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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyLun 31 Jan 2011 - 9:38








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyLun 31 Jan 2011 - 16:18

"Rome au Moyen Age"

Philippe Vallet - 3 janvier 2011


On connaît bien la Rome antique et celle de la Renaissance. Mais, on sait moins que la Ville Eternelle a acquis son statut de ville sacrée au Moyen Age. 1000 ans d’histoire sous les yeux du touriste tandis que chaque jour des fouilles apportent de nouvelles découvertes comme l’expliquent, dans un livre passionnant, de brillants historiens dirigés par André Vauchez, membre de l’institut.


Rome médiévale ? L’expression sonne presque comme un défi ou une provocation ! Entre le cadre monumental de l’Antiquité et les splendeurs de la Renaissance et du Baroque, on a longtemps cru que s’était ouverte dans l’histoire de la Ville éternelle une parenthèse de près de mille ans, sur laquelle il n’y avait pas lieu de s’attarder, sinon pour déplorer qu’elle ait duré si longtemps. C’est sans doute la raison pour laquelle cette période est restée dans une large mesure méconnue et peu appréciée. Mais ce jugement négatif résulte dans une large mesure d’un malentendu : le Moyen Âge n’a pas seulement permis à Rome de survivre en tant que cité pendant les siècles obscurs et de devenir au XIIIe siècle un des foyers les plus brillants de la civilisation italienne. Il a fait d’elle l’instrument d’une unification de l’Europe occidentale sous l’égide de l’Église romaine et à travers le rayonnement de modèles culturels et de formes artistiques qui, de la mosaïque à la peinture murale, ont rendu possible une synthèse efficace entre l’héritage antique et la culture chrétienne. Enfin, en s’affirmant, surtout à partir de 1300, comme le seul lieu au monde où tous les fidèles pouvaient obtenir la rémission de leurs péchés, Rome a acquis un statut de ville sacrée et un prestige spirituel qui ont fortement marqué son visage et ses destinées ultérieures.

André Vauchez, professeur émérite d’Histoire du Moyen Âge à l’université de Paris Ouest-Nanterre et membre de l’Institut, a été directeur de l’Ecole française de Rome de 1995 à 2003. Il a dirigé le t.Ier d’une Histoire religieuse de l’Italie (Rome, Laterza 1993) et a publié avec Andrea Giardina Rome, l’idée et le mythe (Paris, Fayard, 2000).




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyLun 31 Jan 2011 - 16:23







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMar 1 Fév 2011 - 9:54

La mendicité, activité marginale de la rue médiévale.


La mendicité est inséparable de la rue. Le mot recouvre cependant des réalités fort complexes car les « personnes quérans leur pain » aux portes des maisons ou sous les porches des édifices publics sont loin de constituer un monde homogène.

On se doit de distinguer dans un premier temps le mendiant d’occasion qu’une infortune temporaire condamne à cette humiliation du quêteur professionnel. Les malheurs de la guerre ont conduit une fraction de la population, quelquefois supérieure à 20 %, à ce seuil fatidique mais difficile à cerner qu’est le début de la pauvreté. « Est pauvre, dit l’historien belge L. Genico, qui se sent tel… qui n’a pas les moyens de répondre à des besoins que beaucoup d’autres peuvent satisfaire » (Revue Historique, 1977, tome 52, page 273). Disons aussi, en reprenant certains thèmes de recherches de M. Mollat, qu’est pauvre celui qui consacre la quasi-totalité de ses ressources à (mal) se nourrir, celui qui se trouve dans l’incapacité de remplir ses obligations fiscales, de s’acquitter d’un cens ou d’une rente annuelle, de satisfaire son créancier, celui qui ne peut plus, à cause de son âge, d’une infirmité, de la maladie ou de la « foiblesse » accomplir une activité régulière, celui qui a connu l’échec dans sa vie professionnelle, la perte de ses moyens de travail et d’existence… Des calculs ont montré que dans le Paris de la première moitié du XVème siècle, 50 à 60 % de la main-d’œuvre salariée vivaient dans l’incertitude d’une embauche journalière. Une enquête menée en 1475 dans le faubourg Saint-Michel de
Guingamp après un incendie, une peste et plusieurs années de pression fiscale exagérée signale, en même temps que plusieurs habitations « frostes et vacantes », 74 familles sur 291 totalement démunies dont les chefs « par povreté et vieillesse ne povent bonnement gaigner leur vie ne contribuer aux charges futures ». Reims, célèbre pour sa toilerie et ses filés, pour ses activités financières et commerciales, se remet difficilement du pillage de son arrière-pays par les soldats, de la peste qui se manifeste à plusieurs reprises, du déclin de ses marchés traditionnels dans les années 1338-1360 et un document fiscal de 1364 donne les noms de 170 personnes qualifiées de « très povres » parmi lesquelles figurent des bouchers, des boulangers, des charretiers, jadis de bons métiers ! Dans certaines villes du Nord et de Flandre des années 1469-1470, on compte jusqu’à 26 % de malheureux dont plusieurs ne survivent que grâce à la charité publique.

Parmi les mendiants permanents, il faut encore séparer les vrais des faux, tâche infiniment délicate à laquelle se livrent quelquefois les autorités. Plusieurs ordonnances royales ou municipales dénoncent les parasites qui préfèrent tendre la main plutôt que de chercher du travail, une masse inquiétante « d’oyseuls », de « caymans », se livrant à l’occasion au brigandage comme la bande « des bons enfants » de La Rochelle, une demi-douzaine de jeunes vauriens qui se manifeste vers 1484 dans le Poitou. Les Témoignages montrent que ces vagabonds ont plus d’un tour dans leur sac pour
apitoyer les jobards. Voici, par exemple, quelques passages d’un Liber vagatorum, édité en 1510, énumérant de beaux spécimens de filous. On y découvre des « piètres », cul-de-jatte et autres contrefaits, « l’un n’a pas de pieds, l’autre pas de mains ou de bras… les hommes sont ainsi trompés car à celui-ci sa jambe a été coupée en prison pour un méfait qu’il a commis ; celui-là a perdu la main dans une querelle à propos de jeu ou de fille ». « Item plus d’un se met un bandage à la cuisse ou au bras et marche avec des béquilles qui n’a aucun membre cassé ». Les « sabouleux » se prétendent affligés de la danse de Saint-Guy, de Saint-Valentin, de Saint-Quirin et de Saint-Antoine et « certains se mettent à tomber devant une église et mettent du savon dans la bouche, ce qui les fait écumer gros comme un poing. Ils se piquent le nez avec un brin de paille pour saigner… ». « Les malingreux se frottent d’un onguent de haut en bas, puis se couchent devant les églises et font accroire qu’ils esté longtemps malades et que l’ulcération de leur visage s’en est suivie et quand trois jours après ils vont au bain, tout s’en va de nouveau ». L’auteur dénonce aussi les faux aveugles, les polissons qui se mettent nus devant les églises et tremblent pour faire croire qu’ils ont le frisson, les « faux insensés » qui se font conduire à la chaîne, les prostituées qui se disent pénitentes, les « porteuses de billes » qui simulent une grossesse en se nouant sur le ventre des coussins ou un coin de fer, les « faux ictériques » qui mêlent du fumier de cheval à l’eau et s’en frottent les bras et les jambes.

Une ordonnance de Charles VII signale également.

« les belistres et belistresses qui feignent estre débiles de leurs membres, portans bastons sans nécessité et contrefont maladies caducques, playes sanglantes, rongnes, galles, enfleures d’enfans par application de drapeaux, emplastres, peinctures de safran, de farines, de sang et aultres couleurs faulses, portans aussi fer en leurs mains, drappeaulx en leurs testes et aultres habillemens boueux, ords, sales et puans et abominables jusques dedans les églises et se laissent tomber en la plus grant rue passant ou en la plus grant compaignie et assemblée qu’ilz pourront adviser, comme une procession generale, gettans par la bouche et narines sang fait de meures, de vermillon ou aultres couleurs, le tout pour extorquer injustement les aumosnes qui sont deues aux vrays pauvres de Dieu et en ce faisant commettent larcin ».

[Texte mentionné dans le livre de L. Sainéan, page 368].


La vision d’une telle humanité finit à la longue par lasser le public qui découvre, en son sein, des individus jeunes et valides, et par inquiéter les
autorités.

Des « clochards » existent dans les villes, couchant sous l’auvent des maisons, sous les tables servant à étaler les marchandises. Villon en a rencontré dans la capitale.

« Et aux gisans soubz les estaux, chascuns sous l’œil une grongiée trembler a chière renfrongniée, megres, velus et morfondus, chauses courtes, robes rongniée, gelez, murdris et enfondus ».

Lyon en héberge quelques-uns, désignés dans les textes par des surnoms, « Gros Moulu », « Petit Fol », la «Pansue », « Bouche-saine »… La ville les utilise quelquefois dans les représentations scéniques organisées sur les places ou dans la rue et les déguise en « hommes sauvages », revêtus de robes et de chaussures enduites de mousse et de peaux.

Enfin, même parmi les vrais mendiants, tolérés par la population, reconnus incapables de travailler, une distinction est encore à aire entre le « vulgus » de la sébile, première victime des famines et des épidémies, tout heureux de profiter des distributions de vivres et de pièces de monnaie à l’occasion d’une fête ou d’une donation par testament, et une « aristocratie de la rue », les biens placés, ceux qui, par ancienneté ou par la force du poing, disposent d’une excellente place coutumière à la porte d’une église de quartier aisé ou à un carrefour fréquenté. Les aveugles de l’hôpital des Quinze-Vingts à Paris, les huit pauvres de la « Loge Saint-Julien » de Nantes, les « douze pauvres de Saint-Rémi de Reims » ou « pauvres de l’Archevêque », successeurs lointains des hôtes inscrits sur le matricule de Notre-Dame, sont des privilégiés. Ceux de Nantes, recrutés par cooptation et après le versement d’un droit d’entrée de 5 sous, disposent d’une chambre individuelle et se partagent, en fin de journée, le produit de leurs quêtes. Certains mendiants lillois sont de véritables prébendiers des hôpitaux de l’agglomération et se reconnaissent à la croix blanche qu’ils arborent sur la poitrine.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMar 1 Fév 2011 - 10:03








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMer 2 Fév 2011 - 15:31

Souterrains et légendes


Un souterrain est une cavité située sous terre à laquelle on peut accéder depuis la surface ou depuis l'intérieur d'un édifice.

Si les grottes peuvent être considérées comme des "souterrains naturels", le nom de "souterrain" s'entend surtout pour désigner une cavité creusée et aménagée par l'homme, par conséquent non-naturelle: une cave, une crypte, un abri vouté, un tunnel, sont des souterrains. Le souterrain est soit taillé à même le roc si le sous-sol est rocheux, soit construit en maçonnerie si le terrain est meuble.

S



Souterrains et légendesObjets de fantasmes dans l'imaginaire collectif (trésors cachés, dragons en interdisant l'accès, etc.) les souterrains figurent souvent dans les légendes et les traditions orales rattachées à de nombreux monuments et sites anciens (châteaux, églises, chapelles, etc.) Il n'est pas un château-fort dont on ne dise qu'il possède un souterrain, souvent d'une longueur démesurée et dont l'emplacement mystérieux est bien évidemment oublié de longue date. Il existe néanmoins dans ces légendes une certaine part de vérité : nombre de châteaux-forts, de places fortes, de villes et de villages médiévaux ainsi que des églises, possédèrent des aménagements souterrains à usages divers(souterrains-refuges, souterrain de fuite ou à usage militaire tactique) voire tout simplement des lacis de caves étagées sur plusieurs niveaux ou des carrières souterraines qui jadis fournirent la pierre nécessaire aux constructions de surface. Ces cavités sont parfaitement connues et identifiées de nos jours (souterrain-refuge sous le château d'Ussé, carrières sous celui de Couçy, souterrain à usage tactique du château-fort de Châtel-sur-Moselle, réseaux de caves des villes médiévales de Provinsou de Laon, village-refuge souterrain de Naours (Somme), "catacombes" parisiennes, "cafforts" de Troo, pour n'en citer que quelques exemples. Mais des souterrains légendaires de trois ou quatre kilomètres de long, reliant deux châteaux entre eux, n'ont jamais été découverts et ne le seront pas de sitôt...

On appelle "cluzeau", dans le Sud-Ouest de la France, toute cavité taillée artificiellement dans le rocher pour l'habitat, le refuge ou le stockage de denrées alimentaires. Le cluzeau désigne donc indifféremment: un habitat troglodytique, un souterrain-refuge ou un grenier fortifié. Sa particularité est d'être toujours creusé en hauteur dans une falaise verticale afin d'en rendre son accès trés malaisé, voire périlleux, ceci dans un but uniquement défensif.


Principaux types de souterrains
Naturels•Caverne
•Gouffre
•Grotte

Artificiels •Souterrains militaires à usage tactique (architecture militaire, poliorcétique)
◦Souterrains militaires (galeries de contre-mines, souterrains de fuite)
•Parkings souterrains (Parking#Parking souterrain)
•Tunnels (Tunnel)
•Carrières (Carrière (géologie))
•Mines (Mine (gisement), Mines en France)

Souterrains-refuges Les souterrains-refuges (poliorcétique,architecture, archéologie, ethnologie) fortifiés ou non (Antiquité, Moyen Âge et jusqu'au XVIIe siècle) se trouvent un peu partout en France, mais avec une densité plus importante dans l'Ouest, le Nord et le Sud-ouest. Fréquemment de modestes dimensions, ils se caractérisent par une succession de petites salles reliées entre elles par des couloirs étroits et bas dans lesquels on ne pouvait progresser qu'en se courbant fortement, voire seulement à quatre pattes. Ces souterrains ne présentaient généralement pas de continuité et se terminaient donc en cul-de-sac (on ne connait que quelques très rares exemples de souterrains-refuges possédant une galerie de fuite) Creusés généralement en sol rocheux et à faible profondeur sous la surface (2 à 4 mètres) ces souterrains servirent à abriter pour de courtes périodes (probablement quelques jours) des familles de paysans qui cherchaient à se protéger des exactions des troupes ennemies de passage dans la région. On accédait à ces caches souterraines soit par des puits de descente verticaux, soit par d'étroits escaliers. En surface, les entrées pouvaient être dissimulées par une trappe sous des bottes de paille, des fagots de bois ou bien du fumier. Dans quelques cas, lorsque le souterrain-refuge communiquait avec des constructions de surface (château, manoir, bâtiments de ferme) l'entrée du souterrain pouvait être cachée de façon plus élaborée et utiliser les maçonneries des bâtiments de surface : escalier dissimulé dans l'épaisseur d'un mur ou dans l'angle obscur d'une cave, derrière une porte dérobée, etc. Certains souterrains-refuges étaient accessibles par un puits à eau traditionnel: après quelques mètres de descente le long d'une corde, une étroite lucarne s'ouvrait dans les parois du puits. Cette chatière franchie, on prenait pied dans le souterrain. C'est le cas du réseau souterrain qui s'étend sous le centre du village de Balâtre (Somme) et dont l'un des accès se faisait à partir d'un des puits communaux.


Dimensions intérieures Les souterrains-refuges ne présentent jamais de salles et couloirs de grandes dimensions. L'étroitesse des couloirs d'accès et de communication constituait un des éléments défensifs. Il est en effet rare que l'on puisse se tenir entièrement debout dans un couloir de communication: on n'y progresse le plus souvent qu'en courbant le dos. La hauteur moyenne y est d'un mètre quarante à un mètre cinquante. Quant à la largeur des ces couloirs (soixante à quatre-vingt-dix centimètres) elle est juste suffisante pour laisser passer un homme. Fréquemment, les couloirs sont bien plus étroits dans leur partie basse qu'à leur voûte : il y a juste la largeur suffisante pour poser les pieds. Quant aux salles -qui sont des lieux de séjour temporaire- leur hauteur permet à peine de s'y tenir debout et leur superficie est réduite (de quatre à vingt mètres carrés) Ces dimensions exigües se justifient pour les raisons suivantes :

1.S'agissant de lieux destinés à abriter un séjour temporaire et très précaire, il n'était nul besoin d'excaver de grands espaces et volumes.
2.creuser des salles et couloirs de petites dimensions permettait d'avoir moins de roche à creuser et à déblayer.
3.L'exigüité (surtout celle des couloirs de communication) entravait fortement la progression de l'assaillant. En effet, si celui-ci était parvenu à forcer l'entrée du souterrain et à y pénétrer, il devait y progresser dans une posture défavorable qui entravait considérablement ses mouvements(on peut difficilement faire usage de son arme lorsqu'on marche complètement courbé ou, pire, lorsqu'on doit progresser accroupi voire à quatre pattes...) Dans ces attitudes gênantes, l'assaillant devenait vulnérable aux coups que les défenseurs du souterrain pouvaient lui porter à travers des trous de visée (meurtrières creusées dans la roche et qui faisaient communiquer des salles de défense avec les couloirs d'accès).

Aération De nombreux souterrains-refuges étaient dotés de conduits d'aération. Ceux-ci, de très faible diamètre, étaient forés verticalement dans la voûte des salles et débouchaient au ras du sol, à l'extérieur. Ils permettaient une ventilation du souterrain, par simple appel d'air entre les différentes salles et la surface. Ces conduits d'aération apportaient de l'air frais aux occupants du souterrain, surtout lorsque ceux-ci étaient nombreux et devaient séjourner plusieurs jours sous terre. Cet apport d'air par les conduits de ventilation pouvait également générer une faible surpression dans le souterrain, suffisante pour mettre ses occupants à l'abri des tentatives d'enfumage (avec de la paille humide enflammée) de l'attaquant. Certains de ces trous d'aération servirent de cheminée, permettant aux réfugiés d'allumer un maigre feu pour se réchauffer ou faire cuire quelques aliments (Ceci est attesté dans de nombreux souterrains qui possèdent des conduits d'aération comportant des traces de foyers et de suie).


Alimentation en eau Afin de pallier le besoin d'eau, certains souterrains-refuges disposaient d'un puits mais, beaucoup plus fréquemment, c'était de petits bassins évidés dans le sol rocheux qui servaient à recueillir l'eau suintant des parois.


Moyens défensifs Divers obstacles passifs empêchaient la progression d'un ennemi qui aurait découvert l'entrée de la cache : portes de bois, barrages de forts madriers empilés horizontalement et dont les extrémités étaient glissées dans des saignées verticales creusées dans les parois latérales du passage, puits-pièges dissimulés au débouché d'un couloir. Un autre dispositif de défense passive, fort efficace, se retrouve fréquemment dans les souterrain-refuges: les chatières. Ce sont des goulots circulaires forés dans la roche et qui interrompent les couloirs ou interdisent l'accès à certaines salles. Ces chatières constituaient donc un point de passage obligé. Leur diamètre était de quarante à cinquante centimètres, juste assez pour laisser passer un homme de corpulence moyenne. Les chatières ne pouvaient être franchies qu'en reptation et après s'y être engagé tête la première. Au débouché de ce goulot, l'assaillant s'exposait aux coups des défenseurs qui l'attendaient, il devait se remettre impérativement debout pour se retrouver en attitude de combat. Un défenseur déterminé pouvait à lui seul contrôler et défendre efficacement le franchissement d'une chatière. Certaines chatières étaient closes, du côté de l'attaque, par un épais bouchon de pierre de forme conique. La face externe du bouchon venait affleurer la paroi rocheuse, rendant son extraction très difficile. Une chaîne scellée à la face interne du bouchon et dont l'autre extrémité était arrimée à un point fixe, permettait aux défenseurs de rendre le bouchon inextricable sans outillage lourd(levier, masse, burin, barre à mine, pied-de-biche).

Les puits-pièges étaient d'autres dispositifs défensifs souvent installés au débouché des couloirs de circulation. Profonds en moyenne de deux mètres, ces trous étaient creusés en forme de poire, de bouteille, c'est à dire que leurs parois s'évasaient fortement vers le fond. Une telle forme rendait très difficile la remontée, sans aide, d'un homme qui serait tombé dans le piège. L'assaillant qui chutait dans un puits-piège avait de fortes chances de se fracturer un membre ou de se blesser sérieusement (deux mètres de chute verticale). Mais même indemne, il ne pouvait s'extraire seul du trou dont les parois très évasées n'offraient aucun appui à ses pieds qui battaient dans vide.

A partir du XIVe siècle, la défense des souterrains-refuges se perfectionna: aux obstacles passifs traditionnels présentés précédemment, on ajouta des éléments de défense active : particulièrement des trous de visée qui, forés dans les parois, permettaient aux défenseurs de faire usage de pieux, d'arbalètes ou, à partir du XVe siècle, d'armes à feu individuelles (bâtons à feu, hacquebutes puis arquebuses. Ces trous de visée étaient le pendant souterrain des archères et autres meurtrières des fortifications de surface. On les appelle trous de visée car leur orientation -donc leur forage- parfaitement calculée par les bâtisseurs du souterrain, permettait de faire feu au jugé dans l'obscurité en étant pratiquement certain de toucher l'assaillant. En fait, ces trous de visée suppléaient à la visée naturelle de l'œil humain dans des conditions d'éclairage naturel. Ces trous de visée étaient placés généralement en aval ou en amont d'un obstacle : porte, puits-piège, chicane, là où l'assaillant, ralenti ou arrêté par l'obstacle, se trouvait le plus vulnérable.


Autres moyens de défense Deux excellents spécialistes des souterrains-refuges -Jérome et Laurent Triolet- ont établi que des molosses furent probablement utilisés pour la défense des souterrains. En effet, dans certains réseaux, on constate la présence d'anneaux d'attache creusés dans les parois rocheuses. Ces anneaux sont situés à proximité immédiate d'une porte, généralement en amont de celle-ci. Par ailleurs, la présence de ces anneaux à proximité d'un obstacle s'accompagne fréquemment de traces de griffes sur les parois, ce qui laisse à penser que des animaux furent enchaînés là, afin de défendre la porte. Il s'agissait probablement de chiens de forte taille, de type molosse (les chiens de guerre furent fréquemment utilisés au Moyen-Age et jusqu'au XVIe siècle) spécialement dressés à attaquer dans l'obscurité.


Valeur défensive d'un souterrain-refuge Tenter de s'emparer d'un souterrain-refuge présentait un réel risque pour les assaillants qui étaient obligés de progresser quasiment à quatre pattes dans des boyaux inconnus, étroits et obscurs où ils pouvaient à tout moment être atteints d'un coup d'épieu ou d'une décharge d'arquebuse jaillis d'un trou de la paroi, soit être agressés par un puissant chien de guerre totalement à l'aise dans l'obscurité. Tenter de s'emparer d'un souterrain-refuge était donc un risque bien disproportionné par rapport au butin à espérer. En effet, les paysans qui se terraient dans ces refuges étaient très pauvres pour la plupart. Ils n'emportaient avec eux que le strict nécessaire en nourriture ainsi que les quelques pièces de monnaie qui constituaient toutes leurs maigres économies. Lorsque les accès et les salles du réseau souterrain étaient de plus grandes dimensions, les réfugiés purent y faire descendre du petit bétail (chèvres, moutons). En effet, dans de nombreux souterrains, des mangeoires creusées en niches dans les parois attestent que certaines salles servirent à abriter de la nourriture sur pieds (ou plutôt sur pattes). Les souterrains-refuges, habilement aménagés, ont donc constitué une remarquable protection contre les raids de soldats et de pillards qui au Moyen-Age, ravageaient les campagnes pendant et après les conflits (Routiers, Ecorcheurs, Tard-Venus, troupes anglaises voire les soldats de l'ost royal français, etc...) Ces pillards indésirables ne restaient d'ailleurs que fort peu de temps dans les villages où ils passaient. Eventuellement ils bivouaquaient sur place, s'emparaient des objets et de la nourriture que les habitants n'avaient pas pu emmener sous terre, puis repartaient le lendemain ou deux jours après, après avoir incendié quelques masures. Pourquoi ces pillards se seraient-ils risqués dans un souterrain dont ils auraient découvert l'entrée ? Le risque était trop bien connu de ces hommes de sac et de corde. Ils savaient que le jeu n'en valait pas la chandelle: on ne se fait pas tuer pour s'emparer d'une poignées de piécettes de faible valeur, de quelques maigres victuailles ou d'une ou deux femmes à violer.

De par leur fonction défensive remarquablement efficace, les souterrains-refuges ont été très justement qualifiés de "châteaux-forts des pauvres". J. et L. Triolet, auteurs cités précédemment, ont établi, cartes géographiques à l'appui,que les souterrains-refuges se trouvent en plus forte densité dans les régions de plaine qui n'offraient guère de refuges naturels (hauteurs, montagnes, falaises, grottes. On constate également une plus forte densité dans les campagnes ne possédant pas de villes fortifiées ou de châteaux-forts à proximité. Dans ces régions, a priori défavorisées, les paysans, contraints de s'en remettre à eux même pour assurer leur protection, creusèrent en grand nombre leurs châteaux-forts souterrains.


Durée de leur utilisationLes souterrains refuges furent utilisés dès le haut-moyen âge et jusqu'à une époque récente (guerre de 1914-18). L'utilisation de certains souterrains n'a pu durer qu'une brève période ou, au contraire, s'étaler sur plusieurs siècles: des souterrains-refuges creusés au XIème siècle ont pu très bien être réutilisés et réaménagés lors de la guerre de Cent Ans, puis au XVIème siècle lors des Guerres de Religion et, cent ans plus tard, lors de l'invasion des Suédois.


Souterrains à fonction cultuelle Les souterrains annulaires à fonction cultuelle (archéologie, ethnologie)(Antiquité, Moyen Âge) se situent dans des zones géologiques particulières. Un groupe de souterrains annulaires est localisé dans la partie nord-ouest des Deux-Sèvres et la partie nord-est de la Vendée (Voir les Bulletins de l'Association pour le développement de l'Archéologie sur Niort et les Environs). Cette région est caractérisée par un sous-sol composé de granite, d'arène granitique ou de schiste, qui est inadapté au forage. De fait, les vastes salles, les couloirs larges sont exclus. D'autres régions comme le Forez et le Velay présentent une densité de souterrains annulaires supérieure à la moyenne nationale. La morphologie des souterrains annulaires semble résulter de ces contraintes techniques imposées par la dureté du sous-sol rocheux. Les souterrains annulaires ne présentent que rarement des aménagements de défense. Leur creusement initial ne semble donc pas avoir été dicté par des impératifs sécuritaires. Si dispositifs défensifs il y a, il est probable qu'il s'agisse d'une réutilisation ultérieure du souterrain annulaire en souterrain-refuge.

Par contre, la vocation cultuelle des "souterrains annulaires", souvent avancée dans les publications, n'est pas confirmée par des découvertes matérielles (statuettes, sculpture des parois...




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMer 2 Fév 2011 - 20:10

LES TERREURS DE L'AN MIL,
UN FANTASME DE MOINES
par Paul-Eric Blanrue



Au temps de l'An Mil, l'Église impose sa conception du mariage monogame

Au début du XIe siècle, cédant à une peur panique suscitée par la prolifération de signes et de prophéties annonciateurs de la fin des temps, les paysans d'Europe occidentale abandonnent leurs labours et quittent leurs foyers, pour faire pénitence à l'ombre de la Croix, en implorant la grâce du Tout-Puissant. "La croyance en la fin du monde, croyance qui semblait justifiée par les pestes, les famines, les calamités de tout genre dont l'Europe était désolée, répandait une atonie universelle. Tout était glacé d'effroi à l'attente du jour fatal, toute entreprise avait cessé, tout mouvement était arrêté ; il n'y avait plus ni espoir, ni avenir. On redoublait de ferveur religieuse, on se pressait dans les couvents, on donnait ses biens à l'Eglise et de toutes parts on entendait ce cri lugubre : "La fin du monde approche !"". Voilà ce qu'écrivait naguère Théophile Lavallée, disciple du grand Michelet.


Une référence à l'Apocalypse de saint Jean

Cette vision de l'An Mil et de ses terreurs a profondément imprégné notre imaginaire. Nous y croyons d'autant plus volontiers qu'elle correspond à l'idée que nous nous faisons habituellement d'un Moyen Age obscurantiste, tout droit sorti d'un tableau de Jérôme Bosch. La lecture de "l'Apocalypse" dite de saint Jean, un texte touffu et ésotérique censé contenir des révélations sur l'avenir du monde, semble nous confirmer dans notre opinion. Nous imaginons aisément l'horreur des gens de la fin du Xe siècle quand ils prenaient connaissance du chapitre XX, 1-8 :

"Puis, y est-il écrit, je vis un Ange descendre du ciel, ayant en main la clef de l'Abîme, ainsi qu'une énorme chaîne. Il maîtrisa le Dragon, l'antique Serpent, -c'est le Diable, Satan,- et l'enchaîna pour mille années. Il le jeta dans l'Abîme, tira sur lui les verrous, apposa les scellées, afin qu'il cessât de fourvoyer les nations jusqu'à l'achèvement des mille années. Aprés quoi, il doit être relâché pour un peu de temps (...) Les mille ans écoulés, Satan, relâché de sa prison, s'en ira séduire les nations des quatre coins de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre, aussi nombreux que le sable de la mer ".

En l'An Mil, mille ans étaient écoulés, le châtiment annoncé devait avoir lieu. Et alors quelle panique, dans la Chrétienté ! Depuis plus d'un demi-siècle, les recherches (notamment celles d'Edmond Pognon) ont pourtant démontré que ces scènes de terreurs collectives à l'approche du millénium n'ont jamais existé. Georges Duby parlait à leur propos de "mirage historique". Leurs comptes rendus en termes mélodramatiques, où se bousculent prédicateurs fous et masses humaines hurlant à la mort, ne sont fondés que sur des supputations gratuites. Supputations des rédacteurs de certains documents, d'abord; supputations des historiens qui ont lu ces documents, ensuite.



La population française s'est multipliée par trois entre l'An Mil et l'An 1300.


Les ornementations des Annales

Voyons par exemple les Annales de Hirsau -qui se sont révélées être un apocryphe du XVIe siècle. Ces Annales ont été longtemps tenues pour une description réaliste des "événements" arrivés au XIe siècle. "En l'an mille de l'incarnation (...), pouvait-on y lire, apparut dans le ciel une horrible comète. Beaucoup qui la virent crurent que c'était l'annonce du dernier jour". Ce document repose sur la Chronographia de Sigebert de Gembloux composée au XIIe siècle, qui tire lui-même ses renseignements des Annales Leodienses.

Or, problème n°1 : ces dernières annales, le plus ancien texte se rapportant aux phénomènes, sont deséspérement muettes sur le passage de la comète. Celle-ci fait donc son apparition deux siècles après les faits, dans les écrits de Sigesbert de Gembloux. D'où Sigebert tire-t-il cette histoire, dont il est le seul à parler? Mystère. Aurait-il confondu (opportunément?) avec la comète, avérée, elle, dans d'autres récits (Raoul Glaber et Adémar de Chabannes), qui fut observée en 1014? L'a-t-il tout bêtement inventée? Ce n'est pas impossible.

Problème n°2 : la Chronographia ne dit pas un mot de la prétendue tension sociale qui aurait été consécutive au présage, et qu'on retrouve dans les Annales de Hirsau. D'où ces dernières tirent-elles leur renseignement? Pour rendre compte d'un mouvement de panique survenu au XIe siècle, il faut soit y avoir été, soit avoir devant les yeux une source fiable. L'auteur des Annales n'y était pas et sa source n'en dit rien.

Au bilan, les ornementations successives des Annales de Hirsau sautent aux yeux (la comète, puis la foule qui en tire des conclusions pour son avenir) et trahissent l'invention de leurs auteurs.


Déductions abusives et propagande

C'est sur des déductions abusives de ce type que se développa, au fil du temps, le mythe des terreurs de l'An Mil. A chaque période, son motif. Tout d'abord propagé par les réformateurs catholiques, comme les bénédictins de St Maur, puis repris par les humanistes qui s'inventèrent un Moyen Age cousu main et repoussant à souhait, le filon fut exploité par les Lumières et les révolutionnaires de 1791.

Au XIXe siècle, les historiens romantiques (Michelet est le plus célèbre d'entre eux) et les écrivains populaires (comme Eugène Sue) s'en emparèrent et le firent fructifier. Son apothéose eut lieu entre 1879 et 1914, à l'ère de l'anticléricalisme d'Etat. La propagande des "hussards noirs" de la République imposait la démonstration, preuves à l'appui, que l'Eglise avait abruti les masses dans le but de leur ravir leurs biens. Les Terreurs de l'An Mil tombaient à pic.

Tous ces gens avaient oublié que l'Histoire n'est pas une couverture qu'on tire à soi. Il faut, si l'on veut conserver quelques chances de rester objectifs, s'en tenir aux sources et mesurer leur fiabilité.

Comme le remarque Jacques Berlioz dans un article du mensuel L'Histoire, il est une certitude : "aucun document contemporain -acte officiel ou chronique- ne fait état de vague d'épouvante à l'orée du II millénaire".

On peut difficilement être plus clair. De tous les écrits que nous possédons du XIe siècle, pas un seul n'évoque les prétendues terreurs.

A partir de quoi ce sont faites ces inventions?

Réponse : comme souvent, de textes compris de travers et d'erreurs de perspective.


Le symbolisme des chiffres

Il y eut bien sûr, au Xe siècle, des personnes qui se sentirent concernées par l'approche de l'An Mil et qui en conçurent quelques inquiétudes. Mais elles restèrent une infime minorité, confinée dans de petits cercles de clercs et de moines érudits. La noblesse et le peuple, illettrés, (de nombreuses chartes de cette époque sont demeurées sans date) restaient insensibles aux chiffres et plus encore au symbolisme des chiffres, "science" hermétique par excellence, dont ils ignoraient la teneur et dont ils ne comprenaient pas l'intérêt. La spéculation intellectuelle, sur des sujets aussi pointus, restait au Xe siècle, l'apanage de l'élite -et encore : d'une fraction seulement de celle-ci.

Ensuite, il faut se souvenir qu'en ce temps-là, il n'existait pas encore de calendrier uniforme qui réunisse l'ensemble de la Chrétienté. Dans le royaume franc, l'année commençait à Pâques, tandis que l'Angleterre et l'Italie la faisaient débuter à Noël. Il fallait être drôlement savant pour s'y retrouver.

Encore tous les savants n'étaient-ils pas, loin de là, saisis par le délire eschatologique. Ceux qui le furent, selon le mot de Jacques Heers, "n'engageaient qu'eux-mêmes". Ils allaient à l'encontre des prescriptions de St Augustin et du Concile d'Ephèse (431), qui avertissaient les glossateurs qu'il fallait entretenir une conception allégorique du millénaire.

Pourquoi cette petite minorité se lança-t-elle dans le décryptage des textes sacrés? L'Eglise a toujours accepté "plusieurs demeures dans la maison du Père". Il se trouve que c'était un peu le métier de ces moines et que les dates collaient... Il ne fallut pas les pousser beaucoup.

Les moines s'interrogeaient simplement sur les destinées de la Chrétienté et tentaient, chacun de leur côté, de mettre en lumières les rythmes cachés de l'Histoire. Persuadés que le surnaturel régissait toute chose, ils cherchaient dans les textes sacrés des prédictions qui pouvaient concerner leur époque. L'Apocalypse (qui, faut-il le rappeler, ne signifie pas "catastrophe" ni "fin des temps", mais, en grec, "révélation") leur fournissait des données chiffrées très tentantes. Ils cherchèrent la confirmation de ces prédictions dans des événements avant-coureurs, des présages : problèmes climatiques, troubles dans l'Eglise, séismes, etc.

A guetter à tout prix les soubressauts de la nature ou les dérèglements religieux, ces lettrés finirent naturellement par les trouver. Et même si les années qui encadrèrent l'An Mil ne furent pas exceptionellement désastreuses, l'exceptionnel eut été que ces guetteurs de l'Absolu ne trouvassent pas de catastrophe à se mettre sous la dent. Les caprices météorologiques, les crises en tout genre, sont le lot quotidien de l'homme médiéval... Les moines interprétèrent ces soubresauts comme une manifestation de l'invisible annonçant l'imminence de la libération des forces sataniques.

Tous n'étaient cependant pas d'accord au sujet de la date de l'Apocalypse. Certains attendaient le cataclysme universel pour 1033. En fait, rien n'était clair, dans leurs esprit.

En attendant, ce qu'il faut retenir, c'est aucun d'entre eux ne décrivit les scènes d'épouvantes dont nous nous repaissons depuis 5 siècles, en dépit du bon sens.



Le travail du verre était un art en l'An Mil.


L'An Mil sonne le réveil de l'Europe

Pour les historiens d'aujourd'hui, les années 1000 sonnent au contraire, le lent mais sûr réveil de l'Europe et le début de nouveaux progrès. Les campagnes s'organisent après les invasions, la réforme clunisienne exporte sur tout le continent ses monastères soustraits à l'ingérence laïque, le "mouvement de la Paix", lancé à Charroux en 989, tempère les ravages des bandes armées, la "renaissance ottonienne" rénove des lettres, les arts et la musique, l'enseignement se développe...

Des inquiètudes, il y en eut peut-être, mais quelle époque, quelle société, peuvent se vanter d'un calme à toute épreuve? Des ecclésiastiques un peu échauffés, jouets de leur propres fantasmes ou des obsessions de leur institution, ne sont pas le reflet d'une société. La folie confinée derrière les murs de quelques cloîtres ne peut être assimilée à l'hystèrie d'un peuple. Les paysans d'alors avaient beaucoup plus de bon sens qu'on ne leur en accorde généralement. Leur inculture les préserva (en quelque sorte) des délires symboliques qui atteignirent quelques moines.

Pour finir une simple question : à entretenir le mythe des terreurs de l'An Mil, à l'approche de l'An 2000, ne voudrait-on nous cacher quelque chose? Nos propres prophètes de malheur, par exemple ? A l'aube du IIIe millénaire, nous n'en manquons pas!

Et sans doute est-il plus facile de se moquer des superstitions de nos ancêtres que de regarder les nôtres en face.

Paul-Éric Blanrue


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMer 2 Fév 2011 - 20:15








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyJeu 3 Fév 2011 - 12:22

Chronologie du sport au Moyen âge

Football (soule)

•1066. Guillaume le Conquérant prend pied en Angleterre. Introduction probable de la soule française (sans doute normando-picarde) outre-Manche.
•1147. Première mention écrite de la soule en France. Le jeu oppose deux équipes qui se disputent un ballon qu’il faut déposer dans un but. C’était certes viril, très viril même, mais tous les coups n’étaient pas permis, comme on le croit trop souvent. La soule, qui passe aujourd’hui pour brouillonne et violente, était en fait très codifiée et pas si barbare que les fameuses « lettres de rémission » le laissent entendre. Les cas évoqués par ces sources sont tous, par définition, des affaires judiciaires, avec leurs cohortes de blessés et même de morts donnant, à tort, l’image d’une mêlée ultra violente. Comme le signalent ainsi nombre de plaignants, « ce n’est comme cela qu’on pratique la Soule ».
•1174. Publication en Angleterre de La Vie de saint Thomas Becket de William Fitzstephen qui mentionne la pratique courante des jeux de ballons outre-Manche (soule / football).

Joutes nautiques
•2 juin 1175. Tournoi de joutes nautiques à Lyon à l’occasion du millénaire de la persécution des chrétiens.

Le jeu de joutes nautique est apparue au debut du Moyen Age en France. Il a été redécouvert par des journeaux sportifs qui avaient envie de nouveauté.

A cette époque, le jeu de joutes consiste à : deux hommes sont placés chacun sur une petite plate-forme placée à l'arrière d'un bateau ou se hisse les jouteurs, debout, et armés d'une lance en bois, ils cherchent mutuellement à se farie tomber à l'eau, en se poussant l'un l'autre avec leurs lances et avec l'élan que leur donnent les deux bateaux.

Evidemment, ce jeu évolue selon les régions et leurs coutumes. Aujourd'hui en France, ce jeu se pratique dans differente régions.

A Lyon, on pratique ce jeu de la manière suivante : il y a deux bateaux plats, non décorés, l’un de couleur rouge, l’autre bleu, qui avance avec des rameurs, se croisant par la gauche. Le jouteur de chaque barque est toujours placé sur une plate-forme à l’arrière du bateau. Le jouteur porte une lance et un plastron et doit planter le fer de sa lance au centre du plastron de son adversaire. Pendant toute la durée du jeu, les deux pieds des jouteurs doivent rester en contact avec la plate forme.

Tournoi
•842. Première mention de tournoi. Cet authentique art martial consiste à livrer une véritable bataille, mais « sans haine ». Les combats se pratiquaient à armes réelles provoquant de très nombreux accidents mortels. Préparation militaire très efficace, ces Conflictus Gallici auraient pris naissance en Gaule durant l’Antiquité tardive pour s’exporter ensuite avec succès… Nombre de chevaliers sont adoubés à l’issue de tournois. La violence « sans haine » des tournois est souvent plus importante qu’à la guerre où le but du jeu est plutôt de faire des prisonniers afin d’obtenir des rançons.
•Mars 1000. À l’occasion de la Pâques, un grand tournoi rassemble la fine fleur de la chevalerie champenoise à Troyes. Nombreux morts et blessés.
•1130. Au concile de Clermont, le pape Innocent II interdit énergiquement la pratique du tournoi. La chevalerie française ne tient aucun compte de cette interdiction …
•1179. Au concile de Latran, le pape Alexandre III condamne la pratique du tournoi. Malgré la multiplication de ces interdits, le tournoi reste l’activité la plus prisée par les chevaliers qui peuvent y montrer leur force et leur endurance. La chevalerie française, qui truste les victoires en tournoi comme sur les champs de bataille ne conçoit pas de mettre un terme à cet « art de vivre ».
•19 août 1186. Le duc de Bretagne Geoffroy II Plantagenêt trouve la mort dans un tournoi à Paris.

Jeu de paume
•1292. 13 artisans spécialisés dans la confection des balles de jeu de paume sont recensés à Paris qui compte environ 200 000 habitants ! Ce nombre important (8 libraires seulement à Paris) de paumiers implique à l’évidence une pratique importante du jeu. Le Livre de Taille de 1292 nous signale également 7 escrimeurs (maître d’armes) et 1 billardier (fabriquant de billards). La paume se pratiquait en individuel (1 contre 1) ou en double (2 contre 2), mais aussi à 3 contre 3 ou 4 contre 4. La façon de compter les points (15, 30, 40 et jeu) est toujours utilisé au tennis. L’origine de cette forme de comptage n’est pas clairement établie. Le port d’un gant de cuir afin de protéger la main qui frappe la balle se généralise en cette fin du XIIIe siècle. La paume se pratique à l’origine en plein air, mais dès le XIVe siècle les terrains de jeu sont couverts d’un toit donnant naissance aux salles de Jeu de paume, aussi appelés « tripots ».

Omnisports
•1229-1231. Grève à l’Université de Paris des étudiants et des professeurs dont beaucoup rejoignent l’Angleterre. À l’occasion du Carnaval, une activité sportive est très brutalement interrompue par les prévôts du Roi... Le cas n’est pas isolé ; rebelote en 1253...
•Juin 1260. Jean de Chatillon, comte de Blois, accorde à la paroisse de Chouzy le droit d’organiser un match de soule à l’occasion de la Pentecôte. Ce texte de 1260 reste en usage pendant plus de cinq siècles. À l’image de Chouzy, les paroisses de France obtiennent de leurs seigneurs des jours dédiés aux jeux sportifs, tandis que dans les villes franches, ce sont les édiles qui organisent les jeux. Ces matches constituent une forme de calendrier « officiel », tandis que les parties disputées à la fin de la journée de travail (ou parfois pendant celles-ci…) sont considérées comme des entraînements ou des matches « officieux ». Certaines parties « officielles » drainent des joueurs ou des équipes parfois géographiquement très éloignées ; dans ces cas, les frais de déplacement et d’hébergement sont parfois pris en charge par les organisateurs. La soule, mais aussi la paume ou les barres, la crosse ou les quilles sont ici concernés par cette organisation. Ainsi, pendant plus de quatre siècles, le sport connaît en France une explosion sans équivalent dans son histoire malgré les interdits religieux et royaux, sans grands effets, qui perdurent. Ces derniers sont toutefois bien moins virulents qu’outre-Manche…

Tournoi
•1219 : Décès de Guillaume le Maréchal, célèbre chevalier qui excellait en Tournoi.
•1240. Soixante morts lors d’un tournoi à Neuss.
•Juin 1245. Le concile de Lyon condamne la pratique du tournoi.
•1260. Le roi de France Saint Louis interdit la pratique du tournoi.

Aviron (sport)
•1315. Première trace de régates d’aviron. La course a lieu à Venise.
Football (soule)
•13 avril 1314. Le maire de Londres proclame l’interdiction de la pratique du football (soule) « en raison des grands désordres causés dans la Cité ».
•1331. Le roi d’Angleterre Édouard III interdit la pratique du football (soule) et recommande à ses sujets la pratique exclusive du tir à l’arc.
•12 juin 1365. Ordonnance du roi d’Angleterre Édouard III qui interdit la pratique du football (soule)... sans grands effets!
Jeu de paume
•5 juin 1316. Décès du roi de France Louis X après une partie de jeu de paume : il a pris froid après un match.
•1392. On dénombre huit salles de jeu de paume à Paris. Le nombre d'espaces de jeu en plein air est considérable, car chaque mètre carré de rue peut-être colonisé par les joueurs...
•22 janvier 1397. Ordonnance du prévôt de Paris qui rappelle l’interdiction de la pratique du jeu de paume notamment. Les joueurs ne tiennent évidemment aucun compte de cet interdit…
•22 juin 1397. Le prévot de Paris interdit la pratique du jeu de paume tous les jours, sauf le dimanche « parce que plusieurs gens de métier et autres du petit peuple quittaient leur ouvrage et leur famille pendant les jours ouvrables, ce qui était fort préjudiciable pour le bon ordre public ». Encore une fois, les joueurs ne tiennent aucun compte de cet interdit et des parties ont lieu tous les jours, au grand désespoir des autorités municipales...
Jeu de quilles
•1317. Première mention en France du jeu de quilles.
Joute équestre
•Mai 1389. Le roi de France Charles VI se distingue lors d’une joute équestre. Froissart, qui nous rapporte ce fait, est peut-être complaisant ; Charles VI n’en n’est pas moins un authentique passionné et un jouteur plutôt solide. Il transmet le virus à sa descendance. La joute équestre est une version individuelle du tournoi mettant face à face les chevaliers qui se chargent. Ce nouveau sport à la mode nécessite bien des adaptations, tant au niveau des armures qu’au niveau des lances, bien plus courtes que celles utilisées à la guerre. Apparition d’une barrière, la lice, le long de laquelle galopent les chevaliers en sens inverses, dont l’usage se généralise seulement au XVe siècle.
•Mai 1390. Joutes équestres à Saint-Inglevert qui durent tout le mois.
Joutes nautiques
•10 avril 1349. Tournoi de joutes nautiques à Marseille.
Hurling
•1366. Ordonnance municipale de Kilkenny interdisant la pratique du Hurling (forme du jeu français de la crosse).
Lutte
•1337. Bertrand Du Guesclin (1320-1380), alors âgé de 17 ans, gagne un tournoi de lutte bretonne (Gouren). Le futur connétable de France remporte plus tard d’autres tournois de lutte bretonne et pratique également la soule.
•Le gouren est arrivé en Armorique au IVe siècle avec l'arrivée massive des Bretons. À l'origine uniquement pratiqué par les nobles, il se répandra peu à peu parmi les paysans. Il garde de ses origines nobles le serment à l'esprit chevaleresque que prêtent les lutteurs avant chaque compétition, ainsi que la mention de rois ayant été de bons lutteurs, notamment le légendaire roi Arthur, mais aussi François Ier, qui emportera un lamm contre Henri VIII d'Angleterre, lors de l'entrevue du Camp du Drap d'Or en 1520.
Omnisports
•1319. Le roi de France Philippe V interdit la pratique des jeux et recommande à ses sujets celle du tir à l’arc. Il faut en effet pratiquer quasi quotidiennement pour pouvoir bander efficacement les longs arcs militaires de cette époque. Les Français ne tiennent aucun compte de cet interdit royal …
•1337. Le roi d’Angleterre Édouard III interdit à ses sujets la pratique de tous jeux, ordonnant la pratique intensive du tir à l’arc. Les Anglais ne tiennent aucun compte de cet interdit royal …
•3 avril 1369. Le roi de France Charles V interdit la pratique des jeux (dés, soule, paume, etc.) sous peine d’amende et recommande la pratique du tir à l’arc. Malgré l'interdit royal, la pratique perdure au grand jour!
•1378. Naissance de Vittorino de Rambaldoni, pédagogue italien qui passe pour être l’un des pères de l’éducation physique moderne.
Tir à l'arc
•1369. Ordonnance du roi de France Charles V qui officialise les compétitions de tir à l’arc et à l’arbalète. De telles compétitions sont attestées en France dès le siècle précédent, mais leurs caractéristiques nous sont inconnues.
Tournoi
•1307-1327. Règne d’Édouard II, roi d’Angleterre, qui promulgue en 20 ans pas moins de 40 interdictions de tournois et de joutes.
•1394. Se moquant ouvertement des interdits religieux, des chevaliers français s’affrontent en tournoi déguisés en clercs !
Calcio florentin
•Janvier 1491. Première trace d’une partie de Calcio florentin, mais cette version italienne de la soule se pratique depuis au moins plusieurs décennies. Des poèmes évoquent en effet le jeu dès le milieu du XVe siècle.
Cricket
•1478. Première mention du « criquet » (cricket) en France (Saint-Omer). C’était le nom donné au bâton (wicket) qui servait de but. Ce sport est très pratiqué en France jusqu’au XVIIIe siècle.
Football (soule)
•1414. Un an avant la fameuse bataille d'Azincourt qui marque le triomphe définitif des archers (Anglais) sur la cavalerie lourde formée dans les tournois (Français), le roi d’Angleterre rappelle l’interdiction de la pratique du football (soule) et ordonne à ses sujets de pratiquer le tir à l’arc.
•1422. Interdiction par les autorités municipales d’Arras, alors sous occupation anglaise, de la pratique de la soule.
•1440. Raoul, évêque du Trégor, interdit la pratique de la soule dans son diocèse… Le texte de Raoul précise que ce jeu était pratiqué depuis longtemps en Bretagne.
Golf
•1457. Première mention du golf en Écosse. C’est un décret royal en interdisant la pratique… Le roi d’Angleterre renouvelle son interdiction du football (soule) mais cite également le golf comme « jeu interdit ».
Jeu de paume
•1415. Conséquence de la bataille d’Azincourt, le duc d’Orléans est emprisonné pendant deux décennies en Angleterre. À l’occasion de cette captivité à Winfield dans le Norfolk, le duc introduit le jeu de Paume en Angleterre qu’il pratique quasi quotidiennement. Quatre siècles plus tard, le descendant du chatelain de Winfield, Walter Clopton Winfield, invente le tennis…
•1427. Sensation à Paris alors sous occupation anglaise : une femme nommée Margot la Hennuyère se distingue en battant les meilleurs spécialistes parisiens du jeu de paume ! Elle s’incline toutefois face aux joueurs les plus physiques.
•1459. Première mention d’une salle de jeu de paume à Londres.
•1485. Concile de Sens qui rappelle l’interdiction de la pratique du jeu de paume pour les religieux. C'est loin d'être le premier texte du genre car les ecclésiastiques pratiquent assiduement le jeu de paume, parfois même dans des églises qui ne sont pas encore équipée de chaises et offre une superbe surface de jeu en cas d'intemperies ! La hiérarchie religieuse voit évidemment d'un très mauvais œil ces pratiques mais apparait incapable d'y mettre fin.
Omnisports
•1477. Le roi d’Angleterre Édouard IV rappelle que la loi anglaise proscrit la pratique des « jeux interdits » comme le football (soule) ou les dés, ajoutant que la pratique du tir à l’arc était pour toute personne robuste un devoir national.
Pas d'armes
•1440-1468. Age d’or du pas d’armes, forme épurée du tournoi. Ce jeu martial consiste pour un chevalier ou un groupe de chevaliers à tenir une position face à des assaillants en surnombre. On pouvait ainsi assister à des confrontation à 1 contre 10, voir bien plus. Certaines parties auraient même mis aux prises un chevalier face à une centaine d’assaillants !
Pêche sportive
•1425. Dans un article intitulé "Traité de pêche", Dame Julyana Berner, prieure du couvent de Bénédictines de Sopwell (Angleterre) rédige les bases d'une pêche sportive réservée aux nobles et aux gentilhommes.
•1496. Imprimé (et non recopié à la main) pour la première fois, le "Book of St Alban" traite des "grands arts" de l'époque réservés à la classe dominante (chasse et héraldique), et intègre le traité de Dame Berner sur la pêche sportive.
Tournoi
•1468. Charles le Téméraire est contraint de menacer de mort les participants d’un tournoi pour qu’ils cessent la partie donnée en l’honneur de son mariage… Les amateurs de tournois, activité ultra-violente qui cadre mal avec l’air du temps, devront désormais se contenter des joutes.



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L'abbé SAUNIERE ET SON SECRET




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Montcuq. Conférence sur les pèlerins au Moyen Âge



Sophie Cassagnes-Brouquet a raconté le pèlerinage à Compostelle au Moyen Âge. Vendredi 8 octobre a eu lieu à la médiathèque une vidéo-conférence sur le pèlerinage à Compostelle au Moyen Âge. Sophie Cassagnes-Brouquet, professeur d'histoire médiévale à l'Université de Toulouse II le Mirail, a raconté la naissance du pèlerinage en 813, et son apogée au XIIe siècle, en s'appuyant sur « Le guide du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle », un manuscrit écrit en latin au début du XIIe siècle.
C'est réellement à partir de 1015 que le pèlerinage prend de l'ampleur et que toute la chrétienté latine, composée de Belges, d'Allemands, de Suédois, de Hongrois, d'Autrichiens ou même d'Islandais, se rend à Compostelle par les quatre voies qui existent encore de nos jours : la route d'Aix-la-Chapelle, de Vézelay, du Puy-en-Velay, et la voie d'Arles.

Déjà le Chemin est aménagé, avec des ponts, des châteaux et des monastères, des hôpitaux, des tours de garde. Le pèlerin n'arrivait pas toujours au bout d'une route pleine de dangers. Les cimetières jouxtant les églises le prouvent. Les motivations de l'époque étaient bien différentes de celles d'aujourd'hui, et tout le monde n'allait pas à Compostelle de son plein gré.

C'était avant tout une façon valorisante de se mettre à l'épreuve et de souffrir, une rupture avec le monde. D'autres attendaient une récompense pour l'effort fourni, la guérison d'une maladie ou le pardon d'un crime. Les excommuniés étaient envoyés en pénitence à Compostelle, une croix rouge d'infamie sur l'épaule. Certains étaient des pèlerins professionnels, rémunérés pour partir à la place des autres. Il existait même de faux pèlerins, les « coquillards », qui se livraient à la mendicité. Après un déclin qui a duré plusieurs siècles, c'est au cours des années 1960 que le pèlerinage vers Compostelle reprend de la vigueur avec le succès qu'on lui connaît aujourd'hui.




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L ' ALLEMAGNE AU MOYEN AGE


Le temps des Carolingiens
Après la mort de Charlemagne en 814, son fils Louis le Pieux parvint tout d'abord à maintenir l'unité du royaume des Francs. Il désigna comme successeur son fils aîné Lothaire Ier qu'il avait élevé à la dignité impériale conjointement avec lui en 817.

En 840 après la mort de leur père les jeunes frères de Lothaire Ier, Louis le Germanique et Charles le Chauve se liguèrent contre lui et le vainquirent en 841 à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye.

L'entente fut officialisée en 842 par les serments de Strasbourg lesquels furent rédigés en ancien haut allemand (plus précisément en francique rhénan) et aussi en vieux français. Ils comptent parmi les plus anciens témoignages écrits en langue française et allemande.

En 843, le royaume des Francs fut partagé par le traité de Verdun entre la Francie orientale, la Francie occidentale et la Francie médiane. Lothaire reçut la Francie médiane allant du centre de l'Italie à la Frise en passant par la Provence, la Bourgogne, la Lorraine, la Belgique et les Pays-Bas actuels. Il conserva également la dignité impériale. Charles le Chauve reçut la partie ouest et Louis le Germanique la partie est qui comprenait la Bavière, la Souabe, la Hesse, la Thuringe, la Saxe et une partie de la Franconie.

Avec le traité de Meerssen en 870, Charles le Chauve et Louis le Germanique se partagèrent la Lotharingie. Dans le traité de Ribemont, 10 ans plus tard, Louis III le jeune, roi de Francie orientale, prit également le contrôle de la partie ouest de la Lotharingie. Ce partage devait pour l'essentiel fixer la frontière entre la France et l'Allemagne jusqu'en 1648.

Charles le Gros, roi de Francie orientale, obtint la dignité impériale en 881 et réunifia temporairement le royaume franc. Louis l'Enfant, qui mourut en 911, fut le dernier Carolingien roi de Francie orientale. Avec lui disparut définitivement le lien entre les dynasties franques orientales et occidentales.

L'ère ottonienne (ou des Liudolfinger)
Après la séparation des royaumes, on assista en Francie orientale au déclin de la royauté et à l'ascension des familles nobles. Au cours des combats défensifs contre les Slaves et les Hongrois au cours des IXe et Xe siècles, les puissants duchés de Bavière, Souabe, Franconie et Saxe, prirent un essor considérable. Pour ne pas mettre en danger leurs pouvoirs, les ducs choisirent comme roi Conrad Ier, duc de Franconie, supposé le plus faible d'entre eux.

Henri Ier, duc de Saxe, du lignage des Liudolfinger lui succéda sur sa recommandation et avec le soutien des ducs de Saxe et de Franconie. Henri Ier réussit à consolider La Francie orientale et à la défendre contre les incursions des Hongrois et des Slaves. Sa victoire contre les Hongrois en 933 sur l'Unstrud ne fut cependant pas définitive. En 920, apparut pour la première fois la mention Regnum teutonicum: à côté de l'héritage franc émergeait progressivement la conscience d'une identité allemande.

Otton le Grand
Henri Ier désigna son fils Otton Ier le Grand comme successeur. Quand les derniers ducs se soulevèrent contre lui, Otton Ier les vainquit. Il les destitua de leurs dignités ducales et installa ses proches en tant que ducs. Ces derniers se soulevèrent néanmoins également plus tard contre lui.

Pour consolider son pouvoir, il s'appuya sur l’Église. Pour cela il nomma des personnes de confiance aux charges ecclésiastiques et attribua à ces charges des fiefs du domaine royal, ainsi que des droits royaux (régalia) avec des pouvoirs séculiers. Ce système de gouvernance appelé Reichskirchensystem (système ecclésiastique impérial) ottonien présentait l'avantage pratique, que les ecclésiastiques en raison de leur célibat ne pouvaient transmettre leurs charges de manière héréditaire; le roi pouvant ainsi après leur mort redistribuer leurs charges à des personnes de confiance.

Otton Ier améliora aussi de manière importante la sécurité extérieure du royaume. En 955, il vainquit les Hongrois de façon décisive à la bataille du Lechfeld.

Il mit en place des Marches comme protection contre les Slaves. Ces marches permettaient de sécuriser les frontières mais aussi servaient à convertir les Slaves à la religion catholique. À l'ouest de l'Elbe de nombreux nouveaux évêchés furent fondés. En 950, la Bohême fut assujettie. En 963, la Pologne dut reconnaître la suprématie du royaume allemand. Otton Ier entama 3 campagnes italiennes (951-952; 961-965; 966-972) grâce auxquelles il put étendre son influence sur le nord et une partie de la région centrale de l'Italie. Lors de la première campagne il vainquit le roi des Lombards Bérenger II. Il épousa la veuve de l'ancien roi Lothaire, Adélaïde de Bourgogne, qui était retenue prisonnière par Bérenger. À la suite de quoi il prit le titre de roi des Lombards.

Lors de la deuxième campagne d'Italie, Otton Ier reçut la couronne impériale des mains du pape Jean XII. En contrepartie il prit la ville papale sous sa protection. De par ses revendications sur le sud de l'Italie, Otton entra en conflit avec l'empereur byzantin qui régnait sur la Calabre et les Pouilles. C'est seulement après de nombreuses confrontations armées que les deux maisons impériales se reconnurent mutuellement. Otton II, successeur de Otton Ier, épousa Théophano Skleraina, la nièce de l'empereur Jean Ier Tzimiskès, néanmoins le sud de l'Italie resta byzantin. L'empire exerçait maintenant de facto son hégémonie sur l'Europe de l’Ouest.

La fin des Ottonien

Otton II combattit en Italie du Sud contre les Arabes, qui lui firent subir une cuisante défaite en 983. La même année de nombreux territoires à l'est de l'Elbe furent perdus lors d'un soulèvement des peuples slaves. Après la mort d’Otton II, sa femme Théophano et sa mère prirent la régence de son jeune fils Otton.




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Durant la majeure partie de son histoire, l'Allemagne n'a pas été un Etat unique, mais une confédération informelle de nombreux Etats territoriaux regroupés au sein du «Saint Empire Romain Germanique». La route a été longue jusqu'à la fondation de l'Empire allemand, en 1871.

Le terme «allemand», qui n'a fait son apparition qu'au VIIIe siècle, désignait la langue parlée dans la partie orientale du royaume des Francs et signifiait «comme le peuple parle» (contrairement au latin, la langue des érudits). Après la mort de Charlemagne, en 814, l'unité impériale du royaume des Francs – essentiellement le long de la frontière linguistique entre le français parlé au Moyen- Age et le vieil haut allemand – est brisée. Le sentiment d'appartenir à une communauté ne se développe que progressivement parmi les habitants des territoires orientaux. L'«Allemagne» doit aussi se trouver là où l'on parlait l'allemand. Sa frontière occidentale est fixée relativement tôt et connaît une grande stabilité alors que la colonisation à l'Est ne se stabilisera qu'au XIVe siècle. Les contacts et les échanges de cette époque entre les groupes de population allemand et slave dureront jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Le Moyen-Age
Rétrospectivement, l'arrivée sur le trône du roi Conrad Ier, en 911, est considérée comme le point de transition entre le royaume franc oriental et l'Empire allemand. Mais, en raison de l'origine de Conrad, son titre officiel est tout d'abord «roi franc» puis, plus tard, «roi romain». L'Empire lui-même s'appellera «Empire romain»à partir du XIe siècle, puis «Saint Empire romain» à partir du XIIIe siècle avant de devenir la «Nation allemande » au XVe siècle. Dans cet Empire, le roi est élu par la grande noblesse. A quelques rares exceptions près, il est parent de son prédécesseur. L'Empire au Moyen-Age n'a pas de capitale : le royaume est mobile. Il n'y a pas d'impôts du Reich, le roi survenant essentiellement à ses besoins grâce aux «fiefs impériaux», qu'il administre à titre fiduciaire. Le roi est alors considéré comme un souverain tenu de respecter les lois populaires traditionnelles et d'avoir l'assentiment des grands seigneurs, un souverain titulaire du pouvoir législatif, fiscal, judiciaire et militaire ainsi que de la souveraineté religieuse. Il est simultanément l'instance suprême pour la sauvegarde de la paix. Othon Ier se fait couronner empereur à Rome en 962.

Cet Empire, tel que le perçoivent aussi les successeurs d'Othon, signifie, de part son idée, régner sur l'ensemble de l'Occident. Mais il y a un fossé entre l'idée et la réalité. Comme les rois doivent respectivement se rendre à Rome pour leur couronnement, ils s'efforcent aussi à tout prix de régner en Italie. Henri IV ne peut plus maintenir la prééminence évidente de l'empereur sur le pape. La querelle des investitures des évêques se termine, avec le pape Grégoire VII, que Henri IV implore en pénitent à Canossa en 1077. Dès lors, le pape et l'empereur sont placés sur un pied d'égalité. Malgré l'ampleur extérieure du pouvoir sous la dynastie des Hohenstaufen qui s'ensuit, on assiste à un morcellement territorial – les princes spirituels et séculiers deviennent des «seigneurs» semi-souverains. Alors que, dans d'autres pays d'Europe de l'Ouest, on voit naître des Etats nationaux, les forces centrifuges internes empêchent l'Allemagne de devenir un Etat national. C'est une des raisons pour lesquelles l'Allemagne restera des siècles durant une «nation retardataire.



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FREIBURG belle balade en ALLEMAGNE,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMar 8 Fév 2011 - 10:05


L'origine des universités

Les universités sortirent, au XIIe siècle, de la fusion des écoles cathédrales, des écoles monastiques et des écoles privées, au moyen d'un mélange d'éléments empruntés à chacune de ces catégories d'établissements d'instruction et à travers une série de luttes qui durèrent plus d'un siècle, et eurent leurs principaux centres à Bologne et à Paris.

Bologne .
L'enseignement laïque s'était perpétué dans les villes d'Italie depuis l'Antiquité. L'influence du clergé n'avait pas été plus loin qu'une sorte de patronage, qui se manifestait seulement par la collation des grades; faite par l'évêque ou le chancelier de l'église locale à la fin des études scolaires. Salerne paraît avoir été toujours soustraite à ce protectorat religieux. Bologne monopolisa peu à peu l'enseignement du droit romain, qui y fut enseigné simultanément par un assez grand nombre de professeurs, ayant chacun leurs écoles particulières et qui vivaient des honoraires que leur payaient leurs élèves, soit individuellement, soit en se cotisant. Accurse, Azon, Odofred, Irnerius, Placentin, furent les successeurs directs des maîtres et des rhéteurs des écoles antiques. Comme les étudiants étaient nombreux et, de plus, généralement riches, ils formèrent des sociétés, et comme ils payaient eux-mêmes leurs professeurs, ils prétendirent les contrôler.


Paris .
La capitale du petit royaume des Capétiens fut le siège d'une école épiscopale qui, après des débuts modestes, grandit avec l'importance croissante de Paris. Le chancelier de Notre-Dame en était le chef. Comme les étudiants, qui venaient de l'étranger dès le commencement du XIIe siècle, ne tardèrent pas à devenir très nombreux, le chancelier de Notre-Dame autorisa un certain nombre de maîtres libres à ouvrir d'autres écoles dans l'Île de la Cité et aux alentours, notamment dans les maisons qui s'élevaient sur le Petit-Pont, qui fut probablement le premier « quartier latin-» de Paris; plusieurs professeurs, qui, de leur temps, eurent un nom, furent surnommés Parvipontani. Les grandes querelles théologiques du milieu du XIIe siècle et la part qu'y prit Abélard inquiétèrent le chancelier de Notre-Dame et le rendirent plus circonspect. Dès la fin du XIIe siècle, les professeurs libres se syndiquèrent pour lutter contré le représentant de l'autorité épiscopale, qui n'accordait plus la « licence d'enseigner » et voulait les soumettre entièrement à son autorité. Le chancelier eut pour lui le gouvernement royal (1229), mais le pape se prononça pour l'« Université » nouvelle et lui donna sa charte d'organisation (1231). Ces luttes furent très vives et souvent sanglantes. L'Université eut recours à la suspension des cours ou sécession (cessatio) : professeurs et étudiants se dispersèrent, et toute la population scolaire prit le chemin d'Orléans, Angers, Reims, etc., et alla même jusqu'à Oxford fonder la première Université anglaise (1229). Ce procédé était d'ailleurs imité de Bologne, où la cessatio était fréquente et fut la cause première de la fondation des autres universités du Nord de l'Italie.

A Paris, entre temps, les écoles monastiques qui existaient, à l'usage intérieur des couvents, chez les chanoines réguliers de l'abbaye de Sainte-Geneviève et chez les dominicains de la rue Saint-Jacques, cherchèrent à retenir le monde des étudiants, en rendant public l'enseignement des écoles monastiques. Tous les ordres nouvellement fondés ou réorganisés firent de même. Ce fut la querelle des ordres mendiants (dominicains, franciscains, carmes, augustins), soutenus par les papes, contre l'Université séculière, dont le principal défenseur fut Guillaume de Saint-Amour. Le chancelier de Sainte-Geneviève s'érigea en rival de celui de Notre-Dame pour la collation des grades et la surveillance des études. C'est au milieu de toutes ces luttes que la corporation universitaire compléta son organisation intérieure. La portion du corps enseignant qui avait eu l'initiative du mouvement d'indépendance, la « Faculté » des Arts (Artistae), se donna un « recteur » (vers 1245), comme l'avaient fait les étudiants de Bologne un siècle auparavant, mais ce ne fut qu'au milieu du XIVe siècle qu'il fut reconnu unanimement par les autres facultés comme le chef de la corporation universitaire de Paris. La Faculté de théologie résista jusqu'en 1318. Les étudiants se groupèrent en sociétés de compatriotes, comme à Bologne et les «-Facultés » se constituèrent. L'Université garda, de ses premières luttes, un goût prononcé pour la participation aux affaires politiques, notamment pendant les querelles de Philippe le Bel et de Boniface VIII et surtout pendant les luttes des Armagnacs et des Bourguignons sous Charles VI, avec Jean Petit, Pierre d'Ailly, Gerson, Guillaume Fillastre, etc.

A partir du milieu du XIIIe siècle, les universités furent désignées sous le nom de studium generale ou universale, dénomination qui se référait principalement au monopole qu'elles commencèrent à prendre à cette époque, pour l'enseignement de la théologie, des sciences et des lettres. On les désigna aussi quelquefois par un terme qui s'est conservé en Allemagne dans la langue universitaire, gymnasium. On sait que les libraires, parcheminiers et copistes dépendaient de la juridiction des universités. Tous étaient, ainsi que les professeurs et les étudiants, les sujets ou suppositi (en anc. franç., « suppôts ») de l'Université.

Organisation des universités du Moyen âge

Constituées dans leurs traits essentiels pendant le courant du XIIIe siècle, les universités ont conservé leur organisation générale jusqu'à une époque avancée des temps modernes. Toutes les universités présentent les mêmes rouages fondamentaux, seulement avec des modifications locales : Recteur, Chancelier, Conseil de l'Université, Conservateurs des privilèges et Visiteurs, Nations, Collèges, Facultés, Enseignement, Examens, Grades.

Recteur.
Le chef de l'Université portait généralement le nom de rector, qui se trouve, dès l'époque romaine, pour désigner le chef d'une corporation, le gouverneur d'une province, le podestat dans les villes italiennes du Moyen âge, etc. Le recteur représentait l'Université en tant que corporation (universitas). Il était, non seulement le chef de tous les membres de l'Université, au point de vue de l'organisation des études, mais aussi le juge de toutes les causes où les membres de l'Université étaient impliqués, ce qui amena de nombreux conflits avec les autorités civiles (Paris, Oxford). Le recteur était généralement nommé pour une période de très courte durée (six mois, à Paris). Il était élu par une assemblée composée d'abord de délégués des étudiants et des maîtres, puis des maîtres exclusivement. Les étudiants, comme aux temps primitifs de Bologne, ont conservé le droit de vote jusqu'au XIXe siècle, dans les universités d'Écosse, où celles de Glasgow et d'Aberdeen conserveront un recteur triennal élu par les étudiants. Le titre officiel des universités du Moyen âge était universitas magistrorum et scolarium.

Chancelier.
Le titre de chancelier est un reste de l'organisation primitive dans laquelle l'écolâtre ecclésiastique était le chancelier de la cathédrale, comme celui de Notre-Dame de Paris. Le chancelier subsista dans quelques universités seulement, telles que Bologne, Montpellier, Vienne, etc., et surtout en Angleterre (Oxford). Il eut longtemps le caractère de délégué de l'évêque du diocèse : à Paris, il représentait, au Moyen âge, l'évêque de Paris ; à Montpellier, celui de Maguelone; à Oxford, celui de Lincoln; à Cambridge, celui d'Ely, etc. Il présidait aux examens, conférait les grades et exerçait la juridiction dans toutes les affaires du ressort des tribunaux ecclésiastiques. Dans les examens de la Faculté de théologie de Paris, il était représenté par le Paranymphus, qui était censé célébrer les fiançailles du candidat avec la science. Il fut toujours considéré comme un fonctionnaire en dehors de l'Université proprement dite, et il était souvent en conflit avec elle, notamment aux premiers temps de l'existence de l'Université de Paris. Le chancelier n'a conservé de l'importance que dans les universités anglaises.

Conseil de l'Université.
Le recteur gouvernait avec le concours d'un conseil, lequel est lui-même plus ancien que l'institution du rectorat. Les premières associations de professeurs et d'étudiants eurent le caractère des corporations industrielles du XIIe siècle, empreint, en même temps, en Italie, du caractère de l'organisation municipale des villes lombardes. Les conseillers (consiliarii) de l'Université de Bologne apparaissent, dès 1224, comme un corps complètement organisé. Ils étaient élus par les « nations », divisées, au point de vue de l'exercice de leur droit électoral, en petites sections nommées consiliariae, qui élisaient chacune un ou deux conseillers. Dans les premières universités italiennes, le conseil général de l'Université était formé par la totalité des étudiants (congregatio), qui se réunissaient dans une église ou dans un couvent (Bologne). A Paris, ces assemblées eurent lieu d'abord dans l'église Saint-Julien-le-Pauvre, puis dans l'un des couvents des dominicains, bernardins, mathurins, etc. Le droit de prendre part aux conseils fut de bonne heure restreint à ceux des membres qui avaient le grade de «-maître-».

Un reste des assemblées en masse des temps primitifs se retrouvera dans les mass-meetings des universités anglaises et américaines. Les universités italiennes avaient aussi une sorte de « conseil de perfectionnement » permanent, composé des reformatores studii, et qui prit une si grande importance, au XVe et au XVIe siècles, que toute la direction des affaires de l'Université passa entre ses mains. Les anciennes dénominations de congregatio et convocatio se sont conservées dans les universités anglaises.

Les conseils universitaires rédigeaient les statuts généraux, longtemps transmis par tradition orale et dont les plus anciennes rédactions remontent aux premières années du XIIIe siècle (Paris, Oxford, etc.). Ces statuts se composaient primitivement de quelques prescriptions fort simples relatives aux examens, aux costumes, etc. Tous les membres de l'Université prêtaient serment solennel d'obéissance aux statuts. Les statuts ne pouvaient être révisés que par une commission de statutarii (Bologne). Le sceau de l'Université était enfermé dans un coffret à quatre clefs et chaque doyen de faculté en gardait une (Paris).

Conservateurs des privilèges.
Pour mieux défendre leurs droits contre les autorités laïques, les universités se mettaient sous la protection de hauts personnages, généralement ecclésiastiques. Philippe-Auguste nomma le prévôt de Paris conservateur royal des privilèges de l'Université de Paris, mais ce furent ensuite des évêques qui exercèrent cette prérogative. A l'Université de Paris, le conservateur des privilèges fut choisi parmi l'archevêque de Reims ou les évêques de Meaux, Senlis et Beauvais, avec le titre de « conservateur apostolique ». A Oxford, c'étaient les évêques de Londres et de Salisbury; à Salamanque, l'archevêque de Compostelle. Les conservateurs des privilèges avaient leur juridiction spéciale et frappaient les infracteurs au moyen de l'excommunication ou par la cessation des cours publics et la suspension des sermons dans les églises.

Les privilèges des universités consistaient dans le droit de posséder en mainmorte, le droit de ses membres d'être soumis exclusivement à la juridiction universitaire et l'exemption des impôts personnels.

Nations.
La répartition des membres des universités en « nations » est un des principaux caractères des universités anciennes. Les nations étaient à la fois des associations amicales, des confréries religieuses et de petites corporations, s'administrant elles-mêmes, dans l'intérieur de la grande Université à laquelle elles appartenaient. A la tête de chaque nation se trouvait un procureur (procurator, devenu en anglais proctor) chargé des intérêts matériels et financiers de sa nation. Les nations qui avaient un très grand nombre de membres étaient subdivisées en sections. Les nations portaient les noms des provinces voisines de l'Université et ceux des pays étrangers qui lui envoyaient le plus grand nombre d'étudiants. Les autres pays étaient rattachés à la nation qui leur était le plus congénère : à l'Université de Paris, la Flandre et la Hollande étaient rattachées à la nation de Picardie.

Bologne comprenait les citramontani (Lombards, Toscans, Romains) et les ultramontani (Français, Picards, Bourguignons, Poitevins, Tourangeaux, Normands, Catalans, Hongrois, Polonais, Allemands, Espagnols, Provençaux, Anglais, Gascons). Les seconds eurent deux nations de plus au XVe siècle (Portugal et Savoie).

Paris avait quatre grandes nations : France, Picardie, Normandie et Angleterre (Allemagne à partir du XVe siècle), subdivisées en « provinces » ou « tribus », ayant chacune leur doyen. Ces nations ont commencé à être distinguées à partir de l'an 1250. Voici ce qu'elles étaient encore pour la Faculté des Arts (grammaire latine, et grecque, rhétorique et philosophie) au XVIIIe siècle :

1 - Nation de France. - La nation de France est divisée en cinq provinces ou cinq tribus, qui sont Paris, Sens, Reims, Tours et Bourges.
Première tribu. Paris, Charles, Meaux, Orléans, Blois et le Vicariat de Pontoise.
Deuxième tribu. Sens, Troyes, Auxerres, Nevers, Lyons, Autin, Langres, Mâcon, Châlons, Dijon, Saint-Claude, Besançon, Bellay-en-Bugey, la plus grande partie des évêchés de Vienne, Grenoble, valence, Die et toute la Savoie.

Troisième tribu. Reims, Châlons.

Quatrième tribu. Tours, Le Mans, Angers et neuf diocèses de Bretagne ( Rennes, Nantes, Quimper-Corentin, Vannes, Saint-Pol-de-Leon, Tréguier, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Dole).

Cinquième tribu. Bourges, Clermont(-Ferrand), Limoges, Tulle, Saint-Flour, Annecy, Viviers, Albi, Bordeaux, Auch, Narbonne, Toulouse, Arles, Avignon, Aix(-en-Provence), Embrun.

Et hors de France, l'Espagne, l'Italie, la Lombardie, Venise, toutes les îles de la Méditerranée, et toute l'Afrique.
Le Procureur de la nation est élu tous les ans le 10 octobre; le Censeur, le 27 octobre; le Questeur et les Examinateurs du premier examen, le 8 janvier; les Examinateurs du second examen, le 14 août. Il y a deux Appariteurs.

Les messes de la nation sont célébrées dans la chapelle du collège royal de Navarre, à 10 heures. Les assemblées se font au collège Louis-le-Grand. Son titre honorifique et distinctif : Honoranda Gallorum Natio.

2 - Nation de Picardie. - Cette nation est divisée en cinq tribus, qui sont celles de Beauvais; celle d'Amiens; celle de Noyon, Senlis et Soissons; celle de Laon; et la cinquième, qui comprend : Térouenne ou Saint-Omer, Cambrai, Arras, Tournai, Utrecht, Liège, Maastricht, Anvers, Bruges, Middelbourg, Tongres, Namur, Malines, Ypres, Gand, Boulogne, Bois-le-Duc, Ruremonde.

Le Procureur de la nation est élu tous les ans le 8 mai; le Censeur, le 27 octobre; le Questeur, le 1er octobre; et les Examinateurs du premier examen, le 7 septembre; et du secon examen, le 24 août. Il ya deux Appariteurs.

Les messes de la nation se célèbrent dans la chapelle de la nation, rue du Fouarre, à 7 heures, excepté les fêtes des la Vierge, de Sainte-Catherine, Saint-Nicolas, Saint-Firmin et la fête de la Chapelle, à 8 heures; et les premières vêpres la veille à une heure. Les assemblées se font au collège Louis-Le-Grand. Son titre honorifique et distinctif : Fidelissima Picardorum Natio.

3 - Nation de Normandie. - La nation de Normandie contient 7 diocèses : Rouen, Avranches, Coutances, Lizieux, Bayeux, Evreux, Seez.

Le Procureur de la nation est élu tous les ans le 24 mars; le Censeur, le 27 octobre; le Questeur et les Examinateurs du premier examen, les Expuncteurs pour les comptes de la Nation, le 28 juin; les Examinateurs du second examen, le 14 août. Il y a deux Appariteurs.

Les messes de la nation sont célébrées dans la chapelle du collège d'Harcourt, entre octobre et avril, à 7 heures; et entre avril et octobre, à 6 heures, exepté les fêtes de la Vierge, Sainte-Catherine, Saint-Nicolas, Saint-Romain, fête de la Chapelle, et le jour de la naissance du roi, à 10 heures; les premières vêpres la veille à une heure. Chaque samedi du mois, à moins qu'il ne soit fête, messe de Beata. Les assemblées se font au Collège Louis-le-Grand. Son titre honorifique et distinctif : Veneranda Normanorum Natio.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyMer 9 Fév 2011 - 19:03

Nom des chevaliers de la table ronde

Les Chevaliers de la Table Ronde constituent, dans la légende arthurienne, un ordre chevaleresque au service du Roi Arthur chargé de mener la quête du Graal, et assurer la paix du royaume. Ils sont parfois confondus avec les Templiers historiques, bien que rien, au-delà du fait qu’il s’agisse de deux ordres militaires, ne permette d’assimiler les uns aux autres.

Accolon : Fils d’Urien et demi-frère d’Yvain
Agravain : Fils de Lot d’Orcanie et de Morgause, neveu du roi Arthur et frère de Gauvain, Gareth, Gaheris, demi-frère de Mordred
Arthur : Fils d’Uther Pendragon et de Ygraine, demi-frère de Morgane et Morgause, père de Mordred
Bedivere : Connétable, un des plus proches conseillers d’Arthur
Bohort : Fils du roi Bohort de Gaunes, frère de Lionel, neveu paternel du roi Ban de Bénoïc, cousin de Lancelot et de Hector des Mares
Calogrenant : Cousin d’Yvain
Caradoc (Karadoc) :
Gaheris : Fils de Lot d’Orcanie et de Morgause
Galahad : Fils de Lancelot
Galehaut :
Gareth : Fils de Lot d’Orcanie et de Morgause
Gauvain : Fils de Lot d’Orcanie et de Morgause, neveu d’Arthur
Geraint :
Girflet : Fils de Do et cousin de Bedivere
Hector : Fils du roi Ban de Bénoïc, demi-frère de Lancelot, neveu paternel du roi Bohort de Gaunes, cousin de Bohort et de Lionel
Hunbaut :
Keu :
Lamorak : Fils de Pellinore, et frère de Perceval
Lancelot : Fils du roi Ban de Bénoïc, demi-frère de Hector des Mares, neveu du roi Bohort de Gaunes, cousin de Bohort et de Lionel, emporté par Viviane, la Dame du Lac, dans un lac lors de son enfance
Léodagan : Père de Guenièvre
Lionel : Fils du roi Bohort de Gaunes, frère de Bohort, neveu paternel du roi Ban de Bénoïc, cousin de Lancelot et de Bohort
Méléagant :
Mordred : Fils d’Arthur et de Morgause ou Morgane (sources de Wikipédia)
Pellinor : Père de Perceval et de Lamorak de Gulis
Perceval : Fils de Pellinore et frère de Lamorak de Gulis
Sagramor : Petit-fils de l’Empereur Adrien de Constantinople
Tristan :
Yvain : Fils de Morgane et du roi Urien, cousin de Gauvain




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyJeu 10 Fév 2011 - 9:51

Conteurs médiévaux.

Conteur de Brocéliande, DamEnora.
Toi, mon enfant, qui demeure loin de moi, je veux te faire un présent

J'ai fabriqué cette nuit, avec tout l'amour que je te porte, une petite boite. Je l'ai décorée de tes couleurs préférées, de perles et de plumes.

J'y ai enfermé des milliers de baisers, tous doux, tous calins.

Lorsque tu seras loin de moi et que tu en sentiras le besoin, tu ouvriras la boite tout doucement.

Fais attention, les bisous s'envolent très vite.

Quand tu auras apprivoisé ta boite, tu pourras l'ouvrir autant de fois que tu voudras pour prendre un petit baiser ou deux, les jours de gourmandise.

N'oublie pas de la ramener lorsque tu reviendras me voir pour que je la remplisse de nouveau.

Toi aussi un jour, tu feras une boite à bisous calins pour quelqu'un que tu aimes beaucoup.

Et moi je t'aime beaucoup ma petite.

Grand-mère

http://damenoraconteusebroceliande.unblog.fr/



Corinne Duchêne, Conteuse du Merveilleux
Je propose des spectacles pour les fêtes médiévales ou Renaissance, des animations de rues, sites historiques, musées, marchés, ripailles, seule ou avec des musiciens.

Passionnée de littérature et d'histoire, je pratique l'animation médiévale dans la lignée des Trobairitz, les nobles dames troubadours.

Mon répertoire est puisé dans les contes merveilleux, les aventures des lais, les légendes fantastiques, les récits de sagesse et les fabliaux satiriques du Moyen Âge.

Je réalise des créations pour évoquer une époque ou faire revivre un site.

Mes spectacles se réalisent en contact direct avec le public, en animation de rues, sur des sites historiques à mettre en valeur, lors de banquets ou sur une scène. Ils s'adressent à un public d'adultes et d'enfants.

Associant contes et chansons accompagnées à la vielle à roue du XIVe siècle, je fais découvrir avec sensibilité et humour la femme-fée inaccessible, la quête du preux chevalier, les êtres et animaux fabuleux, l'épopée des héros, la sagesse orientale... Contes, chansons et musiques sont adaptés de manuscrits médiévaux.

http://www.corinne-duchene.com/qui_je_suis/presentation

Azalaïs - Troubadour et Conteur Médiéval - Avignon
Chansons et contes du moyen âge. Chansons de trouvères et de troubadours. Chansons de femmes médiévales et traditionnelles.

Festival d'Avignon (84), Museon Arlaten (Arles, 13) Festival de Cordes sur Ciel (81), Festival de L'Argentière (07)...

Céline Magrini, chant et conte.

Vincent Magrini, chant, guitariole, luth guitare

Jean-Michel Robert, luth, guiterne, cistre

Olivier Féraud, vièle, luth roman

http://www.acteurfete.fr/annuaire/azalais-troubadour-et-conteur-medieval-avignon

Stéphane Kneubuhler, Colporteur de rêves.
Il est également comédien et auteur.

Il a suivi des stages avec de nombreux conteurs (notamment à la Maison du Conte de Chevilly-Larue), et plus particulièrement avec Michel Hindenoch avec lequel il continue d’ailleurs de se former.

Puisant dans le répertoire des contes traditionnels du monde entier, des légendes et histoires de tous temps, entre poésie et paroles de sagesse, son répertoire est composé de contes de lutins, d’histoires d’amour, de contes médiévaux, de légendes lorraines, d’histoires d’arbres et de nature, et de contes merveilleux.



Stéphane Kneubuhler propose pour les petites et grandes oreilles

des spectacles de conte

des contes de rue et contes médiévaux

des balades contées

des contes en musées

des veillées contes

des contes chez l’habitant

des contes en milieu scolaire

des stages et des ateliers d’initiation à l’art du conte

http://colporteurdereves.com/

Charles Dauvergne, Conteur
« Si les routes mènent à Rome, les contes mènent à l’homme. » (Vent d’un matin)

« Pas poète ni chanteur, Charles Dauvergne est un conteur qui joue de la ritournelle au plaisir des mots. Il use et abuse des vieilles histoires
pour pincer l’actualité dans une parole qui fait mouche. Même à la télé, on ne voit pas ça.

Dans les hauts lieux de l’imaginaire, il s’abreuve à la source des légendes où dorment les héros. Il en fait sa chronique.

Ses personnages sont des miroirs. Il secoue sans pudeur les vieilles peurs avec ces marionnettes de mots. Elles surgissent par sa bouche et s’agitent comme des héros toujours vivants. C’est fascinant.

Dans son univers de sorcières fatales, de princesses de magasines et de rois bananiers, il ficelle la farce éternelle de l’homme civilisé. C’est efficace.

Ne cherchez pas le pamphlet ni la critique sociale quand le diable est un banquier ou un gros industriel, il raconte seulement ce qu’il voit avec ses yeux de conteur... et vous verrez comme c’est drôle ! »

http://www.mondoral.org/spip.php?rubrique=124

Lydwen, harpiste conteuse et poétesse
Harpiste conteuse et poétesse de Haute Bretagne, Lydwen vous invite au voyage à travers musiques traditionnelles (Bretagne, Irlande, Pays de Galles), musiques anciennes et du Moyen Age, arrangements et compositions originales inspirées de la culture celtique et médiévale, le tout saupoudré de poésies personnelles et de contes et légendes à sa façon.

Auteur, compositeur et interprète primée plusieurs fois pour ses créations, Lydwen c’est l’émotion à fleur de notes, à fleur de mots...

Chaque concert est pour elle l'occasion de partager avec le public quelques histoires très personnelles, où musiques et poésies se répondent, s'entremêlent en des contes imaginaires, des contes à imaginer, où les notes de musique semblent elles-mêmes douées de parole...

De voyages intemporels en légendes à sa façon, soyez donc assurés de ne pas revenir totalement indemnes de cette rencontre avec de fabuleuses et ensorcelantes rêveries !





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 15 EmptyJeu 10 Fév 2011 - 9:56

Belle douceur de musique...






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