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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyVen 18 Mar 2011 - 19:52









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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyVen 18 Mar 2011 - 19:54











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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptySam 19 Mar 2011 - 12:18








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyDim 20 Mar 2011 - 12:54

Médecine et Astrologie au Moyen Age


Au XIVème siècle, les sciences médicales se retrouvent face à de nombreux préjugés : des grands médecins mêlent médecine et superstitions. On retrouve d’ailleurs dans leurs œuvres un mélange de scolastique, de critiques et de superstitions. D’un côté, la médecine avait fait de grandes avancées avec l’étude des auteurs anciens, l’observation et l’expérience, et d’un autre côté, de solides fondements manquaient à la médecine et l’anatomie n’était pas suffisamment étudiée.



Au XIVème siècle, l’astrologie tient une place importante en médecine et son rôle est encore important durant la période moderne. Tout le monde admet cette science, que se soient les rois, les grands savants ou le peuple. L'astrologie est une pratique ancienne que différentes civilisations ont apparemment développée indépendamment. On la retrouve à Babylone dès 3000 av J-C, en Chine aux environs de 2000 av J-C, et diverses formes d'astrologie existaient également dans l'Inde antique et chez les Mayas d'Amérique centrale. Vers 500 av J-C, l'astrologie se répand en Grèce, où des philosophes comme Pythagore s'y référèrent dans leurs études religieuses et astronomiques.

Dans l’astrologie, on observe les positions et déplacements des corps astraux, en particulier le Soleil, la Lune et les Planètes pour interpréter les événements terrestres.

Le célèbre médecin Guy de Chauliac explique la Grande Peste Noire de 1348 par la position des astres.



Les astrologues anciens ont créé le zodiaque, une zone imaginaire qui fut divisée en douze parties égales, les signes, qui portent chacun le nom de la constellation qui s’y trouve. On considère aussi l’homme comme un petit monde, et toutes les parties de l’univers ont leur analogue dans ce petit monde. Ainsi, l’homme est divisé en douze parties, dont chacune est gouvernée par le signe du zodiaque correspondant. Cette observation des signes du corps sert pour le traitement des maladies, pour les saignées et les purgations.



Le Bélier pour la tête.

Le Taureau pour le cou.

Les Gémeaux pour les épaules, les bras et les mains.

Le Cancer pour la poitrine.

Le Lion pour l’estomac.

La Vierge pour le ventre.

La Balance pour le petit ventre et les fesses.

Le Scorpion pour les parties honteuses et le fondement.

Le Sagittaire pour les cuisses.

Le Capricorne pour les genoux.

Le Verseau pour les Jambes.

Le Poissons pour les pieds.



De plus, chaque signe se retrouve dans la nature d’un élément : cela permet que l’observation des humeurs se fasse d’une manière plus précise. On trouve donc :



Pour le Feu : Bélier, Lion, Sagittaire.

Pour L’Air : Gémeaux, Balance, Verseau.

Pour l’Eau : Cancer, Scorpion, Poisson.

Pour la Terre : Taureau, Vierge, Capricorne.



On imagine ainsi l’importance que pouvait avoir un médecin astrologue au Moyen Age et l’enseignement universitaire la favorisa grandement. On distingue mal à cette époque la différence entre astrologie et astronomie, et on retrouve ces deux disciplines dans l’enseignement.



On ne connaît pas précisément l’enseignement universitaire de cette discipline, mais on saitquels étaient les livres étudiés : la Sphère de Sacrobosco pour l’enseignement de la cosmologie, le très célèbre Almageste de Ptolémée, le traité d’Astrolabe, Les tables de Tolède pour la pratique des tables astronomiques, et Theorica planetarum Gerardi pour l’astronomie planétaire. L’enseignement se faisait dans un premier temps en faculté des arts, puis pour un niveau supérieur en faculté de médecine. On trouvait cet enseignement dans les grandes Universités comme Paris, et le XIVème siècle fut le siècle d’or de cet enseignement en Europe occidentale.


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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyLun 21 Mar 2011 - 1:21

Et bien cher Maximus vous m'avez devancoyé !

Car ce week end, je suis allée aux portes de Paris / Lutèce au château de Vincennes. Un endroit des plus impressionnant car en ses murs a vécu tout le moyen âge ainsi dans ces lieux vibre toute l'histoire médiévale de Navarre !
Ce château a souvent été représenté sur les livres d'enluminures comme ce très célèbre et magnifique parchemin des " riches heures du Duc de Berry ".
Aussi voyez à l'époque il y avait neuf donjons sur ce site de Vincennes.

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 349px-10





Le château de Vincennes fut la grande résidence royale de nos bons rois de France parfois leur dernière demeure comme Charles IX qui y mourru en 1574 ...
Pêle mêle, y ont séjourné Philippe VI, François 1er, Louis XI, LOUis XII, Louis XIII y passa une partie de sa jeunesse, et Louis XIV.
C'est de Vincennes que Saint Louis parti en croisade et ne revint point...
Enfin on peut dire que la plupart des monarques du moyen âge de France sont passés par le château de Vincennes !
Le cardinal de Mazarin y est mort le 11 mars 1661.
Ah aussi le donjon de Vincennes fut une prison dont les plus célèbres résidents furent Diderot, Voltaire, Mirabeau, Fouquet, et aussi le marquis de Sade.... avant que celui ci ne goûte aux murs de la bastille... Ainsi, j'ai pénétré sa cellule dans le donjon...Whaouh .... ! Il y a là sur les murs moults grafittis c'est vraiment impressionnant ! Connaissoyant le personnage quelque part...çà fait vraiment quelque chose quand on y songe...

Dans la chapelle royale fut longtemps gardé un trésor : des épines et des morceaux de la croix du Christ avant que ces reliques sacrées ne soient transportées à la sainte chapelle de Paris dans l'Ile de la cité.
Il y a là aussi à Vincennes des vitraux de toute beauté représentant l'apocalypse de Saint Jean...
Pour conclure, un jour, tout bon chevalier présent et qui se respecte à Lutèce se doit d'honorer de sa noble présence ce lieu incontournable !

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Dernière édition par samsara le Lun 21 Mar 2011 - 1:56, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyLun 21 Mar 2011 - 1:34

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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyLun 21 Mar 2011 - 23:14

Château de Vincennes
vues extérieures et entrée du château

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La chapelle du château de Vincennes

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 800px-26

Château de Vincennes
C'est à la place du saule pleureur que fut fusillé le duc d'Enghien.
Aquarelle de 1820

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 9:43



Bonjour SAMSARA,


Merci pour vos suberbes photos de ce chateau ETERNEL



MAXIMUS
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 9:47

Les Bâtisseurs de Notre Dame sur Médiéval et Moyen Age


Voici sur Médiéval et Moyen Âge le vocabulaire des bâtisseurs de Cathédrales, sur le chantier de Notre Dame de Paris, conté par Philippe le Templier…

Nous sommes en l’An de Grâce 1163, à Paris, et sur l’initiative de l’Evêque Maurice de Sully, le Pape Alexandre III et le Roi Louis VII posent la première pierre de l’édifice sacré, oh combien sacré ! Car prévu à la place d’un très ancien temple païen… (Éternel recommencement.)
Mais ici je vais emprunter quelque peu le langage de l’époque, ayant été mandaté par Bertrand de Blanquefort, grand Maître de l’Ordre du Temple (soupçonné par d’aucun d’amitié avec les Cathares) afin de l’accompagner à la cérémonie qui nous occupe, et où nous rencontrerons beaucoup de monde.
Or donc nous voici sur le lieu où fleurira dans moult et moult années un blanc vaisseau de pierre dédié à la DAMELEDEU (Vierge Marie.) Ici, nous croisons le MAITRE MACON (architecte) lequel mesure et remesure du regard son ARGU (projet) dans son esprit (il n’en verra jamais la fin, il le sait, mais il conçoit déjà l’ŒUVRE dans son ensemble) Il est accompagné du LATINIER (interprète) indispensable face à la multitude des origines des divers OEUVRIERS, ARTISTES et ARTISANS (ouvriers, facteurs d’œuvre, hommes de l’Art)
Quelques GUEUX tendent une main tremblante et sale, par GUILE (ruse) afin de récolter quelque CLIQUAILLE (monnaie) tandis que dans un coin le BARDE (chanteur) s’accompagne de sa VIOLE (genre d’instrument à cordes comme le REBEC, salut à Carabosse) et fait tourner DAMELOT, BACHETTE et autre BEASSE (jeune homme et jeune femme) sur une TRESCHE endiablée (danse).
Ici, quelques ROULIERS (transporteurs de charge) confèrent avec des COMPAINGS (celui avec qui l’on partage le pain) Là, des ESTROPIATS (voleurs) se sauvent devant les ARGOUSINS et autres ARCHERS du GUET appartenant au BAILLI (policiers)
A l’écart se trouvent les véritables héros de cette aventure, à savoir : les BOQUILLONS (bûcherons) CHAPUIS (charpentiers) FEVRE (forgeron, serrurier. Un CORDIER (facteur de cordes) s’applique devant un ESCOLIER complaisant et intéressé. Le BARBIER discute avec ses confrères MIRE et PHYSICIEN (médecins) flairant quelques bonnes pratiques.
A MAIN DROITE, les PEINTUREURS et IMAGIERS (peintres) déclarent qu’ils ne sauraient PORTRAIRE (dessiner, peindre des personnages) bellement, que si les FAISEURS De HOURDS, et autres ECHAFAUDEURS (fabriquant de tribune et d’échafaudages) fussent des MAITRES en la matière dans leur CONFRERIE.
A SENESTRE (gauche) les VENDEURS D’ORVIETANS et autres RELIQUES se frottent les mains en déclarant : « S’IL PLAIT A MESSIRE DIEU nous serons COUSUS D’OR, POURVU QU’ILS DONNENT TOUS DANS LE GODANT » (si Dieu le veut, nous serons riches s’ils tombent tous dans notre piège.
Enfin éloigné de tout le monde, le TOMBIER (tailleur de pierre, spécialiste en gisant) se dit : « de tout cela PEU ME CHAUT, NUL NE PEUT SORTIR CE QUE NOUS DEVIENDRONS, tous ces Grands Personnages passeront par mes mains, et je les sculpterais comme je les perçois : CURIAL et LOSENGER (courtisan, et flatteur) VALDENIER (vaurien), BEGUINE ou VUISEUSE (femme pieuse ou vicieuse), Beaux ou laids suivant mon humeur.
A MATINE, nous naissons, à TIERCE nous nous battons et procréons, à la MI-JOUR nous nous glorifions tandis qu’après VEPRES nous mourrons. Certains CHANTEPLORES (poètes tragiques) dirons : « Frères humains qui après nous vivez », ils pourront ajouter « Quand je considère ces Testes entassées en ces charniers » Cela est fors beau, mais si triste, et si définitif. La Cathédrale, elle prend le meilleur de nous tous et sera par sa beauté, ETERNELLE… (vanitas, vanitas)

Moi-même, Philippe le Templier je m’interroge sur mon ordre : qu’en sera-t-il dans disons 200 années ?

Je clos ici ma petite vision sur un chantier de Cathédrale comme il y en eut tant et tant de mon temps. Dans l’avenir vous qui trouverez ces Rêves de Pierre si merveilleux, ayez une toute petite pensée pour le petit peuple de ses bâtisseurs, du GRAND ARCHITECTE (similaire à Dieu pour la création), mais aussi tous les CORPS DE METIERS qui encore aujourd’hui nous honorent, par le simple fait qu’ils furent nos ancêtres.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 9:51








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 14:58


Découverte intéressante


Le saviez vous?

Les escaliers des châteaux ...étaient étroits ET TOURNAIENT VERS LA DROITE

Tous les moyens étaient bons, pour rentrer dans une forteresse mais tous les moyens étaient bons pour empêcher d'y pénétrer, une fois les douves passées le pont-levis et les remparts ( mais non point les coureuses ), enlevés encore fallait il se frayer un chemin jusqu'au donjon.

Mes escaliers à emprunter étaient très étroits afin d'être défendus par un seul homme ce qui permettait d'annuler l'éventuelle supériorité numérique de l'ennemi.

De plus les escaliers les escaliers tournaient généralement vers la droite, empêchant l'assaillant généralement droitier d'attaquer efficacement,ses coups d'épées venant buter sur le montant de l'escalier, tandis que le défenseur situé en hauteur et avec le meilleur angle d'attaque portait des coups plus meurtriers, un seul homme pouvait résister à plusieurs ennemis.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 15:21


La motte féodale

La motte castrale

L'instrument de la révolution aristocratique fut à partir du x siècle le château de terre et de bois qui reste un édifice précaire et primitif.
Il présente néanmoins les avantages d'être construit ou reconstruit rapidement car ne nécessitant pas de main d' œuvre qualifiée.
Le seigneur exigeait de ses paysans qu'ils participent aux travaux car ses derniers savaient construire une maison.
A cette époque le château consiste en une tour de bois dressée sur une butte de terre ( motte ) entourée d'une palissade parfois doublée de fossés inondés ou secs.
La tour de bois avait une disposition des plus sommaires : au rez de chaussée,le cellier à provisions, au premier étage une salle commune,dans laquelle le seigneur vivait,mangeait, dormait, avec sa famille et ses gens.
L'entrée pouvait se faire par un pont amovible gardé par une porte ou une tour en bois, mes dimensions restent encore modestes puisque les enceintes ont un diamètre compris entre 30 et 100 m, les mottes ont une surface allant de 10 à 60 m, au sommet.
On continua d'en édifier jusqu'au XIII siècle la pierre était déjà utilisée sa génération ne se fit qu'à partir de la seconde moitié du XI siècle.


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MessageSujet: les escaliers de la tour JEAN SANS PEUR    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyMer 23 Mar 2011 - 23:12

et bien Maximus vous ne croyez point si bien dire !


LES ESCALIERS DE LA TOUR JEAN SANS PEUR



Un escalier qui tourne à droite dites vous ?

Après le château de Vincennes, le week end je suis allée à Lutèce Paris visitoyer la tour Jean sans Peur.
Le dernier vestige de l'hostellerie des ducs de Bourgogne.
Dans cette tour, il y a un escalier spontueux qui tourne à droite voyez le joyau de cet tour avec cet escalier à vis : de la vraie dentelle la pierre sculptée en forme de feuille de chêne !

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et un autre escalier qui tourne à gauche...

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et aussi celui ci ...

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyJeu 24 Mar 2011 - 23:27

ROBIN DES BOIS UN NOBLE CHEVALIER DU MOYEN AGE




Fillm de Rydley Scott sorti en 2010
avec dans le rôle de Robin Hood : Russell Crowe


Robin des Bois est un héros archétypal du moyen âge anglais. Selon la légende, telle qu'elle est répandue aujourd’hui, Robin des Bois était un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale. Habile braconnier, mais aussi défenseur des pauvres et des opprimés, il détroussait les riches. Avec ses nombreux compagnons, il redistribuait ensuite le butin aux pauvres.

Histoire et légende

La première mention de Robehod ou Hobbehod date de 1228 dans un document judicaire : un parchemin recense un Robinhood mis en prison pour non paiement d'une dette ou d'une amende. La majorité des références datent de la fin du XIIIe siècle : entre 1261 et 1300 en Angleterre, on retrouve pas moins de huit références à un certain Rabunhod.
Dès le début du XIVe siècle, des ballades populaires célèbrent les aventures de Robin des Bois, notamment d'un Robin, chef d'une équipe de lutteurs qui apparaît lors des fêtes paroissiales. Il est dès lors suffisamment connu dans la tradition orale pour apparaître dans la littérature : la première mention manuscrite d'une œuvre littéraire de Robin des Bois se trouve dans Pierre le laboureur (Piers Plowman) de William Langland (1377), où Sloth, un prêtre paresseux, déclare : « Je connais des rimes de Robin des Bois. » Trois ans plus tard, le chroniqueur écossais John Fordun écrit que le personnage de Robin des Bois dans les ballades « plaît mieux que tous les autres. »
Au cours du XVe siècle, se forge la légende de Robin des Bois dans plusieurs ballades qui s'étoffent : A Gest of Robyn Hode (La geste de Robin des Bois) est un conte enfantin, compilation de plusieurs poèmes du XIVe siècle, qui le présente comme un hors-la-loi au grand cœur, affrontant un système corrompu avec son arc long (arme ignoble au sens étymologique du terme) ; Robin et le moine, histoire sanglante dans laquelle il détrousse les riches pour son propre compte et tue des gens avec flegme ; Robin et le potier, conte comique dans lequel il berne le shérif de Nottingham grâce à la femme de ce dernier ; Gest présente une version complète de l’histoire de Robin des Bois (avec les personnages du bûcheron Petit Jean et de Stuteley, chef du groupe de paysans que Robin a sauvé de la potence). Des historiens marxistes comme Rodney Hilton en ont fait le symbole de la révolte paysanne alors que Robin des Bois apparaît dans ces textes plutôt comme un yeoman.
De nombreuses versions imprimées de ces ballades apparaissent au début du XVIe siècle au moment où l'imprimerie connaît ses premiers essors en Angleterre. Robin y est qualifié de gentleman, ce qui à cette époque signifie un commerçant ou un fermier indépendant. Ce n'est qu'à la fin du siècle qu'il acquiert dans les pièces élisabéthaines (par exemple en 1601 The Downfall and Death of Robert, Earl of Huntingdon, La chute et la mort de Robert, comte de Huntingdon) un titre de noblesse et prend le nom de « Robin de Loxley », ou encore de « Robert Fitz Ooth, Comte d'Huntingdon » : du hors-la-loi, les auteurs des pièces de théâtre le transforment (phénomène de gentrification) en noble dépossédé volant les riches pour donner aux pauvres.
Son association romantique avec Marianne (ou « Marion », parfois appelée « Mathilde ») date de cette période tardive. Le nom de « Marion » provient d'une pastourelle lyrique du poète français Adam de la Halle, le Jeu de Robin et Marion (vers 1283). À part les noms, rien cependant ne permet d'établir une correspondance entre les deux personnages. Ils se rencontrent soit dans les fêtes paroissiales (ballades dans lesquelles ils font partie tous deux du petit peuple, elle étant présentée comme une danseuse), soit dans la demeure seigneuriale du père de Lady Marianne (pièces de théâtre les présentant comme des nobles). Marianne devient même le double féminin de Robin au XIXe siècle (guerrière montant à cheval). apparaît à la même période le frère Tuck, confesseur de Marianne.
À la fin du XVIe siècle, l'histoire de Robin des Bois recule dans le temps pour se situer vers les années 1190 au moment où le roi Richard Cœur de Lion part pour la troisième croisade. Au XVIIe siècle, Robin des Bois figure dans The Sad Shepherd (Le Triste Berger, 1641) de Ben Jonson. Puis, au XIXe siècle, Robin des Bois devient un des héros du roman Ivanhoe (1819) de Walter Scott, ce qui en fait un personnage mondialement popularisé. L'idée que Robin est un rebelle saxon combattant les seigneurs normands date de cette époque.
On a accusé de plagiat Thomas Love Peacock (1785-1866) pour le célèbre Maid Marian, paru trois ans après Ivanhoé. Peacock a toujours soutenu que son livre avait été écrit en 1818, un an avant la parution de celui de Scott. L’influence de Rabelais y est sensible, notamment à travers le personnage de frère Tuck.

Autour du personnage de Robin, de nombreuses incohérences se sont introduites au fil du temps. Il est dit que Robin le Seigneur de Loxley (chef-lieu du comté de Hallamshire Guy de Gisbourne, ainsi que de riches abbés, lesquels sont également tués par Robin. Mais si les anciennes ballades font mention d'un prêt accordé par Robin à un chevalier malchanceux, elles ne disent rien d'une redistribution des rapines aux pauvres. Il est dit encore que Robin réside dans la verte forêt de Sherwood, dans le comté de Nottingham, alors que les ballades le font évoluer à Bamsdale, dans le comté de York, soit à près de 80 kilomètres au nord.
Du Moyen Âge à nos jours, chansons et ballades, pièces de théâtre et comédies musicales, films et séries de télévision ont façonné un mythe en résonance avec leur époque, soumis au passage à de nombreuses manipulations idéologiques, comme le montrent par exemple le personnage de Marianne, qui joue tantôt le rôle d'une guerrière, tantôt celui d'une jeune fille passive, ou celui de Robin des Bois lui-même, présenté tantôt comme un vulgaire bandit, tantôt comme un résistant qui combat pour une juste cause.

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Samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyVen 25 Mar 2011 - 9:48


Bonjour samsara


Merci pour avoir posté l'histoire de ROBIN DES BOIS,

j'ai trouvé une vidéo qui comporte quelques extraits d'une magnifique représentation à PARIS BERCY.



MAXIMUS,
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyVen 25 Mar 2011 - 19:45







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyDim 27 Mar 2011 - 11:19



Magnifique village,





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MessageSujet: LE VILLAGE DE COLLONGES LA ROUGE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyDim 27 Mar 2011 - 13:19

COLLONGES LA ROUGE


Un beau village médiéval de France


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Collonges-la-Rouge (Colonjas en occitan) est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin.
Les habitants de Collonges-la-Rouge sont des Collongeois.

La terre rouge de la région, dite « terre de Collonges », se prête admirablement au travail de la poterie.

Colongiam 1067.
Les formes anciennes des nombreux Collonges, Coulonges et Collanges de France sont du type Colonicas, Colonicae.
Tous ces toponymes ont pour étymologie le bas latin Colonicas qui désigne à l'origine « une terre cultivée par un colon », terme du droit féodal, puis « une exploitation agricole ».

Les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent un prieuré au VIIIe siècle. Il attire sous sa protection une population de paysans, d’artisans et de commerçants. Autour de ses bâtiments protégés par une enceinte, la communauté prospère. L’accueil des pèlerins en route pour Compostelle via Rocamadour est une source durable de profits. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchise. Le droit de juridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. Après les guerres de religion, la reconstruction du patrimoine de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de la vicomté. C’est à cette époque que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté.
Après la vente de la vicomté en 1738, puis la Révolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début du XIXe siècle. Collonges perd peu à peu ses habitants, le village se transformant en carrière de pierres.


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Le village de Collonges est construit tout en grès rouge ; il est connu dès le VIIIe siècle par un don du comte de Limoges de l'église de la paroisse au monastère de Charroux.

La halle datent des XVIe et XVIIe siècles. Le passage couvert est inscrit aux monuments historiques.
la maison de la Sirène (siège des Amis de Collonges) : elle possède un porche voûté et date du XVIe siècle. Elle fut la propriété de Henry de Jouvenel, un des époux de l'écrivain Colette ; elle est classée monument historique;
Un timbre postal, d'une valeur de 3,00 francs, représentant la Maison de la Sirène a été émis le 3 juillet 1982.

Le prieuré, construit au XVIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951 pour sa façade avec balcon sur consoles et ses toitures;
L'ancienne maison des sœurs, construite au XVIe siècle, est inscrite aux monuments historiques le 4 janvier 1951 (façade avec balcons sur demi-berceaux et toiture) ;

Rue de la Barrière :
la maison Bonyt date du XVIe siècle, et est inscrite aux monuments historiques, notamment pour sa façade, sa toiture, et l’escalier à vis.

la maison Boutang du Peyrat, avec des parties des XVe, XVIe et XVIIe siècles, est inscrites aux monuments historiques. Les éléments protégés sont une fenêtre qui a conservé sa menuiserie d’époque Louis XIII, la porte d’entrée du XVIIe, une cheminée en bois avec une frise peinte, ainsi que la façade et les toitures;

La maison Julliot, datant du XVIe siècle (une pierre est datée 1803), est inscrite aux monuments historiques, pour sa façade, sa toiture, et le perron;

La maison Dey, située place de la Fontaine, est inscrite aux monuments historiques (notamment pour son escalier dont les paliers sont en pierre rouge);

Une maison située place de la Halle, date du XVIe et du XVIIIe siècle. Sa façade, sa loggia et ses toitures sont inscrites aux monuments historiques.

La maison Poignet possède une fenêtre du XVIIe siècle, classée monument historique.

La maison Salvant et Vallat est également inscrite aux monuments historiques.


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L’église Saint-Pierre, datant des XIe, XIIe et XVe siècles, avec son clocher roman à galbes (l'un des plus anciens du Limousin), fut fortifiée lors des guerres de religion au XVIe siècle. Elle possède un remarquable portail orné d'un tympan en pierre blanche (alors que toute la ville est rouge). Il représente l'ascension du Christ. Celui-ci domine sa mère et les 11 apôtres ; il a été sculpté au XIIe siècle. Il fut caché pendant les guerres de religion, et remis en place seulement en 1923.

Au début du XXe siècle, quelques Collongeois créèrent l’association des Amis de Collonges permettant le classement du site tout entier en 1942.
Le village fait partie de l'association des plus beaux villages de France (c'est ici qu'est née l'idée de créer l'association en 1982).

Collonges la Rouge est un des sites les plus visités du Limousin.


( www source wikipédia )

Samsara
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyDim 27 Mar 2011 - 17:25


Bonjour SAMSARA,

Merci pour cette magnifique expplication de ce village rouge éblouissant de beauté.



MAXIMUS



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 19 EmptyDim 27 Mar 2011 - 17:49

La véritable histoire du comte Dracula


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Une légende d'exception pour un être d'exception.
Son histoire vous est comptée par mon ami roumain Vali, grand merci à lui !


Vlad Tepes (L'empaleur) appartenait à la dynastie régnante de Valachie, les Basarab, qui tiraient leur origine du fondateur de l'Etat, Basarab Ier (vers 1316-1352). Le pays - que les sources nationales désignent toujours sous le nom de "Tara Româneascà" (le pays roumain ou pays des Roumains) - était délimité par les Carpates méridionales, le Bas-Danube et la mer Noire. Son premier centre politique -Curtea de Arges- se trouvait dans la région des collines subcarpatiques d'où le nom de Muntenia (le pays de la montagne) que lui donnent les sources étrangères principalement polonaises, russes et moldaves.

La Valachie fut la première formation étatique médiévale roumaine, devançant de quelques décennies la Moldavie, sa voisine du nord-est. Cette dernière n'apparaît sur la carte politique de l'Europe du sud-est qu'au milieu du XIVème siècle, comme marche hongroise face aux Tatars de la Horde d'Or. Dans la seconde moitié du siècle, la Moldavie atteint ses frontières naturelles, la Mer Noire, le Dnestr, le Bas-Danube et les Carpates orientales. Elle était ainsi la voisine directe de la Lituanie, ce qui explique son entrée dans la sphère politique polono-lituanienne après l'union de Krevo en 1386.

La troisième province importante de la Roumanie actuelle -La Transylvanie- faisait partie, au Moyen Age, du royaume de Hongrie. Les rois arpadiens avaient colonisé là près des frontières avec la future Valachie une population d'origine allemande connue sous le nom de Sasi (Saxons), bien que ces colons fussent essentiellement originaires de Flandre, du Luxembourg et de la vallée de la Moselle. Les Saxons de Transylvanie avaient l'obligation de monter la garde sur les Carpates méridionales en échange de privilèges importants qui firent la fortune de leurs villes, notamment de Brasov (Kronstadt) et de Sibiu (Hermannstadt). Dans le courant des XIVe siècles, ces deux villes constituèrent des véritables plaques tournantes pour le commerce de la Hongrie et de l'Europe centrale avec le Levant, en passant, bien évidemment, par la Valachie voisine.

Tout comme la Valachie et la Moldavie, la Transylvanie avait à sa tête un voïvode. Mais là s'arrêtait la ressemblance car le voïvode de Transylvanie était un fonctionnaire nommé par le roi de Hongrie, tandis que ses homonymes valaque et moldave étaient les chefs suprêmes du pays, issus de la dynastie régnante.

L'absence d'une règle stricte régissant la succession des princes au trône avait eu des conséquences désastreuses pour la stabilité politique des pays roumains. Sommairement le système était caractérisé d'héréditaire électif : on élisait les princes toujours dans la famille régnante (les Basarab en Valachie), mais tous les membres -bâtards inclus- étaient susceptibles d'accéder au trône, d'où des luttes intestines incessantes entre les différents partis et les prétendants qu'ils soutenaient.

A ces difficultés internes s'ajoutaient la rivalité et la confrontation, dans l'espace carpato-danubien, de deux États très différents, mais possédant en commun la conscience d'une mission de guerre sainte, l'un au nom de la Croix : la Hongrie, l'autre au nom du Croissant : l'Empire ottoman. Dans ces conditions, la Valachie subit, tout au long du XVème siècle, le sort peu enviable de théâtre des guerres turco-hongroises.

La Valachie était liée à chacun de ces deux Etats par des liens d'une nature très particulière : en tant que vassaux des rois de Hongrie, les princes valaques détenaient de ceux-ci en fief deux régions dans le sud de la Transylvanie, à savoir l'Amlas et le Fàgàras, habitées en majorité par des Roumains. Quant à l'Empire byzantin, de la Bulgarie et de la Serbie, le voisin méridional de la Valachie sur tout le cours du Danube inférieur, depuis les portes de Fer jusqu'à la Mer Noire, soit environ un millier de kilomètres, détenant militairement quelques points stratégiques sur la rive gauche du fleuve (Giurgiu et Turnu), les Turcs essayaient, à l'aide des troupes irrégulières des Azaps et des Akîngs, de dominer le pays et d'obtenir ainsi le libre accès à la Transylvanie méridionale où ils allaient piller les riches villes et villages saxons.

Le moyen privilégié que Turcs et Hongrois employèrent pour dominer le pays fut l'installation que Turcs et Hongrois employèrent pour dominer le pays fut l'installation de princes fidèles à Târgoviste, la capitale de la principauté de Valachie. Pour ce faire, ils n'hésitaient pas à envoyer des corps expéditionnaires afin de chasser le prince régnant et le remplacer par le candidat de leur choix. Si l'attaque réussissait, l'ancien prince était décapité et le nouveau se déclarait voïévode à son tour. Dans le cas où l'ancien prince ne tombait pas prisonnier lors de l'attaque, il se réfugiait chez ses protecteurs turcs ou hongrois d'où il préparait sa revanche.

Vlad Tepes et, avant lui son père Vlad II Dracul (le diable) en sont des exemples suggestifs. Envoyé en otage à la Cour du roi Sigismond de Luxembourg en 1395, Vlad II réussit à obtenir le trône de Valachie en 1436 seulement. Mais dès 1430 il s'était installé en Transylvanie, à Sighisoara (Schässburg), d'où il guettait une occasion favorable pour s'emparer de l'héritage paternel. C'est autour de cette dernière date qu'il faut placer la naissance de son second fils, Vlad, plus connu sous le sobriquet de Dracula. Nous ne connaissons pas le nom de sa mère ; elle était vraisemblablement une dame de la noblesse hongroise. Par ailleurs, du côté de sa grand-mère paternelle, la princesse Mara, épouse de Mircea Ier (prince de 1386 à 1418), Dracula était apparenté à nombre de grandes familles de l'aristocratie magyare.

Evincé du trône en 1442 à l'occasion d'une guerre turco-hongroise, Vlad II Dracul fut rétabli en Valachie deux ans plus tard. Ses deux fils mineurs Vlad, le futur Dracula, et son demi-frère cadet, Radu, furent envoyés comme otages chez les Turcs. Ayant choisi de faire sa paix avec les Turcs en 1477, Vlad II encourut l'ire de Jean Hunyadi qui le défit lors d'une campagne éclair au Sud des Carpates et installa un nouveau prince sur le trône valaque Vladislav II (décembre 1447).

Durant l'année 1448 les hostilités entre l'Empire ottoman et la Hongrie allèrent en s'intensifiant pour culminer avec la sévère défaite que les Chrétiens se virent infliger en octobre à Kosovo. Profitant de l'absence de Vladislav II, parti avec ses troupes combattre les Turcs, Mourad II envoya un corps expéditionnaire qui installa Dracula comme prince de Valachie. Ce premier règne ne dura que deux mois car, chassé par Vladislav II, Dracula dut se réfugier en Moldavie et ensuite en Hongrie. Ce fut finalement avec l'aide de Jean Hunyadi, l'assassin de son père, que Vlad Tepes, appuyé aussi par un parti de Bojare, occupa le trône Valaque en août 1456 lors d'une campagne où Vladislav II trouva la mort.

Le premier acte de politique étrangère du nouveau prince fut la conclusion d'un traité d'alliance avec le roi de Hongrie Ladislas le Posthume qui incluait également les Saxons de Transylvanie. Le traité avec ces derniers, en date du 6 septembre 1456, indique clairement les options politiques de Vlad : fidélité au roi Ladislas, alliance avec la Hongrie et la Transylvanie contre les Turcs, liberté de commerce en Valachie pour les Saxons, droit d'asile en Transylvanie pour le prince ne cas de nécessité, refoulement éventuel des "réfugiés politiques", etc. Se faisant, Dracula abandonnait la politique protectionniste de son devancier en accordant la priorité à l'alliance avec la Hongrie et avec les villes saxonnes de Transylvanie.

Comme prix de son alignement inconditionnel le prince valaque entendit récupérer les fiefs transylvains d'Amlas et de Fàgàras que Vladislav II s'était vu confisquer quelques années auparavant. Le Fàgàras figure dans son titre dès la fin de l'année 1456, mais pas l'Amlas devenu possession des Saxons de Hermannstadt (Sibiu).

Le long et sanglant conflit entre Vlad et les Saxons de Sibiu et de Brasov prit ses racines dans les événements immédiatement postérieurs à son accession au trône. En effet, le 10 septembre 1456, Vlad annonçait aux bourgeois de Kronstadt (Brasov) la venue d'un ambassadeur turc lui demandant le paiement du tribut (hàràg) et le libre accès en Transylvanie pour les troupes ottomanes à des fins de pillage. Dans l'impossibilité de s'opposer seul à ces exigences, Dracula demanda à ses alliés de fraîche date de lui envoyer en aide une troupe d'élite pour impressionner les Turcs et les obliger à réduire leurs prétentions. Le prince prenait Dieu à témoin "quia.... plus de bonitate vestra et stabilitate cogitamus quam nostra". Mais les Saxons n'ayant pas répondu à ces appels pressants, Vlad se vit forcer d'envoyer un de ses fils en otage et de payer tribut aux Turcs. Le montant du tribut devait atteindre la somme de dix mille ducats d'or, ce qui reflète bien la volonté de Mahomet II de faire payer cher au voïévode roumain le prix de la paix.

Ce geste fut ressenti par le roi hongrois comme un acte d'hostilité à l'égard de son pays et il se considéra délié de son serment envers Dracula. Pour leur part, les bourgeois de Brasov allaient abriter chez eux le prétendant Dan, tandis que ceux de Sibiu installeront dans l'Amlas, le fief de Dracula, un autre prétendant au trône valaque, le futur prince Vlad IV, dit le Moine (1482-1495). Un troisième prétendant, Basarab (le futur prince Basarab III, 1473-1477), se trouvait en même temps à Shighisoara (Schässburg), toujours en Transylvanie.

Cette brusque hostilité des Saxons à l'encontre de Vlad a été expliquée par les mesures protectionnistes que le prince valaque prit en faveur des villes et des marchands de Valachie. Par là, le prince roumain portait atteinte aux intérêts des marchands de Transylvanie, principalement aux Saxons de Brasov et de Sibiu qui bénéficiaient de privilèges douaniers pour les marchandises allant en et venant de Valachie. A la suite de ces mesures qui seront prises également par les successeurs de Dracula, les marchands valaques remplaceront peu à peu les Saxons comme intermédiaires dans le commerce levantin en Valachie et en Transylvanie, processus qui durera environ un siècle.

Fidèle au but qu'il s'était proposé, à savoir la récupération du fief transylvain de l'Amlas, Vlad Tepes y fit une incursion au printemps de l'année 1457 en vue de déloger le prétendant Vlad le Moine et de punir les habitants qu'il tenait pour des sujets rebelles à leur véritable seigneur. Cette action s'insérait dans une confrontation de plus grande envergure qui embrassa la Transylvanie et la Hongrie tout entière. Il s'agissait du conflit entre deux partis de la noblesse hongroise, conflit exacerbé par la mort de Ladislas le Posthume le 23 novembre 1457. Après des consultations mouvementées, la diète hongroise élut Mathias, fils cadet de Jean Hunyadi, roi le 24 janvier 1458, non sans lui imposer une rigoureuse Wahlcapitulation (contrat). Ainsi, aux termes de l'article deux, le roi était tenu d'assurer la défense du pays à ses propres frais et avec ses propres troupes ; il ne pouvait demander la levée des troupes de la noblesse laïque et ecclésiastique qu'en cas d'extrême danger : cette mesure réduisait considérablement les initiatives du nouveau roi Mathias était nommé gouverneur du pays pour cinq ans, afin d'aider le jeune roi (il n'avait pas encore 15 ans) dans la conduite des affaires.

Mais, très vite, Mathias Corvin se débarrassa de la tutelle de son oncle, dont un des "péchés" aura été son zèle immodéré pour la Croisade, action dans laquelle il désirait imiter son illustre beau-frère, Jean Hunyadi. En moins d'un an de règne, le jeune roi comprit qu'il était indispensable de récupérer la sainte couronne de Hongrie qui se trouvait entre les mains de l'empereur Frédéric III. Car, sans couronne et, par conséquent, sans couronnement, la légitimité du nouveau roi pouvait être aisément réfutée et son autorité contestée, d'autant plus qu'une bonne partie des magnats hongrois était favorable aux prétentions de l'empereur à la couronne de Hongrie, craignant avec raison la domination autoritaire de Mathias.

Face à cette menace, Mathias Corvin réagit en renouant ou en améliorant ses relations avec Brasov et Sibiu ; puis, en août, il pardonna aux Saxons tous les excès qu'ils avaient commis durant la guerre des années précédentes. En clair cela signifiait pour Mathias Corvin, mais aussi pour Vlad Tepes, l'arrêt de toute hostilité à l'égard des villes saxonnes. Mathias lui envoya en ambassade le 10 septembre 1458 Benoît de Boithor in certis factis nostris et magne importancie rebus, mais sans réussir à améliorer de manière durable les relations avec le prince valaque. Ce dernier sévit dans les années 1458-1459 contre les marchands de Brasov qui, en dépit de l'interdiction, essayaient d'atteindre le port danubien de Bràila. Cet événement, raconté dans les récits allemands et dans le poème de Michel Beheim, fut accompagné d'autres mesures de représailles que les lettres du prétendant Dan Décrivent en détail.

Sur ces entre faits, la mort du pape Calixte III et l'élection, le 27 août 1458, d'Aneas Silvius Piccolomini sous le nom de Pie II, donnèrent à l'idée de Croisade une nouvelle impulsion. Le nouveau pape allait oeuvrer durant tout son pontificat à mettre sur pied une grande campagne pour expulser d'Europe Mahomet II. Le souverain pontife considérait Mathias Corvin comme l'un des protagonistes virtuels de la Croisade et comme le fer de lance destiné à porter les premiers coups aux Infidèles.

Dans un premier temps, le jeune roi répondit aux espérances du pape par des prouesses au-delà de toute attente. La rivalité turco-hongroise pour le despotat de Serbie allait lui fournir l'occasion d'intervenir au sud du Danube en cette même année 1458. Vers le début du mois d'octobre, les Hongrois infligèrent une sévère défaite aux troupes ottomanes placées sous les ordres du grand vizir Mahmoud pacha, qui venait de conquérir plusieurs forteresses et d'inquiéter Belgrade. A la lumière des renseignements fournis par une chronique italienne anonyme (La progenia Cassa de'Octomani, XVème siècle) il est permis de supposer que la victoire remportée par Mathias Corvin sur les Turcs fut précédée par une première rencontre de ces derniers avec les Roumains, rencontre dont Dracula sortit vainqueur.

On pourrait espérer qu'à la suite de cette éclatante victoire sur les Turcs, le jeune roi allait poursuivre les opérations militaires en Serbie. Mais ce fut le contraire qui se produisit : le 15 octobre 1458, Mathias Corvin fit arrêter son oncle Michel Szilàgyi à Belgrade, et l'armée hongroise fit demi-tour. Vu que Michel Szilàgyi était l'ardent partisan d'une croisade anti-ottomane, il était à craindre que la décision du roi ne sonnât le glas de cette entreprise. Car, plus que jamais, Mathias Corvin poursuivait avec acharnement son but principal : être reconnu comme roi de Hongrie par l'empereur Frédéric III.

Cette préoccupation constante du roi est un facteur essentiel pour une meilleure compréhension de son attitude envers Vlad et envers le danger turc en général. Le 17 février 1459, une importante assemblée de magnats hongrois élisait Frédéric III comme roi de Hongrie et rendait public un manifeste appelant la population du pays à reconnaître cette élection. Couronnée le 4 mars à Wiener Neustadt, Frédéric s'intitula désormais roi de Hongrie et ses descendants réussirent à s'emparer, en 1527, du trône hongrois pour quatre siècles.

Pour le moment la guerre civile reprit en Hongrie, au grand mécontentement de Pie II qui voyait compromis ses efforts en vue d'organiser une grande assemblée à Mantoue et qui réitéra donc ses appels à la paix et en faveur de la Croisade. Lors de l'ouverture des travaux du congrès de Mantoue, le 26 septembre 1459, le pape fit le bilan des succès des Turcs, "peuple assoiffé de notre sang qui, après avoir soumis la Grèce, a déjà l'épée placée sur le flanc de la Hongrie". Bien que la diète se fût achevée par l'adoption d'une décision unanime de continuer la guerre contre les Ottomans, la position de Venise, aussi bien que celle de la délégation impériale, empêcha que l'on passât aux actes. Néanmoins, le 14 janvier 1460, Pie II donna lecture de la bulle annonçant la Croisade.

On peut mettre en relation les travaux de la diète de Mantoue et la décision du voïévode Vlad de cesser le paiement du tribut aux Turcs en cette même année 1460. Le prince s'employa aussi à briser l'opposition des bojare du parti pro-turc par quelques exécutions et le remaniement du conseil princier, mais le nombre des victimes n'a jamais pu atteindre les cinq cents personnes dont parle Michel Beheim. L'imminence de la croisade ne faisait plus de doute et Pie II redoubla d'efforts pour obtenir la conclusion de la paix entre Frédéric III, promu au rang de commandant général des troupes chrétiennes, et Mathias Corvin. A ce dernier le pape offrit, dès le 20 février 1460, 40 000 ducats en cas de guerre avec les Turcs, à condition de ne conclure avec Mahomet II aucune paix séparée.

Mais Mathias Corvin ne désirait pas s'engager contre les Turcs comme le souhaitaient le pape et Dracula. On peut croire donc qu'il ait toléré que le prince Dan, un cousin du voïévode roumain, tente de s'emparer du trône de Valachie. Ce prétendant proclamait partout à cor et à cri l'aide que le roi et les villes saxonnes, surtout celle de Brasov, lui accordaient sans réserve. Son expédition eut lieu aux alentours de Pâques (13 avril cette année) : en effet, le 22 juin, un certain Blasius annonçait de Pest aux bourgeois de Bartfa (Bardejov, en tchécoslovaquie) la défaite et la décapitation de Dan par Dracula et les sévices du vainqueur à l'encontre des partisans du défunt.

L'expédition de représailles de Dracula contre la ville de Brasov survint au mois de mai de la même année. Le voïévode avait retenu une grande ambassade des Saxons (cinquante-cinq personnes en tout) pendant environ cinq semaines, afin de se ménager l'effet de la surprise. A cette occasion furent brûlés les faubourgs de Brasov, l'église Saint-Barthélemy, furent attaqués Codlea (Zeiding) et vraisemblablement Bod (Beckendorf) et eurent lieu des empalements près de la chapelle Saint-Jacques à Brasov que décrivent les récits allemands. Une autre campagne du voïévode valaque se place le 24 août 1460 : elle était dirigée, cette fois, contre les habitants rebelles des fiefs transylvains d'Amlas et de Fàgàras.

Devant cette réplique énergique, les Saxons transylvains se virent contraints d'entamer des négociations et un armistice fut conclu vers le 6 septembre. Bien que nous manquions de documents sur la suite des négociations, il semble qu'après cette date -automne 1460- il n'y eut plus de conflits armés entre Dracula et les villes saxonnes de Transylvanie. Cela signifie pas pour autant que les anciens ressentiments fussent oubliés.

La trêve de Dracula avec les Saxons suivit la prolongation de l'Armistice entre Frédéric III et Mathias Corvin jusqu'en février 1461. A l'expiration de cet armistice, la pression hongroise et autrichienne sur l'armée impériale obligea le Habsbourg à ouvrir des négociations. Au début de l'année 1462, l'évêque Jean Vitéz se rendit à Graz où il rencontra le légat pontifical Jérôme Landus, évêque de Crète et réussit à élaborer avec Frédéric un projet de traité. Les six points prévoyaient notamment : l'octroi du titre de "roi de Hongrie" à l'empereur ; celui-ci adopterait Mathias comme fils et ce dernier prendrait l'empereur comme père ; ils seraient dorénavant liés par une alliance contre tout ennemi à l'exception du pape ; comme preuve de ses intentions paternelles, Frédéric rendrait à Mathias la couronne hongroise ; si le roi Mathias mourait sans héritiers légitimes, la couronne reviendrait à l'empereur et à ses descendants. Les deux autres points de l'accord avaient trait à l'amnistie générale accordée par les deux parties et au sort de plusieurs villes frontalières occupées par les troupes impériales.

C'était là le texte officiel de la convention, destiné à être rendu public. Mais trois clauses au moins devaient rester secrètes : le roi Mathias s'obligeait à payer à l'empereur 80 000 ducats d'or pour prix de la couronne ; il devait également renoncer à l'alliance avec l'archiduc Albert d'Autriche, le frére de Frédéric III, et, chose encore plus grave pour sa dynastie, il s'engageait à ne pas se remarier.

En dépit de leur extrême dureté, les conditions de paix furent acceptées par Mathias, décidé qu'il était à récupérer sa couronne. Afin de lever l'importance somme qu'exigeait l'empereur, le roi de Hongrie convoqua la diète à Bude pour le 10 mai 1462.

Tandis que Mathias Corvin guerroyait ou menait des tractations avec le Habsbourg, Mahomet II confirmait les pires craintes du pape. Après avoir occupé la Serbie (1458-1459) et la Morée (1460), le Sultan se consacra, durant l'année 1461, aux affaires d'Asie, mettant fin à l'empire des Grands Commènes de Trébizonde et à l'Etat turc de Sinope. Il laissait ainsi le front du Danube presque dégarni de troupes, mais, chose paradoxale, les Hongrois ne profitèrent pas de la situation, alimentant ainsi les bruits qui couraient au sujet d'une paix secrète conclue avec les Turcs en 1461.

Toutefois les calculs de Mathias furent contrecarrés par les hostilités que Vlad Tepes entreprit contre les Ottomans au début de l'année 1462. Ces hostilités furent précédées par des manoeuvres diplomatiques pour convaincre Vlad d'abandonner les Hongrois et de renoncer au mariage qu'il projetait avec une proche parente du roi Mathias. Toutes les sources contemporaines s'accordent, de plus, à considérer que les Turcs essayèrent une ruse pour capturer Dracula. Le résultat fut le contraire de celui qui était escompté, et le prince valaque fit empaler les deux envoyés ottomans, Hamza bey de Vidin et le Grec Thomas Catabolènos, secrétaire du Sultan, sur des pals plus hauts que la moyenne.

La riposte du voïévode roumain fut un raid dévastateur, effectué en plein hiver avec une traversée du Danube, gelé de Vidin à l'embouchure, sur un front d'environ mille kilomètres. Vlad s'attaqua surtout aux villes et villages bulgares ou turcs, détruisant systématiquement tous les gués, tuant ou ramenant sur la rive gauche du fleuve des milliers de chrétiens. Rendant compte de tout cela au roi de Hongrie, Vlad y ajouta le bilan de cette sanglante aventure : 23 883 morts "sans compter ceux qui ont été brûlés vifs dans leurs maisons ou dont les têtes n'ont pas été présentées à nos fichiers".

Afin d'obtenir plus facilement l'assistance de Mathias, le prince valaque avait épargné le gué de Vidin : c'était choisir à l'avance le terrain de la confrontation, à 200 kilomètres à l'est de Belgrade et près des voies d'accès menant au Banat et en Transylvanie.

Dans sa lettre Vlad avait demandé au roi de Hongrie de lui fournir de l'aide avant la Sainte-Grégoire (12 mars). Or, eût-il voulu le faire, Mathias ne pouvait accéder à cette demande : il venait de convoquer la diète à Bude pour le 10 mai afin d'obtenir l'argent nécessaire au rachat de la couronne. Après avoir acquis le soutien des villes, de la noblesse et du clergé pour cette affaire, le roi envoya en mai un ambassadeur au pape afin de demander à nouveau les subsides promis. Par ailleurs, il venait de faire la paix avec Jan Giskra de Brandys, le terrible condottiere tchèque, auquel le roi s'engagea à payer 40 000 florins d'or, tout en lui cédant plusieurs châteaux forts.

Sur ces entrefaites, Mahomet II il avait fait ses préparatifs en vue d'une grande campagne. L'armée (forte de 60 000 hommes, c'était la plus importante depuis celle qui avait permis la prise de Constantinople) et la flotte se réunirent de mars à avril 1462. On apprit à Bude que le Grand Turc s'était mis en marche de Stamboul, trois jours après la Saint-Georges (26 avril), pour "détruire le Valaque" ; trois cents navires devaient faciliter le passage des troupes de Vidin. Pour ce qui est de Vlad, la même source affirme que, après avoir mis en sécurité suxu a monti les femmes et les enfants, il avait appelé sous les armes tous les hommes valides à partir de l'âge de douze ans. A la tête d'une armée estimée de 30 000 hommes, il se préparait à affronter le vainqueur de Constantinople et montait la garde sur le Danube. Cependant, l'avance de la flotte turque dans la mer Noire le contraignit à dépêcher un corps de sept mille hommes pour défendre la forteresse de Kilia, menacée aussi par le prince de Moldavie Etienne, son ancien protégé.

Mathias Corvin avait promis de se mettre en marche aussitôt la diète close. Mais il faut préciser en sa faveur que la menace turque semblait dirigée, au moins en partie, contre Belgrade, car Mahomet II n'avait pas oublié la défaite subie en 1456 devant cette "clef" du royaume de Hongrie. A cela s'ajoutait le manque chronique d'argent qui risquait de paralyser les actions du roi. Les rapports de l'ambassadeur vénitien Pierre de Tommasi sont très clairs à ce sujet. Les grands seigneurs hongrois partageaient cette opinion, disait encore l'ambassadeur, en déplorant que le roi n'eût reçu plus tôt l'argent réuni en vue de la Croisade, car le sultan aurait fait des propositions de paix au roi que ce dernier avait refusée, espérant l'aide des puissances chrétiennes. Et l'ambassadeur de reprendre ce qu'il avait déjà écrit : il lui semblait que les nobles hongrois, "poussés au désespoir par la nécessité" (où ils se trouvent) étaient prêts à avoir recours à un subterfuge (scapucio) "entraînant la ruine de tous les chrétiens".

Ces affirmations, pourtant fort précises, n'ont pas été prises en considération jusqu'à ce jour dans le problème qui nous intéresse. Elles éclairent pourtant d'un jour nouveau l'atmosphère de la cour de Bude, déchirée par des tendances contradictoires mais unanimes sur un point : tant que le roi Mathias n'aurait été couronné, son autorité se trouverait toujours remise en question. Et, il faut bien le reconnaître, c'était là la voix de la raison.

Le mois de juin 1462 allait être décisif pour la poursuite de cette croisade tardive. L'armée turque réussit, malgré des pertes insignes, à forcer le Danube le 4 juin. Au bout de deux semaines de harcèlements, Vlad attaqua par surprise dans la nuit du 17 au 18 juin, le camp turc : il infligea de lourdes pertes aux Ottomans, mais sans parvenir à tuer Mahomet II comme il s'était proposé.

Après cette confrontation, l'armée turque arriva devant Târgoviste, la capitale du pays, mais là elle fut prise sous le feu nourri des canons qui défendaient la place. Mahomet II ne s'arrêta pas pour assiéger la ville et continua sa progression vers l'est. N'ayant pas réussi à capturer le prince roumain ni à détruire son armée, le sultan sonna la retraite et, au début du mois de juillet, regagnait Istanbul. Quant à la flotte, elle avait été vaincue devant Kilia que défendait, depuis 1448, une garnison hongroise.

Cette invasion du pays avait été rendue, en partie, possible par les sympathies que les Turcs y avaient trouvées : des éléments de la noblesse roumaine en opposition à Vlad avaient aidé les envahisseurs. Ceux-ci avaient même bénéficié de l'appui du frère du voïévode, Radu le Bel, que Mahomet II, en se retirant, laissa avec un corps d'armée turque à Bràila.

Sur ces entre faits, le roi de Hongrie continuait d'attendre les subsides de Venise et du pape pour se mettre en marche contre les Turcs. Les nouvelles de Valachie -retraite de l'armée par son propre frère et qui se trouvait en butte à l'hostilité du voïévode Etienne de Moldavie ainsi qu'à celle des Saxons de Transylvanie- n'étaient pas de nature à hâter l'intervention de Mathias Corvin. Son départ de Bude eut lieu à la fin du mois de juillet, mais le roi arriva en Transylvanie seulement en septembre : peu avant le 30 il atteignit Sibiu. Cette lenteur calculée lui permit de rassembler des informations importantes et de décider, en connaissance de cause, du cours à donner à sa campagne.

Durant son long séjour à Sibiu (septembre-octobre) et à Brasov (novembre et une partie de décembre 1462), le roi de Hongrie fut informé par les bourgeois saxons de leur situation : les différentes mesures prises par Dracula à leur encontre et la fermeture de la route ont nuit au royaume tout entier, mais la présence, depuis juillet 1462, à Bràila, du prince Radu le Bel, semble avoir permis la réouverture de cette voie de commerce. En conséquence, les bourgeois saxons, les Szeklers et une bonne partie de la noblesse transylvaine avaient, bien avant l'arrivée du roi de Hongrie à Sibiu et Brasov, embrassé le parti de Radu.

Cette décision des Transylvains revêtait un poids autrement important lorsqu'il s'agissait de la contribution pécuniaire destinée au rachat de la couronne hongroise. L'alternative qui se présentait à Mathias était néanmoins délicate : d'un côté, les puissances chrétiennes lui avaient avancé des sommes importantes pour attaquer Mahomet II, qui, de son côté, appréhendait une attaque hongroise en Serbie et en Grèce, de l'autre, les villes saxonnes et la noblesse transylvaine ne manifestaient aucun enthousiasme pour attaquer les Turcs et venir en aide à Dracula, avec lequel elles avaient un contentieux très chargé. Le soutien de cette riche province, dont les revenus représentaient duo terci di questo regno il meglio selon l'ambassadeur vénitien, était vital pour le roi Mathias. Même si, au début, le jeune roi (il n'avait pas encore vingt ans) avait été séduit par l'idée d'une croisade, à son arrivée à Sibiu et à Brasov, ses intentions changèrent entièrement. Il est vraisemblable que le récit que les Saxons lui firent des représailles subies de la part du prince valaque, à l'aide d'un texte écrit, semble-t-il, représailles pour lesquelles ils demandaient réparation, a dû impressionner la sensibilité du roi.

Ces récits, vrais ou faux, poussèrent Mathias Corvin lors de sa rencontre avec Vlad, à adopter une attitude franchement hostile envers ce dernier et à le jeter en prison.

Officiellement, l'arrestation de Dracula serait due aux lettres qu'il aurait adressées au sultan Mahomet II, Mahmoud pacha et ad Thoenone dominum (probablement Etienne, prince de Moldavie), dans lesquelles le voïévode valaque se serait engagé à trahir le roi de Hongrie et à le livrer aux Turcs pour obtenir le pardon de ces derniers.

Les historiens roumains ont généralement considéré cette pièce comme un faux fabriqué par les Saxons de Transylvanie afin d'emporter la décision du roi de lâcher Dracula, auquel on colla l'épithète infamante de traître. Toujours est-il que le roi se chargea d'éliminer le prince valaque pour un temps de la vie politique.

Cette capture de Vlad donna lieu, dès janvier 1463, à des explications dont Mathias Corvin chargea ses ambassadeurs auprès de Venise et auprès du pape. La tâche délicate d'exposer le point de vue hongrois aux deux puissances incomba à l'évêque de Csànad qui présenta, à l'appui de ses dires, les textes contenant les preuves de la "trahison" et les "inhumaines cruautés" de Dracula.

Dans la réponse qu'elle lui fit le 15 janvier 1463, Venise semble avoir accepté les explications de Mathias : en effet, elle ettendait toujours le retour de son ambassadeur de Hongrie et, de plus, elle ne pouvait se permettre une enquête trop poussée car la guerre de la Sérénissime avec les Ottomans était sur le point d'éclater.

Pie II, à son tour, accepta lui aussi les explications de l'ambassadeur hongrois tout en demandant, par ailleurs, à son légat Nicolas de Modrùs (Modrussa), de se rendre à Bude et de prendre des renseignements directement de la bouche du roi de Hongrie.

Rassuré de ce côté, Mathias Corvin put se consacrer à son but principal qui était, plus que jamais, le rachat de la couronne et la conclusion d'un traité avec Frédéric III. Une délégation hongroise forte de 3 000 cavaliers se présenta à la mi-juin à Wiener Neustadt, en apportant les 80 000 ducats nécessaires à la transaction. Le traité fut conclu le 19 juillet 1463, l'argent versé cinq jours plus tard et la couronne apportée à Bude en grande pompe dans le courant du mois d'août.

Mathias Corvin fut couronné roi de Hongrie le 29 mars 1464 après une campagne victorieuse en Bosnie. Mais la joie du couronnement passée, de nouveaux soucis vinrent assaillir le jeune roi : la reconquête de la Bosnie par Mahomet II et la mort de Pie II. En mourant, le 15 août 1464, le pape avait enjoint aux Cardinaux de poursuivre la croisade et d'envoyer au roi de Hongrie les 40 000 ducats promis pour cette année là. Ce dernier reçut la somme, mais la croisade fut abandonnée. Et, à la suite de la réoccupation turque de la Bosnie, le nouveau pape Paul II (le Vénitien Pierre Bardo) reprocha, dès 1465, au souverain hongrois, d'avoir utilisé dans son propre intérêt l'argent destiné à la croisade. Ces accusations rejoignaient tant celles de Frédéric III que celles de la Sérénissime qui n'avaient pas tardé à voir clair dans le jeu du roi de Hongrie.

En tout cas, pendant dix ans, Mathias Corvin ne prit aucune initiative vis-à-vis du Grand Turc. Ce n'est qu'en 1475 qu'il entendit se consacrer de nouveau aux problèmes ottomans : dans ce but, il convoqua la diète hongroise à Bude, le 24 avril, pour faire lever un impôt d'un florin d'or par foyer, afin de reprendre la lutte contre les Turcs. Il demanda également des subsides au pape Sixt IV et à Venise, s'assura l'alliance des bourgeois de Sibiu en leur confirmant les privilèges de commerce et, avec la même intention, fit des donations à ceux de Bistrita, dans le nord de la Transylvanie.

De son côté, Mahomet II choisi la même année pour attaquer et conquérir, en juin, les colonies italiennes de Crimée, notamment Caffa, Tana et Théodoro-Mangoup, principauté alliée à la Moldavie. Mais, fait plus grave encore et de portée incalculable, la suzeraineté de la Porte s'étendit sur le Khanat tatar de Crimée, appelé à devenir un allié terriblement efficace de la politique ottomane en Europe orientale. Cette manoeuvre d'encerclement obligea Etienne le Grand, le prince de Moldavie, à conclure avec Mathias Corvin, le 12 juillet 1475, un traité d'alliance dirigé contre les Turcs. Le prince moldave jurait fidélité à la couronne hongroise et s'engageait à venir en aide au roi contre quiconque, à l'exception du roi de Pologne.

Restait encore à entraîner la Valachie dans l'alliance anti-Ottomane : dans ce but, Mathias Corvin installa Vlad Tepes en Transylvanie, près de Cluj, et lui versa une pension de 200 florins. Dracula y resta jusqu'à la fin de l'année suivante, car le roi de Hongrie hésitait à lui rendre le trône de Valachie : en effet, le prince Basarab III Laiotà (1473-1474, 1475-1476) avait fait sa paix avec Mathias et se trouvait en bonnes relations avec les Saxons, tout en payant tribut aux Turcs. Dans l'attente d'un moment favorable pour réaliser ses plans, Dracula reprit du service dans l'armée hongroise.

Voici pourquoi ses premiers faits d'armes depuis qu'il avait retrouvé la liberté, Vlad les accomplit dans la campagne d'hiver de Mathias Corvin contre Sabac (janvier-février 1476). La lettre du nonce, le minorite Gabriele Rangoni, évêque d'Erlau (Eger), adressée au pape le 7 mars 1476 contient des détails vivants sur l'attaque et la conquête de Srebrnica, de Kuslat et de Zwornik.

La réplique de Mahomet II ne se fit pas attendre. A la tête d'une forte armée, le sultan entrait en campagne contre la Moldavie au mois de mai 1476. L'action du sultan devait se conjuguer avec celle des Tatars de Crimée et des Valaques de Basarab III. Face à ce déploiement de forces, la Moldavie se trouva seule. En vain Venise enjoignit à son ambassadeur à Bude de tout mettre en oeuvre afin de déterminer le roi de Hongrie à se porter sans retard à la rescousse d'Etienne le Grand. L'armée massée en Transylvanie sous les ordres du voïévode de cette province, Etienne Bathory, et de Vlad Tepes, forte de trente mille hommes, arriva trop tard en Moldavie pour empêcher la défaite du prince moldave le 26 juillet 1476 à Valea Albà (Razboieni). Néanmoins les troupes hongroises et transylvaines contribuèrent à l'élimination des Turcs dispersés à travers le pays, et le chroniqueur autrichien Jacob Unrest attribue à "Trackhel Weyda" une victoire remportée sur le Siret vers le 15 juillet.

La campagne pour l'installation de Vlad sur le trône de Valachie eut lieu la même année, en octobre-novembre. Comme gage de ses bonnes intentions à l'égard des Saxons de Transylvanie, Dracula confirmait le 7 octobre 1476 aux bourgeois de Brasov la liberté totale de leur commerce en Valachie, en renonçant au droit d'étape et de dépôt, qu'il appelle, en slavon, skala, du latin scala "escale". Après un siège de plusieurs jours, Vlad occupa Târgoviste, la capitale valaque, d'où il annonça, le 8 novembre, sa victoire sur Basarab III. Bucarest, la deuxième capitale, fut occupée le 16 du même mois. Le 4 décembre, de Bude, Mathias Corvin faisait savoir à Gabriele Rangoni, légat papal et évêque d'Erlau (Eger), la victoire de "ses capitaines", Dracula et Etienne Bathory.

Cependant, ce troisième règne de Vlad allait finir tragiquement. Vers Noël, Bassarab III revint avec l'aide des beys turcs du Danube, et, dans la bataille qui s'ensuivit, Dracula fut "taillé en pièces", selon les dires d'un contemporain, et sa tête fut portée à Mahomet II. La garde de deux cents hommes, laissée par Etienne le Grand pour la protection personnelle de Vlad, fut décimée -seule une dizaine de soldats en réchappèrent-, mais les pertes totales durent être plus importantes (quatre mille hommes, d'après Leonardo Botta, l'envoyé du duc de Milan à Venise).

On ne connaît pas le tombeau de Vlad. La tradition veut qu'il ait été enseveli au couvent de Snagov situé dans une île au beau milieu d'un lac proche de Bucarest. Au siècle dernier, les moines montraient encore aux visiteurs une pierre tombale, dont l'inscription était complètement effacée. Cette pierre, encastrée dans le dallage de l'église, se trouve encore aujourd'hui devant les portes royales de l'iconostase. Les moines de Snagov ajoutaient qu'on l'avait placée là afin qu'elle fût foulée aux pieds par les célébrants au cours des offices. L'âme pécheresse du défunt trouvait ainsi quelque allègement aux peines éternelles auxquelles elle était condamnée.

Valeriu Gherman dit Vali pour les amis



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Effroyable histoire d'un être sanguinaire, le conte DRACOULIA





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La fête aux remparts interprétées magistralement par quelques coureuses menestrelles,





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Trés trés belles images à regarder avec délectation,





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