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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyMer 29 Déc 2010 - 12:48


Bonjour samsara,


Merci pour ce sujet très intéressant de la fête des fous,

On devrait de nos jours remettre au gout du jour se serait sympa non?

Nos hommes et femmes politiques déguisés en train de chanter dans les rues des chansons paillardes? tenant à la main une bonne bouteille de cervoise...

le palais de l'élysée envahi par les gens pauvres qui ne peuvent se loger, l'instant d'une journée?


les vicaires et suppos du président déguisés en petit lapin rose? quelle honnourable journée franchement?

(:



MAXIMUS


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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyMer 29 Déc 2010 - 14:55

Bonjour Maximus !


Oh que oui çà serait sympa de remettre au goût du jour cette fête !!!!
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VIVE LA FETE DES FOUS !

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Samsara
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyMer 29 Déc 2010 - 16:50


Quant la doulce jouvencelle,


Excellente chanson, une musique d'une densité rare




MAXIMUS
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyVen 31 Déc 2010 - 8:39


Bonjour SAMSARA,


Et oui je suis revenu depuis la nuit des temps, j'ai emprunté les longs couloirs tel un visiteur jusqu'à vous.

afin de vous faire partager ma passion, dans mes sujets il y a des atouts majeurs, celui en premier de faire connaitre

aux gentes dames et aux gentils hommes, l'histoire de nos racines,cette histoire qui remonte depuis bien longtemps.

Faire connaitre ces valeurs qui se perdent de nos jours, tel que le courage, le respect, la politesse, la vaillance qui nous pousse à faire des choses incroyables parfois pour des quêtes perdues d'avance, et parfois aussi pour le mérite d'un amour naissant.


Mais je crois que les combats d'aujourd'hui ressemblent étrangement à ceux de hier, le dur combat de la vie présent,passé, futur, la vie d'aujourd'hui est un véritable champ de bataille, seulement dans ce passé moyen ageux comme je le cite plus haut il restait des valeurs.

Ce chevalier est tombé de nombreuses fois ,il a plié un genoux mais il s'est servis de l'autre pour se relever toujours,
je le qualifierais de trois mots simples, FORCE, COURAGE, et CONVICTION.

Et il a pour finir ces trois mots clés voir,savoir,comprendre.

Quand il arrivera à l'aube de sa vie, il n'aura aucun regret car il sait que même dans le bien la perfection n'éxiste pas et cela il aura bien comprit.

Gente dame SAMSARA le chevalier vous souhaite une bonne année,que cette année vous apporte joie, bonheur, bonne humeur, et chaleur.

Je vous bisoi également sur vos 4 joues et ce prestement


MAXIMUS




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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyVen 31 Déc 2010 - 19:24

L'hygiène du corps au Moyen âge

Contrairement à certaines idées reçues, le moyen-age fait une bonne place à l’hygiène. Il existe d’ailleurs de nombreuses sources venant étayer cette affirmation : enluminures, traités de médecine, herbiers, fabliaux et même les inventaires (qui font état de la présence de cuvier).
Et l’on disait que : « toute femme bien organisée possédait sa "fourgeoire", contenant l’escurette (cure-oreille), la furgette (cure-ongle) et le fusequoir (cure-dent). »

Certes, tout n’était pas parfait. Dans les villes les rues servaient d’égouts1 à ciel ouvert... mais c’est un autre sujet.

Dès la naissance le bain est mis en valeur. Ainsi lit-on qu’il est recommandé de baigner le nouveau-né à chacun de ses réveils. Barthélemy l’Anglais, Vincent de Beauvais, Aldébrandin de Sienne, au 13e siècle, par leurs traités de médecine et d’éducation, instaurent une véritable obsession de la propreté infantile. Le bain est donné « quand l’enfant aura assez dormi, ci le doit-on laver trois fois par jour ».

Au moyen-âge l’hygiène devient un art de vivre. On se lavait, certes pour être propre mais aussi par plaisir.
De plus les étuves étaient relativement nombreuses dans les grandes villes (26 ou 27, selon les sources, à Paris en 1292). Aux 14e et 15e siècles, les étuves publiques connaissent leur apogée (Chartre, une petite ville à l’époque, en comptera 5 et l’on sait que Dijon, Digne, Rouen, Strasbourg en seront également équipées). Ces établissements étaient très florissants, certains appartenaient même au clergé. Il était en effet plus aisé de se rendre aux étuves que de faire chauffer de l’eau chez soi. Une fois l’eau chaude dans les étuves, des crieurs annonçaient l’ouverture du bain. Il fut d’ailleurs interdit de faire crier avant le lever du soleil, afin d’éviter que les clients, se pressant pour le bain, tombent sur des voleurs.

« Seigneur qu’or vous allez baigner Et étuver sans délayer ; Les bains sont chauds, c’est sans mentir... »

Mais d’une manière générale, il n’y a pas dans la maison de pièce particulière réservée à la toilette. On se baigne dans la salle commune ou dans la chambre, dans un baquet de bois dans lequel on a pris soin de déplier un « fond de bain » en molleton qui évite de prendre des échardes dans les pieds. Les maisons n’ont pas l’eau courante, préparer un bain prend donc un certain temps. Il faut aller remplir des seaux d’eau au puits, chauffer le liquide dans la cheminée, et le verser ensuite dans la baignoire. Souvent un rideau autour du baquet permet de garder plus longtemps la chaleur. Le « fond de bain » devait également servir à filtrer les saletés entre le bain de différentes personnes. A côté, le villageois se contentait du ruisseau.

Le savon : (du latin sapo = savon)
Composition de ce que l’on appelait le Sapo : mélange de cendres de hêtre ou de saponaire et de suif de chèvre. Ce mélange sera affiné au fil du temps et on y verra aussi apparaitre de la soude naturelle ou des plantes maritimes. La graisse animale sera remplacée par l’huile végétale, notamment par l’huile d’olive. Marseille, grand port de commerce, deviendra alors le premier fabriquant de savon de France, au IXèmesiècle. C’est au XIVèmesiècle qu’apparaît le premier savonnier officiel marseillais. Il s’appellait Crescas Davin (1371).
Ceux qui n’avait pas les moyens de s’en acheter utilisait la Saponaire ou herbe à savon, savon du fossé, savonnière, herbe à femme, laurier fleuri


Utilisation de la Saponaire :

La racine : Faire bouillir 15g de racine dans 60cl d’eau. Faire frémir pendant 15 min. Filtrer et rajouter 5cl d’eau de rose.
La tige : La dissolution de son suc dans l’eau aurait la propriété de mousser légèrement.
Elle était aussi utilisée pour dégraisser la laine des moutons. La plante s’appellait alors, herbe à foulon.
A la même époque elle est utilisée dans les léproseries pour nettoyer les plaies des lépreux, remplacée plus tard par des bains de soufre.

Se laver la tête ne pose pas plus de problème. Un herbier du 13e siècle conseille le jus de bette pour éliminer les pellicules et les feuilles de noyer ou de chêne pour obtenir une belle chevelure.

L’hygiène dentaire :
Dans un passage du " Regimen Sanitatis " de l’Ecole de Salerne on peut lire, en 1239, le passage écrit par le médecin-poète Jean de Milan :

"Frotte tes dents et les tiens nettes
Rien n’est si laid quand tu caquettes
Ou ris, de voir sous ton chapeau
Des dents noires comme un corbeau
Qui te donnent mauvaise haleine."

Pour se blanchir les dents, il fallait se les frotter avec du corail en poudre ou de l’os de seiche écrasé. Jusqu’au moyen-âge, les dents sont rarement frottées mais, quand c’est le cas - dans les milieux nobiliaires -, elles sont nettoyées avec un cordon de soie (esguillette) ancêtre du fil dentaire. C’est au XIVèmesiècle qu’apparaissent les premiers cure-dents fabriqués. On se rince la bouche à l’eau ou avec une soupe de vin, voire de l’urine (son usage, attesté depuis le monde romain est cité dans les recommandations d’usage du médecin d’Henri III et disparaît au XVIèmesiècle) et parfois avec de l’oxymel (mélange de miel, de vinaigre et de sel marin). Les mauvaises dentitions sont donc courantes.


"Aller à la selle" :
Les plus riches avaient recours à l’étoupe de lin ou de chanvre pour s’essuyer. Il semble qu’un petit morceau de bois fit son apparition au bas moyen-âge afin d’essuyer "le plus gros" et que l’on finissait avec du foin, des feuilles ou de la terre. Les gens du peuple devaient se contenter des bienfaits de la nature et utilisaient des feuilles de marronnier ou de certaines plantes à feuilles duveteuses que l’on trouve dans les jachères.


La notion de plaisir :
Les statuts des étuviers interdisaient d’accueillir les malades, principalement les lépreux, mais aussi les prostituées. Déjà, dans le règlement de Saint Louis, en 1268, ce sujet est abordé : « Que nul du dit mestier ne soutienge en leurs étuves, bordiaux de jour et de nuit. » Cela démontre bien que, déjà à cette date, les bains commençaient à attirer les débauchés. Parallèlement, l’Église n’a de cesse de dénoncer l’usage du bain, du fait du relâchement des mœurs qui a cours dans les bains publics.




On peut avoir, dans les étuves publics, son cuvier particulier dans lequel on mange et boit grâce à une planche posée en travers du baquet. On peut aussi se baigner en famille ; certains baquets sont de taille respectable et on y entre à trois ou quatre, ou même plus parfois. Il y a des étuves où hommes et femmes se baignent ainsi de compagnie, mais sans être nécessairement de la même famille. L’atmosphère y est souvent gaie ; on y boit du vin épicé, on s’y repose sur des lits, on s’y caresse, et on y fait toutes sortes de choses bien agréables, quoique proscrites par la morale... Il arrive ainsi qu’une étuve dégénère en lieu mal famé et on recommande aux étuveurs, pour éviter cela, d’ouvrir leurs établissements alternativement aux femmes et aux hommes à des jours différents.





Exemple d’étuve où les clients peuvent après le bain et le repas rejoindre une dame et profiter de ses services sur les lits mis à disposition.

Au début du 15e siècle un grand nombre d’étuves commencent à instaurer la séparation des sexes ; ainsi à Dijon, une ordonnance prescrit que, sur quatre étuves, deux seront réservées exclusivement aux femmes et deux autres, exclusivement aux hommes, sous peine d’avoir à payer une amende de 40 sols. En 1412, une autre ordonnance décide que les étuves seront réservées aux femmes le mardi et le jeudi, et aux hommes le mercredi et le lundi. Les autres jours, les vendredi, samedi et dimanche, les étuves se transforment en lieux de plaisirs en tout genre. Cette seconde ordonnance démontre bien que la juridiction du pouvoir municipal, à laquelle étaient soumises les étuves, avait du mal à faire appliquer ses décisions et était obligée de tergiverser.

A la suite des épidémies de pestes qui viennent donner créance aux prédications religieuses et médicales, les étuves publiques - devenues de réelles maisons de prostitutions - doivent fermer ; parallèlement, les bains privés sont en recul car on imagine que la dilatation des pores, par une toilette mouillée, affaiblit le corps et permet l’infiltration des maladies. Il est alors entendu que la crasse est un facteur de conservation. Si les chambres de bains sont encore attestées dans les maisons nobles, leur décoration est plus florissante que leur utilisation et, pour Henri IV, le bain n’est que prétexte à des rendez-vous galants.

Sources :
Propre comme au Moyen-Age / Historama N°40, juin 1987 / Monique Closson
Histoire et bizarreries sociales des excréments des origines à nos jours / Martin Monestier



MAXIMUS

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 8 EmptyVen 31 Déc 2010 - 19:29




Le bain des chevaliers


( perso je n'aimerais pas qu'autant de monde Embarassed me regarde )




MAXIMUS,