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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyJeu 2 Juin 2011 - 10:53


RENDEZ VOUS LES 4 ET 5 JUIN 2011 A ANDILLY HAUTE SAVOIE,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 3 Juin 2011 - 10:13



Je vous invite à une petite balade dans le temps de ce magnifique village de la CADIERE VAR,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyLun 6 Juin 2011 - 8:56

Histoire et origines de la Banque

Les origines de la banque remontent à l'antiquité

dossier sur la banque3000 ans avant J.-C., on trouve des traces d'activités bancaires en Mésopotamie. Par exemple, dans la ville d'Ur c'est le Temple qui joue le rôle de banque et les prêtres et prêtresses celui de banquier en acceptant les dépôts d'argent et en prêtant de l'argent au souverain puis aux marchands.

Chaque citée grecque était indépendante et frappait sa propre monnaie, les changeurs de monnaie étaient donc indispensables au bon développement du commerce. Sans eux les grecs n'auraient jamais pu développer le commerce entre les citées. Les "banquiers" étaient installés sur la grande place de la cité.

C'est ensuite à Rome que les activités bancaires se sont vraiment développées et que les bases juridiques des opérations financières ont été posées.
Le Moyen Âge et les bases de la banque moderne
Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité. Les premiers banquiers de cette époque sont les changeurs. Au 11ème siècle, les Lombards introduisent de nouvelles techniques financières et marquent l'histoire de la banque.

Au Moyen-Âge, chaque grand seigneur ou chaque grande ville avait le droit de frapper sa propre monnaie. Des monnaies différentes étaient donc en circulation dans un même pays. Le rôle du changeur était de changer (moyennant paiement) la monnaie de celui qui arrivait de l'extérieur de la ville contre de la monnaie utilisée dans la ville.


De la Renaissance au 19ème siècle

Les fondements de la banque moderne se mettent en place. Les premières banques publiques et les premières bourses apparaissent pendant la Renaissance, tandis que les banques privées connaissent une expansion en Europe.

A partir du 17ème siècle la naissance du papier-monnaie révolutionne le monde de la banque et de la finance. Les banques centrales comme la Banque d'Angleterre font leur apparition pour financer les Etats et pour contrôler l'émission d'argent. Peu à peu leur rôle a été précisé et elles sont devenues en quelque sorte la banque des banques dans chaque pays.

La Banque de France a été créée le 18 janvier 1800 par le Premier Consul Napoléon Bonaparte. Le 19ème siècle est l'âge d'or des banques. Le 19ème siècle est une période de croissance et de stabilité des banques. C'est à cette période que vont se développer la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale.

Après la guerre 1914-18, l'histoire de la banque est conditionnée par le développement de l'économie et l'organisation des systèmes bancaires. Les Etats jouent un rôle de plus important dans le système bancaire.

Depuis cette époque la banque est un établissement de crédit pouvant effectuer toutes opérations de banque : recevoir des dépôts, accorder des crédits à tout type de clientèle et pour toute durée, mettre en place et gérer des moyens de paiement, effectuer des opérations connexes à son activité principale : change, conseils et gestion en matière de placement, conseils et gestion en matière de patrimoine pour les particuliers, conseils et gestion au service des entreprises.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMar 7 Juin 2011 - 9:03



Fabuleux musée




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyJeu 9 Juin 2011 - 9:09

Héloïse et Abélard


Héloïse et Abélard figurent parmi les plus célèbres couples d'amoureux de l'histoire. On dit Héloïse et Abélard, comme on dit Roméo et Juliette ou Tristan et Iseut. On peut même affirmer qu’ils sont grands parmi les grands, car, en plus d'être des personnages historiques, ils ont laissé des écrits que les chercheurs ne finissent plus de scruter et d'interroger.

À cause de l'histoire de ses « malheurs » qu'il a écrite lui-même, Abélard est un des rares Médiévaux que l'on peut suivre dans toutes les péripéties de sa vie privée et de sa vie publique. Il est né en Bretagne, dans un bourg nommé Le Pallet (ou Palais), à vingt kilomètres de Nantes, sur la route de Poitiers, en 1079. Nantes est alors une place forte. Avant d'embrasser la carrière militaire, son père avait reçu une formation en lettres, qui se développa en passion. Il eut à cœur de donner à ses fils la même formation. Laissons la parole à Abélard lui-même.

J'étais son premier-né : plus grande était sa tendresse pour moi, plus grand fut le soin qu’il apporta à mon instruction. Bientôt l'étude eut pour moi tant de charme que j'abandonnai l'éclat de la gloire militaire, je renonçai à mon héritage et à mon droit d'aînesse en faveur de mes frères [Raoul, Procaire et Dagobert] et je quittai la cour de Mars [dieu de la guerre] pour grandir dans le sein de Minerve [déesse de la littérature et des arts]. J'échangeai les armes de la guerre contre celles de la logique et je sacrifiai les trophées des batailles contre les assauts de la discussion. Je me mis à parcourir les provinces, me rendant partout où j'entendais dire que cet art était en honneur .

Abélard arrive enfin à Paris, où la logique est depuis longtemps florissante. Il a environ 20 ans. Il se présente à Guillaume de Champeaux, considéré comme le maître le plus habile en cette matière, pour obtenir la permission de suivre ses cours. Guillaume est fasciné par le beau et brillant jeune homme. Non seulement il consent à l'admettre comme étudiant dans son école, mais il insiste pour l'avoir comme ami dans sa maison. Déception : Abélard ne tarde pas à devenir casse-pieds ; il rejette certaines idées du maître et il lui arrive d'avoir l'avantage dans la discussion. Pour ses confrères, c'est de la désinvolture, et ils en sont indignés.

Sûr de son talent, Abélard décide, malgré son jeune âge, d'ouvrir sa propre école. Il choisit Melun, ville importante à l'époque et résidence royale. Avant même qu’Abélard l'ait quitté, Guillaume fait des pieds et des mains pour qu’un concurrent aussi redoutable ne s'établisse pas si près. Hélas ! l'infortuné Guillaume compte, parmi les puissants du pays, des jaloux qui épaulent Abélard dans la poursuite de ses fins. Une fois installé à Melun, Abélard cherche à ruiner son ancien maître. De temps en temps, il envoie quelques-uns de ses meilleurs étudiants discuter avec ceux de Guillaume. Ces escarmouches, s'il faut l'en croire, finissent toujours à l'avantage de ses étudiants.

Comme l'éloignement des deux écoles fait languir le combat, Abélard transporte son école à Corbeil, ville située plus près de Paris. Les assauts contre la forteresse de Guillaume de Champeaux sont alors plus fréquents. Mais l'excès de travail plonge Abélard dans une « maladie de langueur ». Simple épuisement, sans doute. Pour récupérer, quoi de mieux que l'air natal ? Il retrouve bientôt ses forces et sa fougue, mais il prolonge son séjour en Bretagne pendant quelques années.

De retour à Paris, il a le culot de se présenter devant Guillaume pour suivre ses cours de rhétorique. Guillaume l'accepte — on se demande bien pourquoi —, car ce sera de nouveau pour son malheur. Obsédé par le problème des « universaux », le pauvre Guillaume en parle sans cesse, et Abélard réussit à démolir sa doctrine. C'est de nouveau la rupture, mais Guillaume, en perdant la face, a perdu aussi ses étudiants, qui accourent aux leçons d'Abélard.

Le successeur de Guillaume cède son poste à Abélard et vient humblement s'asseoir parmi les étudiants. Guillaume bouillonne de dépit. Il porte contre ce lâche une accusation infamante ; l'homme est destitué, et Guillaume en fait nommer un autre à sa place pour tenir tête à Abélard, qui retraite vers Melun. Le pauvre Guillaume s'est discrédité et il décide de s'éloigner un peu de Paris. Abélard en profite pour revenir. Il établit son camp sur la montagne Sainte-Geneviève. En apprenant cette nouvelle, Guillaume revient à Paris, et les discussions que les élèves d'Abélard ont avec Guillaume lui-même ou avec ses disciples reprennent de plus belle et avec le même succès.

Sur ces entrefaites, la mère d’Abélard presse son fils aîné de revenir en Bretagne, car son, père a pris l'habit monastique, et elle s'apprête à l'imiter. Après la cérémonie, Abélard revient à Paris pour une quatrième fois avec l'intention de se consacrer à l'étude de la théologie, science plus prestigieuse que la logique. Anselme de Laon est considéré comme la plus haute autorité en la matière. Abélard s'y rend pour « entendre ce vieillard ».

Le jugement qu'il porte sur lui est implacable. « Si, incertain d'une question, on allait frapper à sa porte, on en revenait plus incertain encore. Admirable aux yeux d'un auditoire, à cause de sa merveilleuse facilité de parole, il était nul en présence de quelqu'un qui venait lui poser des questions précises. Lorsqu'il allumait son feu, il remplissait sa maison de fumée, mais ne l'éclairait pas. Son arbre tout en feuilles offrait de loin un aspect imposant ; m'étant approché pour en cueillir du fruit, je m'aperçus qu'il était le figuier stérile maudit par le Seigneur. J'assistai de plus en plus rarement à ses leçons. Certains de ses disciples les plus distingués en étaient blessés. À leurs yeux, mon attitude était une insupportable marque de mépris pour un si grand docteur . »

Un jour, des camarades acculent Abélard à relever le défi dont il juge Anselme incapable. « Cherchez un passage de l'Écriture qui n’a pas été usé par les commentaires, et je vais vous l'expliquer », leur lance-t-il avec son assurance coutumière. Tous sont d'accord pour choisir une obscure prophétie d'Ézéchiel. Abélard prend le texte et, avant de se retirer, les invite à revenir le lendemain pour entendre son commentaire. Stupéfiés, tous le conjurent de se donner plus de temps. Piqué au vif, il leur répond : « Demain ou jamais. » Le lendemain, il n'y a au rendez-vous qu’une pincée de curieux et... un éclatant succès. Ses auditeurs le pressent de poursuivre son commentaire. Les sceptiques — absents de la première leçon — accourent aux autres, et ils transcrivent les notes des curieux de la première leçon. Le vieil Anselme se meurt de jalousie. Comment museler ce rival ?

Abélard quitte Laon et rentre à Paris pour une cinquième fois. Il occupera, avec un énorme succès, pendant quelques années de grande tranquillité, la chaire dont il avait été précédemment expulsé par Guillaume de Champeaux. La réputation du théologien n'est pas inférieure à celle du philosophe. C'est par milliers que les historiens évaluent le nombre de ses étudiants. Il fera allusion à l'argent qu'il en retirait et à la sécurité dont il jouissait pour l'avenir. Il est régent des écoles de Paris, titre qui comporte la dignité de chanoine, mais non la prêtrise. Nous savons qu’à l'époque bien des titres — dont celui de cardinal — ne présupposaient pas l'onction sacerdotale.

L’occasion d'un premier drame, le plus connu, se présenta sous les traits de la séduisante Héloïse. L’occasion ne fit pas le larron ; Abélard nous apprend lui-même que le larron en lui était mûr. Lui qui jusqu'alors avait vécu dans la plus grande continence ; qui avait toujours eu en horreur les prostituées ; que son travail empêchait de fréquenter les femmes nobles et qui n'avait presque aucun rapport avec celles de la bourgeoisie, ne put résister à Héloïse comme jadis David à Bethsabée.

Héloïse est la nièce tendrement aimée d'un chanoine nommé Fulbert, qui n'a rien négligé pour la pousser dans les études. Elle connaît le latin, le grec et l'hébreu. Sa renommée a atteint les bornes du royaume. Elle possède toutes les qualités de corps et d'esprit que recherche Abélard, subitement possédé par le démon de la luxure. Ce sera une conquête facile « tellement il l'emporte sur les autres par la grâce de la beauté et de la jeunesse », pense-t-il modestement... Il élabore sa stratégie. Laissons-lui la parole.

Par l'intermédiaire de quelques-uns de mes amis, j'entrai en contact avec le chanoine Fulbert. Ils lui proposèrent de me prendre dans sa maison — très voisine de mon école — moyennant une pension dont il fixerait lui-même le montant. J'alléguai pour motif que le soin d'un ménage gênait mes études et entraînait pour moi des dépenses trop lourdes. D'une part, Fulbert était avaricieux ; d'autre part, il cherchait tous les moyens de faciliter les progrès de sa nièce. J'obtins son consentement . Il me confia Héloïse pour que je consacre à son instruction tout le temps que me laisserait mon école, la nuit comme le jour. Il m'autorisait même à la châtier si je le jugeais nécessaire. J'admirais sa naïveté et ne pouvais cacher mon étonnement : confier ainsi une tendre brebis à un loup affamé !

Et Abélard de poursuivre.

Nous fûmes d'abord réunis par le même toit, puis par le cœur. Sous prétexte d'étudier, nous étions tout entiers à l'amour. Les leçons offraient les cachettes que l'amour désirait. Les livres étaient ouverts devant nous, mais il y avait plus de baisers que d'explications ; mes mains revenaient plus souvent à son sein qu'à nos livres. Pour mieux écarter les soupçons de l'oncle Fulbert, il m'arrivait de la frapper : coups donnés par l'amour non par la colère, par la tendresse non par la haine, et plus doux que tous les baumes. Tout ce que la passion peut imaginer de raffinement dans l'amour, nous l'avons vécu. Plus ces joies étaient nouvelles pour nous, plus nous les prolongions avec délire ; nous ne pouvions nous en lasser.

Les cours subissent les contrecoups des nuits consacrées à l'amour. Abélard s'ennuie mortellement à son école. Vidé de son ardeur habituelle, il se contente de répéter ses anciennes leçons. Tout ce qu'il écrit, ce sont des chansons d'amour, devenues populaires dans plusieurs pays. Ses étudiants, il va sans dire, se rendent compte du changement et en sont consternés. Seul Fulbert ne voit rien, ou ne veut rien voir, puisque certaines personnes ont tenté de lui dessiller les yeux. Mais, après quelques mois de « leçons » particulières, ce qui devait arriver arriva : Fulbert surprend les amoureux dans l'ivresse de leurs ébats paraphilosophiques. Le pauvre homme n'en croit pas ses yeux : sa gentille Héloïse... Il est foudroyé.

Quant à Abélard, vous imaginez bien que Fulbert n’eut pas à lui dire de se rhabiller et de déguerpir.

Chacun des deux amants se lamentait sur le sort de l'autre. La séparation des corps rapprocha les cœurs. Peu après, Héloïse réalise qu’elle va être mère. Loin d'être déçue, elle écrit à son beau Pierre avec des transports d'allégresse et le consulte sur la conduite à tenir. Après discussion, il est convenu qu'elle déserte la maison de son onde et se rende en Bretagne pour y accoucher dans la maison paternelle d'Abélard, habitée par sa sœur Denyse. Une nuit, Abélard profite de l'absence de Fulbert pour enlever Héloïse et la diriger vers la Bretagne après l'avoir déguisée en religieuse. Elle y reste jusqu’au jour où elle donne naissance à un fils, qu’elle nomme Astrolabe.

Ne trouvant pas sa colombe au nid, Fulbert devient comme fou, nous apprend Abélard. Fou de douleur, fou de confusion, fou de déception. Il songe sans doute à s'attaquer à Abélard, à le blesser, voire à le tuer, mais il craint les représailles des nombreux amis de l'éminent professeur. Touché de compassion devant l'excès de cette douleur, Abélard décide d'aller voir Fulbert. Convaincant comme il en est capable, il parvient à l'apaiser et lui fait même une promesse inespérée : épouser Héloïse. À une condition : que le mariage soit tenu secret, « afin de ne pas nuire à ma réputation », précise Abélard. Fulbert acquiesce en lui donnant sa parole et celle de ses amis, puis il appose sur la réconciliation le sceau de ses baisers.

Pour voir le lien entre le mariage « secret » et la « réputation » d'Abélard, il faut remonter à l'époque où vivent ces deux amants et lire attentivement les raisons qu’ils apportent. Au Moyen Âge, un professeur de philosophie ou de théologie marié aurait été pointé du doigt. Héloïse le sait. Aussi cherche-t-elle à convaincre son amant de chasser cette idée saugrenue de mariage ; elle préfère, à cause de lui, le statut de concubine. Elle s'ingénie à provoquer son aversion pour le genre de vie qu’il mènerait s'il ajoutait les soucis d'une famille aux exigences de son enseignement. Il se doit tout entier à ses milliers d'étudiants et à tous les gens qui attendent la lumière de ses écrits. Son métier de philosophe et de théologien doit l'occuper jour et nuit. C'est ainsi que les gens de l'époque voyaient les choses. En changer, ce serait un déshonneur.

Abélard ne cède pas. Une fois de plus. Après une nuit passée dans une église, les deux amants se marient à l'aube, en présence de Fulbert, de plusieurs de ses amis et d'amis du couple, puis les nouveaux époux se retirent, chacun de son côté. Ils ne se verront plus que rarement et en cachette, car ce mariage doit demeurer secret. Fulbert et les siens ne partagent pas l'opinion d'Héloïse : ils préfèrent de beaucoup une épouse à une maîtresse ou à une concubine. Violant donc la promesse échangée sous serment, ils saisissent toutes les occasions de divulguer le mariage. Héloïse proteste, jurant que c'est faux. Fulbert l'accable de mauvais traitements. Informé de cette situation, Abélard fait admettre son épouse à l'abbaye d'Argenteuil, où elle a reçu sa première éducation. Elle y revêt les habits d'usage, à l'exception du voile, réservé aux religieuses qui ont fait profession. Dans une de ses lettres à Héloïse, Abélard raconte la visite qu'il lui rendit en secret : « Rappelle-toi à quel excès la passion me porta sur toi dans un coin même du réfectoire, faute d'un autre endroit où nous puissions nous retirer ; notre impudicité ne fut pas arrêtée par le respect d'un lieu consacré à la Vierge . »

À la nouvelle de l'entrée au couvent, Fulbert et les siens pensent qu'Abélard les a joués et qu'il a placé son épouse à Argenteuil pour s'en débarrasser. Trop, c'est trop : une vengeance exemplaire s'impose. Une nuit, pendant qu’Abélard se repose dans une chambre retirée, son serviteur, moyennant une somme d'argent, le livre aux gens de Fulbert. « Ils me tranchèrent, dit Abélard, les parties du corps avec lesquelles j'avais commis la faute dont ils se plaignaient, puis ils prirent la fuite. Deux d'entre eux, qu’on réussit à rattraper, furent privés des yeux et des organes de la génération. L’un d'eux était ce serviteur attaché à ma personne, que la cupidité avait poussé à la trahison. »

« Le matin venu, nous dit encore Abélard, toute la ville était rassemblée autour de ma maison. » Les nouvelles se répandaient vite à l'époque. Il se dit incapable de décrire le spectacle : étonnement, stupeur, gémissements, pleurs. Ses disciples le « martyrisent » de leurs lamentations et de leurs sanglots. Leur compassion est plus douloureuse que sa blessure. L’histoire de ce déshonneur sans précédent va se répandre dans le monde. Il pense à la peine que vont éprouver ses parents et ses amis. Où aller ? Partout, on va le montrer du doigt. Devant cette situation, plus par honte que par vocation, il décide de se faire moine.

Parmi toutes les abbayes qui s'offrent à lui, Abélard choisit la plus prestigieuse, Saint-Denis. Il y revêtira l'habit religieux en même temps qu'Héloïse prendra le voile à Argenteuil. Le malheureux se fera détester des moines, d'abord, en leur reprochant leur conduite scandaleuse. « L’abbé, dit-il, tenait le premier rang moins par son titre que par la dissolution et l'infamie notoire de ses mœurs. » À plusieurs reprises et avec violence, Abélard s'élève, tant en privé qu'en public, contre ces comportements indignes de moines. Il se fera détester, en second lieu, en prouvant aux moines que leur saint patron n'est pas Denys l'Aréopagite, converti par Saint-Paul et dont parlent les Actes des Apôtres, mais un Denis sans prestige particulier. Une nuit, aidé de quelques moines et de quelques disciples, il s'évade. Après des péripéties qu'il serait trop long de rapporter, il reprend son enseignement.

Deux autres épreuves attendent cet homme, épié par de solides ennemis et de nombreux jaloux : une première condamnation au concile de Soissons et une seconde au concile de Sens. Son livre sur la Trinité le conduit à Soissons. Deux de ses mortels ennemis l'ont scruté à la loupe, y ont découvert des « erreurs » et ont demandé au légat du pape en France de tenir un concile à Soissons, en 1121, pour trancher la question. Trancher ! Quel mot pour Abélard ! Tout le monde sait qu'il est condamné d'avance : ses juges sont ses accusateurs et ses ennemis. « Appelé au concile, je m’y rendis sur-le-champ, écrit-il, et là, sans discussion ni examen, on me força à jeter de ma propre main mon livre au feu et je le vis brûler. » La sentence comportait aussi la réclusion perpétuelle dans un monastère, mais le légat, qui a agi par contrainte, le libère après quelques jours.

Abélard continue d'enseigner et d'écrire. Ses accusateurs de Soissons s'adressent à de nouveaux censeurs, dont le redoutable Bernard de Clairvaux — notre saint Bernard. Un concile imposant se réunit à Sens en juin 1140. Le soir, Bernard convoque les « juges » en séance privée. On extrait dix-neuf opinions que l'on juge condamnables et sur lesquelles Abélard devra s'expliquer le lendemain. Une foule nombreuse est réunie dans la cathédrale. Bernard dénonce les erreurs de maître Pierre et l'invite à prendre la parole. Coup de théâtre : il refuse de parler et en appelle à Rome.

Le lendemain, il prend la route de Rome. Rendu à la célèbre abbaye de Cluny, il se présente à l'hôtellerie. On s'empresse de prévenir l'abbé, Pierre le Vénérable, un homme qui, aux yeux de ses contemporains, incarne la bienveillance. « Je vous accueillerai comme un fils », lui avait-il écrit vingt ans plus tôt. C'est ce qu'il fit. Il réussit facilement à le convaincre de s'offrir quelques jours de repos. Ce délai suffit au sage abbé pour dissuader son fougueux hôte de poursuivre sa route vers Rome. Par sa bonté et son tact, Pierre le Vénérable fera d'un tigre un agneau. Abélard se réconciliera même avec Bernard et mènera la vie d'un moine exemplaire. Le 21 avril 1142, âgé de 63 ans, il mourait à Saint-Marcel-de-Chalon, car, à cause d'une très souffrante maladie de la peau, Pierre le Vénérable l'avait envoyé dans cette partie plus salubre de la Bourgogne.

En l'absence de Pierre le Vénérable, c'est un moine de Cluny qui informe Héloïse de la mort d'Abélard. Mais, dès son retour, Pierre le Vénérable lui écrit une lettre on ne peut plus touchante. Il lui parle longuement de l'admiration et de l'affection qu'il a pour elle ; il lui avoue que cette affection remonte fort loin dans ses souvenirs. Il lui parle ensuite d'Abélard, « l'homme qui vous appartient ». « Dieu le réchauffe aujourd'hui dans son sein, à votre place ou plutôt comme un autre vous-même. » À la fin des temps, « il vous le rendra, il vous le réserve ».

Héloïse avait demandé à Pierre le Vénérable de lui remettre le corps d’Abélard afin que, conformément à son désir, il soit inhumé à l'abbaye du Paraclet, où elle était alors abbesse. Pierre voulut y assister en personne. Il fit donc, furtivement, enlever le corps du cimetière de Saint-Marcel-de-Chalon et l'escorta lui-même jusqu'à la chapelle édifiée jadis par Abélard et ses élèves. Pierre le Vénérable rencontrait Héloïse pour la première fois, le 16 novembre 1142. Il célébra la messe dans la chapelle et s'adressa aux religieuses. La lettre de remerciement qu'elle lui adressa est le dernier écrit que nous ayons d'elle. Le 16 mai 1164, âgée de 63 ans elle aussi, elle allait rejoindre Abélard, son époux.

Le moins qu’on puisse « dire, c'est qu’Abélard ne laissait personne indifférent : on l'aimait à la folie ou bien on le détestait à mort. Il avait le don de torpiller les idées reçues, de tisonner les intelligences par ses questions et de les inciter à s'en poser. Bref, à douter. Au début de son Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien, il dévoile la conviction qui sous-tend ce comportement. Quel que soit l'objet du respect qu'on inculque à l'enfant, l'adulte y reste obstinément fidèle. Gardez-vous donc, en conséquence, de tenir pour sacro-saint ce qu'on vous a enseigné quand vous étiez enfant. En matière de foi, par exemple, Abélard constate que personne ne semble avoir le droit d'interroger ni de mettre en doute ce que tout le monde affirme. Saint Bernard, horripilé, en constate les résultats : « À peine a-t-il sevré ses écoliers du lait de la logique qu’il les engage dans des discussions sur les mystères de la foi. On ne voit dans les rues et les places publiques que des gens qui discutent de la foi catholique. » (Les temps ont bien changé, mon bon saint Bernard...) Si vous êtes intéressés à compter les coups — quelques-uns assez bas — que saint Bernard a portés à Abélard, lisez les lettres du Saint. Vous verrez comment le « docteur melliflue » se métamorphosait en « grenouille criarde ».

Abélard a fait sa marque en morale ; il a insisté sur la responsabilité personnelle, une responsabilité que chacun assume en suivant toujours sa conscience. « Dès lors que nous n'agissons pas contre notre conscience, écrit-il, nous ne devons pas craindre d'être coupables aux yeux de Dieu . » Penseur avant-gardiste, il a exposé, huit cents ans plus tôt, l'argument que le chanoine Jacques Leclercq développe contre l'abstinence du vendredi . « Autrefois, écrit le chanoine, on ne s'occupait que des riches, et on a l'impression que l'Église même ne pensait qu’à eux. [...] Imposer à titre de pénitence de manger une fois par semaine du poisson, à des gens qui ne mangent jamais de viande, ou n'en mangent pas une fois par semaine, qui, de plus, sont trop pauvres pour acheter du poisson — car le poisson est le plus souvent un aliment cher — n’est-ce pas une dérision ? [...] Un incroyant comprendra-t-il jamais qu’il y ait péché mortel à manger une bouchée de viande un vendredi, et qu’il n’y ait pas la plus petite faute morale à faire le banquet le plus raffiné, pourvu qu’il soit conforme à la règle ? Caviar, huîtres, langoustes, etc. »

Comparons avec ce que disait Abélard au XIIe siècle. « Actuellement, si nous nous abstenons de viande, est-ce un si grand mérite, quand nos tables sont chargées d'une quantité superflue d'autres aliments ? Nous achetons à grands frais toutes sortes de poissons ; nous mélangeons les saveurs du poivre et des épices ; gorgés de vin, nous y ajoutons encore des boissons et des liqueurs fortes. L’excuse de tout cela, c'est l'abstinence de viandes à vil prix . »

Contre le latin, que l'Église utilisait encore tout récemment, Abélard protestait déjà. Comment répondre « amen », dit-il, si l'on n'a pas compris le sens de la prière qui a été faite ? Aussi voyons-nous souvent dans les églises des gens simples faire des prières qui leur sont nuisibles. En changeant une lettre d'un verbe latin qu’ils ne comprennent pas, ils demandent à Dieu de les écarter des biens éternels au lieu de les y admettre. Ici, au Québec, des communautés où l'étude du latin était interdite récitaient quand même l'office en latin. À la messe, le prêtre se tournait vers la foule pour dire : « Ite, misa est » — allez, la messe est terminée —, mais on retenait la foule, car un zélé avait ajouté un dernier évangile, sans que personne n'ait pensé à déplacer l'ordre de quitter.

C'est dans la recherche de la vérité que la contribution d'Abélard mérite le plus d'être soulignée. Il a fait de sa méthode le titre de son livre le plus percutant : Sic et non — Oui et non. Bien avant Descartes, il a compris que le doute mène à la recherche et, pour faire naître le doute dans les esprits, il confronte les auteurs : les oui d'un côté, les non de l'autre. Les certitudes sont torpillées, le doute envahit les esprits. Chaque opinion est ensuite examinée, critiquée, nuancée, retenue ou rejetée, mais jamais en invoquant une autorité. Contrairement à ce que pensent bien des gens, le magister dixit — le maître l'a dit — n'a rien de médiéval.


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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 10 Juin 2011 - 8:46



Très beau chant que voici,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMar 14 Juin 2011 - 9:14




Arrestons nous et visitons ce beau village,



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMar 21 Juin 2011 - 8:12








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 24 Juin 2011 - 8:57





Très beau document,


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 24 Juin 2011 - 9:01

Histoire



Jeanne d’Arc vint chercher des chevaux au Rivau en 1429.

Un élevage de chevaux de guerre existait déjà dans l’ancienne basse-cour du Rivau, les communs actuels. À la Renaissance, François de Beauvau, grand écuyer de François 1er, commença à reconstruire les écuries d’antan, vraisemblablement en bois. Il mourut à la bataille de Romagne aux côtés de Bayard en 1524. Son successeur, Gabriel de Beauvau prit le parti vers 1550 de faire élever un bâtiment très novateur, influencé par les édifices que les grands seigneurs avaient découverts en accompagnant le Roi aux campagnes d’Italie.

Jusqu’alors, les écuries des châteaux étaient uniquement utilitaires et dénuées de caractère ornemental. La spécificité du Rivau tient au fait que pour la première fois dans l’histoire de l’architecture équestre, des écuries furent conçues par un architecte qui développa un style novateur.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMar 28 Juin 2011 - 9:07









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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyJeu 7 Juil 2011 - 10:59



Chevaliers et Héros

Voici la liste des plus grands chevaliers du monde. Ils se sont taillés une place dans l'histoire ou dans la légende soit par leur vaillance, par leur faits d'armes ou leur adresse, par leur exemple ou leur vie chevalresque. Place aux héros, sonnez cors et oliphant pour ces grands chevaliers.

Nom Date Personnage - Lieu
Alexandre Nevski 1220-1263 Chevalier historique
Russie

Élu prince de l'État de Novgorod en 1236, puis Alexandre Nevskygrand-prince de Vladimir. De son vrai nom Alexandr Laroslavitch, il battit, en 1240, les Suédois sur les bords de la Neva, aux environs de l'actuelle Saint-Pétersbourg, ce qui lui valut le surnom de Nevski. L'année suivante, il prit la tête de l'armée de Novgorod et combattit les chevaliers Teutoniques, les chassa de russie et les écrasa lors de la bataille sur le lac Peïpous, en Livonie, le 5 avril 1242.

Cette victoire permit à la Russie de se libérer de la domination occidentale. Lorsque les Mongols envahirent la Russie par l'est, Alexandre devint leur vassal, jouant le rôle de médiateur entre son peuple et la Horde d'Or mongole. En 1246, les Mongols le firent grand-prince de Kiev et, en 1251, le promurent à la dignité de prince de Vladimir, à la place de son frère Andreï. Souverain de Vladimir, Kiev et Novgorod, il oeuvra à l'unification des principautés du nord de la Russie. L'Église orthodoxe le canonisa et sa fête est célébrée le 12 septembre.

Arthur Pendragon (roi) 500 Héros historique-legende
Angleterre

l'épée dans l'enclumeChef militaire des Bretons (Britons), il lutta contre l' envahisseurs saxon vers l'an 500. Devenu légendaire, il représente le roi idéal venu rétablir dans leur puissance les Bretons divisés. Chantée par les bardes gallois puis par divers auteurs de chroniques (Nennius, Geoffrey de Monmouth), sa geste fut développée en France par Wace puis par Chrétien de Troyes qui en fit un portrait moins avantageux que celui de la légende.

Arthur est le fils du roi Uter Pendragon et de la duchesse Ygerne de Cornouailles. Sa mère avait été mariée une première fois à Gorlois, duc de Cornouailles et vassal d' Uter. Mais un soir, grâce à Merlin, Uter prend l'apparence du duc et partage la couche d'Ygerne. Pendant cette même nuit le duc meurt dans une escarmouche hors de son château. Uter épouse alors Ygerne.

Selon les auteurs, Arthur est confié dès sa naissance soit à Merlin, en récompense de ses services et qui va l' élever comme un chevalier dans l'ignorance de ses origines, soit à Ectorius et Flavilla, vassaux loyaux qui l'élèvent avec leur fils Keu (Kay).

Il existe deux récit de la campagne du roi Arthur sur le continent
La plus ancienne légende indique qu'Arthur marche sur Rome qui avait osé réclamer le tribut de la Grande-Bretagne à l'Empire. Pendant son absence Mordret s'empare du royaume avec l'aide des Saxons. Il se fait couronner roi et épouse Guenièvre. Arthur revient avec son armée. C'est alors le combat final entre les soldats d'Arthur et de Mordret dans la plaine de Salisbury. La seconde version est plus romanesque et sans doute plus connue: Lancelot est surpris avec Guenièvre. Arthur, se sentant bafoué et trahi par deux êtres chers, ordonne que Guenièvre soit brûlée vive. Venu sauver la reine le jour de l'exécution, Lancelot est pourchassé jusqu'en dans son fief de Bretagne, où une gigantesque bataille s'engage, opposant les chevaliers de la Table Ronde entre eux. Presque tous les personnages de la légende trouvèrent la mort au cours du combat. C'est Cador, duc de Cornouailles, qui devint roi de Grande-Bretagne. Guenièvre prit le voile à Amesbury.

Chevalier Bayard 1476-1524 Chevalier historique
France

Pierre du Terrail naît au château de Bayard en 1476. D'abord page à la cour du Duc de Savoie, il poursuit une carrière militaire au service des rois de France, successivement Charles VIII, Louis XII et François Ier.

Chevalier Bayard - 1476-1524Sa bonté jointe à sa bravoure et à sa loyauté, en fait l'exemple même du parfait chevalier. Aimé de tous et respecté même par ses ennemis, on le désigne comme étant le chevalier sans peur et sans reproche. Ses exploits se situent surtout au cours des guerres d'Italie, sa défense du pont du Garigliano demeure célèbre. Bayard en 1515 est nommé Lieutenant Général du Dauphiné. La même année, le roi François Ier se fait armer chevalier par lui après la bataille de Marignan.

Bayard est blessé à mort par un coup d'escopette en 1524 à Rovasenda en Italie. Son coprs ramené en France est enterré au couvent des Minimes de Saint-Martin-d'Hères près de Grenoble.


Beowulf Légende Héros de légende
Mythe germanique

Ce fut un guerrier héroïque dans le mythe germanique qui terrassa deux monstres marins aidé semble-t’il par le jeune Wiglaf. Il aurait été le neveu du Roi des Gétes ( les Jutes ?). Une fois, au Danemark, une terrible Beowulf et Grendelcréature nommée Grendel dévora un garde au Palais du Roi Hrothgar. Beowulf captura le monstre mais il parvint à s'échapper en s'arrachant un bras. Toutefois il mourru de sa blessure au fond d'un lac.

Devenu un héros, Beowulf fut couvert de cadeaux mais bientôt la mère de Grendel, une créature épouvantable, retourna au Palais tuant un autre gardien. Beowulf la traqua jusqu'au lac et attaqua le monstre dans son antre de cristal. Il perdit son épée Hrunting dans le combat mais en trouva une autre dans l'eau et il acheva la mére de Grendel. Aprés ces combats, il repartit dans le sud de la Suéde où régnait son pére.

Même agé, il traqua un dragon avec douze compagnons qui peu à peu le laissérent seul, trop peureux pour continuer. Il tua le dragon cracheur de feu avec son épée Naegling mais l'armure fabriquée par Wayland ne résista pas et il fut mortellement blessé et périt aprés avoir vu les trésors du Dragon distribués à son peuple.

Note : On peut trouver quelques analogies avec Arthur, comme la scéne de combat contre la mére de Grendel mais aussi une similitude avec le combat de Grettir contre Glamr.
Bohémond de Tarente 1050-1111 Chevalier historique
Terres Saintes

Prince d'Antioche (1098 - 1111). Fils de Robert Guiscard, il fut l'un des chefs de la première Croisade. Capturé par l'émir de Sivas, il fut prisonnier de 1100 à 1103. Libéré, il partit pour l'Europe afin d'y solliciter des renforts et confia le gouvernement de la principauté à son neveu Tancrède. Après avoir épousé Constance, fille du roi de France Philippe Ier, il lança une expedition en Dalmatie, fut vaincu et dut reconnaitre la suzeraineté de l'Empereur d'Orient sur la principauté d'Antioche.

Bohémond fut l'un des seigneurs de guerre de la première croisade qui ont perdu de vue le but de la croisade et ont profité de l'expédition pour créer leurs propres royaumes : Bohémond a créé la principauté d'Antioche (1098-1268) ; Baudouin a créé le comté d'Edesse (1098-1144).


Le Cid Campeador
Rodrigo Diaz 1043-1099 Chevalier historique
Espagne

Rodrigo DiazL'une des grandes figures de la Reconquista, le Cid est devenu un personnage central de la littérature épique espagnole, où il personnifie le courage indomptable du chevalier castillan (sa bravoure lui valut son surnom Cid Campeador, de l'arabe sidi «seigneur», et de l'espagnol campeador «guerrier illustre») qui, ayant consacré sa vie à sa foi et à son souverain, se voue sans défaillance à la libération de l'Espagne de la domination musulmane. La réalité historique est sensiblement différente. S'il passa sa vie à guerroyer, ce fut dans les rangs les plus opposés. Il prit part aux guerres qui suivirent la mort du roi Ferdinand Ier (1065) et qui opposèrent les deux fils du souverain: Sanche II, roi de Castille, et Alphonse VI, roi de León. Il servit d'abord Sanche puis, après la mort de celui-ci, son frère, devenu roi de Castille et de León. Il épousa en 1074 doña Jimena Díaz (Chimène), cousine du souverain et fille du comte d'Oviedo. Tombé en disgrâce en 1081, il parcourut alors l'Espagne, offrant ses services tantôt à des princes musulmans, tantôt à des princes chrétiens d'Aragon ou de Barcelone, jusqu'au jour où, agissant pour son propre compte, il se tailla une principauté indépendante dans le sud de l'Espagne, s'empara de Valence en 1094 et y régna jusqu'à sa mort en 1099.

(Strongbow) xxx-1176 Chevalier historique
Irlande
Strongbow était le fils du premier compte de Pembroke, région du sud du pays de Galles envahie par les Normands. En 1168, Dermot, roi de Leinster, demanda à Strongbow de le soutenir contre un autre royaume irlandais, Connaught. Strongbow gagna I'lrlande en 1170 et prit Dublin et Waterford. Il épousa la fille de Dermot. Cette invasion et ce mariage marquèrent le début de l'établissement normand en Irlande.
Bartolomeo Colleoni 1400-1475 Chevalier historique
Italie

Monument équestre au Colleoni, bronzeNé près de Bergame en Italie, Colleoni est l'archétype du condottière, se battant pour un salaire et non par loyauté envers un seigneur ou une nation.

Lors des guerres entre les États de Milan et de Venise, il se battit contre les deux camps. En 1454, il fut nommé capitaine général de Venise, où nous pouvons encore y admirer sa statue équestre un chef d'oeuvre du célèbre Andrea Del Verrochio.
Enguerrand V11
De Coucy 1340-1397 Chevalier historique
France
Enguerrand VII, De CoucyL'un des chevaliers français les plus doués de son temps, Enguerrand était comte de Soissons et de Marle. Captif, il fut envoyé en Angleterre où il épousa Isabelle, la fille du roi Édouard III. Il opta pour la neutralité lorsque éclatèrent les guerres entre la France et l'Angleterre. Il combattit en Italie pour reprendre les terres gouvernées par l'Autriche. Luttant aux cotés des troupes françaises contre les Turcs à Nicopolis en Grèce, il fut vaincu et mourut peu après.
Galaad Légende Chevalier de légende
France - Angleterre

Galaad est le plus jeune des Chevaliers de la Table Ronde. Fils de Lancelot du Lac, il incarne l'archetype du Chevalier religieux décrit par Chrétien de Troyes sous le nom de Galaad le Chaste. Il apporte le prolongement du cycle arthurien car au-delà de la mort d'Arthur, il est le seul chevalier à obtenir au terme de sa quête le privilège d'entrevoir la révélation du Saint Graal. Galaad est parfois assimilé à Perceval ou Parsifal, dont le courage et la pureté sont évoqués dans le célèbre Opéra de Richard Wagner.


Gauvain Légende Chevalier de légende
France - Angleterre

Gauvain est l'un des plus célèbres chevaliers du roi Arthur. Il est le héros de nombreux romans au Moyen-Age. Notamment ceux de Guillaume de Malmesbury et de Chrétien de Troyes. Il est pour tout chevalier un modèle de force, mais aussi de loyauté et de fidélité envers son roi, au côté duquel il meurt dans la bataille contre Mordred.

Bertrand Du Guesclin 1320-1380 Chevalier historique
Bretagne France

Bertrand du GuesclinBertrand Du GuesclinBertrand Du GUESCLIN est né vers 1320 au château de la Motte Broons, prés de Dinan. On le dit fort laid, petit, les jambes courtes et noueuses, larges d'épaules, les bras longs, une grosse tête ronde ingrate, noir de peau, peut-être I'héritage d'un lointain ancêtre, Maure qui aborda en Bretagne.

Vers 17 ans, il vit chez son oncle à Rennes, ou à L'occasion d'un tournoi, s'étant fait prêter harnois, écuyer et chevaux par un lointain cousin, il terrasse tous ses adversaires sauf un, son père, contre lequel il refuse de combattre. Quelle ne fut pas la surprise de ce dernier quand, voulant voir la tête de celui qui refusait de combattre après toutes ces victoires, il reconnut son fils. À partir de ce moment là, il décide de lui donner une formation de chevalier.

En 1341, Jean III duc de Bretagne décède, deux partis se disputent le duché, Jean de Monfort soutenu par les Anglais et Charles de Blois appuyé par le roi de France. Du Guesclin est I'homme de ce dernier, mais n'étant pas assez argenté pour lever une troupe digne de ce nom, il se réfugie avec une bande de brigands dans la forêt de Brocéliande à partir de laquelle il harcèle les Anglais et les soldats de Monfort. Ces quinze années passées dans la forêt vont lui apprendre la patience, la sagesse de ne pas s'attaquer à une troupe plus forte que la sienne, si ce n'est par la ruse bien loin de L'esprit chevaleresque, qui nous coûta si cher à Crécy et plus encore à Poitiers.

Il est fait chevalier en 1357. Après s'être fait connaître par quelques coups d'éclat, on le retrouve en Normandie, au service de Jean le Bon, à combattre les Anglo-Navarrais et les grandes compagnies, qui désœuvrées après le traité de Brétigny, ravagent le pays. Capturé à la bataille d'Auray en 1364, il est libéré contre rançon.

Connétable de France en 1370, il mène, en Espagne, les bandes de routiers se battre pour le compte d'Henri de Trastamare à propos du royaume de Castille. Avec le roi, Charles V, il reconquiert petit a petit le domaine de la Couronne, mais il meurt le 13 juillet 1380, sans avoir pu terminer cette tache. Charles V le fit enterrer à Saint-Denis

Armes: D'argent a l'aigle a deux têtes de sable, membrée et becquée de gueules, au baton de même sur le tout.


Godefroi de Bouillon I061-1100 Chevalier historique
Belgique - Terres Saintes

Godefroi de BouillonFils de l'héritière des ducs de Brabant et d'Eustache II, Comte de Boulogne, au royaume de France, Godefroy de Bouillon est un descendant de Charlemagne.

L'un des premiers à répondre à l'appel d'Urbain II, en 1095, Godefroy de Bouillon devient aussi l'un des principaux chefs de la première croisade. en 1096, pour financer son départ, il vend son domaine de Bouillon à Otbert, prince-évêque de Liège. Parti de Vézelay avec une suite nombreuse, il passe par Ratisbonne, Vienne, Belgrade et Sofia, arrive à Constantinople, et se heurte aussitôt à Alexis Comnène....

Il est au premier rang lors de la prise de Jérusalem en 1099. La couronne de roi de Jérusalem lui est proposé après la prise de la ville mais il la refuse, arguant que seul le Christ est autorisé a porter ce titre. Il est donc fait Avoué du Saint-Sépulcre. Il meurt l'année suivante et son frère Baudouin qui avait aussi participé a la croisade devient roi.


Édouard (le Prince Noir) I330-1376 Chevalier historique
Angleterre France
Nommé ainsi en raison de son écu d'armes noir, orné de trois plumes d'autruche argentées, qu'il arborait lors des joutes, Édouard était le fils ainé d'Édouard III d'Angleterre. Il combattit lors de la bataille de Crécy en 1346, dirigea d'audacieuses incursions dans le nord de la France, et écrasa l'armée française à Poitiers. En 1362, il devint prince d'Aquitaine et Italie de Pierre le Cruel, roi de Castille et Léon en Espagne.
Sir John Hawkwood 1320-1394 Chevalier historique
Angleterre
S'étant illustré lors des batailles de Crécy et de Poitiers, ce fils de tanneur fut armé chevalier par Édouard III d'Angleterre. En 1360, il devint mercenaire et prit la tête d'une célèbre unité anglaise de lanciers qui défendit les cites de Pise et de Florence lors des guerres italiennes.
Wilfred Ivanhoé 1190 Chevalier de légende
Angleterre

Wilfred Ivanhoé est un héros du roman d'aventure du même nom. Écrit par Sir Walter Scott en 1820. Ivanhoé, chevalier Saxon doit rassembler une ranson pour délivrer de sa prison le Roi Richard 1er Coeur de Lion. Le Prince Jean fera tout pour empêcher Richard de revenir en Angleterre.

Jean Ier de Luxembourg 1296-1346 Chevalier historique
Luxembourg

Roi de Bohême, Jean 1er de Luxembourg, l'un des chevaliers les plus valeureux de son temps, se trouve partout où l'on se bat : guerres ou tournois. Il meurt à la bataille de Crécy, à laquelle il a tenu à participer.

Blessé à l'oeil au cours d'un tournoi, Jean 1er de Luxembourg perd la vue, malgré les soins d'un médecin. Par coquetterie, ce superbe athlète cache son infirmité en feignant d'être aveuglé par le soleil. Le 26 août 1346, il est à Crécy, au côté du roi de France. Pour prendre part à l'action, il demande à 2 de ses chevaliers d'attacher son cheval aux leurs et de l'emmener, dans ce curieux équipage, au contact de l'ennemi. La tradition veut que le jeune Edouard d'Angleterre, effrayé par les moulinets désordonnés d'une épée, ait jeté à bas de son destrier le propriétaire de cette arme redoutable. Au soir de la bataille, on devait trouver morts, 3 chevaliers et leurs chevaux liés. En hommage à la folle bravoure de Jean 1er de Luxembourg, le roi d'Angleterre fait dresser une croix. Quant à Edouard, il demande à son père l'autorisation de prendre la devise du mort, Ich dien Je sers, et son emblème : 3 plumes d'autruches blanches.
Jean de Gand 1340-1399 Chevalier historique
Angleterre
Quatrième fils du roi Édouard III d'Angleterre, il devint duc de Lancastre en 1362 et par la suite duc d'Aquitaine et ses décendants régnèrent sur l'Angleterre.
Jean de Beaumanoir 1310-1367 Chevalier historique
Bretagne
Chef de guerre breton, il fut un fidèle compagnon de Du Guesclin. En 1351, il acquit la célèbrité en commandant victorieusement une petite troupe de trente chevaliers bretons qui affronta, près de Ploërmel, une troupe de trente chevaliers anglais. Au coeur de la mêlée, Beaumanoir, qui demandait à boire, s'entendit répondre par un de ses compagnons
" Bois ton sang, Beaumanoir, ta soif passera! "
Jean II Boucicaut 1365-1421 Chevalier historique
France
Terres Saintes
Promu maréchal de France en 1391, Jean Boucicaut fut capturé par les Turcs lors d'une croisade en 1396, à Nicopolis en Grèce, ses ravisseurs exigèrent une rançon. Il devint gouverneur de Gênes en Italie puis fut de nouveau fait prisonnier par les Anglais à Azincourt en 1415.
Gaston III dit Phoebus 1331-1391 Chevalier historique
France

Gaston III dit Phoebus (Soleil) à cause de sa chevelure blonde, devint Comte de Foix en 1343. Lors de la guerre de Cent Ans, il hésite à prendre parti pour le roi de France, mais celui-ci soutenant son ennemi le Comte d'Armagnac, il reste neutre, et part lui-même combattre en Prusse dans les rangs des Chevaliers Teutoniques. A son retour, il reprit la guerre contre le Comte d'Armagnac et l'ayant capturé, il en tira une énorme rançon qui lui permit d'entreprendre une cour fastueuse et cultivée. A sa mort, en 1391, il lègue ses domaines à la couronne de France, car il avait tué son unique fils légitime en 1382 dans un accès de colère.


Guillaume le Maréchal
Conte de Pembrooke 1144-1219 Chevalier historique
Angleterre France

Guillaume le MaréchalGuillaume, issu d'un modeste lignage fut champion de tournois jusqu'à quarante ans. Il a servi fidèlement les Plantagenêts : Henri II, son fils aîné Henri le Jeune et les cadets Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre. En récompense, on lui a donné pour femme l'un des plus beaux partis d'Angleterre. Il a combattu Philippe Auguste et c'est à soixante-treize ans, comme Régent d'Angleterre du jeune Henri III, qu'il a remporté contre le futur Louis VIII la bataille de Lincoln en 1217, qui obligea les Français à conclure la paix et à évacuer l'Angleterre. Apprenant la mort de Guillaume dans la tradition des Croisés, Philippe Auguste et ses barons le proclamèrent " le meilleur des chevaliers "


Guillaume le Conquerrant 1027-1087 Chevalier historique
Angleterre France

Lorsqu'il hérite de son père le duché de Normandie, Guillaume dont la mère est fille d'un tanneur, ne s'appelle encore que «Guillaume le Bâtard». Sa conquête de l'Angleterre va faire de lui «Guillaume le Conquérant».

Par son père, Guillaume possède des droits au trône d'Angleterre mais, à la mort du roi, Harold II s'empare de la couronne. Furieux, Guillaume décide de la lui arracher. Le 27 septembre 1066, parti des côtes normandes avec quelques milliers d'hommes, il débarque en Angleterre. Descendu le dernier de son bateau, il trébuche et tombe sur le SABLE. Ce qu'un autre aurait interprété comme un mauvais présage le fait rire. Il dresse son camp près du petit village côtier de Hastings et se prépare au combat. Harold et son armée arrivent sur les lieux quelques JOURS plus tard. Le 14 octobre au matin, la bataille s'engage. A la tombée du jour, Harold, qui n'a plus autour de lui que sa garde, est tué d'une flèche reçue dans l'oeil. Le jour de Noël suivant, Guillaume est sacré, dans l'abbaye de Westminster, roi de cette Angleterre que nul, dans l'Histoire, n'a envahie après lui.


Lancelot du Lac Légende Chevalier de légende
France - Angleterre

Fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Hélène. Lancelot est enlevé dans sa petite enfance par la fée Viviane, Dame du lac. Elle l'élève dans la forêt de Brocéliande, fait de lui un parfait chevalier puis le mène au roi Arthur pour qu'il l'adoube. A la cour, il absolu qui sera sa joie, sa quête mais aussi sa faute. Il est le meilleur des chevaliers de la Table Ronde, nul ne peut rivaliser avec lui en courtoisie, au tournoi ou au combat. Lui seul peut ramener le Reine du pays de Gorre, dont nul ne revient : pour elle, il passe le pont de l'Épée et accepte de monter dans la charrette d'infamie. Il délivre le château de la Douloureuse Garde de ses enchantements et déjoue les sortilèges de Morgane au Val sans Retour. Son amour pour Guenièvre l'empêche d'avoir accès au mystère du Graal mais son fils Galahad est le seul à en avoir la révélation


Charles Martel 686 - 741 Chevalier historique
France

Fils naturel de Pépin l'Heristal, Charles Martel est après le roi le personnage le plus important du royaume des Francs. Gouvernant à la place du roi, encore enfant, il mène toutes sortes d'expéditions aux confins du Royaume contre les barbares qui le menacent. Mais surtout, à Poitiers en 732, il repousse les Arabes qui débarqués en Espagne quelques années plus tôt, menaçaient d'envahir la chretienté. Les Arabes y furent écrasés comme par un marteau (Martel) ce qui a donné son surnom à Charles, à moins que cela ne désigne l'arme qu'il avait ce jour-là. Chef incontesté du Royaume, il le consolide jusqu'à sa mort, laissant à son fils Pépin le Bref, le soin de chasser le dernier des rois Fainéants, inaptes au pouvoir, et de se faire couronner à sa place.

Mordred Légende Chevalier de légende
France - Angleterre

Neveu d'Arthur, Mordred apparaît tel le plus ténébreux des personnages du Cycle Arthurien car il est également représenté comme le fils incestueux d'Arthur conçu avec sa demi-sœur Morgane sous l'emprise d'un filtre magique. Traître parmi les traîtres, Mordred couvrira de honte la reine Guenièvre en dévoilant sa passion pour Lancelot du lac. Chassé de l'Ordre de la fraternité des Chevaliers de la Table Ronde, Mordred soulèvera une armée, puis défiant Arthur dans un ultime combat à la bataille de Salesbières, périra en blessant mortellement son roi.


Robin Hood (1160-1247) Héros de légende
Angleterre

Possiblement Robert Fitz-Ooth, Conte de Huntingdon (ou Robertus Hoodus, Robert Hode, ou Robin of Piers Plowman),

94 ans après la conquête Normande Robin Hood prends la tête d'un groupe de hors la loi pour deffendre les pauvres contre les riches et les abus de la noblesse Normande. Archer légendaire il se réfugiait dans la forest de Sherwood ou de Bramsdale pr`s de la ville de Nothingham dont il combattait le Sheriff. Il incarna le héros idéal et la lutte des hommes libres contre l'oppression des riches et nobles.

Lytell Geste of Robyn Hode (1495) -- First collection of ballads
John Maior, a Scottish historian and philosopher 1469-1549 described Robertus Hoodus.


Preceval Légende Chevalier de légende
France - Angleterre

Perceval est le héros des romans de Chrétien de Troyes et de Walfrom von Eschenbach. Sa mère l'élève seul à l'écart de tout dans une forêt, car elle n'a qu'une crainte : qu'il veuille devenir chevalier, comme son père et ses frères... qui sont morts au combat. Mais un jour, Perceval aperçoit de brillants chevaliers dans la forêt... Il veut les imiter et être vêtu comme eux. Il atteint la cour du roi Arthur où il est adopté. Au cours de ses pérégrinations, Perceval voit dans le château du mystérieux Roi pêcheur, le Graal. Après une longue quête, et la pénitence de ses fautes passées, il apprendra que le Saint-Graal est la coupe qui a recueilli, sur le Calvaire, le Sans du Christ coulant de Son côté.

Ulrich von Lichtenstein 1200-1275 Chevalier historique
Allemagne, Autriche, Italie

Ulrich Von Lichtenstein c.1300 Codex Manesse, HeidelbergIssu d'une très ancienne famille d'Autriche du sud, Ulrich fut le représentant parfait des chevaliers poètes du XIIIe siècle. Épris de prouesses et de voyages, il se comporta toute sa vie selon l'idéal chevalresque Arthurien : servant les dames, défiant les seigneurs, parcourant l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, à la recherche d'aventures merveilleuses et de joutes à la lance. Ulrich fut aussi un grand poète. Son célèbre poème Frauendienst (Le service des dames) donne beaucoup de renseignements sur la chevalerie dans les pays germaniques à son époque. Le nom d'Ulrich von Lichtenstein est redevenu populaire récemment car on utilisa son nom pour en faire le héros du film Chevalier.


Robin des Bois
(Robert de Locksley ou Robert de Hundington) Légende Chevalier de légende
Angleterre

Robin des Bois ou Robin Hood, apparaît dans des ballades anglaises au XIVe siècle. C'est un brigand au grand cœur qui se cache dans la forêt de Sherwood, résiste à l'autorité locale du shériff de Nottingham, détrousse les riches pour donner aux pauvres et aux orphelins. Robin, a-t-il réellement existé ? Ce n'est pas bien certain. Certains ont vu en lui le patriote écossais Wallace qui, lui aussi, défiait le roi d'Angleterre à peu près à la même époque. S'il a existé en tout cas, ce n'est vraisemblablement pas au XIIe siècle, à l'époque de Richard Cœur de Lion, mais bien plus tard.

Dans la légende il s'agit parfois de Robert de Locksley, originaire de la ville de ce nom où Robert conte de Hundington, noble saxon voué au Roi Richard coeur de Lion.

Rolland de Roncevaux 7xx-778 Chevalier historique
France

Hruotland ou Roland, comte de la Marche de Bretagne, est l'un des plus fidèles compagnons de Charlemagne. Sa mort à Roncevaux, en 778, a inspiré La Chanson de Roland, qui conte son dernier combat.

Mort de RolandCette année-là, Charlemagne revient d'Espagne où il a vaincu les Musulmans. A la tête du gros de son armée, il franchit les Pyrénées, laissant en terre ennemie une arrière-garde commandée par Roland. Celui-ci doit sonner du cor en cas de péril. Quand cette petite troupe s'engage au col de Roncevaux, une pluie de flèches s'abat sur elle. Ce sont les Basques, alliés des Arabes, qui l'attaquent. Les Francs ripostent et tentent d'atteindre les assaillants cachés derrière les rochers. Roland refuse d'appeler au secours. Autour de lui, les hommes tombent et le tir des Francs faiblit. Bientôt, les Basques entourent les survivants. Son épée Durandal à la main, Roland résiste jusqu'au moment où, blessé, mourant, il reste au milieu de ses compagnons massacrés. Alors, il sonne du cor. Charlemagne se porte à son secours mais, quand il arrive, Roland a rendu le dernier soupir.

Simon IV
comte De Montfort 1150-1218 Chevalier historique
France

D'origine normande, il se couvrit de gloire lors de la croisade de 1202. Il mena en 1208 la cruelle croisade contre les Cathares du sud de la France. Devenu comte de Toulouse en 1215, il trouva la mort lors du siège de la ville par Raymond IV, ancien compte de Toulouse.


Simon De Montfort
(le jeune) 1200-1265 Chevalier historique
France
Fut nommé gouverneur de Gascogne. Rapidement, il se brouilla avec le roi et entraîna les barons anglais (les puissants seigneurs) dans une guerre civile. C'est ainsi que fut constitué le premier Parlement anglais. Simon de Montfort se querella ensuite avec les barons et fut vaincu à Eversham en 1265.
Owen Glyn Dwr 1359 -1416 Chevalier historique
Pays de Galle

Owen Glyn Dwr 1359 -1416Owen Glyn Dwr fut l'écuyer du comte d'Arundel. En 1400, une dispute pour la reconnaissance de ses terres l'opposa à un seigneur anglais Reginald Grey, lord de Ruthin. Ce conflit où la déclencha un soulèvement qui donna lieu à une guerre d'indépendance du Pays de Galles. Owen obtint le soutien de l'lrlande, de l'Écosse, de la France et de l'Angleterre. Les Gallois furent vaincu mais ce chevalier ne fut jamais capturé.


Sir Henry Percy, Hotspur 1364 -1403 Chevalier historique
Angleterre
Fils impétueux du comte de Northumberland, région d'Angleterre, Henri se battait déjà à l'âge de 14 ans. Il fit la guerre contre les Français, les Ecossais et les Gallois, avec lesquels il s'allia plus tard. Il fut tué au combat à la bataille de Shrewsbury, qu'il livra contre le roi Henri IV.
Richard 1er coeur de Lion (roi) 1157-1199 Chevalier historique Angleterre
France Terres Saites

Troisième fils d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, et d'Aliénor d'Aquitaine, il hérite de ce duché dès 1168 puis, allié à Philippe Auguste, s'oppose à son père, qu'il défait en 1188. Il monte alors sur le trône et renonce à l'alliance avec la France. Parti en croisade en 1190, il conquiert Chypre et s'empare de Saint-Jean-d'Acre. Fait prisonnier en Palestine par le duc d'Autriche qui le livre à l'empereur Henri VI, il ne revient en Angleterre qu'en 1194, contre la promesse d'une énorme rançon, pour mener une guerre impitoyable à Philippe Auguste qu'il écrase de sa supériorité militaire. Il meurt lors de l'assaut du château de Châlus, en Limousin.


Robert Guiscard 1015-1085 Chevalier historique
France Sicile
Ce chevalier participa à l'expédition normande dans le sud de l'Italie et en Sicile, organisée par des chevaliers en quête de richesses et de domaines. II combattit l'empire byzantin ainsi que les Sarrasins. Prenant faits et causes pour le pape, il s'opposa à l'empereur germanique Henri IV.
Tancrède 1078-1112 Chevalier historique
Sicile Terres Saintes
Prince normand de Sicile. Il participa en 1096 à la première croisade avec son oncle Bohémond de Tarente. Il se distingua aux sièges d'Antioche et de Jérusalem. Godefroy de Bouillon l'investit de la principauté de Galilée. Il essaya en vain d'empêcher l'accession au trône de Baudouin I. Pendant la captivité de Bohémond de tarente (1101-1111) il gouverna la principauté d'Antioche. Il gouverna aussi le comté d'Edesse (1104-1108) durant la captivité de Baudouin de Bourg. Il ne restitua cependant Edesse à ce dernier que de mauvaise grâce. Il est aussi le héros du célèbre poème du Tasse "La Jérusalem délivrée".
Sir William Wallace ou Walays, 1270-1305 Chevalier historique
Écosse
Ce chevalier écossais déclencha la guerre d'indépendance de l'Écosse contre l'Angleterre. Il vainquit Édouard I à Stirling Bridge en 1297 mais écrasé à Falkirk en 1298, il s'enfuit en France.
Wolfram von Eschenbach 1170 - vers 1220 Chevalier historique
Allemagne

Tous les chevaliers ne se firent pas un nom grâce à leurs exploits guerriers. Wolfram était un chevalier mineur mais un grand poète. Né en Bavière, il rejoint la tour de Hermann de Thuringe. On lui doit Parsifal, l'un des plus important romans chevaleresque.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMer 13 Juil 2011 - 8:40


Petite balade en ARDECHE





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMer 13 Juil 2011 - 12:07


Quelle belle ballade dans ce beau village ! sunny
C'est bien tranquille et çà sent bon les vacances !
Si les pierres pouvaient parler elles en diraient des choses... L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 680660

Il faut rendre hommage à tous ces passionnés de l'histoire, du beau patrimoine, restaurateurs, compagnons du bel ouvrage, artisans, tous ces nobles métiers qui perdurent. Bravo à tous ces amoureux fous des vieilles pierres qui inlassablement patiemment sauvent les vestiges de ces villages !

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MessageSujet: BON ANNIVERSAIRE MESSIRE CHEVALIER MAXIMUS !!!!!   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptySam 30 Juil 2011 - 16:21

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867 BON ANNIVERSAIRE MAXIMUS CHEVALIER TEMPLIER ! L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867 HONNEUR - FORCE - COURAGE L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867 Bises chevaleresques & templières... L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 279867


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyDim 31 Juil 2011 - 13:42



Bonjour samsara

Merci pour m'avoir souhaité mon anniversaire.

Très belle petite vidéo


MAXIMUS
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMer 3 Aoû 2011 - 11:02


Hommage à ce saltimbanque des temps modernes,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMer 3 Aoû 2011 - 11:11

Oyez oyez braves gens,



Ce w end se prépare à saint Antoine l'abbaye en ISERE une grande fête médiévale,

je serais présent à cet évènement, à ne rater sous aucun prétexte...

MAXIMUS,
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyMer 3 Aoû 2011 - 20:36

.

Bonsoir Maximus,

Ce doit être un superbe spectacle !

Dommage, j'étais à coté de Grenoble le week end du 14 Juillet .....(juste un peu trop tôt )

Cela aurait été un plaisir que d'aller voir cette grande fête ainsi que de te voir!

:dom:


Bisous

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 5 Aoû 2011 - 0:35

BRAVO MESSIRE ARBOGAST ! L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 664875


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 491938

Noble chevalier le digne troubadour du moyen âge !

J'aime beaucoup L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 680660et very much !


Samsara
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MessageSujet: LA COMMANDERIE D ARVILLE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 5 Aoû 2011 - 0:56

La commanderie templière d'Arville

C'est une des plus belle commanderie templière de France que l'on peut encore admirer aujourd'hui
en l'an de grâce 2011 !

Donc braves gens !
Gentils damoiseaux, gentles dames !
Si vous êtes dans les parrages en terre de Sologne
la province du Loir en Cher aux alentours du 15 août....

Allez y sans l'ombre d'un douste !

Vous y verrez des nobles chevaliers...
Il y aura de grandes festes, des joutes, du festoyement...!
Nul douste que vous passoyerez un bon moment en dehors du temps !


http://www.commanderie-arville.com/





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyVen 5 Aoû 2011 - 10:46







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyJeu 11 Aoû 2011 - 18:59





belle visite que voici,


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyLun 22 Aoû 2011 - 8:47


Démonstration,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 EmptyLun 5 Sep 2011 - 8:34



Magnifique vidéo,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 24 Empty

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