ne peut douter de leur destination; Elles consistent en un puits creusé au milieu d'une salle qui était certainement un cachot, puisqu'il contient dans une niche un siège d'aisances.

MAXIMUS
Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 19:56

Oubliette
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Oubliettes de la prison de la Bastille à Paris - Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc.
Oubliettes du château de Pierrefonds, d'après Viollet-le-Duc.Les oubliettes sont des cachots souterrains des châteaux et des forteresses. Comme leur nom l'indique, les prisonniers qui y séjournaient n'avaient pas vocation à les quitter vivants.

En réalité, ce terme est une invention postérieure au Moyen Âge. L’archéologie a fréquemment démontré que les prétendues oubliettes étaient des réserves, des entrepôts. Dans les châteaux médiévaux, il arrive que l'on présente souvent à tort comme oubliettes des caves profondes à un, voire deux niveaux, dont l'accès se faisait par une ouverture dans la voûte, ouverture qui se fermait, au moyen d'une trappe en bois ou d'une grille, dans le sol de l'étage supérieur. On ne pouvait donc y descendre que par une échelle ou une corde. Ces caves se situent généralement dans le soubassement des tours. Mais elles ne servaient, dans la majorité des cas, que d'entrepôt à vivres. Occasionnellement, elles ont pu, il est vrai, être utilisées comme cachots, mais là n'était pas leur destination première.

Les véritables oubliettes sont rares. En France, on n’en dénombre en effet que quelques rares exemples : forteresse de la Bastille, le Château de Pierrefonds, de l'Herm à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, la citadelle de Blaye et quelques autres. Les oubliettes du château de Pierrefonds ont d'ailleurs été minutieusement étudiées, décrites et dessinées par Viollet-Le-Duc lorsqu'il entreprit la restauration de cet édifice durant la seconde moitié du XIXe siècle.

Ce qui différencie une véritable oubliette-cachot d'une simple cave, ce sont les aménagements destinés à l'occupation humaine, notamment les latrines. On y trouve aussi fréquemment des graffiti que les occupants, qui séjournèrent là plus ou moins longtemps contre leur gré, eurent le loisir de graver dans la pierre des murs. Preuve irréfutable que des hommes y furent enfermés ! Si de nombreux prisonniers, au Moyen Âge, ont pu périr de soif, de faim, de froid ou de sévices dans leur prison, il faut savoir qu'à cette époque, un prisonnier de guerre - surtout s'il était riche et puissant - avait une grande valeur financière ou diplomatique. On pouvait tirer de lui une forte rançon pour sa remise en liberté ou l'échanger en contrepartie de divers avantages. Il aurait donc été stupide de laisser périr de soif ou de faim les prisonniers riches et puissants que l'on détenait, les autres... Dans les véritables oubliettes - celles que l'archéologie a identifiées avec certitude - les prisonniers disposaient de quelques aménagements censés rendre leur séjour un peu moins rude : banquettes de pierre afin de s'isoler de l'humidité du sol, latrines pour faire ses besoins, etc.

Ces aménagements prouvent que l'on tenait néanmoins à maintenir les prisonniers en vie, même dans des conditions extrêmement pénibles (obscurité, froid, humidité) La nourriture leur était descendue par la trappe ménagée dans la voûte, au moyen d'une corde. Au château fort de Blaye (Gironde), qui fut englobé au XVIe siècle dans une citadelle bastionnée, l'accès aux cachots souterrains se faisait par un orifice circulaire traditionnel (appelé œil) s'ouvrant dans le sol de la cour, mais également par un étroit escalier descendant et qui était clos par de solides portes. Dans ce cas, on peut considérer que l'œil ouvert dans la voûte servait surtout à éclairer un peu ce profond cachot tandis que l'escalier servait à introduire ou extraire les prisonniers de la cellule et à leur porter de la nourriture.



MAXIMUS
Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 20:03









MAXIMUS,
Revenir en haut Aller en bas
maximus38

maximus38


Nombre de messages : 2026
Age : 64
Localisation : isere
Date d'inscription : 08/02/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 20:06



Bonsoir christina,

Je ne suis jamais allé à PIERREFONDS, :dom:

j'ai vu ce document trés intéressant alors je l'ai posté tout simplement

mais un jour pourquoi pas j'irais vois ce magnifique édifice...


MAXIMUS
Revenir en haut Aller en bas
christina
Admin
christina


Nombre de messages : 3583
Age : 104
Date d'inscription : 11/12/2006

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 20:11

.


Bonsoir Maximus,

J'ai lu trop vite ton message ....rires

Ce château est a 30 km de chez moi ....

Quand j'ai vu mon erreur j'ai effacé très vite ......mais tu as été très rapide a répondre !

(rires)

Bisous

mig
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: UN GRAND PEINTRE DU MOYEN AGE : LUCAS CRANACH    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 20:53

Une très belle exposition sur un peintre de la fin du moyen âge :

LUCAS CRANACH

Actuellement à Paris, au Musée du Luxembourg jusqu'au 23 mai 2011
Des femmes très sensuelles, des peaux laiteuses sous des voiles évanescents, je vous laisse contempler....



LUCAS CRANACH AU MUSEE DU LUXEMBOURG

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 387px-10

VENUS



Pour marquer l’ouverture sur l’Europe de la partie de sa programmation dédiée à la Renaissance, le musée du Luxembourg rouvre ses portes avec une exposition consacrée à Lucas Cranach (vers 1472-1553), l’un des artistes majeurs de la Renaissance germanique. Ce peintre fécond et polyvalent, dont la carrière couvre toute la première moitié du XVIe siècle, est encore méconnu du public français qui n’a pas eu la chance de découvrir récemment dans une exposition l’étendue de son oeuvre. Présentée au musée du Luxembourg, l’exposition Cranach et son temps contribue à faire comprendre la place de cet artiste dans l’histoire de l’art et son implication dans la société de son temps, touchée alors par de profonds bouleversements politiques et religieux.
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 458px-10

Johannes Cuspinien



L’exposition montre d’abord la dimension européenne de l’art de Lucas Cranach, qui est non seulement marquée par les oeuvres de Dürer dont les gravures circulent, mais qui regarde aussi du côté des Flandres et de l’Italie. Pour faire apparaître ces influences, l’exposition met en regard tableaux, dessins et gravures de Cranach avec la production d’autres artistes. Elle consacre une place importante à ses voyages qui ont été favorisés par sa position officielle à partir de 1505 au sein de la cour de Frédéric le Sage, prince électeur de Saxe, fixée à Wittenberg. Au-delà des commandes artistiques de son mécène, Cranach s’est vu en effet confier des missions diplomatiques qui ont joué un rôle fondateur dans la formation de sa personnalité.

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-38



A la demande de Frédéric le Sage, Cranach se rend notamment en 1508 à Malines dans les Flandres auprès de Marguerite d’Autriche, gouvernante des Pays-Bas, dont la cour est peuplée d’artistes et d’humanistes originaires de contrées diverses. Au contact de cette brillante société, il perfectionne son art. Il introduit dans ses oeuvres une élégance plus raffinée mais s’intéresse surtout à de nouvelles thématiques qui rencontrent alors un vif succès dans ce milieu aristocratique, comme celles des femmes fortes et vertueuses, représentées à mi-corps.
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 409px-10

Lucrétia



Une section de l’exposition est en outre consacrée à la représentation du nu qui occupe une place centrale au sein de l’oeuvre de Cranach. Dans ses figures féminines d’une grande sensualité, empruntées tantôt au répertoire antique (Vénus, Diane…), tantôt à la culture chrétienne (Ève), il représente des corps à la beauté parfois inquiétante, dont le canon se distingue très nettement des proportions idéales prisées à la Renaissance. Ces images ambiguës, mêlant érotisme et morale, à la signification souvent complexe, ont rencontré en leur temps un énorme succès qui a incité l’artiste à les décliner sous des formes variées. Son sens consommé des affaires le pousse même à mieux organiser son atelier pour répondre le plus rapidement possible à la demande.
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 408px-10

La justice


L’exposition insiste surtout sur la richesse et l’originalité du parcours de Cranach, un parcours jalonné de rencontres déterminantes avec des représentants majeurs de la vie politique et religieuse de l’époque, alors agitée par le vent de la Réforme protestante. A Wittenberg, il côtoie notamment Martin Luther que protège Frédéric le Sage. Portraitiste de talent, il nous a transmis les effigies des principaux acteurs de ce moment fort dans l’histoire de la chrétienté. Bientôt lui-même partisan de la Réforme, Cranach participe aussi pleinement à la diffusion de la nouvelle doctrine, en mettant son art au service d’une propagande visuelle, largement diffusée par la gravure. Ainsi, il a contribué à élaborer une nouvelle iconographie protestante, sans pour autant renoncer aux commandes de l’Eglise catholique.
Sa notoriété de peintre, sa position dans la société des puissants, sa proximité avec les cercles intellectuels, font de Lucas Cranach une des personnalités parmi les plus originales et les plus étonnantes du XVIe siècle européen.
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: LUCAS CRANACH    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 3 Avr 2011 - 21:53

LUCAS CRANACH

HEROINES & SEDUCTRICES


Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMar 5 Avr 2011 - 0:51

LES NUS DE CRANACH

Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyVen 8 Avr 2011 - 0:25





L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Accuei11


NE

VOUS

INQUIESTOYEZ POINT !

Messire MARTIAL

est parti en croisade

contre son ordi qui l'a lâchement

abandonné !

Mais

*

FORCE

HONNEUR

COURAGE

*

Telle

Est

sa

devise

*

Bientôt

Il

sera

de

retour

ici

parmi

vous...


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Accuei12


Dernière édition par samsara le Ven 8 Avr 2011 - 22:51, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyVen 8 Avr 2011 - 0:47

Un beau texte d'Alexandre Dumas, une histoire qui se passoye au moyen âge, voici :

Le 26 du mois d’août 1346, dans une cour de ferme de France, on vit un équipage peu commun se présenter. Harnaché, l’armure brillant au soleil déjà haut, un homme de 51 ans allait au train de son cheval accompagné d’un équipage de beaux soldats encarapaçonnés.

La noblesse qui se détachait des traits réguliers de ce grand homme, ses yeux bleux perçants qui semblaient n’accorder aux choses de ce monde que le simple regard de celui qui décide du destin mais ne le subit pas, cachait un secret qu’il ne pouvait divulguer à d’autres qu’à ses plus fidèles. L’oeil des paysans, assemblés dans la cour pour partir aux sains travaux des champs, n’y fit du reste guère attention. Seule Madeleine, la fille du père Grandiot, le maître de ferme, vit que le jeune cavalier à la droite de celui qu’elle prit sans le savoir pour un grand seigneur avait les guides de sa monture attachées aux siennes. Mais elle n’y prit garde, attirée qu’elle était par le jeune chevalier qui venait d’enlever son heaume et son cimier. Ses yeux noirs comme l’ébène contrastaient avec la pâleur du visage, presque féminin par la perfection des traits et leur finesse. Ses yeux terribles brillaient d’un feu qui brûlait déjà Madeleine sans qu’elle n’en puisse comprendre la raison. Se retournant, le grand soldat dit à son jeune compagnon, voyant l’attroupement qui se formait : Ca, Archambaud, allez donc nous quérir de l’eau et mettons-nous en route, il va nous falloir férir promptement et on ne peut férir sans boire. Le jeune Archambaud, lançant ses doubles rênes à un compagnon de route, mit pied à terre et se dirigea avec célérité vers Madeleine qui, ayant entendu l’ordre donné d’un ton royal, à la fois si ferme et si doux, s’était déjà rendue vers le puit d’où elle remontait un seau d’eau fraîche. A sa hauteur, Archambaud sembla la remarquer pour la première fois, occupé qu’il était à son devoir royal, et fut touché par la grâce simple et la pureté de son visage de porcelaine (…). Mais Fulbert veillait et prévint Madeleine dès son installation à Paris de la mort vaillante d’Archambaud lors de la terrible bataille à côté de la ville de Crécy, le jour même où elle l’avait vu pour la première fois.(…) Depuis maintenant deux mois, Archambaud, laissé pour mort sur le champ de bataille qui avait vu périr son protecteur et père adoptif, le roi de Bohême, était soigné par une mystérieuse femme qui l’avait recueilli et caché chez des fermiers à peu de distance de la belle de vie de Coutances. Il ignorait tout de cette femme mais se souvenait que, revenant à lui, il avait cru être au Paradis devant tant de beauté (…). Catherine de Creancy revint donc à Paris mais n’était pas avertie des sentiments de Madeleine, sa nouvelle femme de chambre, pour un chevalier dont elle ne connaissait que le prénom.(…). Apprenant que sa maîtresse recevait un jeune chevalier, Catherine fit préparer le grand salon pour ce preux qui avait survécu à Crécy, espérant secrètement qu’il lui apprendrait le lieu de sépulture de son amant et puisse ainsi trouver la paix dans un couvent proche. (…) Archambaut de Lancry fut annoncé (…). Au cri de Madeleine, le chevalier se précipita pour recueillir son corps inerte dans ses bras. (…). Fulbert, le demi-frère secret de Madeleine qui avait rejetté ses avances quelques années avant, s’était entretemps entendu avec Grimaud pour obtenir un entretien avec Catherine de Créancy au Palais de Chagny (…). Tu m’aimes enfin, s’écria Madeleine en enlaçant son jeune amant (…) Alors, ce sera le poison, trancha Catherine de Créancy avec la dureté de la femme aimée puis délaissée.(…). Le roi fit appeler Archambaud (…). Il galopa tout le jour pour retrouver son bonheur niché au fond d’une chaumière rendue palais par l’amour qu’elle hébergeait (…) Mais le poisson rouge était mort d’une overdose (…) Rongé par le remords, Catherine voulu rappeler Fulbert pour qu’il renonce à ses mâles projets et lanca Grimaud à sa poursuite. (…) Brave Grimaud, il galopa jour et nuit (…). C’est le Delco, lui déclara Branlebite le maréchal-ferrand de la Ferté, et il faut que je démonte tout le bas-moteur. Il vaudrait mieux que vous restiiez à l’auberge du père Baroin (…). Mais Madeleine respirait encore (…). Son dernier souffle parti directement aux cieux alors qu’elle gisait souriante dans les bras d’Archambaud qui prit alors la fiole de poison pour rejoindre celle qu’il aimait (…). Catherine arriva pour donner l’antidote à Madeleine car Grimaud avait pu retrouver un Delco neuf (…). Recueillies toutes les deux sur la tombe de celui qu’elles avaient tant aimé, soeurs en religion et en peine, elles pleuraient doucement à l’ombre du chêne, à quelques pas à peine du couvent. (…)

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Arrive11
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: L HISTOIRE DU LOUVRE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyVen 8 Avr 2011 - 22:24





LES ORIGINES DU LOUVRE


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Berryo10


Le Louvre est construit à partir de 1190 sur l’ordre de Philippe Auguste qui veut protéger les Parisiens contre son ennemi Plantagenêt maître de la Normandie.
Il fait construire un rempart autour du nouveau port récemment créé devant la Place de Grève (la future Place de l'Hôtel de Ville). La construction est achevée dès 1202 : une enceinte extérieure entourant une cour où s’éleve un puissant donjon, entouré d’un fossé circulaire sec.
L’enceinte mesure 78 m dans le sens nord-sud, 72 m dans le sens est-ouest. Dix tours rondes la flanquent. A la différence du fossé du donjon, le fossé extérieur est en eau. C'est une construction défensive ; il s'agit de barrer l'accès de Paris et du cours de la Seine. Le Louvre, forteresse, abrite l’arsenal et, comme s’est un lieu très sûr, les souverains des XIIIè et XIVè s. s’en serviront pour y enfermer des prisonniers de marque. Ils l’utiliseront aussi pour y abriter les archives et le trésor.


Le Louvre de Charles V.

Charles V élève une nouvelle enceinte urbaine en demi-cercle autour de l’ancienne. La vieille forteresse se trouve donc intra-muros, perdant sa valeur militaire d’origine. Le roi entreprend de la transformer en palais. Son architecte, Raymond du temple, construit des ailes neuves le long des remparts.

Les façades extérieures, que montrent les miniatures des « Très Riches Heures » du duc de Berry, sont largement ouvertes de fenêtres à meneaux. A l’intérieur, le Roi fait bâtir, au revers des courtines est et nord des logis dont les fondations ont été retrouvées. Roi lettré, Charles V installe sur trois étages dans la tour d’angle nord-ouest une partie de sa riche bibliothèque. Même agrandi, le Louvre ne peut tout contenir ; les dépendances sont logées à l’ouest, le jardin privé du souverain se trouve au nord. Charles VI et ses successeurs.

Avec le règne de Charles VI (1380-1422), marqué par ses accès de démence, la guerre civile et étrangère, le désastre d’Azincourt (1415), l’occupation de Paris par les Anglais (1420), le Louvre ne tarde pas à s’effacer.

Le « séjour » se transporte à l’est de la ville, à l’Hôtel Saint-Pol puis à celui des Tournelles. A partir de 1422 il n’y a plus de séjour royal à Paris et la libération de la capitale (1436) ne changera pas cet état de choses.
Sous Charles VII et ses successeurs immédiats, les Rois de France résident habituellement dans leurs châteaux de Touraine et du Berry. Le Louvre devient prison et arsenal.

Charles VII, nouveau roi de France n'habite pas le Louvre, lui préférant l'Hôtel des Tournelles.
Louis XI ne fait rien pour le palais et, sous son règne, le Louvre redevient une prison.

Charles VIII ne laisse au Louvre aucune trace de son règne et Louis XII une seule ; il commande la réfection de la grande salle du rez-de-chaussée.

Durant tout ce XV ème siècle, les rois de France sont peu préoccupés de leurs palais parisiens, ils habitent la Touraine ou le Berry, et , dans le Louvre, redevenu prison et arsenal, les beaux jardins de Charles V dégénèrent en cours de ferme.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-40

Le Louvre aujourd'hui
de l'an de grâce de l'an 2011 !

LE PLUS BEAU MUSEE DU MONDE

Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: LES DATES CLEFS DU MOYEN AGE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 10 Avr 2011 - 10:50




LE MOYEN AGE


476 - 1492

Voici la période couverte par le Moyen Age.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Lettre10


Dix siècles d'évolution dans l'art, l'architecture, la science, la guerre... En effet, ces mille ans, bien que florissants dans bien des domaines, restent une période troublée.

Tout commence vers 476, à l'époque où l'Empire Romain d'occident, millénaire, s'effondre et laisse la place aux hordes de barbares venues de l'est. Cette année là, l'armée romaine dépose l'Empereur Romulus Augustule et se donne pour roi Odoacer, un Germain. Dés lors, les territoires de l'ancien empire se fractionnent et se constituent en petits royaumes indépendants.

Parmi ces tributs germaniques, les Francs prennent une place importante dans la naissance de cette nouvelle ère. Clovis, leur Roi, les conduit des Pays-Bas jusqu'en Gaule, vainc les derniers Romains de Gaule (486), les Alamans (495), les Burgondes (500) et les Wisigoths (507), se convertit au catholicisme par le baptême (496) et fonde ainsi les bases d'une fraternité entre la France et l'Eglise qui durera jusqu'à la révolution de 1789. A sa mort en 511, se forment les trois royaumes mérovingiens d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne. Ses successeurs consolideront et étendrons ces territoires.

VIIe siécle, l'époque des rois fainéants, le pouvoir appartient à l'aristocratie et aux "maires du palais". A cette période, les royaumes perdent l'Aquitaine et l'Armorique et il faut attendre 687 et Pépin de Herstal pour réunifier le royaume. Son fils, Charles Martel, écrase l'armée musulmane de Abd al-Rahman à Poitiers en 732.

En 751, Pépin le Bref élimine le dernier Mérovingien et se fait couronner roi par les papes Bonifaces (752) et Etienne II (754). Commence alors la dynastie carolingienne. En 768, monte sur le trône, celui qui reste aujourd'hui le "père de l'Europe", Charlemagne. Pendant ses 46 années de règne, il va développer son royaume, au point de l'amener au rang de plus grande puissance d' Europe occidentale. Ses passions pour la culture et l'intellect vont apporter l'essor économique au royaume.

Il est couronné Empereur du Saint Empire Germanique par le pape Léon III le jour de Noël de l'an 800. Les 14 années qui suivirent, servirent à défendre la chrétienté européenne. Louis le Pieux continua l'oeuvre de son père jusqu'à sa mort en 840 où l'empire fut divisé entre ses trois fils. Charles II le Chauve reçut la Francia occidentalis. Lui et ses successeurs ne surent pas résister aux prétentions de l'aristocratie féodale et aux raids Viking.

En 911, Charles III le Simple offre à Rollon et à ces Normands "le pays marin de l'Eure " (appelé plus tard Normandie, du nom de leurs nouveaux occupants). Il se prévient ainsi de toutes nouvelles attaques vikings. Ce territoire deviendra le berceau de la rivalité entre la France et l'Angleterre. Duel qui durera près de 9 siècles.




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 409px-11




987. Hugues Capet, élu roi, fonde la dynastie capétienne. Jusqu'en 1108, lui et ses successeurs ne dominent qu'un petit domaine autour de Paris. Le reste de l'ancien royaume carolingien et divisé en seigneurie. Au XIIe siècle, Louis VI le Gros et Louis VII agrandissent ce domaine et affermissent leur pouvoir face aux féodaux, mais l'Angleterre de Henri II Plantagenêt possède plus de terre française que le roi Louis VII lui-même.

Dés son accession au trône en 1180, Philippe II Auguste se lance dans la reconquête des territoires français détenus par les Anglais. Entre 1202 et 1206, il envahit la Normandie et l'annexe, prend le contrôle du Maine, de l'Anjou, de la Touraine, de la Saintonge et momentanément du Poitou. La victoire sur l'Ennemi Anglois fut définitive en 1214 lors de la bataille de Bouvines. La monarchie révèle enfin son caractère national.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Tourna10


Avec Louis IX dit Saint Louis, la monarchie étincelle. A la tête de son armée, il repousse l'envahisseur anglais en 1229. Il n'a que 15 ans. Puis recommence en 1242. Il organise la 7e croisade en 1248, signe la paix avec Henri III Plantagenêt en 1259. Il meurt devant Carthage en 1270 après avoir pris la tête de la 8e croisade. Saint-Louis restera, pour le peuple, le meilleur roi du jeune royaume français.

Pendant son règne, 1285-1314, Philippe IV le Bel renforce l'appareil administratif de la royauté, affermit son indépendance par rapport au pouvoir temporel de l'Eglise et bataille pour consolider son royaume. Toute ces actions vident les caisses de sa trésorerie, il fait alors un procès aux Templiers dans l'espoir de saisir leurs biens et supprime l'ordre en 1312.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 396px-11



Avec la mort le Charles IV le Bel, en 1328, s'éteint la dynastie des Capétiens et commence la guerre de Cent Ans. Edouard III régent d'Angleterre, revendique la couronne de France. Ignorant sa demande, une assemblée française désigne Philippe, comte de Valois, successeur de Charles IV.


Sous Philippe VI et Jean II, les défaites s'accumulent; Ecluse (1340), Crécy (1346), Calais (1347). Parallèlement au conflit, un fléau s'abat sur l'Europe: La Peste Noir. De 1346 à 1353, un tiers de la population européenne, soit plus de 25 millions de personnes, est victime du bacille Pasturella pestis. A Poitiers , en 1356, Edouard III capture Jean II et propose la paix en renonçant à la couronne de France en 1360 par le traité de Calais. Les conditions sont dures. Il veut la domination sur l'Aquitaine, Calais et le Ponthieu et exige une rançon de 3 millions de livres tournois pour la libération du roi de France.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Tafel710



Quelques années plus tard, Charles V et Du Guesclin redressent la royauté en s'emparant de plusieurs possessions anglaises en France. Au début du XVe siècle, l'alliance du duché de Bourgogne avec la couronne anglaise et le désastre d'Azincourt en 1415 rendent Henri V, roi d'Angleterre, maître du pays par le traité de Troyes (1420).

En 1429, Jeanne d'Arc libère Orléans et emmène Charles VII, roi de Bourges, se faire couronner roi de France à Reims. Le traité d'Arras (1435) avec les Bourguignons donnent pour la première fois un avantage décisif à la France. Les victoires sont nombreuses et l'Anglois est rejeté à la mer en 1453. Il garde seulement la ville de Calais.

Dés lors, les souverains consoliderons le royaume. En 1482, Louis XI vainc Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et annexe son duché. L'unité du pays est rétablie, les frontières ne sont pas tout à fait celles de la France actuelle mais elles s'en rapprochent.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Couron10


Dans dix ans, un navigateur du nom de Christophe Colomb redécouvrira un monde oublié depuis près de 500 ans, depuis l'époque où Leif Erikson et ses compagnons avaient parcouru les mers sur leurs drakkars à la recherche de nouvelles terres.

Cet évènement projettera la France et l'Europe vers les Temps Modernes.




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 380px-10




source www.castlemaniac.com

Samsara

Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: CHRISTOPHE COLOMB    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMer 13 Avr 2011 - 21:15

CHRISTOPHE COLOMB



UN NAVIGATEUR AU MOYEN AGE




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Ridolf10

Portrait présumé de Christophe Colomb, attribué à Ridolfo del Ghirlandaio



Christophe Colomb (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes — mort le 20 mai 1506 à Valladolid, Espagne) est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique en découvrant une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe. Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur au service des rois catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des îles et terre ferme qu'il découvrirait.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-13

Annotations de la main de Christophe Colomb en marge de son exemplaire du livre des merveilles du monde.




La découverte de l'espace caraïbe marque le début de la colonisation de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des grandes découvertes des XVe siècle et XVIe siècle, considérées comme l'étape majeure entre le Moyen Âge et les Temps modernes.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-11

Carte dite des frères Colomb 1490



Même si des fouilles archéologiques conduites en 1960 dans la province actuelle de Terre-Neuve-et-Labrador, au lieu-dit de L'Anse aux Meadows, ont établi que les Vikings avaient brièvement installé une colonie en Amérique du Nord, à la pointe septentrionale de l'île de Terre-Neuve vers l'an mil, Colomb est aujourd'hui universellement reconnu comme le premier Européen qui a « découvert l'Amérique », où il accoste pour la première fois dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492.

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-12




Il meurt en relative disgrâce, ses prérogatives sur les terres découvertes étant contestées, toujours persuadé d'avoir atteint les Indes, le but originel de son expédition.
Les historiens dressent le portrait d'un marin hors pair, « un des meilleurs navigateurs de tous les temps », ou même « le plus grand marin de tous les temps », mais « piètre politicien ». Il apparaît « comme un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partout ».


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Faroe_10






Source www wikipédia

Samsara
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMer 13 Avr 2011 - 21:48



1492

la conquête du paradis

Christophe Colomb

film de Ridley Scott
1992

Avec Gérard Depardieu

Musique Vangelis




le 12 octobre 1492....
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: CHRISTOPHE COLOMB et ses voyages    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyJeu 14 Avr 2011 - 21:37

LES VOYAGES DE CHRISTOPHE COLOMB


Le premier voyage : découverte des Bahamas, de Cuba et de Saint-Domingue



Le jour du départ, le 3 août 1492, un marin raconte à Christophe Colomb qu'un capitaine portugais s'est lancé à travers l'Atlantique et qu'il a été arrêté par une barrière infranchissable d'herbes. Le navigateur va se fier à cette indication pour repérer l'approche des côtes.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Tresca10


Reproduction des voiliers de Christophe Colomb
dans le port de la ville de Palos de la Frontera
la Pinta la Nina la Santa Maria



Il embarque donc du port de Palos, en Andalousie, avec trois voiliers et 90 hommes d'équipage.
Quelques jours après une escale aux Canaries, l'équipage aperçoit des masses d'herbes voguer et croit se trouver près de la terre ferme. Ils entrent en fait dans la mer des Sargasses, une région située à 1 600 kilomètres des côtes américaines, recouverte de grandes algues et avec très peu de vent. La panique s'installe au sein de l'équipage lorsque les capitaines sont victimes tour à tour d'illusions d'optiques, en pensant apercevoir une terre. Christophe Colomb pense avoir dépassé l'Inde et décide alors de changer de cap et de suivre la direction des oiseaux. Le 12 octobre, enfin, ils accostent sur l'île Guanahami aux Bahamas, à laquelle ils donnent le nom de San Salvador, qui signifie "saveur sacrée". Les Espagnols y rencontrent les premiers Indiens qui leur offrent du coton et des perroquets.

A la recherche de gisements d'or, les navires voguent d'île en île. Le capitaine apprend l'existence d'une île plus vaste du nom de Cuba et il croit qu'il a enfin trouvé le Japon. Le 28 octobre, il débarque à Cuba. C'est ici que ces hommes et lui apprennent à fumer de grandes feuilles séchées : du tabac. Puis, le capitaine d'une des caravelles, la Pinta, déserte vers l'ouest, pendant que les deux autres navires accostent à Hispaniola où ils trouvent de l'or. Mais, le 25 décembre, le bateau de Christophe Colomb, la Santa-Maria, s'échoue à Saint-Domingue. L'équipage est trop important pour le voyage de retour, et le Génois décide de laisser 39 hommes dans un fortin construit à partir de l'épave de la Santa-Maria. Au milieu de l'océan, les caravelles essuient une tempête et les marins prennent peur. Christophe Colomb consigne même ses découvertes sur un parchemin qu'il met dans un tonneau et qu'il jette à la mer. Ils rentrent finalement en Espagne le 6 mars 1493, après plus de 7 mois de voyage.

Christophe Colomb est alors applaudi par toute la cour des souverains espagnols. Il est anobli ainsi que ses frères et est officiellement nommé Amiral de la Mer Océane et Vice-roi gouverneur général des Indes. Ces titres sont héréditaires et accompagnés de revenus intéressants. Le 7 juin 1494, l'Espagne et le Portugal signent le Traité de Tordesillas, qui fixe une ligne de démarcation à 370 lieues à l'ouest du Cap Vert, entre les terres attribuables aux deux pays. Les Portugais colonisent alors l'Afrique, la Chine et L'Inde, tandis que les Espagnols s'approprient les Amériques.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 792px-10


Les trois autres voyages : découverte de la Guadeloupe, de Trinidad, du Vénézuela, du Honduras et de Panama

L'Amiral de la Mer Océane repart avec 17 navires et 1 500 hommes. Cette fois, son objectif est d'établir une colonie à Hispaniola ( l'actuelle République Dominicaine ). Il rejoint l'île, mais le fort a été incendié par les Indiens qui sont devenus agressifs. De plus, les maladies et les indigènes n'ont pas laissé un seul des 39 marins en vie. L'expédition rentre sans or à Séville. La confiance du couple royal commence à s'amenuiser.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 528px-10


Le livre des nouvelles terres est la plus ancienne mention du voyage de Christophe Colomb.
Imprimé par Mikiláš Bakalář en 1506 à Pilsen.
Exposé au monastère de Strahov.

Lors de sa troisième exploration, Christophe Colomb commande huit navires. Le capitaine découvre les côtes du Venezuela qu'il imagine être le paradis terrestre. De retour à Hispaniola, il trouve des hommes malades de la syphilis et qui se bagarrent entre eux. Pris de colère, il traite les Indiens en esclaves, la reine d'Espagne le fait alors arrêter. Et, c'est enchaîné au fond de sa propre caravelle qu'il revient en Europe pour y être jugé. Il perd son titre de Vice-roi mais conserve celui d'Amiral.
Pour sa dernière traversé, le Génois est cantonné à son rôle d'explorateur et repart avec seulement quatre navires. Il accoste au Panama où il trouve de l'or. Bien qu'il soit sur le continent américain, Christophe Colomb associe le paysage qui l'entoure à l'embouchure de l'isthme malaisien. Durant son périple, ses quatre navires sont endommagés et il doit faire appel à la colonie pour rentrer.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 284px-10


Au cours de ses voyages, Christophe Colomb n'a pas découvert les quantités d'or qu'il espérait, mais il a ramené de nombreux produits précieux tels que la cannelle, le camphre, la noix de muscade, le poivre, le maïs, la fraise, le tabac, l'avocat, la tomate, l'ananas, ou encore le poivron.

» L'année 2006 sera le cinquième centenaire de la mort de Christophe Colomb qui a eu lieu le 20 mai 1506.
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Cristo11
Christophe Colomb

portrait publié en 1551 par Paul Jove

source wikipédia
Samsara
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: la dernière demeure de Christophe Colomb   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyLun 18 Avr 2011 - 22:45


Christophe Colomb

( suite et fin...)

Où repose t il exactement ?

Dans quel pays, quelle ville ?

Où se trouve sa dernière demeure...?

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 450px-10

Le parc Colomb à Saint Domingue

Christophe Colomb a toujours voulu reposer en terre d'Hispaniola Saint Domingue l'actuelle république Dominicaine.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-15

Il a un temps reposer dans la cathédrale de Saint Domingue et puis par les mystères de l'histoire au 19è siècle une partie de ses restes est reparti en terre Espagnole à Séville.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 412px-10

Tombeau de Christophe Colomb dans la Cathédrale de Séville


En 1992 à Saint Domingue pour les cinq cent ans de la découverte de l'Amérique fut créer un phénoménal monument - EL FARO - ou furent transférer une autre partie des restes de Christophe Colomb....


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 800px-16

EL FARO DE COLON

Le tombeau de Christophe Colomb à Saint Domingue
( République Dominicaine )


Etrangeté du destin, ainsi les deux pays, l'Espagne et la République Dominicaine aujourd'hui, revendiquent de posséder sur ses terres, la sépulture de
Christophe Colomb.

Qui a raison ?

Qui a tort ?

Mystère...

Samsara
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: l'origine de la chevalière ....   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMer 20 Avr 2011 - 21:46

L'histoire de la chevalière...


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Signet10


CHEVALIERE



La chevalière (ou anneau sigillaire ou bague sigillaire) est une bague à large chaton exclusivement gravé d'armoiries. Dans le cas où elle afficherait d'autres gravures, la bague en question ne jouirait pas de la dénomination chevalière. Il existe plusieurs modèles de chevalières : ovale, tonneau, ronde, carrée, etc.
La chevalière est souvent une matrice, le dessin est donc gravé en intaille, à l'envers (en négatif), afin de pouvoir s'en servir comme d'un sceau sur de la cire.
Avant l'empreinte en cire, la table de la chevalière peut être passée au noir de fumée pour faire ressortir les détails de la gravure.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 220px-13



PORT DE LA CHEVALIERE




En France, la chevalière est portée par les hommes à l'annulaire gauche, avec l'alliance ; par les femmes à l'auriculaire de la même main.
La chevalière peut se porter en baise-main (pointe de l'écu vers l'extrémité des doigts) ou en bagarre (pointe de l'écu vers l'intérieur de la main). Il est de plus en plus courant de la porter en bagarre, par courtoisie et modestie, afin de ne pas afficher ouvertement ses armes. Toutefois, en France, les familles nobles suivent plutôt la tradition voulant que seules les personnes dont le cœur est pris la portent de cette façon, montrant ainsi qu'elles ne sont pas libres, cela étant surtout vrai pour les demoiselles et ne s'appliquant, en principe, pas aux hommes.
Si porter une chevalière n’est pas gage de noblesse, n'en pas porter n’est pas gage de roture beaucoup de nobles n'en portent pas, le plus souvent par discrétion ou par refus d'être catalogués comme tels.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 448px-10



CHEVALIERE ET NOBLESSE



L'association entre port de la chevalière et noblesse est ancienne; l'anneau d'or était déjà le signe distinctif de l'ordre équestre de la Rome antique. Ce lien persiste aujourd'hui, entre le port de la chevalière et la prétention à une certaine noblesse, authentique ou prétendue. Aux temps des chevaliers également l'anneau se portait à l'annulaire gauche en signe de distinction parmi les grandes familles dites médiévales.
Les armoiries des familles nobles y sont représentées et sont «timbrées», c'est-à-dire surmontées :

Soit d'une couronne si la famille possède un titre de noblesse (la forme de ces couronnes varie en fonction du titre porté),

Soit d’un heaume (casque) d'écuyer, symbole de la chevalerie, pour celles qui ne possèdent pas de titre de noblesse (néanmoins beaucoup d'entre elles ajoutent aujourd'hui une couronne à leurs armes); en effet, tous les nobles non-titrés sont écuyers, mais ce «titre» ne se porte pas en France.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 570px-10



AUTRES PAYS EUROPEENS


En Angleterre, la chevalière porte souvent la représentation du cimier (crest) au lieu de l'écu. La chevalière est généralement portée à l'auriculaire gauche en Angleterre.
En Suisse, tous les citoyens peuvent porter des armoiries surmontées d'un heaume. En Suisse, la chevalière est habituellement portée à l'annulaire droit. Elle se porte aussi à l'auriculaire droit dans des cas beaucoup plus rares.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 780px-10



SYMBOLIQUE



La chevalière est empreinte de toute une symbolique sociale et culturelle. En effet, cette dernière marquerait l'appartenance à une certaine classe sociale, considérée supérieure, et jouissant d'une légitimité héréditaire. Mais porter une chevalière peut également révéler une passion pour l'Histoire, pour une grande époque, ou une volonté de se réclamer d'un attachement à certaines valeurs et traditions familiales.
Souvent stigmatisé par certains milieux antiroyalistes et anticléricaux, le port d'une chevalière n'est pas forcément rattaché à la prétention d'une ascendance noble, et encore moins à l'image et aux idées supposément prêtées à cette classe. Les possesseurs d'armoiries portent d'ailleurs souvent les armes de leurs familles par fierté et tradition, sans y attacher de quelconques idées politiques.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Childe10





Samsara

( Chevalière par intérim...)




( source wikipédia )
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMer 20 Avr 2011 - 22:41

Chevalière va de pair avec Noblesse il parait mais pas toujours !

Je connais des gens qui n'ont aucun titre, ne porte aucune chevalière au doigt, ne possède aucun domaine et pourtant !
Ils sont bien plus nobles par l'esprit, et leur comportement est bien plus chevaleresque que d'autres...


Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: CREMIEU EN ISERE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyDim 24 Avr 2011 - 21:27




CREMIEU

Un village médiéval de l'Isère...



Crémieu est une commune française située dans le département de l'Isère en région Rhône-Alpes. Crémieu a conservé sa cité médiévale. Les habitants sont appelés les Crémolans et Crémolanes.


Le moyen âge
Le château et le prieuré

A la fin du XIIe siècle, Crémieu est le siège d'une châtellenie de la Baronnie de la Tour du Pinrattachée en 1282 au Dauphiné, lui-même rattaché à la couronne de France en 1349. Le château est établi sur la colline Saint-Laurent. Situé à la frontière entre le Dauphiné et la Savoie, la châtellenie de Crémieu joue un rôle militaire important. Face au château, un prieuré de bénédictins, entouré de ses propres fortifications, se trouve au sommet des falaises de Saint-Hippolyte. En 1247, ce prieuré est rattaché à l'Abbaye de Saint-Chef.






L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Porte_10

La porte de la LOI


La ville basse

La ville se développe tout au long du XIIIe siècle sous les murailles du château delphinal, puis entre les deux collines ; située sur la route de l’Italie, elle a une certaine activité comme centre du commerce des grains entre la France et la Savoie, la Suisse et l'Italie. En 1315, une charte de franchises accorde aux habitants de nouvelles libertés et d'importants privilèges commerciaux. L'existence d'un atelier monétaire, attestée en 1337, indique l'essor économique de la ville. La ville basse qui, à partir du XIVe siècle, attire les riches marchands, conserve encore à l'heure actuelle maisons et anciens hôtels particuliers à l’architecture soignée. C'est le début d'une période de prospérité de deux siècles qui nécessitera la construction de nouveaux remparts englobant les deux collines et la ville basse ; au XVe siècle, une vaste halle, recouverte de lauze de Crémieu, remplace le marché créé en 1314.




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 109px-11



Histoire

Ancienne ville résidence des dauphins du Viennois, Crémieu est mentionné dès le IXe siècle ; mais apparaît dans l'histoire au XIIe siècle.
La ville se développe tout au long du XIIIe siècle sous les murailles du château delphinal, puis entre les deux collines ; située sur la route de l’Italie, elle a une certaine activité comme centre du commerce des grains entre la France et la Savoie, la Suisse et l'Italie. En 1315, une charte de franchises accorde aux habitants de nouvelles libertés et d'importants privilèges commerciaux. L'existence d'un atelier monétaire, attestée en 1337, indique l'essor économique de la ville. La ville basse qui, à partir du XIVe siècle, attire les riches marchands, conserve encore à l'heure actuelle maisons et anciens hôtels particuliers à l’architecture soignée. C'est le début d'une période de prospérité de deux siècles qui nécessitera la construction de nouveaux remparts englobant les deux collines et la ville basse ; au XVe siècle, une vaste halle, recouverte de lauze de Crémieu, remplace le marché créé en 1314.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 France10



Le couvent des augustins.
C'est au début du XIVe siècle, que Jean II, dauphin de Viennois, fonde, dans la partie neuve de la ville, un prieuré destiné à accueillir une dizaine d'ermites de Saint-Augustin, ordre mendiant formé au XIIIe siècle. Les travaux de construction du couvent débutent au XIVe siècle et se poursuivent par de nombreux remaniements jusqu'au XIXe siècle : édification du clocher au-dessus d'une tour de défense en 1508, réaménagement du cloître et construction du portail au XVIIe siècle par exemple. À la Révolution française, le 9 mai 1791 précisément, les bâtiments et l'église sont adjugés à la municipalité de Crémieu pour la somme de 7.000 livres, et affectés à de nouveaux usages.




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Crmieu10

Fontaines des halles
source wikipédia


Samsara
Revenir en haut Aller en bas
samsara

samsara


Nombre de messages : 2101
Localisation : Ile de France
Date d'inscription : 19/01/2010

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: CREMIEU EN ISERE VILLAGE MEDIEVAL    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 EmptyMar 26 Avr 2011 - 0:02

CREMIEU VILLAGE MEDIEVAL EN ISERE


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty
MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 20 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...
Revenir en haut 
Page 20 sur 31Aller à la page : Précédent  1 ... 11 ... 19, 20, 21 ... 25 ... 31  Suivant
 Sujets similaires
-
» Jean Claude Darnal
» Maximus

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
pause cafe :: Général :: Poésie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser