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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyJeu 10 Fév 2011 - 9:59







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyJeu 10 Fév 2011 - 21:05


Extrait du « Le Blason & ses secrets »
©Frédéric Luz, 1995-2002


L'origine des armoiries est avant tout chevaleresque et c'est vraisemblablement au XIIème siècle que les premiers écus "héraldiques" sont apparus aux mains de nobles seigneurs mais il est évident que bien avant cette naissance on trouvait sur les boucliers des guerriers ou chevaliers ces figures originelles qui remontent à l'aube des temps. Chez les Grecs et chez les Romains on retrouve de ces représentations allégoriques d'animaux, de figures géométriques qui, bien que nous en ayons perdu la signification semblent aussi être régies par des lois de même nature quel'héraldique. De plus, il est vrai que le Blason a des origines orientales : ainsi l'Azur qui désigne le bleu est en fait dérivé du nom arabe de cette couleur.

Personnel à l'origine, le blason représente les caractéristiques les plus hautes et les qualités spirituelles les plus nobles du chevalier. Cette représentation est alors éminemment symbolique : Le lion (emblème de saint Marc) symbolise la force; l'aigle (emblème de saint Jean) représente une certaine altérité, l'intellectualité et la spiritualité; etc. La loi héraldique voulait que l'aîné soit le porteur des armes pleines (non modifiées) il devait d'ailleurs être parfaitement digne de ce privilège. Le blason étant transmis de père en fils, on pouvait aussi ajouter à ses propres armes celle d'une terre dont on devenait l'acquéreur, où même simplement d'une terre à laquelle on prétendait. On voit apparaître alors des combinaisons de plusieurs armes dans un même écu, tels que les écartelés (armes d'Espagne ou d'Angleterre). Les rois d'Angleterre prétendant être rois de France, ont longtemps écartelé leurs armes avec celles de la France - et ce jusqu'en 1801. A la fin du XVIIème siècle, prétentions, possessions, terres et dignités aidant, le blason pouvait s'agrandir au point de devenir une véritable mosaïque de quinze, vingt, trente ou cinquante parties.

D'abord réservé aux chevaliers, puis aux évêques ou abbés de grandes familles, le port du blason, témoin de la vraie noblesse (les qualités cultivées de génération en génération) fut reconnu aussi aux très grands bourgeois comme Jacques Coeur, ou aux grands artisans devenus maîtres en leur art. À partir du XIIIème siècle, cette pratique s'étend à l'ensemble de la société, jusqu'aux maîtres-laboureurs, aristocrates de la paysannerie, qui participaient eux aussi, à travers les qualités propres à leur métier, à cette Noblesse de coeur qui fit la gloire de toutes les classes de la société traditionnelle médiévale. La noblesse se retrouve, en effet, dans toutes les classes de la société - elle détermine la véritable Élite. Le travail sur les authentiques qualités spirituelles engendra cette sorte de «noblesse universelle » qui vivifiait la société tout entière. Faut- il rappeler que le beau nom de Français vient de franc (libre) et que la liberté est une des qualités majeures de la vraie Noblesse?

Le blason a dégénéré dans son graphisme du Moyen Age au XVIIIème siècle. On passa ainsi peu à peu du lion superbe et flamboyant à une espèce de "caniche" qui n'avait hélas plus rien à voir avec la noble science et avec l'art traditionnel. À la fin du XVIIIème siècle, dans la mentalité collective, le blason n'était plus qu'un signe nobiliaire purement décoratif et ce sont les Trois Ordres réunis qui, en 1789, à la demande du Duc de Montmorency, décidèrent de l'abolition des armoiries, au même titre que tous les autres "privilèges" et marques de distinction. Il s'en suivit un "massacre" héraldique d'une virulence inouïe: les parchemins furent jetés au feu et les armoiries grattées ou martelées sur tous les objets ou monuments, de la petite cuillère au fronton de château... Napoléon ne devait plus tard relever l'usage des armoiries qu'au bénéfice de la seule noblesse d'Empire: et telle est l'origine d'un préjugé durable qui assimilait le blason et le port des armes à l'aristocratie de sang.



En fait l'usage des armoiries est aujourd'hui entièrement libre et tout homme de qualité peut rechercher ou créer son blason. Pour retrouver avec une certitude absolue les armoiries de ses ancêtres il faudrait établir une généalogie familiale complète. Mais un tel travail, s'appuyant sur un dépouillement systématique des registres paroissiaux et de l'état civil, peut s'avérer fort coûteux et surtout très long. Il est souvent nécessaire d'envisager de nombreuses années de recherches et tout le monde n'a pas ni le goût et ni le loisir de mener jusqu'à son terme ce travail de bénédictin.

Les recherches purement héraldiques consistent à effectuer de patientes investigations dans les armoriaux. Ces recueils de blasons familiaux aux références généalogiques par trop succinctes, constituent un outil précieux pour tous les "quêteurs d'armoiries". Les bibliothèques publiques possèdent souvent les "grands classiques" en ce domaine: L'Armorial Général Européen de J.B. Rietstap (La Haye 1884) et ses suppléments par Rolland (en tout 14 volumes), le Grand Armorial de France de Jougla de Morenas (7 volumes), les ouvrages reproduisant certaines généralités de l'Armorial Général de d'Hozier (1696)...
A partir du patronyme de la famille, de son origine géographique et de quelques éléments de généalogie ou d'histoire familiale ( fonctions ou métiers traditionnels) il est possible d'aller à la recherche de vos armoiries à travers les milliers de pages de quelque bonne bibliothèque héraldique. Cependant les pièges se dresseront nombreux et parfois pernicieux sur votre chemin. Il faudra éviter par exemple les chausse-trappes de l'homonymie (plusieurs familles portant le même nom mais sans rapports généalogiques réels entre elles) ou les inévitables et exaspérantes variations orthographiques. A vrai dire seules une solide expérience et une bonne connaissance des règles de l'étymologie peuvent vous permettre de venir à bout de ce genre de difficultés.

On ne peut s'attribuer les armes pleines (sans modifications) d'une famille dont on ne serait pas un descendant direct ou même mieux l'aîné porteur du nom. Il ne suffit pas, en effet, de retrouver un blason Durand en France, Smith en Angleterre ou Gonzalez en Espagne et de se l'attribuer sans autre forme de procès... Car c'est bien à des poursuites judiciaires que l'on peut s'exposer. Certes, les procédures pour usurpation de blason sont peu fréquentes, mais le droit en la matière est bien établi: les armoiries, comme le patronyme sont la propriété expresse d'une famille donnée et nul ne peut se les approprier sans prouver de façon certaine l'antériorité de leur possession.
Il convient donc, afin d'éviter de fâcheux "doublons" (plusieurs personnes portant le même blason) d'introduire, une fois les armes retrouvées, des modifications de détail dans la composition (changement d'une ou plusieurs couleurs - si possible rares comme le pourpre ou le sinople -, ajout d'une pièce honorable ou de quelque meuble rappelant les traditions familiales).
Cette démarche absolument traditionnelle appelée "brisure" consistait pour les cadets à modifier systématiquement les armes de l'aîné porteur du nom; elle ne peut cependant s'appliquer que lorsque l'on possède une présomption suffisante quant à son lien de parenté possible avec la famille qui porta la première ces armoiries. Ainsi, M. Trémouille évitera-t-il de s'attribuer, avec seulement quelques modifications minimes, les armoiries des Ducs de La Trémoille...



Lorsque les recherches héraldiques s'avèrent infructueuses, ou lorsque elles aboutissent mais que l'on ne "se reconnaît" pas dans un blason "historique", on peut procéder à une création d'armoiries. On en distingue de deux sortes: les armes parlantes et les créations pures.
Les armes parlantes, appelées en anglais canting arms (armes "chantantes"), transcrivent en mode héraldique la signification étymol ogique du patronyme: les Lefebvre ou Lefièvre pourront ainsi porter fers à cheval ou enclumes, les Bosc un chêne ses feuilles ou ses fruits, les Borie une ferme ou un pigeonnier, etc.... Ces armes parlantes peuvent prendre aussi parfois l'allure d'un jeu de mot à la fois phonétique et symbolique, cependant il ne faut pas abuser de cette méthode qui peut dans certains cas, confiner au ridicule. Il doit exister un lien réel entre l'harmonie générale de la composition héraldique et la signification la plus profonde et, pourrait-on dire, "totémique" du nom. Une solide connaissance des principes de l'étymologie ou le recours à un spécialiste paraissent souvent indispensable.
La création pure et simple d'un blason est tout à fait légitime: l'héraldique étant une science vivante, il est parfaitement normal que de nouvelles armoiries voient le jour. Il convient là aussi de rester vigilant quant aux fautes, non seulement contre les lois du Blason, mais aussi contre les règles du bon goût. On évitera ainsi sans hésitation les meubles "modernes", c'est-à-dire tous les objets ou signes issus de la Modernité: les automobiles, les aéroplanes, les paquebots et autres parachutes... L'Aviation peut être représentée par des ailes, la Marine par une nef, une ancre ou un gouvernail, etc. Il existe toujours un meuble traditionnel pouvant représenter une réalité contemporaine.

Concernant les lois et usages de l'héraldique qu'il est indispensable de connaître avant d'envisager de créer ses propres armoiries on se reportera à un bon manuel du Blason.
Les armoiries ne sont pas de simples rébus, synthétisant l'état présent des passions et distractions d'une personne ou d'une famille, leur but ultime est bien plutôt de symboliser des réalités plus profondes. Les personnes qui éprouvent le besoin de porter un blason sont d'ailleurs elles-mêmes, et presque de par ce simple désir, en-dehors et au-delà des remous de la modernité. Elles sont d'ailleurs peu nombreuses par rapport à la masse, comme la qualité l'est par rapport à la quantité. L'héraldique peut ainsi devenir une sorte de mode de ralliement et de résistance contre une modernité massificatrice.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptySam 12 Fév 2011 - 12:00



Balade de ce jour au chateau de VIZILLE ISERE,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptySam 12 Fév 2011 - 12:08

Et demain le couvent des CARMES BEAUVOIR EN ROYANS,






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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptySam 12 Fév 2011 - 20:18

Quelle est l'origine du terme "moyen-âge"? :dom:

C'est peut-être idiot comme question mais je me demande si on utilise cette expression parce que c'est une période à cheval entre l'antiquité et la renaissance, ou parce que c'est une époque où les progrès (techniques par exemple) ont été moins rapides qu'à une autre époque ou alors je suis à côté et il y a une autre raison.
Merci.

Meilleure réponse -
Le terme « Moyen Âge » fut inventé par Flavio Biondo de Forlì. En français, l'adjectif correspondant à « Moyen Âge » est « médiéval ». « Moyenâgeux », quant à lui, est péjoratif, ou du moins vieilli (« une ambiance médiévale », « une ambiance moyenâgeuse »). L'histoire du Moyen Âge, en tant que discipline, se nomme aussi « Histoire médiévale ». Un historien qui étudie le Moyen Âge est appelé « médiéviste ».

Cependant, l'expression « Moyen Âge » ne veut rien dire en tant que telle. Elle vient de l'expression latine medium aevum qui signifie « âge intermédiaire » ou « âge moyen » d'un homme. Ainsi, « moyen âge » représente un âge intermédiaire entre différentes époques, différents courants artistiques. Keller, philologue allemand mieux connu sous le nom latinisé de Cellarius, a repris l'expression de « Moyen Âge » pour sa chronologie de l'histoire afin de marquer l'époque s'écoulant du IVe au XVe siècles.

Le Moyen Âge a longtemps été défini par opposition à la Renaissance qui l'aurait suivi. L'historiographie contemporaine a plutôt tendance à considérer la Renaissance comme une période de transition entre époque médiévale et époque moderne, aux limites chronologiques assez floues (grosso modo de 1420 à 1630). On peut donc parler à bon droit d'une période médiévale de la Renaissance.





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 13 Fév 2011 - 12:00

Sorcière
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Deux sorcières. Tableau de Hans Baldung.Une sorcière est une femme adepte ou considérée comme telle d’une forme de sorcellerie.

Le mot français sorcière, féminin de sorcier, dérive du latin vulgaire sortarius proprement « diseur de sorts », et du latin classique sors, sortis, désignant d’abord un procédé de divination, puis destinée, sort. Le mot qui les désigne en allemand est Hexe dérivé du grec ancien aix, chèvre, évidente référence à un monde pastoral. Bruja, en espagnol provient du terme ibère bruixa, et plus précisément du galicien bruxa. Le mot anglais witch a des origines plus controversées mais parait bien provenir d’un radical wik d’origine tant celte que germanique. La sorcière était appelée en grec stryx, en latin striga -ae d’où dérive le vocable médiéval stria, strega en italien, estrie en français.



À l’aube de l’Histoire
Articles détaillés : Chamanisme et Déesse mère.Une sorcière est une femme chamane. Les sagas scandinaves les appelaient Völva. La Wicca revendique être la plus ancienne religion du monde en affirmant que les sorcières sont les héritières d’un culte et de pouvoirs spécifiques féminins dont l’origine remonte à la Préhistoire[1]. D’après les tenants d’une continuation entre un culte de la Déesse et la sorcellerie, et en se situant dans une vision où la chasse aurait été une activité masculine et la cueillette une activité féminine, les femmes avaient une religiosité qui avait ses modalités propres.

Une femme fascinante et une guérisseuse
Une sorcière est une fée que l'on a offensée. Tableau d'Edward Reginald Frampton.Article détaillé : Chamanisme.Sans doute, les sorcières étaient-elles d'abord des femmes de la campagne, paysannes illettrées dont les connaissances se fondaient sur une scrupuleuse observation de la nature et des humains qui les entouraient. Elles étaient réputées pour savoir guérir par les plantes, à l'instar de la phytothérapie moderne, pratique associée à des incantations magiques. Ces rituels et formules devaient être scrupuleusement observés, faute de quoi le meilleur des remèdes pouvait devenir le pire des poisons. Inversement, les plantes les plus toxiques pouvaient, à très faible dose, présenter d'authentiques vertus. La belladone par exemple était utilisée pour des breuvages hallucinatoires, et est fortement toxique (provoque des arrêts cardiaques), mais peut entrer dans la composition de fards donnant au regard des femmes un charme irrésistible (Les alcaloïdes présents dans la plante peuvent être hallucinatoires, et mortels à partir d'une certaine dose, mais correctement dosés ils dilatent la pupille). Louis-François Sauvé explique que certains rituels ne pouvaient avoir lieu qu'à des moments très précis : « Les sorciers n'ont qu'un seul jour dans l'année, et, dans ce jour, une heure unique pour découvrir et cueillir les herbes propres aux maléfices : ce jour est la veille de la Saint-Jean, et cette heure celle de l'angélus de midi. »

De cette tradition ancestrale découle la « Witches International Craft Association » décrite par Margaret Murray, dont le siège se trouve à New York. La Wicca est une femme qui cherche à rétablir un contact privilégié avec la nature en défendant le naturisme.

Si le Dieu Cornu fut la divinité des chasseurs, la divinité féminine des cueilleuses fut la Grande Déesse-Mère dont le culte, à partir du néolithique avec la sédentarisation due aux débuts de l’agriculture, deviendra prépondérant durant des millénaires, perdurant dans les premières grandes civilisations antiques sous la forme de cultes agraires rendus à des déesses telle Déméter ou Cybèle. L’existence de la Déesse-Mère est attestée dans toutes les cultures primitives puis archaïques. Les femmes, héritières des cueilleuses, ont été les promotrices de l’agriculture. Au mésolithique, à la suite de changements climatiques, le gibier devenant rare, l’homme se fait plus pêcheur que chasseur, et les ressources alimentaires de la cueillette n’étant plus été suffisantes pour permettre la survie d’un clan, l’apport de l’agriculture a été déterminant. Si l’homme vécut davantage en symbiose avec le monde animal durant des millénaires, la femme elle, vécut davantage en symbiose avec le monde végétal. La connaissance qu’elle pouvait avoir des plantes et de leurs propriétés, et le savoir empirique qu’elle pouvait en retirer furent l’arcane majeure d’une tradition qui se transmettra jusqu’à nos jours.

De la fécondité de la femme dépend la continuation de l’espèce, la femme est obstétricienne depuis que le monde est monde. La « sage-femme », la « guérisseuse », celle qui donne la vie et qui connaît les secrets de la vie et de la mort ainsi que l’effet des plantes sur le bien-être physique, la santé, est à l’origine de ce personnage qu’est « la sorcière ». De fait, durant les deux siècles que dureront les persécutions, c’est souvent le terme d’« herboriste » qui est utilisé dans les procès-verbaux de l’Inquisition pour la désigner.

Sorcières au fil de l'Histoire
Le chapitre 7 du livre d’Hénoch
Le livre d'Hénoch est un écrit attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l’Église éthiopienne orthodoxe mais est considéré comme apocryphe par les autres chrétiens et les Juifs. Le texte n’est pas inclus non plus dans la Septante.

Voici quelques extraits :

1 : « Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours, il arriva que des filles leur naquirent élégantes et belles. »
2 : « Et lorsque les anges, les enfants des cieux, les eurent vues, ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes, et ayons des enfants avec elles. »
10 : « Et ils se choisirent chacun une femme, et ils s'en approchèrent, et ils cohabitèrent avec elles ; et ils leur enseignèrent la sorcellerie, les enchantements, et les propriétés des racines et des arbres. »
11 : « Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent des géants… »
Sorcières et magiciennes dans l’Antiquité[modifier]
Les cultes de ces antiques Déesses-Mères légués par la préhistoire se retrouvent en Grèce à Éleusis. Il subsiste l’originelle proximité et l’empathie avec la Nature dans le culte agraire qui est rendu aux deux déesses Déméter et Perséphone sur lequel vient se greffer l’élément orphique, et son contraire le culte dionysiaque, plus archaïque encore, où le sacrifice du dieu, androgyne à l’origine, est rituellement et cycliquement perpétré, et symboliquement dévoré à nouveau par les Ménades, marquant la régression, en somme, du « cuit » au « cru ». Autant de caractéristiques qui survivront, diluées, amalgamées dans le culte de Diane de l’Antiquité tardive et durant tout le Moyen Âge où viendront se greffer de nouveaux éléments provenant du folklore local des divers pays d’Europe.

Égérie, Circé, Médée surtout en sont autant de prototypes, et ne sont pas très différentes de la Lilith biblique, la Lilitu des Assyriens.

Circé et Médée sont auprès des héros Ulysse et Médée, tour à tour adjuvant et opposant. Après avoir apporté à Jason une aide indispensable à sa survie et la réussite de sa quête, Médée est abandonnée par son amant et se venge de terrible façon. D’un point de vue féministe, la folie destructrice de Médée témoigne d’une condition féminine où, si elle n’est ni épouse ni hétaïre, la femme n’a plus aucun droit, plus aucune modalité d’exister sinon celle de devenir entièrement négative, ravageant ce qui l’entoure, jusqu’à en arriver à l’élimination des enfants qu’elle a eu de l’homme qui l’abandonne après lui avoir pris sa vie et s’en être servi pour satisfaire son ambition. Médée se venge du joug que l’homme lui impose, et qui est celui d’une société désormais patriarcale.

Dans une évolution inverse, Circé commence par transformer les hommes d’Ulysse en animaux avant de les libérer puis de donner des conseils critiques pour la suite du voyage.

Belles sorcières grecques, Circé retient Ulysse et Médée séduit Jason. À l’inverse, Baba Yaga de la mythologie slave est laide comme le stéréotype de la vieille sorcière et utilise comme elle des ustensiles domestiques pour se déplacer, un mortier et un pilon, le balai servant à effacer ses traces.

En Grèce, les sorcières de Thessalie étaient célèbres. À Rome, à l'époque impériale, la sorcellerie était très répandue (v. Horace, Satires, I, 8), bien qu'elle fut réprimée par les lois[3]. Les Sibylles étaient des voyantes et existaient encore au début du christianisme à Rome.

Sorcières et magiciennes au Moyen Âge et à la Renaissance
Le début des persécutions[modifier]
Bien que l'imaginaire collectif place la persécution de prétendues sorcières au Moyen Âge, les persécutions ne prirent de l'ampleur qu'au XVe siècle siècle et connurent leur apogée au XVIe et XVIIe siècles, c'est-à-dire pendant la renaissance et le Grand siècle.

Le stéréotype de la sorcière était présent dans les procès des années 1420-1430, et se maintint pendant plus de deux siècles, mais en ce milieu de XVe siècle, il n’était pas pleinement développé[4]. Le processus judiciaire et la tradition livresque permirent de développer ce stéréotype. Au cours des procès dirigés contre les sorcières ou les magiciens, des croyances se développèrent. Après avoir hésité au Moyen Âge à décréter la réalité de la sorcellerie, l'Église catholique du XVe siècle décida de publier la bulle apostolique Summis desiderantes affectibus en 1484, suivi d'un manuel démonologique, le Malleus Maleficarum. Il fut écrit par deux inquisiteurs dominicains, Heinrich Kramer et Jacob Sprenger. Le rôle de cet ouvrage dans la chasse aux sorcières est très discuté. L’efficacité du Malleus était de synthétiser une variété de croyances sur les sorcières qu’il intégrait dans un traité vaste et bien structuré. Il fournissait aussi un support théologique aux idéaux qu’il entendait promouvoir. Cet ouvrage, bien que très répandu, ne fut pas à l’origine d’une augmentation immédiate du nombre de procès, mais il a rendu sensible les juges au crime de sorcellerie. 30 000 exemplaires de ce manuel seront mis en circulation jusqu'à la dernière édition en 1669. Le Malleus avait un côté misogyne. D’autres traités sur la sorcellerie ont été publiés. En 1563, Jean Wier, médecin à la cour de Clèves, désireux de tempérer les premiers persécuteurs, considérait les sorcières comme de simples esprits égarés, ce que Montaigne sous-entendait aussi dans la réédition de ses essais de 1588. Il conseillait de soigner ces femmes à l'ellébore comme des folles.

Certaines sorcières étaient accusées d'utiliser la magie pour blesser ou bien pour tuer, grâce à une potion magique ou un sort. Par exemple, une femme Appenzel fut accusée d'avoir empoisonné une pomme. Dans ce cas, la magie pouvait être l'utilisation de poison. Mais dans d'autres cas, l'accusation de sorcellerie était évidente. Des femmes furent jugées pour sorcellerie à Innsbruck en 1485 après avoir mis à proximité de leurs victimes des substances magiques, comme des os de nouveau-nés non baptisés, des échardes de bois de potences et des excréments humains pour jeter un mauvais sort. La victime qui trouvait ce paquet devait immédiatement le jeter au feu pour ne pas tomber malade[6]. Le crime d'avoir pratiqué la magie érotique apparut également, et de nombreuses femmes furent accusées soit de magie d'amour ou de magie sexuelle. La magie d'amour permet de déclencher ou de restaurer une affection durable entre deux personnes. Les moyens supposés pour cela étaient de nourrir une personne de pervenches, ou en portant une pierre de lune ou une pierre d'aigle, ou en cachant sous le seuil d'une maison un morceau de papier ou de parchemin avec des formules magiques. La magie sexuelle avait un but très différent, celui de déclencher un désir sexuel et sa réalisation immédiate. Les moyens pour arriver à ce but étaient nombreux : porter une pierre de faucon de la jusquiame ou de la verveine, écrire des formules avec son propre sang et conserver la feuille sur soi pendant plusieurs jours. Deux femmes italiennes furent très connues pour leur habileté en magie érotique : Gabrina degli Alberti, jugée à Reggio en 1375, et Matteuccia di Francesco, brûlée à Todi en 1428.

Le temps des grandes persécutions
Article détaillé : Chasse aux sorcières.Volant dans les airs à califourchon sur son manche à balai, ainsi est représentée la sorcière dans l’iconographie populaire, « image d'Épinal », recouvrant une réalité historique complexe, faite de savoir chamanique et de persécutions. Croyances anciennes dans lesquelles survivent les cultes païens de la fertilité du monde antique, que certains, dont la Wicca, font remonter à la fin du paléolithique.

Historiens et chercheurs estiment aujourd’hui le nombre de leurs victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où tant les tribunaux de l’Inquisition que ceux de la Réforme les conduisent au bûcher[7]. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l’époque. Et ce sont, pour 80 % de ces victimes, des femmes. Les 20 % restants étaient des hommes relevant pour la plupart de la catégorie des « errants ». Pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage », juifs ou homosexuels.

Ces femmes (et quelques fois leurs enfants, surtout s’il s’agissait de filles), appartenaient le plus souvent aux classes populaires. Une toute petite minorité d’entre elles pouvait être considérée comme étant d’authentiques criminelles (ce fut le cas de la Voisin, sous Louis XIV, par exemple) coupables d’homicide, ou de malades mentales. La grande majorité était au contraire de tous âges et de toutes conditions, et de diverses confessions religieuses, souvent sages-femmes ou guérisseuses. Leurs remèdes se basaient sur une pharmacopée traditionnelle, breuvages, infusions ou décoctions de racines et d’herbes, les « simples ». La population, essentiellement rurale, n’avait guère d’autre recours pour se soigner. Toutes torturées, et brûlées vives, parce que jeunes, parce que vieilles, parce que femmes, le plus grand des péchés qui leur était reproché par les autorités du temps. Un moyen horrible de savoir si une femme était une sorcière consistait à la jeter nue à l’eau, les mains et pieds attachés ensemble pour l’empêcher de surnager. Une sorcière étant — en théorie — plus légère que l’eau, si elle flottait, elle était aussitôt repêchée et brûlée vive. Si elle se noyait, c’est qu’elle était morte innocente. H.P. Duer, professeur d’ethnologie allemand, dans son ouvrage Nudité et pudeur, estime que cette pratique, si choquante par l’exhibition qu’elle provoquait, fut peu utilisée. Mais il y a plusieurs textes et dessins démontrant que cela a existé plusieurs dizaines d’années au Moyen Âge.

Si, durant le Moyen Âge, les persécutions sont surtout dirigées contre les hérétiques (Cathares ou Vaudois accusés de vauderies, c'est-à-dire de se rendre au sabbat des sorciers), c’est, curieusement, à partir des Temps modernes, après la découverte des Amériques, au moment où commence à poindre l’Humanisme et où l’imprimerie fait son apparition, que commence cette persécution que d’aucuns et particulièrement les féministes ont qualifiée de sexiste (probablement la seule de l’histoire), que d’autres ont appelée génocide. Les estimations du nombre des victimes des historiens d’aujourd’hui ne prennent en compte que les personnes décédées durant les séances de torture ou sur les bûchers et non celles qui sont mortes des suites de la torture, consentie et même explicitement demandée dans plusieurs bulles pontificales[réf. nécessaire], et qui pourraient avoir été plusieurs centaines de milliers[réf. nécessaire]. C’est, en quelque sorte, quand le monde de l’époque se mondialise, dirait-on aujourd’hui, que le phénomène prend de l’ampleur. Il semble que la peur que cette mondialisation suscite ne puisse être l’unique raison qui pousse à diaboliser un sexe et à l’utiliser comme bouc émissaire.

Si l’on remarque par ailleurs le fait qu’à la même époque deux corps de métiers vont jouer un plus grand rôle économique, ceux des médecins et des clercs, on comprend que les femmes, qui jouissaient d’une liberté plus grande qu’on ne pouvait le croire quant à l’exercice d’un métier jusqu’à la fin du Moyen Âge, puissent avoir été visées par la menace d’éventuelles persécutions, les convainquant de se retirer dans leur foyer et de renoncer à toute activité en dehors de celui-ci.

Si le terme « génocide » n’est apparemment pas le plus approprié, de nombreux féministes définissent aujourd’hui cette traque à la sorcière comme un crime contre l'humanité, certaines, comme par exemple sur le site Sisyphe, précisant que c’est un gynécide. Un manuel rédigé par deux Dominicains fut publié au XVIe siècle pour établir les critères permettant de le perpétrer, le Malleus Maleficarum ou Marteau des sorcières. Celui-ci n’a jamais été désavoué, de même que jamais jusqu’à ce jour ce crime n’a été officiellement reconnu comme tel par les autorités religieuses qui l’ont commis.

Les femmes des classes privilégiées échappèrent aux persécutions, même si le scandale éclaboussa parfois la Cour, comme ce fut le cas lors de l’affaire des poisons, et Catherine de Médicis n’hésita pas à en utiliser pour éliminer quelques personnages politiquement gênants de son entourage.

Les « chasses aux sorcières » connaissent deux vagues : la première de 1480 à 1520 environ, puis la seconde de 1560 à 1650. Mais dès les années 1400-1450, le portrait de ce qui deviendra une « image d’Épinal » par la suite se dessine, et les dernières persécutions se terminent vers la fin du XVIIe siècle. Les dernières brûlées en Europe sont Anna Göldin dans le canton de Glaris de la Suisse protestante en 1782, et une ou deux autres en 1793 dans la très catholique Pologne, au XVIIIe siècle donc.

À Bournel en France une femme accusée de sorcellerie fut brûlée par des paysans le 28 juillet 1826[8].

Alors qu’on associe généralement plus volontiers Moyen Âge et sorcellerie, les XVIe et XVIIe siècles ont connu les vagues de persécutions les plus horribles. Auparavant les sorciers sont des hommes et des femmes, les procès en sorcellerie deviennent presque exclusivement à l’encontre des femmes. Le paroxysme est atteint lorsque les tribunaux civils supplantent ce monopole d’Église.

Le pasteur allemand Anton Praetorius de l’église réformée de Jean Calvin édita en 1602 le livre De l’étude approfondie de la sorcellerie et des sorciers (Von Zauberey und Zauberern Gründlicher Bericht) contre la persécution aux sorcières et contre la torture.





Changement de point de vue à l’époque

Les sabbats des sorcières
Les sabbats des sorcièresLe premier à réhabiliter les sorcières fut Jules Michelet qui leur consacra un livre en 1862. Il voulut ce livre comme un « hymne à la femme, bienfaisante et victime ». Michelet choisit de faire de la sorcière une révoltée en même temps qu'une victime et il réhabilite la sorcière à une époque où elle avait totalement disparu derrière l'image du diable. Dans ce livre, Michelet accuse l'Église d'avoir organisé cette chasse aux sorcières, pas seulement au Moyen Âge mais aussi au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le livre eut des difficultés à trouver un éditeur et provoqua un scandale[6]. Michelet se défendit en présentant son livre comme un travail d'historien et non de romancier. Mais il ne leur reconnaît pas véritablement le droit à l'émancipation. Il faut attendre les mouvements féministes des années 1970 pour voir apparaître le thème sous un jour positif. Les représentantes de ces mouvements s'en sont emparé et l'ont revendiqué comme symbole de leur combat. On notera par exemple la revue Sorcières de Xavière Gauthier, qui étudiait les « pratiques subversives des femmes ».

Un tournant particulier eut lieu au début du XXe siècle lorsque l'égyptologue Margaret Murray soutint dans The Witch-Cult in Western Europe (1926) que les assemblées décrites par les accusées relateraient des rites réels et que la sorcellerie serait une religion très ancienne, un culte préchrétien de la fertilité que les juges réduisaient à une perversion diabolique. Margaret Murray s'inspirait en cela des thèses émises dans Le Rameau d'or (1911) de Sir James Frazer. Si presque tous les historiens de la sorcellerie s'accordent aujourd'hui sur le fait que les travaux de Murray sont non scientifiques et fondés sur une manipulation volontaire des documents, ils eurent à l'époque une large diffusion puisque ce fut à Murray que fut confiée la rédaction de l'article "Witchcraft" de l'Encyclopædia Britannica.[9]

La sorcière est montrée sous un jour favorable à travers de nombreuses œuvres de fiction, et les membres de la Wicca se revendiquent comme les héritiers d’un culte auquel auraient appartenu les sorcières du temps des persécutions.

Certains des chrétiens attachés à une interprétation littérale de la Bible peuvent ne pas partager cet engouement, du fait du commandement exigeant de mettre à mort les magiciennes.

Pratiques attribuées aux sorcières

Le cercle magique, John William Waterhouse Le pacte avec le diable
Article détaillé : Pacte avec le diable.Vers la fin du XVe siècle, de nombreux Européens cultivés croyaient que les sorcières pratiquaient de nombreuses activités diaboliques en plus de la magie noire[4]. Ils croyaient que les sorcières faisaient un pacte explicite personnel avec le diable. Le pacte avec le diable donnait à la sorcière le pouvoir d'accomplir des maléfices et la faisait entrer au service du diable. Les sorcières acceptaient alors de rejeter la foi chrétienne et d'être rebaptisées par le diable en guise de soumission. Le diable appliquait une marque sur la sorcière. Cette croyance était surtout partagée par les classes dominantes et cultivées de l'époque. En effet, les classes populaires avaient tendance à plus se focaliser sur la capacité de la sorcière à nuire plutôt que sur son lien avec le diable[4]. Le pacte avec le diable est une notion très ancienne et a une origine qui remonte avant le Moyen Âge. Par ce pacte, la sorcière était censée conclure un accord semblable à un contrat juridique obligeant le diable à fournir la richesse et des pouvoirs a la sorcière en échange de sa soumission et son âme après sa mort [4]. Les thèmes du vol nocturne, de la transformation en animal, de l'assemblée autour d'une figure surnaturelle, participaient déjà du monde de la sorcière. Par contre, l'association de la sorcière au démon, au crime et à la sexualité fut une théorie démonologique qui se construisit peu à peu au cours du XVIe siècle[4]. Les ingrédients du sabbat (le terme même de sabbat, sa description comprenant un culte organisé voué à des démons nommés Diane, Hérodiade ou Lucifer, leur présence sous une forme semi-animale, les orgies, la profanation des sacrements) furent élaborés sous l'influence des théologiens et les inquisiteurs, du milieu du XIIIe au milieu du XVe siècle, diffusés à travers des traités de démonologie comme le Malleus Maleficarum ou des prédications comme celles de saint Bernardin de Sienne, puis entérinés par les membres laïcs des cours de justice ou des parlements. Les accusées étaient forcées de souscrire, sous la torture ou la pression psychologique, à cette vision des choses. Leurs aveux confirmaient aux yeux de beaucoup la validité de cette description et contribuèrent à la répandre.

Le sabbat
Article détaillé : Sabbat (sorcellerie).Les sorcières étaient réputées pour se réunir la nuit dans des endroits spéciaux pour accomplir des rites magiques. Les lieux que les sorcières choisissent pour pratiquer leur art ne sont donc pas le fruit du hasard. Les lieux de sabbat étaient en général situés à l'écart des populations, sur un mont ou bien dans une forêt. Les lieux sont très variés et permettent l’efficacité du rite, par les pouvoirs qu’on leur accorde autant que par la mémoire qu’ils suscitent, en conditionnant les acteurs de la cérémonie magique. [10].

Le vol des sorcières

Witches. Woodcut, Hans BaldungLes sorcières se réunissaient périodiquement pour se livrer à de nombreux blasphèmes. Les sorcières devaient se rendre rapidement vers les lieux de réunions qui se tenaient en général dans des endroits très isolés. La croyance était que les sorcières utilisaient un pouvoir du diable pour se déplacer rapidement.[11] Soit les sorcières se déplaçaient en volant sans moyen particulier, soit transportées par une rafale de vent ou bien par la seule vertu de leurs pouvoirs magiques. Dans certains cas, la sorcière se servait d'un onguent pour voler.[11] Mais la croyance la plus répandue était que les sorcières utilisent un balai pour se déplacer. Des sorcières utilisaient des animaux magiques pour se déplacer ou bien le diable lui-même transportait la sorcière. Parfois les sorcières laissaient leur balai dans leur lit après lui avoir donné leur apparence pour tromper leurs maris.[11] Le balai est un attribut des activités féminines, et son utilisation dans la représentation des sorciers pourrait s'expliquer par la prépondérance des femmes parmi les sorciers[4]. La sorcière vole la nuit, généralement lors de la pleine lune. La sorcière et la lune vont de pair. Cette idée remonte à l'époque du culte de Diane. Les fidèles de Diane, la déesse romaine de la Lune, croyaient qu'elles pouvaient voler les nuits de pleine lune quand Diane était présente. Ces femmes utilisaient pour cela un onguent à base de drogue. D'après des spécialistes, l'onguent était constitué d'un mélange de jusquiame, de belladone, de mandragore, de ciguë, de nénuphar et d'un narcotique. Les femmes qui s'enduisaient le corps de cet onguent entraient dans une transe et avaient l'impression d'être transportées au sabbat, d'où la légende de l'onguent magique.

Bestiaire et métamorphoses de la sorcière
Les sorcières vivent entourées de leurs animaux favoris qui viennent leur apporter des aides magiques. Tous ces animaux (le chat noir, le corbeau, le crapaud, l'araignée, le rat, le lièvre) ont en commun avec leur maîtresse d'être redoutés et mal-aimés : ce sont autant de reflets d'elles-mêmes. Paul Sébillot rapporte que l'on pouvait reconnaître une sorcière se rendant au sabbat parce qu'elle avait « un petit crapaud sur le blanc de l'œil contre la prunelle ou au pli de l'oreille. »[12].

Ainsi avaient-elles le pouvoir de se métamorphoser, ce qui leur permettait de commettre leurs méfaits sans être reconnues. Sous forme de lièvres, les sorcières avaient coutume de se réunir en congrès. La rapidité que leur offrait cette forme leur permettait d'échapper à leurs poursuivants. Les longues oreilles étaient une aide précieuse pour espionner sans être vues. La patte de lièvre est considérée comme un porte-bonheur, preuve qu'une sorcière avait été mutilée de sa main, et donc privée de ses pouvoirs. Le hibou a été associé à la sorcière car il est un animal nocturne, avec de grands yeux pour espionner, et un cri parfois effrayant et associé à un présage funeste.[13]

Les animaux servent de compagnie à la sorcière, qui vit seule et n'a pas pas de famille ou d'ingrédients pour les potions, filtres...

Filet de couleuvre de marais
Dans le chaudron bous et cuis
Œil de salamandre, orteil de grenouille,
Poil de chauve-souris et langue de chien
Langue fourchue de vipère, dard de reptile aveugle,
Patte de lézard, aile de hibou
Pour faire un charme puissant et trouble
Bouillez et écumez comme une soupe en enfer[14]

La sorcière et les enfants
Les sorcières étaient réputées faire des repas cannibales d'enfants ou utiliser des cadavres d'enfants pour préparer des poudres ou des onguents magiques.[5] Et, dans la croyance de l'époque, les sorcières avaient pour habitude de transmettre l'art de la magie de génération en génération ou bien de corrompre les enfants. La place des enfants dans la chasse aux sorcières est cruciale[5]. Les vagues les plus importantes de bûchers furent accompagnées de phénomènes de grande ampleur concernant les jeunes enfants[5]. Des enfants sorciers furent signalés partout en Europe. La condamnation de la mère pour sorcellerie faisait retomber des soupçons sur les enfants. De plus les aveux étaient facilement soutirés aux enfants[5].

En Russie, en Pologne et en République tchèque, selon la légende, des sorcières de nuit appelées notchnitsa sévissaient en se glissant pendant la nuit dans la chambre des nourrissons pour les pincer, les mordre et leur sucer du sang. Mais si un adulte intervenait, elles disparaissaient comme par enchantement.

Sorcières connues

L’image de la sorcière est courante dans les carnavals, comme dans les contes et légendesJeanne d'Arc a été accusée d'être une sorcière. Les raisons de cette accusation étaient qu'elle était originaire de Lorraine, province réputée pour la sorcellerie, la magie et le paganisme, et qu'elle a avoué avoir entendu pour la première fois des voix au pied de l'arbre enchanté de Bourlemont, qu'elle possédait le don de guérir les malades, que ses partisans l'adoraient presque comme une déesse. Après sa mort sur le bûcher, le bruit courut qu'elle était toujours vivante. Capturée par les Bourguignons, elle est livrée aux Anglais et est soumise à un procès en sorcellerie. Le procès se déroule à Rouen à huis-clos sous la conduite de l'évêque Cauchon du 9 janvier au 28 mars 1431. Jeanne est brûlée vive le 30 mai 1431. La révision de son procès commença en 1450. Jeanne d'Arc fut réhabilitée en 1456, béatifiée en 1909 et canonisée en 1920 et n'est à aucun titre considérée comme une sorcière de nos jours..[15]

Sorcières dans les œuvres de fiction
Sorcières fictives
La sorcière est un archétype de l'imaginaire européen. Son image indissociable du sabbat et des horreurs des bûchers a conservé l'essentiel de sa force en traversant les âges. Non seulement la sorcière apparaît toujours aujourd'hui dans les contes, les romans, les films et les masques des fêtes populaires, mais encore le message psychologique, social, religieux ou politique qu'elle véhicule est suffisamment fascinant pour se substituer à la réalité historique.

Un personnage de conte de fée
Une sorcière est une fée que l'on a offensée (Katharine Briggs)[16] Dans l'univers des contes de fées, la sorcière apparait en effet très souvent comme « la treizième fée », la plus vieille, la fée Carabosse, celle qu'on a oublié d'inviter au baptême de la Belle au bois dormant et qui se venge en jetant un sortilège[17]. Elle est, dans l'univers de la féerie et du merveilleux, l'indispensable côté sombre qui permet à ce monde imaginaire de trouver sa lumière.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 13 Fév 2011 - 12:08



Belle histoire magique magistralement interprété par des acteurs hors pairs.. Rolling Eyes





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMar 15 Fév 2011 - 10:08

Les enfants du Moyen-Age

La naissance L'abandon
Les dangers L'éducation
Le travail-Les jeux Le futur chevalier




La naissance

Quels soins donne-t-on au nourrisson ?
Ils lui mettent de la pommade, ils l' enveloppent de bandages et enduisent la bouche de miel pour qu' il ait plus d' appétit.

Le baptême
La cérémonie du baptême peut être, soit de plonger le bébé dans l' eau, soit le curé lui verse trois gouttes d' eau sur la tête en répétant la formule « au nom du Père et du Fils et du Sain-Esprit », pour que l' enfant intègre la communauté des chrétiens (pour qu'il devienne chrétien). On le baptisait vite pour qu' il soit envoyé au Paradis s' il mourait jeune.
Jennyfer et Valère


L' abandon

Pourquoi ?
On abandonne les enfants parce qu' on ne peut pas les élever.

L' adoption
L' adoption peut avoir lieu au sein de la famille. Si quelqu' un accepte un enfant de ses parents pour l' élever, « il peut en exiger le prix d' un solidus par an jusqu' à ce que l' enfant ait dix ans. »

Les hôpitaux pour enfants trouvés :
Les enfants abandonnés peuvent trouver un accueil bienveillant au sein d' hôpitaux spécialisés. Mais beaucoup d' entre eux meurent avant l' âge de six mois.

Les enfants donnés à Dieu :
Les enfants appelés « oblats » sont donnés à Dieu. Ils sont élevés avec une très grande attention.



Les dangers auxquels sont exposés les enfants

Les maladies et le manque d' hygiène
La dysenterie (diarrhées) et la fièvre sont les deux principaux fléaux. Les squelettes d' enfants retrouvés lors de fouilles laissent apparaître des blessures profondes, des décalcifications (= des os très fragiles par manque de calcium), des mauvaises dentitions, preuve de mauvaise hygiène.

Les massacres – l' esclavage
Au moyen-âge, les crimes commis sur des enfants sont courants pendant les invasions. Lorsque les enfants ne sont pas tués à la guerre, ils deviennent esclaves des vainqueurs.

La maltraitance
Des jeunes sans famille, ou accompagnés de leurs parents sont réduits à la mendicité (= ils doivent mendier). Bien souvent, ils sont maltraités par les passants.

L' Education

L' apprentissage :

À partir de quel âge ? On commence à partir de 12 ou 13ans.

A quelle condition ? L' apprenti doit partir chez le « maître de métier ».

Chez quel artisan ? il peut être forgeron, charpentier, cordonnier….

Quel travail doivent faire les apprentis ? Ils doivent ramasser ou réparer les bêtises qui fait le maître, balayer, faire des petits travaux…

Et les filles ? Il y a seulement 10% de filles en apprentissage. Les garçons représentent 90%. Elles apprennent des métiers comme tisseuses, la couture, la broderie…

Les écoles

Les écoles monastiques (des moines)
Qui ? Souvent, moyennant de l' argent ou des biens, les familles aisées confient leurs enfants aux moines pour qu' ils prennent en charge l' instruction de leurs enfants.

De quel âge à quel âge ? les jeunes y entrent de 5 à 6 ans et en sortent de 10 à 12 ans.

Les petites écoles
Qui a ordonné leur création ? Charlemagne, au 8ème siècle.

Qui y a accès ? les enfants des riches.

Les matières étudiées ? ils apprennent des textes religieux

Enseignement en quelle langue ? ils enseignent en latin.

Les collèges
Qui ? les enfants des pauvres y ont accès.

A partir de quel âge ? les enfants entrent vers 12 ans et sortent vers 16 ans.

Matières étudiées ? ce sont la grammaire, le latin, la rhétorique (= art de bien parler), l' arithmétique, la géométrie, l' astronomie, la musique.

Les universités
A partir de quel âge ? à partir de 14 ans.

Matières étudiées ? : du latin, des textes religieux, du chant…


La vie à l' école
Où est l' école ? les maîtres et les maîtresses font classe dans une petite pièce de leur maison.

Quelle organisation ? Les enfants arrivent tôt le matin, leur déjeuner dans leurs paniers, et rentrent chez eux le soir. Les âges sont mixtes. Il n' y a pas de sièges ni de tables.

Matériel d' écriture : une tablette de bois recouverte de cire sur laquelle on écrit avec un stylet. On peut aussi écrire par terre, sur du sable…
Instruments du maître : le maître dispose de toute une gamme d' instruments de correction qui lui servent le plus souvent à manifester son autorité (baguette…)




Le travail – Les jeux

Quels jeux au Moyen-âge ?
A cette époque, les billes étaient des noix, des marrons, des noisettes, des glands et des billes en argile.

Ils jonglaient avec des balles en chiffon remplies de petits cailloux ou de sable.
Les enfants jouaient à sculpter des personnages en bois.

Ils faisaient aussi des cabanes dans les bois et jouaient à la guerre.

Le travail des enfants
Observation des adultes : les enfants sont présents sur le lieu de travail de leurs parents, qui peuvent ainsi les surveiller. Par exemple des enfants assistent au foulage du raisin (on le piétine), regardent leur père labourer. Plus tard, ils connaîtront ainsi leur métier.

Les travaux pénibles : garder les oies, les cochons, les vaches et les moutons, des enfants sont embauchés pour arracher les mauvaises herbes, travailler dans des mines, etc.

A la ville, les enfants de marchands et de boutiquiers ont une existence plus privilégiée (facile), la plupart vont à l' école.




Le futur chevalier


A 10 ans ?
Vers 10 ans, l' enfant noble rejoint d' autres jeunes gens de son âge à la cour.

A 16-17 ans ?
Il devient écuyer.

A 20 ans ?
Il est armé chevalier. Il apprend à monter à cheval, à se servir de l' épée, de la lance, du bouclier, de la hache…

Quel entraînement ?
Il apprend à supporter le froid, la douleur. Pour cela, ils se frappaient sur le nez ou sur les fesses avec une balle en fer…

Les autres activités ?
Ils pratiquaient la chasse, à des jeux dans la cour du château. On leur confie certains travaux : porter l' épée, ou le casque de leur seigneur, nettoyer les armes, panser le cheval… ils sont aussi au service de l' épouse du seigneur.

Et les filles ?
Les filles demeurent au château familial jusqu' à leur mariage. Elles apprennent la couture et la broderie, montent à cheval. Elles lisent à voix haute les romans pour le bon plaisir de toute la famille.





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMar 15 Fév 2011 - 10:13

Les risques encourus par les enfants quotidiennement

La majorité des enfants médiévaux vivent à la campagne et sont issus de parents paysans pour 90% d'entre eux. On sait peu de choses d'eux, il est rarement fait mention des enfants mise a part dans les récits de miracles et les textes judiciaires traitants de leurs accidents.

Un enfant sur trois n'atteint pas l'âge de 5 ans, un sur deux seulement fête ses 20 ans

Les dangers des habitations

Les enfants médiévaux lorsqu'ils sont livrés à eux-même courent de nombreux risques au sein des chaumières. En effet, les parents sont souvent amenés à quitter leurs maisons pour le travail des champs(mai et aout) ou tout simplement pour aller chercher de l'eau au puits et nourrir les bêtes au petit matin. Ces dangers sont aussi présents dans les centre ruraux qu'en centres urbains.

Dans les domaines ruraux, les nouveaux nés ne possèdent pas de berceau et dorment dans le lit conjugal. Certains s'étouffent avec la couette ou la courtepointe et d'autres tombent du lit. La porte de la chaumière laisse entrer les animaux qui parfois mordent et blessent gravement les enfants.
Les forêts constituent des lieux idéales pour la perte de repères. Il est fréquent que les enfants se perdent en forêt.
Les chaumières peu éclairées ne permettent pas une surveillance accrue des enfants. Bien souvent les parents ne s'aperçoivent que trop tard que leurs enfants à ingurgiter une aiguille ou tout autre objet laisser par terre. Ils mangent également de la terre et des charbons de bois trouvés par terre.
Les puits et les mares sont un risque supplémentaire qui conduit à la noyade.
Les enfants plus âgés chutent des échelles des granges.

Aussi bien en ville qu'à la campagne les enfants trébuchent sur les foyers et font tomber les pots à cuire contenant de l'eau bouillante.

Les ainés ont la charge de surveiller les plus petits.

Les dangers des travaux

A partir de 8 ans le garçon aide son père aux champs. Il guide les bœufs et l'attelage. Ce travail est fatiguant et demande beaucoup de forces de la part de l'enfant. Celui ci peine à tirer les bœufs, s'enfonce dans la glaise et glisse. Une fois à terre, il est difficile pour le père de retenir les bœufs qui écrasent les jambes de l'enfant.
L'enfant est également amené à guider les troupeaux dans la plaine. Seul avec les bêtes il est en proie à tous les dangers (chute dans les ravins).

Les dangers des habitations urbaines

Les villes sont des lieux de contaminations où les maladies prospèrent rapidement. Les eaux usées et les déchets sont jetés par les fenêtres. Les égouts se jettent dans les rivières où sont puisés l'eau potable. La proximité des logements favorisent les contagions.
Les enfants tombent parfois des fenêtres.
Sur les rues déboulent des charrettes à vives allures. Les chiens peuvent causer de graves morsures pouvant êtres mortelles.
La ville est également le lieu d'agressions, de viols et de kidnapping.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMar 15 Fév 2011 - 10:18


VOYAGE AU MOYEN AGE, raconté par les enfants





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMer 16 Fév 2011 - 10:18

La vie et les habitants du chateau fort

A l'intérieur du château vivaient le seigneur et sa famille, des chevaliers et des soldats, certains membres du clergé, des ouvriers et des servants. Dans les premiers châteaux forts, la vie n'était pas très confortable. Les volets de bois laissaient passer les courants d'air et la plupart des gens dormaient par terre ou sur des bancs. A partir du XIII° siècle apparut un certain confort :
- des chambres chauffées par de vastes cheminées,
- des pièces éclairées aux chandelles,
- des murs couverts de belles tapisseries,
- des fenêtres vitrées pour éviter le froid,
- des sols jonchés d'herbes odorantes et de nattes.

A) Les enfants

Dès l'âge de six ou sept ans, les enfants étaient souvent envoyés dans un autre château. Là, tandis que les garçons devenaient pages et apprenaient à se battre, les filles apprenaient à tenir une maison. Dans les familles nobles, leur mariage était généralement arrangé dès la naissance. La plupart des garçons et des filles se mariaient très tôt, vers l'âge de quatorze ans. Sur le plan de l'éducation, les garçons étaient favorisés par rapport aux filles. Il y eut tout de même des femmes célèbres comme l'écrivain Christine de Pisan, au XIV° siècle.

B) Les fêtes et les loisirs

1 - Les fêtes

Les seigneurs organisaient régulièrement des fêtes, au moins cent jours dans l'année. Chaque évènement dans la famille du seigneur (baptême, naissance, fiançailles, mariage et même décès) était une bonne occasion pour préparer une fête. On invitait toute la parenté et quelques vassaux ou amis. Ces jours-là, on se plaçait tous autour d'un grand banquet et on mettait ses plus beaux vêtements. Après le repas, les hommes invitaient les femmes pour un pas de danse pendant que les musiciens jouaient de leur instrument favori. Pendant l'été, il n'y avait pratiquement pas de fêtes car tous étaient occupés soit aux travaux des champs, soit à la guerre ou à l'entraînement militaire. Au contraire, pendant l'hiver, ils essayaient de faire durer les fêtes comme celle de Noël qu'on pouvait célébrer pendant douze jours.

2 - Les loisirs

La chasse

Pour le seigneur, la chasse n'était pas un jeu mais une nécessité. Il ne chassait pas que pour la nourriture, mais aussi pour se débarrasser des bêtes sauvages qui venaient ravager les cultures et les poulaillers. Mais en même temps, elle faisait office de loisir ou d'entraînement au combat.

Les jeux
Les échecs étaient le seul jeu que le seigneur ne trouvait pas frivole. Ce loisir lui évoquait un champ de bataille sur lequel il était le chef.

Les habitants du château, quand il faisait beau, jouaient aussi à "Colin au Maillet" appelé aussi "Colin Maillard". Certains jours, comme le dimanche, ils pratiquaient les jeux de balle et de palet.

La musique et la danse
La vie était parfois longue au château. Les seigneurs et leurs dames accueillaient avec plaisir les ménestrels, qui étaient des musiciens de village, aussi bien jongleurs et montreurs d'ours que chanteurs et danseurs. Mais bientôt les "trouvères" du Nord et les "troubadours" du Midi apportèrent des distractions plus raffinées. Ils récitaient des poèmes d'amour, ou de longs récits de chevalerie, dont certains sont parvenus jusqu'à nous, comme La Chanson de Roland.

Au Moyen Age, les instruments de musique étaient multiples et variés. Les musiciens disposaient par exemple de ceux dont le nom figure ci-dessous :


- le luth
- la vielle
- la flûte
- le rebec, un ancêtre du violon (voir ci-contre)
- la viole
- les tambourins
- l'orgue
- la harpe
- la guitare.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMer 16 Fév 2011 - 10:23










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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyJeu 17 Fév 2011 - 11:55


Le Baphomet


Baphomet d'après
l'abbé Constant (Eliphas Levi) Le Baphomet est une représentation à tête barbue (un bouc ou un humain suivant les version), possédant de grande oreilles (ou des cornes) et des ailes.
De nombreuses interprétations ont été associées au Baphomet, voici les plus connues:

L'abbé Constant le présente dans son livre "Dogme et rituel de la haute magie " en illutration de l'introduction au chapite "Rituel". Il nous le présente comme suit :
- "Figure panthéistique et magique de l'absolu",
- le flambeau représente l'intelligence equilibrante du ternaire,
- la tête correspond à la responsabilité de la matière seule et l'expiation des péchés corporels,
- ses mains humaines (signe du travail), dirigées vers le haut et vers le bas, font le signe de l'ésotérisme

L'abbé Constant nous le décit églament avec un pentacle dessiné sur son front. Il possède également un sein de femme (signe de la maternité). Le bas du corps est habillé et laisse appercevoir un disque et un caducée.

Le Baphomet est surtout connu pour l'association qui en a été faite aux Templiers:
Lors du procès des Templiers entre 1307 et 1314, le Baphomet fut souvent évoqué par les inquisiteurs.





D'après les textes des procès, certains Templiers adoraient une idole ayant une face d'homme barbu. Les Templiers furent accusé de pratiques diaboliques.

Le mot Baphomet a souvent été rapprocé de Mahomet, il ne faut pas oublié que les Templiers ont longtemps vécu en Orient, il n'est pas impossible d'une déformation du mot.De même le mot Mahumeria signifie mosquée dans le sens lieu de la religion du prophète, il est alors possible de faire la corrélation avec Bahoméria puis Baphomet.

Baphomet de Saint Merri



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyJeu 17 Fév 2011 - 12:07

Le Bas Moyen Âge
à Paris




Universités et moeurs de l'époque




En 1200, la police royale réprime violemment un incident entre les bourgeois et la corporation universitaire. Philippe Auguste prend le parti des maîtres et des étudiants. Il leurs donnent pour privilège d'être jugés en cas de fautes par les seules instances religieuses. Le roi légalise la corporation de l'Université parisienne. Naissance en 1214 du futur Louis IX, petit-fils de Philippe Auguste.

Nous sommes face face à l'essor et à une crise profonde du monde universitaire, au treizième et quatorzième siècle Paris en sera une belle illustration. Innocent III met un terme aux paiements des licences par les étudiants en 1215 (et le laisse au seul jugement des maîtres d'université). Quatre disciplines sont transmises à Paris : la théologie, le droit ecclésiastique, la médecine et les arts libéraux (1213). En 1231, Grégoire IX donne à l'Université un statut reconnu par le pouvoir laïque et l'Église. C'est aussi la création du baccalauréat - ou de la «déterminance» (juste en dessous de la licence, de la maîtrise et du doctorat).


À partir de 1250, les universités parisiennes deviennent incontournables en Europe. La Faculté des Arts professe la science et la métaphysique selon Aristote et les principes d'Averroès, et la Faculté de Théologie cherche une voie chrétienne et fondamentaliste, dont Thomas d'Aquin sera une des figures fanatiques. Thomas d'Aquin est un dominicain qui pris domicile avec les franciscains sur la rive gauche, menaçant un tant soit peu le pouvoir universitaire "laïque" au sein de la capitale. De 1250 à 1255 ça grondera, mais les universitaires furent obligés par la papauté d'accepter tous les ordres religieux le droit d'enseigner. Le conflit aura toutefois des suites et laissera des traces dans la fondation des différents collèges qui vont se créer comme la Sorbonne.


Robert de Sorbon, maître en théologie au cloître Notre-Dame, crée en 1253 le collège qui porte son nom, afin de limiter le poids des franciscains et des dominicains. Chapelain de Saint-Louis, il agira sous ses ordres, et Louis IX en 1257 reconnaît le nouveau collège. Il est composé de prêtres séculiers et d'étudiants pauvres, et il est attribué une bourse pour la préparation au sacerdoce.






En 1277, le Saint siège et l'évêché de Paris condamnera la doctrine de Thomas d'Aquin, à leurs yeux trop clémentes avec les Averroïstes. En 1292, les étudiants licenciés à Paris pourront enseigner dans toute la chrétienté romaine, le diplôme s'élargissant au delà de la compétence diocésaine. Au XIVe siècle les universités rencontrent des difficultés, en particulier les débouchés pour les étudiants sans fortunes et cette crise est la conséquence des abus de taxes opérés par les pontifes avignonnais, qui accentuent la crise économique et sociale à la fin du Moyen Age.. Et feront naître les racines du protestantisme.


Le fils de Philippe Auguste, Louis VIII lui succède de son vivant en 1223 et meurt en 1226. Il sera l'époux de Blanche de Castille (petite fille d'Aliénor d'Aquitaine). Il reprend aux anglais le Poitou, le Limousin, le Périgord et une partie du Bordelais. Il décède lors d'une croisade décisive contre les Cathares.Louis IX est sacré roi à 12 ans.





1226 : sacre de Louis IX, dit saint Louis



On connait de ce roi, son chène ou il rendait la justice. Dans le10ème arrondissement de Paris, l'on retrouve son nom et sa légende, au lieu dit du buisson Saint-Louis (une petite rue aujourd'hui bétonnée). Le roi aimait parait-il venir s'y détendre. Sa campagne parisienne à quelques encablures de la ville. Elle était champêtre comme l'entend le mythe, ou plus simplement la campagne n'était pas très lointaine des fortifications de son grand père. En ce qui concerne l'Hôpital Saint Louis, pour sa fondation, l'hôpital consacré au maladie de peau, il faut attendre le règne d'Henri IV pour y voir s'édifier un vaste ensemble hospitalier, non loin du buisson...



Sa mère (ci-contre), Blanche de Castille assumera la régence jusqu'en 1235, maniant la diplomatie aussi bien que la force contre ses vassaux récalcitrants. En 1233, naît l'Inquisition. Se met en place une juridiction chargée de juger les hérétiques. Le tribunal de l'inquisition sera dirigé par les Dominicains (et sous le contrôle du Pape). Louis IX de son côté soutiendra les chasseurs de sorcières et imposera aux juifs le port d'une "rouelle jaune".

Sous Louis IX sera construite la Sainte Chapelle (au sein du Palais de Justice de Paris) entre 1245 et 1248. Elle est édifiée pour accueillir la couronne d'épines du Christ (deux tiers des verrières encore existantes sont encore d'origine).C'est un monarque qui prendra très à coeur les questions de législation. Signe des ordonnances interdisant : la prostitution, les combats entre les nobles, le jeu. Il favorise sa monnaie et restreint celles des seigneurs au seul domaine et engage la naissance d'une unité monétaire royale à l'ensemble du royaume.





Saint Louis aurait soigné des lésions cutanées (« les écrouelles »). On connaît sa charité, ses soutiens aux pauvres et aux malades, entre autres pour les lépreux. Il fondera des hospices, en particulier celui des Quinze-Vingt pour accueillir 300 aveugles.


En 1254 à Paris, il crée un Parlement avec une cour de justice et un conseil politique. Il met fin « au jugement de Dieu » par des enquêtes et des auditions. Il crée un corps issu des universités parisienne, ces hommes suivront l'application des mesures sur tout le territoire. Il organise les métiers, selon des codes propre à chaque profession. Louis IX sera canonisé par le Pape Boniface VIII en 1297, 27 ans après sa mort, il devient Saint Louis.





La prostitution au temps de Louis IX



Lors de la construction de Notre dame, l'Evèque refusera le don d'un vitrail par les ribaudes parisiennes. Mais certains théologiens s'interrogeront sur le statut de ce métier si particulier. Thomas de Cobham estimera que les femmes "foles de leur cors" doivent être assimilées aux mercenaires. "Elles louent, en effet, leur corps et fournissent un travail. Si elles se repentent, elles peuvent garder les bénéfices de la prostitution pour en faire des aumônes. Mais si elles se prostituent par plaisir et et louent leur corps pour connaître la jouissance, alors elles ne fournissent pas un travail , et le bénéfice est aussi honteux que l'acte". Le « plus vieux métier du monde » ne s'exercera pas dans l'indifférence pendant les temps médiévaux, la prostitution depuis le code Alaric (5ème siècle) poursuit celles qui vendent leur corps et condamne ceux qui les soutiennent, les proxénètes. Sous Charlemagne, les prostituées étaient passibles de 300 coups de de fouet et la chevelure tondue.

Louis IX dans un édit de 1254, prône l'extradition. La prostitution devient souterraine suite à une forte répression et voit la fermeture des maisons de luxure. La population finit par se plaindre des restrictions, les viols se multipliant, ils mettaient en danger les filles ou les épouses des bourgeois. Sous la pression l'édit est révoqué et un nouveau décret ouvre de nouvelles conditions à la prostitution : seulement dans certains quartiers de la ville, à certaines heures ou moments de débauche général comme les carnavals ou le viol devenait pratique courante. Les Dames de bon rang exigèrent un code vestimentaire les différenciant, des autres Dames, dîtes de "petite vertu". Il fut donc interdit aux prostituées de vêtir dans de riches toilettes, et obligeant celles-ci à porter au cou un ruban de couleur jaune. Idem pour les souteneurs devant porter un habit de couleur jaune, afin de les éviter, ou sous peine d'être fouetté.


Il fut de fait interdit aux "filles ou femmes de joye, follieuses, ribaudes, bordelières, folles de leurs corps" de se mélanger avec la population. Saint Louis fut le premier, en 1254 à vouloir expulser ces dames du Royaume, après confiscation de leurs biens et vêtements. Ordonnance réitérée lors de son départ d'Aigues Mortes pour l'Outre Mer, avec un don au couvent des Filles Dieu ouvert aux filles repenties. En 1256, le roi devra se contenter de les expulser hors les murs et de leur interdire de travailler en centre ville, près des églises ou des cimetières.




Après cette édit prohibitionniste à la huitième croisade, le roi s'assouplit fortement, étonnant les prostituées suivirent les troupes. Il fut fait mention sur les "Livres de Compte d'État", que le Roi paya un salaire à 13.000 prostituées, pour répondre aux besoins des hommes loin de la terre natale et de leurs épouses... Au XIVème siècle on verra naître une reconnaissance de la prostitution. La maison close est reconnue par l'Eglise et la municipalité comme d'utilité publique. Et c'est le Clergé qui en prend couramment le contrôle... La prostitution est considérée dès lors comme un mal nécessaire. Néanmoins, les prostituées se devront à une pénitence de six ans, les clients de jeûner pendant 1O jours. L' Eglise considéra ces femmes comme des " Brebis égarées ". Elles furent autorisées à se former en corporation.

La prostitution, quoi que mal vue était tolérée est encadrée par le pouvoir politique. Il est vrai que ce genre de pratiques permettait de protéger la vertu des honnètes femmes. Il semble à la lecture de registres criminels que les viols, parfois en groupe, n'étaient pas rares au point que les historiens ont parlé de rite de passage à l'âge adulte pour les jeunes mâles entravés par un carcan social et religieux des plus pesant... Même la cité des Papes connaisaient quelques mauvais lieux, puisqu'un proverbe disait qu'on ne peut traverser le pont d'Avignon sans croiser deux moines, deux ânes et deux putains..."


Il y a au sujet du règne de Louis IX, un sentiment contradictoire, à la fois il engage des progrès, et sur le fond il se nourrit de l'intolérance religieuse de l'époque. Il pose un peu plus loin les bases du centralisme. Il gagne un peu sur le pouvoir "intemporel" de l'église, qui ne peut le suspecter d'être un hérétique. Il passera une bonne part de son temps en guerre, même en prison quelques temps, en l'attente du paiement de sa rançon. C'est avant tout un personnage autoritaire, qui a su s'attirer la sympathie de ses sujets chrétiens, cela va de soit...





Saint-Louis a connu une difficile séparation sur la route de Saint-Denis avec la Reine Mère Blanche de Castille. Quand Louis IX partit en croisade (et fait prisonnier en 1250), la cours fait ses adieux au roi, nous vous livrons un extrait du récit : Pour les deux extraits cités : les termes du texte original sont dans un français plus contemporain
"La reine (Marguerite de Provence), et les frères et leurs femmes, déchaussés et nus pieds, et toutes les congrégations et le peuple de Paris les convoyèrent jusqu'à Saint-Denis, en larmes et en pleurs...
Et là prit à eux congé du roi et les renvoya à Paris, et pleura assez au départir d'eux.
Mais la Reine sa mère demeura avec lui, et la convoya trois journées, maugréa le roi.
Et hors de lui :
-Belle, très douce mère, par cette foi que vous me devez, retournez désormais.
-Ah donc lui répondit la reine en pleurant; Beau, très doux, fils, comment pourrai-je souffrir le départi de vous et de moi. Vous m'avez été le meilleur fils que peut avoir une mère.
A ces mots elle chue dans un spasme, et le Roi la redressa, et elle prit congé de lui en pleurant. Quand le benoit roi dut aller outre-mer à la dernière fois qu'il y alla, il visita les maisons de religions de Paris. (...) . Et il s'en alla à la maison de Saint-Ladre et s'agenouilla devant les meseaux (malades lépreux) assemblés et leur requit humblement et dévotement qu'ils priassent Notre-Seigneur pour lui. Et les choses devant dites furent faites" .




Louis IX ne revit jamais la reine mère, par avant de disparaître elle créa deux monastères, quelques temps après elle mourut très dévotement sur une paillasse en 1252, tel est le récit qu'il nous reste des derniers jours de Blanche de Castille. La même année Louis IX est libéré suite au paiement d'une rançon, et pourra revenir en France et dans sa ville. Marguerite de Provence, sa femme l'accopagnera dans ses périples. Elle incarnera une figure d' héroïne au côté de son mari batailleur. Elle meurt en 1295.





Prévôt des marchands, naissance de la Mairie de Paris...



Le terme prévôt des marchands sera le nom donné au chef de la municipalité parisienne jusqu'en 1789.

Le corps municipal, ayant une juridiction sur la ville, n'est apparu à Paris que vers 1260.




La hanse des marchands de l'eau :

L'organisation municipale parisienne résulte de la transformation de la plus importante des corporations de la ville, la hanse des marchands de l'eau. Cette hanse n'a aucun lien avec la corporation des nautes (navigateurs) de la Lutèce romaine. Elle est née spontanément à la fin du XIe siècle pour défendre les intérêts commerciaux de Paris, menacés par l'essor de Rouen. Libéralement ouverte à tous les bourgeois, elle établit au profit de ses membres un monopole du transport des marchandises entre Mantes et Rouen, les marchands non parisiens devant obligatoirement s'associer à un marchand membre de la hanse pour commercer sur ce secteur de la Seine. Soutenue par la royauté, la hanse fait de rapides progrès : le contrôle de son monopole l'amène à juger les infractions et à lever des amendes; de là, sa juridiction s'étend au contrôle de la navigation; enfin, elle obtient du roi des privilèges pour ses membres.



La hanse administre de Paris :

En 1263, cette hanse devient l'organisation municipale de Paris. Le roi administrait sa capitale par l'intermédiaire de prévôts. Les prévôts se recrutaient dans la bourgeoisie de la ville. En 1260, le roi aligne le statut de la prévôté de Paris sur celui des bailliages et place à sa tête un prévôt salarié. Pour éviter un conflit avec les bourgeois dépossédés de leurs attributions, Saint Louis décide de confier celles-ci à la hanse: perception et répartition des taxes, représentation de la ville. Le prévôt des marchands, assisté de quatre échevins (magistrats municipaux), apparaît alors comme chef de la municipalité. Il s'occupe de l'approvisionnement de la ville, des travaux publics, de l'assiette des impôts. Il a juridiction sur le commerce fluvial. Cette juridiction et ses attributions financières lui permettent de nouer des liens très forts avec la bourgeoisie parisienne. Il représente la volonté de celle-ci, aussi bien lorsqu'elle donne son accord aux levées de taxes, que lorsqu'elle résiste aux abus de la royauté et veut imposer la réforme du gouvernement (sous Étienne Marcel).




1259 : Traité de Paris
1270 : Départ en croisade et mort de Louis IX
1315 : Louis X, dit le Hutin
1315 -1317 : Grande famine en France et en Occident
1316 : Mort de Louis X, le Hutin
1317 : Sacre de Philippe V, dit le Long . Assemblée des notables instituant la loi salique à la succession des rois de France
1321 : Disette et persécutions contre les lepreux et les juifs
1322 : sacre de Charles IV, dit le Bel
1323-1328 : Soulèvement de paysans en Flandre
1328 : mort de Charles IV le Bel.





Philippe IV, dit le Bel (1268 -1314)



Il monte sur le trône de France à l'âge de dix-sept ans, à la mort de son père Philippe III, en octobre 1285. Sous Philippe IV, la France est la nation la plus peuplée en Europe occidentale (en proportion un tiers de la population, soit 13 à 15 millions d'habitants). Le pays va vivre une relative prospérité économique. Jean de Paris rédigera sous son règne « De potestate regum papali », un écrit sur « la laïcisation » du pouvoir royal. Il convoqua en 1302, pour la première fois ensemble les représentants des trois ordres ou états, qui deviendront plus tardivement les Etats Généraux. De1277, à 1311, il fait procédé à des arrestations et des expulsions contre des marchands italiens (les frères florentins Biccio et Musciato Guidi de Franzesi, ). Plus largement, les confiscations sont décrétés à l'égard « des corps étrangers au royaume », en particulier par des expulsions collectives. Ce fut le cas de 100 000 Juifs environ en 1306.


La même année en raison des ajustements monétaires éclatent de graves émeutes à Paris. S'en suit l'exécution des meneurs et la suppression (provisoire) des corporations parisiennes. Cette politique éconique valut à Philippe le Bel la réputation de "faux-monnayeur", et lui vaudra quelques relations difficiles, jusqu'en dans ses relations avec le Vatican, qui ne le porta pas vraiment dans son coeur. Philippe, dit le Bel fit arrêté Enguerrand de Marigny, de petite noblesse du Vexin. Celui qui dirigea les affaires financières et les affaires extérieures du royaume, fut pendu en avril 1315 au gibet de Montfaucon, son cadavre y restera à la vue de tous durant deux années. Il fut soupçonné d'enrichissement.




Philippe IV gardera sa vie entière une grande estime pour, Louis IX, son grand-père (il obtint sa canonisation en 1297). Mais "le temps de monseigneur Saint Louis" n'était plus. S'engagèrent des mutations monétaires, notamment des dévaluations à la fin de son règne, ainsi que la grande famine de 1315-1317. Il fut transporté jusqu'à Poissy par le réseau fluvial, puis en civière à Fontainebleau. Il meurt, le 29 novembre 1314. Quarante huit heures auparavant, il prévenait son fils de "tenir l'Église romaine en révérence, d'aimer ses sujets, de maintenir le royaume de France en bon état, à l'instar de son aïeul Saint Louis, de prendre l'avis de ses frères et oncles". Son corps fut embaumé et couvert d'objets précieux, et arrivera via la Seine à Notre-Dame. Puis le corps fut emmené à Saint-Denis où on l'enterra près de son aïeul vénéré. Ses fils, lui succédant moururent tous les trois jeunes. C'est ainsi que prit vit un mythe, suite à la condamnation des Templiers, : la fameuse malédiction des « rois maudits ». Philippe IV, fit surtout commande à un des moines de Saint-Denis, d'un travail sur les miracles de saint Denis. Il croyait en une historiographie des monarques de France plongée dans des phénomènes surnaturels.



1328, Philippe VI est acclamé roi "pour force de"guerre de cent ans" (ci-contre).
1330 : Agitation à Paris avec des scènes de pillage et des violences destructrices.
1340 : Edouard III d'Angleterre se déclare roi de France
1341: Extension de la Gabelle à tout le royaume
1348 : Apparition de la peste noire à Marseille et extension à tout le royaume, agitations à Paris, elles sont dues à la guerre, mais aussi à la maladie et à la misère.




Les paysans et citadins souffrent de plusieurs maux : la peste, la guerre et la faim. La peste, depuis la grande épidémie de 1348, revient régulièrement, elle raye des villages, des quartiers urbains entiers parfois. La guerre entraîne la destruction de terres, l'instabilité des villes et Paris sera le jeu des passations de pouvoir entre la France et l'Angletterre, d'un royuame menacé à l'est comme à l'ouest, qui campe le temps des honneurs à Paris et laisse au sein du peuple un sentiment d'incertitudes et des doutes sur le pouvoir royal qui tente de survivre et n'oubli pas de lever de nouveaux împôts pour de nouvelles guerres.



Les marginaux parisiens au 14ème et 15ème siècle



Paris au 14ème siècle fut la ville la plus importante de l'Europe occidentale, environ 200 à 300.000 habitants. Au début du quinzième la population chutera brutalement de moitié, en raison de la grande peste de 1348. Plus exactement on parle de «feux et non d'habitants, terme désignant un foyer avec plusieurs personnes, et sur lequel on prélevait une taxe. Pour les chiffres de l'époque, il s'agit d'un peu plus de 60.000 foyers que l'on recense à Paris. Et encore, on ne prend en compte que les «feux» au sein des enceintes. La population des faubourgs et villages limitrophes n'est pas concernée, encore moins les marginaux hors de la ville et nombreux




Les marginaux parisiens sont composés principalement des mendiants, des vagabonds, des prostituées et des artistes. Pour les mentalités de l'époque être mendiant est en soit déjà un crime, être prostituée depuis Charlemagne, un délit passible de 300 coups de fouets et de la tonte. En raison des forts écarts économiques, l'on peut se douter que les plus pauvres pour survivre favorisaient des solutions pas toujours honnêtes ou morales. La violence sociale était telle, que la criminalité était une solution face aux questions quotidiennes (se loger, manger, s'habiller,...). La justice en cette fin de Moyen Âge s'est employée à réprimer sévèrement les couches sociales les plus défavorisées. La grande majorité des punitions se faisait à la vue d'un public. Les châtiments étaient corporelles et variaient selon l'estimation de la faute. On était passible de pendaison pour un incendie délibéré de maison, l'hérésie religieuse après maintes tortures se finissait le plus souvent sur le bûcher. Dernier exemple, la fausse monnaie valait pour condamnation à son auteur d'être jeté vivant dans l'eau bouillante.

La liste des supplices et idées tordues seraient longues. La notion d'altérité était quasi inexistante. Nous sommes face à une justice, qui n'est en fait qu'une justice de classe implacable. De triste mémoire, le gibet de Montfaucon à la sortie de Paris exhibait et laissait en nombre les corps de malheureux pendus au spectacle des passants. La prison n'avait pas pour but d'y maintenir les criminels en lieu sur, on n'y faisait que passer en l'attente de sa condamnation publique. Paris regorgea de prisons et de condamnés. Au Châtelet, la plus grande prison parisienne, le séjour coûtait six deniers pour une litière et un denier pour la " fossée ", soit un bout de geôle très humide comme seule solution pour ceux qui n'avaient aucuns moyens pécuniaires. La nourriture y était médiocre et insuffisante et les prisonniers dépendaient de l'aide éventuelle de visiteurs charitables ou des proches. Le séjour carcéral n'était pas quelque chose de rare ou pris comme dégradant. Sauf pour les pauvres dont les conditions étaient terrifiantes, et les peines plus sévères.

La délation est aussi un mode répandu par des appels au " voisinage " pour lutter contre les voyous. La police parisienne dispose des Sergents de Ville pour exécuter la justice prévôtale. Il y a peu de contrôle de leurs fonctions et les abus sont fréquents. Les sergents du Châtelet sont conscients de leur force et détestés par la population. Ils tirèrent le plus souvent profit de leur pouvoir. Difficile de savoir quels étaient leurs effectifs, au début du XIVe siècle, à Paris on estima à quatre-vingt policiers à cheval et autant à pied, mais moins ils subissaient contrôle et plus ils augmentaient en nombre. On peut supposer qu'en période de vacances de pouvoir ou de changements fréquents pendant la guerre de cent ans, ils disposèrent d'une emprise conséquente sur les citadins.






La société médiévale est marquée par la féodalisme et fossilise les relations sociales dans chaque fiefs, au dépend d'un plus grande unité territoriale. L'état de vagabondage et l'instabilité politique inquiètent. Le vagabondage devient progressivement un délit. Et l'on n'hésite pas à appréhender les personnes sans revenu, les soûlards, ou individus louches. Si vous étiez suspecter " de mauvaise vie ", l'expulsion de la ville ne tardait pas. Les migrations préoccupent les populations sédentaires, la peur de l'étranger domine. En 1351, l'ordonnance de Jean II le Bon marque le début d'une chasse aux indigents des centres ville, maintenant les plus pauvres hors des murailles ou des fortifications urbaines.

La ville au Moyen Âge vit sur la notion de quartier. On trouve ainsi à Paris des rues où dominent la pratique d'un travail ou d'un métier : bouchers, tanneurs, jongleurs, ...Les listes dressées pour le prélèvement de l'impôt de la taille recense la répartition des fortunes, mais nous ne savons pas grand chose sur les contribuables du Paris médiéval. Et rien ne permet d'indiquer avec exactitude où s'assemble la population la plus misérable ? Sauf à se concentrer sur les abords de la ville, ou dans ses faubourgs ou localités avoisinantes. Henri Sauval, (historien amateur du XVIIème siècle), écrivit un texte sur «la cour des miracles», dont il dénombra une dizaine de lieux similaires à Paris. Dans son récit, l'auteur situe l'action d'une de ces cour sur une vaste place et une longue ruelle. Juste derrière se tenait le couvent des Filles-Dieu (le couvent des prostituées repenties), non loin de l'emplacement des fortifications. Où se dressaient des cabanes en torchis, où se concentraient les "gueux". Pareillement cette cours réapparaît dans la fiction sur le Capitaine Fracasse au sein possiblement du deuxième arrondissement, à la limite des actuels grands boulevards.


Le clergé aussi est concerné par le crime. Certains individus entrent dans les ordres pour échapper à la justice, en particulier à la peine de mort, qui est assez coutumière. On trouve aussi une catégorie du clergé en situation d'errance. Allant de paroisse en paroisse pour trouver du travail, ils vivent avec les errants et s'adaptent aux murs des groupes. Les institutions ecclésiastiques sont inaptes face à la misère. Les Hôpitaux ne sont pas vraiment ce à quoi nous sommes habitués. Les pauvres, les mendiants, les prisonniers sont des pécheurs et s'ils se trouvent au sein d'un hôpital, c'est d'abord pour expier, les soins médicaux sont secondaires. Là, l'enfermement prend un sens pour l'époque. Reconnaître ses fautes et souffrir, c'est enfin vivre en bon chrétien et c'est seulement à ce titre que l'on peut échapper à la rue ou au crime.




Sources : B. GEREMEK, ancien ministre polonais, et historien de Paris au Moyen Âge.




Suite de la promenade... La Pré-Renaissance à Paris










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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyVen 18 Fév 2011 - 18:36

La technique du vitrail.

Si le vert coloré est une très vieille invention et si on l’a parfois inséré, en très petite quantité d’ailleurs, dans les constructions, la technique du vitrail proprement dit, qui consiste à assembler des verres de couleurs diverses et à les sertir pour obtenir des compositions analogues à celles des peintres, ne semble jamais avoir été employée avant les IXème et Xème siècle.

En effet, dès l’époque carolingienne, on a obstrué les ouvertures avec du verre enchâssé dans du bois ou dans du mortier. A la période romane, naît l’idée d’utiliser un habillage plus souple, le plomb, qui permet des joints plus fins et des courbes plus nettes. Aujourd’hui encore, on utilise le même protocole de conception qu’à l’époque : on produit le dessin à réaliser et on planifie la coloration, on coupe les verres, on peint ceux-ci, on sertit le tout et on pose sur place, panneau par panneau.

De la fonte du verre au vitrail.

Plusieurs techniques se sont succédées pour fabriquer la feuille de verre, étape première de la fabrication de vitraux. À l’origine, le verrier travaillait une partie de la pâte, la paraison, au bout d’une canne creuse pour former, par soufflage, une sorte de bouteille, le manchon. Encore chaud et malléable, le manchon était fendu dans la longueur pour donner une feuille de verre. Certains ouvriers préféraient néanmoins souffler directement un plateau de verre que l’on appelait la cive. Mais ces techniques, qui furent principalement utilisées du XIIe au XVIe siècle, ont été peu à peu remplacées par le coulage du verre à plat, plus facile à fabriquer. Aujourd’hui, des dalles de verre moulé sont parfois utilisées.


source : Art du vitrail et de la laque


Une fois le verre près, l’artisan utilisait une table de verrier : enduite de craie, celle-ci recevait le dessin grandeur nature de la production à effectuer à la mine de plomb ou à la peinture noire. La couleur des pièces était indiquée par une lettre. A la fin du Moyen-âge, on utilisera d’autres systèmes plus souples comme le tissu qui préfigure déjà le carton qu’on emploie actuellement pour réaliser cette étape.

Pour découper le verre, on porte un fer rougi sur la feuille de verre afin de dessiner les contours de la pièce désirée. En l’aspergeant ensuite d’eau froide, le verre casse en suivant le tracé, grâce au choc thermique.

Le verrier va ensuite colorer les pièces en fonction de ce qu’il a prévu et de leur place dans le tout en travaillant principalement face à la lumière naturelle. Pour opacifier le trait, on utilise une peinture vitrifiante : la grisaille. Elle se compose d’oxyde de fer ou de cuivre pulvérisé et d’un fondant qui est un mélange de verre finement broyé, mélangé à du vin ou du vinaigre, de l’urine additionnée de gomme arabique ou d’essence de térébenthine selon l’opacité désirée.

Pour la période qui nous occupe ce produit est appliqué sur la face interne des pièces en trois couches, qui vont à partir du XIIIème ne devenir qu’une puisque la grandeur des pièces à peindre va malheureusement devoir précipiter les artisans en raison d’un séchage rapide du produit en question. Une cuisson à 600°C est nécessaire pour fixer le tout.

Au cours du Moyen-âge, en tentant de se rapprocher des techniques de peinture murale, les verriers vont développer diverses techniques qui viendront enrichir l’usage de la grisaille, notamment l’usage d’autres produits pour obtenir de nouvelles couleurs ou d’outils pour réaliser des dégradés. Les outils utiliser jouent également un rôle important : les pinceaux ne sont pas les mêmes en fonction du trait qu’on souhaite réaliser. Par ailleurs, la pureté du verre afin d’en améliorer la translucidité est aussi une préoccupation importante de ces artisans au cours de la période médiévale.

Après la cuisson et une fois le verre refroidi, on fond le plomb dans des lingotières avant de l’étirer dans le tire-plomb qui est un système qui permet de débiter celui-ci en petits filets, qu’on utilise ensuite pour lier le verre. Les joints étant plus fins, on peut donc faire comme de la mosaïque en verre : utiliser les couleurs juxtaposées pour figurer quelque chose.

Le premier témoignage écrit que nous avons de cette innovation date de 970, c’est une description de la cathédrale de Reims par Adalbéron. Les écrits du moine Théophile, qui réunit les recettes de fabrication dans les années 1100 dans son Diversarum artium schedula (traduit en français en 1843 sous le titre de Traité des divers arts) prouvent qu’à cette époque, les techniques du vitrail étaient parfaitement maîtrisées.

La restauration des vitraux aujourd’hui.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyVen 18 Fév 2011 - 18:41



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyVen 18 Fév 2011 - 18:44

Le chauffage au Moyen ÂgeEn France,

pendant tout le Moyen Âge, dés qu’arrivait l’hiver, on grelottait. Pour trouver un peu de chaleur, on se groupait autour de la cheminée, ou même dedans si elle contenait des bancs de pierre. Et la vie s’organisait devant ces hautes-flammes, ainsi que le décrit Viollet-le-Duc: « Le maître de la maison ou le châtelain, obligé de se renfermer dans son manoir aussitôt le soleil couché, réunissait autour du foyer non seulement les membres de sa famille mais ses serviteurs, ses hommes qui revenaient des champs. Une chandelle de suif, de résine ou de cire fichée dans une pointe de fer et la brillante flamme du foyer permettaient aux femmes de filer et de travailler à quelque ouvrage d’aiguille. Lorsqu’on sonnait le couvre-feu, chacun allait trouver son lit, et la braise, amoncelée par un serviteur au moyen de longues pelles de fer, entretenait la chaleur dans la salle pendant une partie de la nuit; car le maître, sa femme, ses enfants, avaient leurs lits encourtinés dans la salle; souvent les étrangers et quelques familiers couchaient aussi dans cette salle sur des bancs garnis de coussins, sur des châlits ou des litières. »

Mais dans ces grandes salles dallées, les courants d’air se glissaient partout. Aussi restait-on couvert d’une robe fourrée et la tête abritée sous un chaperon. On haussait le dossier des sièges pour se protéger des vents coulis. Enfin sur le sol, on laissait fermenter des jonchées de paille ou de verdure qui réchauffaient l’air glacial. Dans les palais royaux, un officier nommé le joncheur avait pour charge de renouveler cette litière.

Moyens bien rudimentaires pour affronter des hivers dont certains furent d’une rigueur dont nous avons du mal à nous faire une idée. En 1234, par exemple, Venise se trouvait prise dans les glaces, tous ses canaux ayant gelé. Durant les hivers de 1074 et de 1740, on pouvait patiner du plateau de Langres jusqu’au Havre entre les deux rives de la Seine. Le port de Gênes ne fut plus qu’une étendue de glace en 1493, puis le port de Marseille en 1594. A Paris, en 1410, le froid fut tel que des tombereaux passaient dans les rues pour ramasser les cadavres de pauvres gens qui étaient jetés aux portes de la ville afin que les loups les dévorent. La terre avait été tellement durcie par le gel qu’il était impossible d’y creuser des tombes.

Dans leur petite maison, les paysans souffraient moins du froid. Un seul mur séparait la salle commune de l’étable, aussi la chaleur des bêtes profitait à toute la famille. Et dans la cheminée, un feu de bois. Dans certaines provinces, le paysan jouissait du « droit de chauffage », c’est-à-dire qu’il pouvait couper du bois dans la forêt. Mais s’il était surpris à emporter du bois trop jeune, il risquait l’amputation du pouce car on se préoccupait déjà du déboisement.

Peu avant la Renaissance la cheminée se transformait. La hotte de pierre cédait la place au panneau vertical très haut et surchargé de sculptures, devises, sujets mythologiques ou religieux. Des colonnes ou des cariatides soutenaient le manteau. Le tout prenait des proportions colossales. La cheminée de la grande salle des comtes de Poitiers mesurait dix mètres de large et deux mètres trente sous le manteau.

Les grandes tapisseries des châteaux servaient moins à orner les murs qu’à protéger de l’humidité et du froid. Elles n’étaient pas appliquées contre le mur, comme maintenant, mais suspendues à quelques centimètres de façon à interposer une couche d’air isolante. C’est ainsi que Polonius de Shakespeare put se glisser derrière une tapisserie où Hamlet vint le transpercer de son épée.

Et le combustible? Tant que les moyens de transport restaient rudimentaires on n’employait que le bois. Le charbon de terre et la houille n’étaient utilisés que sur place. En Bretagne, on préférait exposer des bouses de vache contre les murs tournés vers le sud pour le faire sécher, ou encore du varech également séché.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyVen 18 Fév 2011 - 18:55

Activités sportives...


3. Le tournant de la Renaissance La Renaissance, en retrouvant les textes des Anciens, a sorti le sport de l'indétermination dans laquelle il demeurait plongé au Moyen Âge : des sports médiévaux sont codifiés et connaissent un succès étonnant, comme la paume et la lutte. La seule référence à l'Antiquité suffit à remettre en honneur l'idéal de l'équilibre entre les soins du corps et de l'âme.

3.1 Évolution et codification des pratique sportives médiévales
3.1.1. Diffusion des jeux
On observe une diffusion des jeux médiévaux dans l'espace. Mais en se diffusant ces jeux traditionnels se modifiaient et recevaient une signification et une fonction différente de celle qu'ils avaient à l'origine. Par exemple, le jeu de cache (ancêtre du jeu de paume), né en Picardie, aurait migré en Hollande, en Angleterre, en Allemagne et en Espagne pour passer à partir de ce dernier pays en Amérique du Sud. (H. Gillmeister, «The migration of the Picardian Game of cache», dans Stadion, n°7, 1981, p. 19-51).



L'usage de la crosse tel qu'il a évolué au XVIIe siècle
3.1.2. L'Angleterre à l'heure française
Á côté de la paume, la France de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance pratiquait toujours avec passion les exercices physiques. En 1598, l'Anglais Dallington décrivait la France comme un pays pratiquant les exercices physiques d'une façon very immoderate. Il reprochait aux français d'avoir corrompu les Anglais qui les imitaient en tout, en particulier dans leur passion pour les exercices violents...




La pile trigone La choule, très prisée, n'avait pas bonne réputation à la cour d'Angleterre : Jacques Ier d'ailleurs, dans le traité qu'il écrivit à l'attention de son fils, lui recommandait chaleureusement la course, le saut, la lutte, l'équitation, la paume, l'escrime mais exclut le football où «l'on a plus de chance de s'estropier que de se fortifier». Le déchaînement de la violence avait déjà entraîné au XIVe siècle une période de prohibition aussi bien en France qu'en Angleterre. Pendant plus d'un siècle, le pouvoir public s'opposera au jeu de la choule. Écoutons comment le théoricien anglais Stubbs, dans l'Anatomie des abus (1583), s'élève contre ce sport trop violent à son goût :

«...L'un des passe-temps diaboliques usités même le dimanche, jeu sanguinaire et meurtrier plutôt que sport amical. Ne cherche-t-on pas à écraser le nez de son adversaire contre une pierre ? Ce ne sont que jambes rompues et yeux arrachés. Nul ne s'en tire sans blessure et celui qui en a causé le plus est le roi du jeu.»



Les rois, lutteurs de la Renaissance La lutte est sans doute alors le sport le plus répandu. Là encore le modèle était français. Shakespeare, dans Comme il vous plaira, fait de ses héros des Français et met en scène un champion de lutte qui s'appelle Monsieur Charles. Les souverains eux-mêmes s'adonnaient à ce sport, comme François Ier et Henri VIII qui aimaient à montrer d'eux l'image de souverains sportifs, en bonne santé.(Les rois lutteurs de la Renaissance)
L'escrime et les duels se développèrent à la Renaissance. Les Italiens se battaient avec une épée et une dague. Puis sous le règne de Charles on se bat avec la seule épée. Le duel dégénèra et on s'y livrait à tout propos :
«c'est véritablement un sport et il ne faut pas plus de motif de haine que pour une partie de paume.»



3.2 Cultiver son corps : le retour aux anciens
Plus généralement, on se préoccupe à la Renaissance de l'utilité des exercices physiques et des motifs que l'homme peut avoir de cultiver son corps : on revient à l'exemple des Anciens.(L'éducation de Gargantua)

En cette matière, l'ouvrage de l'italien Mercurialis, De arte gymnastica (1569), était un ouvrage de référence dans toute l'Europe. Cet humaniste avait longuement étudié les Anciens, les oeuvres d'Homère, de Pindare et de Plutarque ; réédité à Venise en 1573, son traité comportait d'étonnantes planches gravées, dûes à Cristoforo Coriolano, qui illustraient les différents «sports» auxquels l'homme devait se livrer pour atteindre à un harmonieux équilibre. Mercurialis qui s'était interdit d'écrire en langue vulgaire rédigea en latin un second traité, destiné à tous les lecteurs éclairés de la société occidentale. Le prestige de la Rome antique était alors tel qu'il suffisait alors d'alléguer son exemple. Mercurialis sut ainsi célébrer les mérites et les bienfaits du jeu en plein air en s'efforçant de démontrer que maintes maladies pouvaient être évitées ou guéries par le mouvement.



L'éducation de Gargantua



Les activités de l'honnête homme Il influença probablement Montaigne et sa conception de l'éducation :
«Les jeux même et l'exercice seront une bonne partie de l'étude : la course, la lutte, la musique, la danse, la chasse, le maniement des chevaux et des armes. Je veux que la bienséance extérieure, et l'entregent, et la disposition de la personne, se façonne quant à quant à l'âme (avec l'âme). Ce n'est pas une âme, ce n'est pas un corps qu'on dresse, c'est un homme ; il n'en faut pas faire à deux. Et, comme dit Platon, il ne faut pas les dresser l'un sans l'autre, mais les conduire également, comme un couple de chevaux attelés au même timon.» (Montaigne, Essais I, chap. XXVI, «De l'institution des enfants», Paris, Gallimard, 1965.)

Pourtant malgré cette complémentarité entre l'étude et le sport, parfaitement définie par les humanistes de la Renaissance, la France va peu à peu dédaigner ce qu'elle avait pratiqué avec tant de détermination. Ces préceptes tomberont progressivement dans l'oubli au XVIIe et au XVIIIe siècle, alors que le sport connaissait un développement foudroyant en Angleterre, puis en Allemagne, une sorte d'amollissement des âmes et des corps se généralisait , frappant d'abord les hautes classes : seule la chasse subsista. Voltaire expliquera qu'on intellectualisait les plaisirs au détriment de l'action.
Dans le même temps, en Angleterre, la pratique des sports suit une courbe ascendante : ils sont dotés de règles et, tout en concernant au premier chef la haute société, ils ne cessent d'appartenir au peuple



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 20 Fév 2011 - 13:37


A voir impérativement cette vidéo et en apprécier la musique,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 20 Fév 2011 - 13:46








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 20 Fév 2011 - 13:48

Eglise des Templiers de Luz Saint Sauveur



C'est à tort que l'église de Luz Saint Sauveur est appelée église des Templiers...

Construite à la fin du XIème siècle par la famille de Saint André, elle est offerte à l'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem en 1362, qui s'occuperont de la fortifier pour résister aux attaques de pillards aveyronnais.

Un chemin de ronde, une enceinte polygonale crénelée avec tour à mâchicoulis sont ajoutés donnant à l'église la silhouette peu engageante qu'on lui connaît aujourd'hui. La tour porche était munie d'un pont-levis qui permettait de pénétrer dans l'enceinte protégée par un large fossé.

Au XVIIème siècle une chapelle votive est construite sur le flan sud, à l'intérieur de l'enceinte, suite à l'épidémie de peste.

À l'intérieur, toute de rouge vêtue, l'église offre de belles boiseries XVIIIème. Au XIXème siècle, Luz Saint Sauveur devint une station thermale à la mode grâce à l'impératrice Eugénie, l'église est alors jugée trop petite et trop obscure... elle faillit disparaître !



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyDim 20 Fév 2011 - 13:55

Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon
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Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon

Commanderie
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département inconnu
Lieu Sainte-Eulalie-de-Cernon
Fondée en 1151
Protection à compléter

La commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon est une commanderie (un monastère appartenant à un ordre religieux et militaire du Moyen Âge) située dans le département de l’Aveyron, au pied du plateau du Larzac à 20 km au sud-est de Millau.

Historique
L’histoire des templiers sur le Larzac débute en 1151 lorsque l’abbé de Saint-Guilhem-le-Désert, Raimond, fait don de l’église de Sainte-Eulalie.

Plusieurs donations importantes sont faites par les seigneurs locaux aux Templiers, mais la plus importante reste celle faite en 1159 par Raimond Bérenger, roi d’Aragon et comte de Barcelone. En effet, celui-ci leur fait don de la totalité du village de Sainte-Eulalie-de-Cernon ainsi que d’une grande partie du Larzac par l’entremise du commandeur de Rouergue, Élie de Montbrun. Cette donation s’accompagne d’un droit de construction pour des villages et des forteresses.

À partir de 1159, les Templiers vont donc commencer à rebâtir l’église puis ils vont construire les bâtiments de la commanderie.

En 1307, lors de la chute du Temple, les chevaliers et hommes d’armes de Rouergue sont arrêtés et emprisonnés dans le château de Najac.

Lorsqu’en 1312, tous les biens de l’Ordre sont donnés aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ceux-ci entreprirent notamment de reconstruire le bâtiment communautaire et de construire la première chapelle de l’église.

Au XVe siècle, des suites de l'insécurité liée à la guerre de cent ans, les hospitaliers vont faire ériger l’enceinte fortifiée autour du village.

Commandeurs templiers
Nom du commandeur Dates
Guillaume de Sonnac ?

Organisation
Sainte Eulalie présente deux ensembles fortifiés distincts mais accolés : les remparts entourant le village, construits au XVe siècle par les hospitaliers et la commanderie templière (en partie reprise au XIVe siècle par les hospitaliers) en forme de quadrilatère fortifié sur l’extérieur qui comprend des bâtiments agricoles, l’église et le bâtiment communautaire avec au centre une cour intérieure.

L’Église
Elle a été reconstruite par les templiers lorsqu’ils se sont installés à Sainte Eulalie au XIIe siècle. Elle est d’une construction sobre à simple nef, composée de quatre travées et d’une abside semi-circulaire voûtée en cul de four, orientée vers l’Est.

Toutes les chapelles latérales actuelles datent du XIXe siècle, à l’exception de la première sur la droite en entrant qui date du XIVe.

Sa particularité est son entrée qui a été percée tardivement dans le chevet d’origine, en 1641 par le commandeur Jean de Bernuy Villeneuve. Il a donc fait inverser son sens pour que le portail d’entrée ouvre sur la place.

Détails
L’échauguette, détail de la cour intérieure de la commanderie


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyLun 21 Fév 2011 - 20:31





Très beau chant....


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyLun 21 Fév 2011 - 20:34



Beau village




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 16 EmptyMar 22 Fév 2011 - 21:30

Les cloches en France au Moyen Age - T. Gonon
Archéologie d’un instrument singulierlundi 12 avril 2010

]Les cloches en France au Moyen Âge
Archéologie d’un instrument singulier
par Thierry Gonon


Ce sujet, qui peut paraître au premier abord assez restreint, englobe l’essentiel des problématiques de la société médiévale : la cloche, centre d’un grand nombre d’attentions dès cette époque, est en effet un instrument de musique et surtout de propagande utilisé quotidiennement. Les formes des cloches et leur évolution reflètent celles des goûts musicaux au cours du Moyen Age. Leur décoration et les inscriptions sur leurs flancs témoignent des croyances, locales ou plus générales, mais aussi, dans une moindre mesure, des relations de pouvoir au sein de cette société très hiérarchisée. Leur taille reflète également les améliorations techniques qui se sont produites au cours de cette période décisive.
Ainsi, d’un simple instrument d’appel, on va rapidement se diriger vers un instrument sonnant doté de qualité musicale et accordé à ses consoeurs, puis à un véritable instrument de musique, au sein d’un ensemble, qui préfigure ce que sera le grand carillon de concert flamand de l’époque moderne et contemporaine. La cloche, par sa taille, la richesse de sa décoration..., va peu à peu devenir un symbole de la communauté, de sa puissance, qui marquera les différences avec ses voisines de paroisse.
Finalement, derrière les cloches se cachent des hommes...


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