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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 2 Déc 2011 - 23:19

Messire Maximus !

Je ne vois point de Cunégonde ni de Frédégonde ?

Pourtant je pensais...Mais je suis rassurée ! car dans le lot, il y a une belle Godeburge... L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 680660



Ceci dit ... On se rend compte que certains prénoms perdurent encore de nos jours ...


Samsara
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyDim 4 Déc 2011 - 20:02



Très joli village que je vous fais découvrir





MAXIMUS,
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyDim 4 Déc 2011 - 21:40




Travaux au chateau,




MAXIMUS,
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 9 Déc 2011 - 15:47




jugements des animaux au moyen âge, ( comme les hommes )

Combat entre les forces du bien, les anges et du mal, les animaux (A.Dürer fin XVe siècle, tiré de C.Kapple, 1980)r

Au Moyen-Age, les animaux étaient considérés un peu de la même façon que les hommes mêmes s’ils étaient toujours inférieurs à eux. Ils utilisaient encore le modèle de l’échelle des êtres d’Aristote sauf qu’ils croyaient que les bêtes, comme les hommes possédaient, en plus de l’âme végétative et sensitive, l’âme intellective. Ils étaient donc responsables de leurs actes. À cet égard, on s’était déjà permis de philosopher longuement et de se questionner pour savoir si ces âmes ressuscitaient et qu’elles étaient immortelles. À l’époque des lumières ces interrogations semblaient moins préoccupantes, surtout quand Descartes propagea l’idée des « machines mécaniques » pour qualifier les animaux. C’est à partir de ses théories que l’on affirmait que ceux-ci ne connaissaient pas la souffrance. Ce concept était relié au péché originel et les animaux, n’étant pas concerné par celui-ci, ne pouvaient donc pas souffrir. La première douleur se retrouvait donc à travers l’âme et non le corps. Cette nouvelle façon de voir les choses a peut-être contribué à faciliter la tâche des bourreaux.

Exemples célèbres
















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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 9 Déc 2011 - 15:50



EXEMPLE CELEBRE SUITE....Le premier cas est cité chez tous les auteurs étudiés ainsi que dans La bête singulière. La raison pour laquelle on l’invoque souvent en exemple est simple : c’est l’affaire la mieux documentée sur les procès des animaux. Il s’agit de la pendaison d’une truie à falaise en 1386 que l’on a peint dans l’église de la Trinité, située dans une ville de Normandie. D’ailleurs, il est important de souligner que la représentation que l’on en voit aujourd’hui n’est pas la reproduction fidèle de la fresque originale.[1] Il y a eu un siège imposé par le roi d’Angleterre en 1417 dans cette ville et une partie de l’église a été détruite. On a ensuite reproduit la fresque mais en 1820, l’église fut blanchie à la chaux et c’est grâce aux auteurs anciens que la description de l’événement est parvenue jusqu’à nous. Cette truie aurait perpétré un homicide à l’endroit d’un enfant de trois mois, dont le bras et une partie de la figure furent dévorés. En plus de pendre la truie, on lui a tailladé une cuisse et coupé le groin. On l’avait habillé d’une veste, d’un haut de chausse et on l’avait aussi ganté. De plus, on l’a recouvert d’un masque à figure humaine, ce qui signifie bien le souci de mettre les animaux sur le même pied d’égalité que les hommes. Cependant, on l’a pendu à l’envers, par les pieds et elle fut longtemps exposée à la vue des passants. Lors de l’exécution de la sentence, on avait exigé la présence du propriétaire de la truie, pour lui faire honte, ainsi que du père de l’enfant victime, qui n’avait pas veillé sur lui.

L’ouvrage de Fabre-Vassas, démontre que plusieurs juifs ont été condamné de la même façon. On considérait que la truie était la mère des juifs, que ceux-ci étaient donc des porcs et c’est pourquoi ils devaient mourir comme eux. Fabre a d’ailleurs démontré que cela s’est produit plusieurs fois. On voit bien ici en réalité que l’accoutrement de l’animal humanise ce dernier tandis que le juif est animalisé lorsqu’on le condamne. L’exemple suivant parle de lui-même : Jean Allard est un homme qui vivait à Paris au XVIe siècle avec une femme juive et sept enfants sont nés de leur union. Puisqu’on considérait la femme juive comme une truie et que le coït chez cette bête s’effectuait de la même façon qu’avec les chiens, on accusa Allard de sodomie. La preuve résidait dans le fait qu’il avait eu des enfants avec cette femme. La sodomie étant criminalisée et punissable de mort, on le condamna donc au bûcher.[2] Le cœur du livre de Fabre-Vassas est constitué par la reconstruction des racines de l’antisémitisme et les situations qui impliquent les juifs et le porc ou la truie sont innombrables.

Nous avons pu remarquer de nombreux procès qui impliquaient les porcs. Il faut noter qu’ils étaient plusieurs et vagabonds. Malgré la relative protection de Saint-Antoine, on les considérait comme de véritables éboueurs puisqu’ils auraient aussi chercher à déterrer les cadavres des cimetières. La parenté entre le porc et l’homme soulève de nombreuses ambiguïtés et Fabre-Vassas les soulignent amplement à travers son ouvrage. Notez aussi que jusqu’au XVIIe siècle, on étudiait la médecine du corps humain à partir de la dissection des porcs.

Nous avons abordé plus tôt la question de la superstition par rapport à la sorcellerie. Le type le plus révélateur d’un humain possédé par le démon est spécifique à la croyance des loups-garous, c’est à dire la lycanthropie. Selon Vartier, il existe beaucoup d’archives qui réfèrent à des habitants ayant organisé des battus afin de les chasser. Plusieurs chrétiens auraient péri sous l’accusation de lycanthropie qu’on associe directement à un acte précédent la transformation du loup-garou, c’est à dire la bestialité.


MAXIMUS




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyDim 11 Déc 2011 - 20:52








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyMar 3 Jan 2012 - 12:21




A écouter avec beaucoup d'attention,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyLun 9 Jan 2012 - 11:41

Les verbes :


•Abrayer = broyer
•Arder = brûler
•Bataculer = basculer
•Bouter = pousser
•Choir = tomber
•Conchier = outrager
•Convoier = faire route
•Déconfier = trahir
•Estriller = étriper
•Epousailler = épouser
•Esponger = éponger
•Faer = ensorceler
•Fatrouiller = bavarder à tort et à travers
•Joiler = accueillir
•Lober = tromper
•Mander = demander
•Mangailler = manger
•Mesttre = mettre
•Mortir = tuer
•Odir = entendre
•Peinturer = peindre
•Piétonner = marcher
•Puire = puer
•Quérir = chercher
•Rapiner = voler
•Ripailler = manger
•Rechaudir = réchauffer
•Toster = griller
•Trouiller = avoir peur
•Vergogner = faire honte

Le vocabulaire :


•Affublement = vêtement
•Ajour = ouverture
•Aquiescement = autorisation
•Arroi = équipage
•Attrapoire = équipage
•Arbalestrie = arbalète
•Bachelette = jeune fille
•Balivernes = mensonges
•Baronnet = insulte pour noble
•Bastaille = bataille
•Batelage = boniments
•Bâtisse = bâtiment
•Besson = jumeau
•Biclarel = Loup-garou
•Bonne pitance = bon repas
•Bonne flambée = bon feu
•Bric = fripon, coquin
•Brouet = soupe de légumes
•Brune = tombée du jour
•Buissonade = petit bois
•Castel = château
•Cependant = pendant que
•Charmogne = sortilège
•Charmement = enchantement
•Chefs = tête
•Chiabrena = chiure de merde
•Coquebert = nigaud
•Couard = peur, lâche
•Couche = lit
•Courtines = mur d’enceintes
•Criements = cris
•Damelot = jeune homme
•Défroques = vêtement mauvais
•Derechef = à nouveau
•Devergoigneuse = dévergondée
•Devinance = divination
•Enquerre = cherche à savoir
•Escuyer = ecuyer
•Et tôt = bientôt
•Fillot(e) = fils, fille
•Fol dingo = fou
•Francherepue = repas rassasiant
•Froidure = froid
•Gargamels = gorges
•Géniture = descendance
•Gent(e) = joli(e)
•Giguedouille = danse, gigotement
•Gourdasse = gourde
•Guignon = malchance
•Houlier = débauché, pillard
•Jouvence = jeunesse
•Lacrimable = déplorable
•Mânes = âmes des morts
•Maroufle = maraud
•Membru = mains vigoureuses
•Menuaille = populace, canaille
•Merdaille = gens méprisables
•Mortaille = mort, massacre
•Mortir = tuer
•Moult = beaucoup
•Nuitée = nuit
•Olifant = cor
•Ost = armée du roi
•Oyant = entendant (ouïr)
•Pentacol = pendentif
•Poularde = Poule (à manger)
•Prestement = rapidement
•Prévôt = collecteur d’impôts
•Sale trogne = sale tête
•Satanique = sorcière
•Sorceresse = sorcière
•Souplette = soupe
•Sotie = pièce de théâtre
•Suivance = suite
•Tristeusement = tristement
•Vêpre = soir
•Violentement = violemment
•Vinasse = vin de piètre qualité
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyLun 9 Jan 2012 - 11:46

Les Armées de l'Âge des Ténèbres

Les tribus germaniques qui envahirent l'Empire Romain au début du Moyen Âge combattaient essentiellement à pied avec des haches et des épées. Les guerriers ne se protégeaient guère sauf, peut-être, avec des casques et des boucliers. Ils étaient organisés en bandes, placées sous l'autorité d'un chef. Féroces et agressifs, ces guerriers combattaient toutefois sans discipline. Les légions romaines disciplinées purent de ce fait dominer les tribus germaniques pendant des siècles, les armées " émotives " étant souvent fragiles. Néanmoins, la qualité des légions romaines alla s'amoindrissant à la fin de l'Empire et les tribus germaniques furent de nouveau en mesure de traverser les frontières.

Toutes les tribus germaniques ne combattaient pas à pied, cependant. Ainsi, les Goths adoptèrent le cheval lorsqu'ils s'implantèrent au nord de la mer Noire. Les Wisigoths et les Ostrogoths se familiarisèrent avec la cavalerie au contact de l'Empire romain d'Orient, au sud du Danube, et des cavaliers barbares d'Asie. Les armées romaines d'Orient développèrent particulièrement leur cavalerie en raison de leurs conflits avec les Barbares, les Parthes et les Perses, qui combattaient tous à cheval.

Après la chute de Rome, la plupart des combats tenus en Europe au cours des quelques siècles suivants opposèrent des armées d'infanterie. Le roi Arthur, de Grande-Bretagne, fit peut-être exception à cette règle en refoulant les invasions saxonnes, mais aucune preuve ne permet d'affirmer que ces succès furent dus à l'usage de la cavalerie. Il se peut qu'Arthur ait stoppé la progression des Saxons pendant 50 ans grâce à sa cavalerie, à moins que ce ne soit grâce à la discipline de ses troupes. Une autre exception fut l'armée byzantine, qui reprit l'Afrique du Nord des mains des Vandales et parvint presque à rendre l'Italie à l'Empire romain au VIième siècle. Le point fort de l'armée byzantine, à cette période, était sa cavalerie. La domination des Byzantins était également assurée par la supériorité de son commandement et par la finesse de sa tactique, qualités qui faisaient défaut aux Barbares.

Les différentes luttes qui eurent lieu au cours de ces premiers siècles n'opposaient que rarement des groupes pouvant être qualifiés d'armées. Ces groupes consistaient de fait en bandes de guerriers, en nombre réduit selon les traditions byzantines ou asiatiques et appliquant des tactiques ou des stratégies sommaires. Les principales activités militaires se limitaient souvent à de simples raids visant à s'emparer de butins : vivres, bétail, armes ou esclaves. Les batailles se caractérisaient généralement par des affrontements de guerriers combattant face à face avec des haches et des épées. Ces guerriers se groupaient en meutes pour combattre, bien loin des formations disciplinées caractéristiques des Romains. Ils portaient des boucliers et des casques, ainsi que quelques pièces d'armures. Les cuirasses étaient courantes ; seuls les chefs et les élites étaient revêtus de cottes de maille.

Au début du VIIIième siècle, l'Espagne des Wisigoths succomba aux assauts des guerriers de l'Islam, dont beaucoup combattaient dans la cavalerie légère. Simultanément, les Magyars nomades des plaines hongroises intensifièrent leurs raids à cheval sur l'Europe occidentale. En 732, une armée d'infanterie franque repoussa la cavalerie musulmane près de Poitiers, mettant un terme à l'expansion des Musulmans vers le nord. Charles Martel, chef militaire des Francs, fut impressionné par la cavalerie maure et entreprit d'équiper une partie de son armée de chevaux. Ce processus de mutation se poursuivit au cours du siècle sous le règne du grand roi des Francs, Charlemagne. La cavalerie lourde des Francs donna ensuite naissance à la chevalerie, qui caractérisa les guerres médiévales.

Tous les ans durant 30 ans, Charlemagne mena des campagnes militaires destinées à étendre son empire. Quoique l'armée franque fût divisée entre l'infanterie et la cavalerie, cette dernière constituait son principal atout et suscitait l'admiration. Les cavaliers pouvaient s'attaquer avec plus de célérité, d'adresse et de force à leurs adversaires qui, pour la plupart, combattaient à pied. Les campagnes de Charlemagne étaient des raids économiques, au cours desquels les Francs brûlaient, pillaient et dévastaient tout sur leur passage afin de réduire leurs ennemis en servitude. De fait, Charlemagne n'eut que rarement l'occasion d'affronter une opposition organisée.

Les Vikings combattaient exclusivement à pied. Ils avaient toutefois l'habitude de rassembler des chevaux en débarquant sur les terres qu'ils souhaitaient conquérir, puis de parcourir ces terres à cheval. Leurs raids commencèrent vers la fin du VIIIième siècle pour s'achever au XIième siècle. Les descendants des guerriers vikings, qui devinrent les Normands du nord-ouest de la France, s'adaptèrent rapidement à l'usage des chevaux et figurèrent parmi les meilleurs guerriers de la fin du Moyen Âge.

Au début du Xième siècle, les Germains entreprirent, sous le règne d'Otto Ier, de développer l'usage de la cavalerie, tant pour se défendre contre les raids vikings que pour repousser les attaques des cavaliers barbares venus du Levant.

Vers la fin du Xième siècle, la cavalerie lourde était devenue une composante essentielle de la plupart des armées européennes, à l'exception de l'Angleterre anglo-saxonne, des territoires celtes (Irlande, pays de Galles et Écosse) et de la Scandinavie.

Les Armées du Moyen-Âge

Les premières armées médiévales étaient des survivances des bandes tribales guerrières. Celles-ci ont évolué et sont devenues des armées féodales constituées de vassaux rattachés à un suzerain et de leurs suivants respectifs. Tout seigneur d'un fief devait annuellement une période de service militaire. Celle-ci débutait par plusieurs semaines (ou plusieurs mois) de service. Le vassal était accompagné de soldats professionnels dont il avait personnellement la charge. Les armées des derniers rois de cette époque, ainsi que celle des suzerains aisés étaient constituées de soldats professionnels et de mercenaires. Vers la fin de cette ère, les vassaux payaient leur tribut en argent sonnant et trébuchant plutôt qu'en service militaire: cette " taxe de guerre " servait à entretenir les armées royales.

Dans les armées féodales, le service était une question de devoir et d'honneur pour les chevaliers. Dans une société guerrière, les chevaliers vivaient pour le combat. Gagner une bataille constituait pour eux le chemin privilégié pour accéder à la reconnaissance de leur pairs et à la fortune. Les soldats professionnels étaient pour la plupart les fils des familles aristocratiques n'ayant que peu de biens une fois l'héritage transféré à l'aîné. Pour eux, la guerre était un métier comme un autre. C'était également un devoir imposé aux paysans, lorsqu'ils étaient enrôlés. Pour ces derniers, le service était tout sauf un honneur.

Vers les XIVième et XVième siècles, un grand nombre de roturiers entrèrent dans les rangs des armées, car la solde y était souvent bien plus élevée que dans les emplois plus pacifiques. Un des autres attraits importants de l'armée était les possibilités de pillage. Les guerriers tribaux était loyaux envers leur chef et combattaient à ses côtés tant qu'il leur fournissait le gîte, le couvert et la possibilité de participer aux pillages. Ces usages se sont perpétués jusqu'à l'époque féodale. Le souhait le plus ardent des chevaliers de plus bas lignage et des fantassins professionnels était de participer à l'assaut d'une ville ou d'un château riche, car les places fortes qui résistaient étaient généralement mises à sac. Dans certains cas, le soldat pouvait alors amasser pendant le pillage un butin pouvant représenter plusieurs fois sa paie annuelle. Les batailles rangées permettaient également de s'enrichir : il était possible de vendre l'armure et les armes des tués et de rançonner les familles des chevaliers.

Organisation

Par rapport aux grandes armées nationales contemporaines, les armées féodales étaient organisées de manière simple. Jusqu'à la fin de cette période, les régiments, divisions ou corps n'étaient pas permanents. Lorsqu'une armée féodale était appelée, chacun des vassaux se rendait au point de ralliement avec les chevaliers, archers et fantassins qu'elle se devait de rassembler. Sur le point de ralliement, les contingents étaient réorganisés selon leur rôle. Les chevaliers et leurs écuyers avançaient ensemble, de même que les archers et les fantassins.

Les unités spéciales, telles que les ingénieurs et les soldats chargés de manœuvrer l'artillerie de siège, étaient généralement composées de professionnels employées pour la campagne. Par exemple, les mercenaires chrétiens manœuvraient l'artillerie employée par les Turcs contre Constantinople.

Vers la fin du Moyen-Âge, la profession de soldat mercenaire était hautement considérée. Les « entrepreneurs guerriers » proposaient des compagnies de mercenaires, ce qui permettait à un seigneur ou une ville riche d'engager une force de combat compétente déjà formée. Certaines compagnies de mercenaires étaient spécialisées dans une activité définie. Par exemple, 2000 arbalétriers de Gènes servirent dans l'armée française lors de la bataille de Crécy en 1346. D'autres compagnies de mercenaires étaient composées de forces armées composites. Elles étaient souvent caractérisées par le nombre de lances qui les composait. Chaque lance était représentée par un cavalier armé, ainsi que des troupes montées, des fantassins et des troupes d'armes à jet. Une compagnie de 100 lances représentait plusieurs centaines de soldats. Ce système est à l'origine du mot « freelance ».

La hiérarchie de commandement de l'armée féodale était horizontale. Les manœuvres étaient fort limitées et le commandement concentré dans les mains d'une poignée d'hommes.

En 1439 Charles VII de France leva les Compagnies royales. Ces compagnies étaient constituées de chevaliers ou de soldats d'infanterie ; leur solde était prélevé sur les taxes royales. Chaque compagnie comportait un nombre fixe d'hommes ; leur armure et leurs armes étaient choisies par le roi et non plus laissées à leur choix. Elles marquent le début des armées modernes en Occident.

Ravitaillement

Les stocks de nourriture et de médicaments étaient fort limités. Les armées médiévales vivaient sur leur lieu de cantonnement, au détriment des résidants de la région qu'ils occupaient ou traversaient. Le passage d'une armée amie n'était, le plus souvent, pas plus bénéfique que celui des ennemis. Les armées médiévales ne s'attardaient pas longuement en un lieu, car les vivres et le fourrage venaient rapidement à manquer, ce qui posait tout particulièrement problème lors des sièges. Si l'armée assiégeante ne prenait pas les dispositions nécessaires pour être ravitaillée, elle devait souvent lever le siège bien avant que les assiégés ne se rendent.

Les problèmes sanitaires étaient également cruciaux lorsque l'armée était cantonnée. Outre les chevaux des cavaliers, un grand nombre d'animaux accompagnaient l'armée et les problèmes d'évacuation des déchets étaient souvent source d'épidémies de dysenterie. Les armées féodales étaient souvent décimées par les maladies et les désertions. Pendant la campagne de France, on pense qu'Henry V d'Angleterre perdit, lors du siège d'Harfleur, quinze pour cent de son armée par suite de maladie et plus encore pendant la marche vers Azincourt. Lors de la bataille proprement dite, il ne perdit que cinq pour cent de ses hommes. Henry V mourut des suites d'un manque d'hygiène lors d'un autre siège.

Déploiement des armées pour la bataille

La plupart des batailles étaient des événements organisés: les deux parties organisaient leurs rangs avant d'engager le combat. Les campagnes de manœuvres et les affrontements directs étaient choses rares.

Avant la bataille, les stratèges divisaient leurs forces en unités qui occupaient chacune une place spécifique dans le dispositif guerrier. La première des divisions permettait de séparer les fantassins, les archers et la cavalerie. Ces groupes pouvaient alors êtres divisés en groupe auxquels étaient assignées des tâches spécifiques, ou bien étaient mis en réserve. Un stratège pouvait par exemple mettre en place plusieurs « batailles » ou « divisions » de chevaliers. Celles-ci pouvaient être employées individuellement en cours de combat ou mis en réserve. Il était également possible de déployer les archers devant l'armée et de les soutenir par des unités d'infanterie. Lorsque l'armée était en position de combat, la prise de décision consistait à décider où envoyer les unités ainsi composées. Le repli, le regroupement ou la recomposition des troupes n'étaient pratiquement pas envisagés une fois le combat engagé. Les groupes de chevaliers, par exemple, ne servaient que rarement plus d'une fois. Une fois leur part du combat effectuée, le groupe était soit renforcé, soit retiré du combat. Une charge complète de la cavalerie lourde était source de tellement de désordres, de pertes en équipement et en chevaux qu'il était en fait pratiquement impossible de la réutiliser pendant la bataille. Les unités des chevaliers normands présents à la bataille de Hastings furent reformées pour attaquer à nouveau, mais elles ne chargèrent pas complètement, car elles ne réussirent pas à pénétrer le mur de boucliers des Saxons. Les plus grands stratèges utilisaient le terrain à leur avantage et envoyaient des éclaireurs de façon à évaluer les forces et faiblesses de l'ennemi.

Rançonnement

Les récompenses les plus prisées pour faits de guerre étaient les honneurs et l'attribution de fiefs. Les accessits comprenaient les butins prélevés sur les ennemis tués au combat, la mise à sac des villes et des châteaux, la vente de l'armure et des armes récupérées sur les morts et le rançonnement des prisonniers de marque. Les chevaliers payaient généralement une rançon pour avoir la vie sauve. Une des rançons les plus élevées fut celle payée à un prince allemand pour la libération de Richard Ier d'Angleterre capturé pendant son retour des Croisades. Elle se montait à plus de cent millions de francs d'aujourd'hui.

À Azincourt, les Anglais détenaient en otage un grand nombre de chevaliers français pour en demander rançon. Pendant la bataille, une unité française attaqua l'arrière des forces anglaises: Henri V connut un bref moment de panique et ordonna l'exécution des chevaliers pour éviter leur libération. Il perdit ainsi une véritable fortune.

La capture des chevaliers étaient enregistrée par des hérauts qui consignaient par écrit le nom de l'auteur de la capture, et donc, celui du destinataire de la majeure partie de la rançon. Les hérauts annonçaient alors la capture à la famille des chevaliers, organisaient le paiement de la rançon et leur libération.






MAXIMUS



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyLun 9 Jan 2012 - 11:49







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 27 Jan 2012 - 12:41



La vie des femmes au moyen age,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyMer 1 Fév 2012 - 9:39

Le Moyen Age


Visitez la Cathédrale de Tours

En 1120 les bourgeois de Chateauneuf cherchent à constituer une Commune. Les Chanoines de l'Abbaye de Saint Martin s'y opposent et le differend se termine par l'incendie de la Basilique et du bourg de Chateauneuf en 1122. Les bourgeois obtiennent une charte communale du roi de France Louis VII en 1143. Celle ci est confirmée en 1181 par Philippe II Auguste qui par la même occasion se substitue aux Chanoines pour rendre la justice.
En 1184 le Pape casse la commune et ce n'est qu'en 1212, à l'issue de la lutte entre Plantagenets et Capétiens, lorsque la Touraine fut réunie à la France que les libertés communales devinrent concrètes. En 1232 les Chanoines reconnaissent enfin les droits des habitants de Chateauneuf. Cet etat est confirmé par Saint Louis en 1258.



A partir de 1355, à cause des premiers ravages de la Guerre de Cent Ans, Tours et Chateauneuf sont réunis dans le meme ensemble de fortifications.
Dans la dernière période de la Guerre de Cent Ans Tours devient de fait la capitale du Royaume de France. Jeanne d'Arc passe à Tours en avril 1429, elle s'équipe pour combattre (armure, etc ...) puis se rend à Blois avant d'aller obliger les Anglais à lever le siège d'Orléans.
Le Roi de France Louis XI réside en permanence au chateau de Plessis les Tours. Il favorise le développement de l'industrie Tourangelle de la soie,qui en arrivera un temps à concurrencer celle de Lyon.
C'est en 1462 que Louis XI réunit Tours et Chateauneuf en une seule municipalité avec Maire et Echevins élus.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyMer 1 Fév 2012 - 9:42









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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyMer 1 Fév 2012 - 9:45

Histoire

Le nom de la commune provient du latin curia ou curtis dominica, le domaine du seigneur.
En 2009, lors des travaux pour la création de la gendarmerie, les archéologues ont découvert des traces d’un habitat gallo-romain

Au cours du XIIe siècle, Courdimanche est fortifié afin de protéger le village des incusions anglaises durant la guerre de Cent Ans. Toutefois en 1433, les godons prennent, pillent et brulent Courdimanche, Vauréal et Puiseux.
C'est à Courdimanche qu'en 1987 fut ouvert le parc d'attractions Mirapolis qui ferma en 1991.



Gargantua symbole du parc d'attractions Mirapolis Monuments L'église Saint-Martin, de style roman fut fondée au XIIe siècle.
Elle fut reconstruite au XVe siècle.
Une des trois cloches (nommée Marie) date de 1554.
Depuis 1992, 2 nouvelles cloches, nommées Claire et Apolline.
(Fondues par souscription publique, sous la mandature de Robert Marseille)

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 23 Mar 2012 - 9:44

LE GRAAL

Il faut remonter au temps de l'affrontement entre le Nord et le Sud, entre les provinces de langue d'Oc, et les contes du Nord, autour du Comte de Paris, qui soutenus par l'Eglise, décidèrent de conquérir le Sud de la France, au prix du sang et de la guerre, pour agrandir leur pouvoir.
Dans cette guerre sanglante, un événement, aux alentours de l'an mille, marque l'histoire du Languedoc de la façon la plus cruelle: c'est la destruction de Béziers, où les Comtes du Nord tuent 10 000 personnes, en prenant soin de n'épargner ni femme, ni enfant, ni vieillard. Le massacre de Béziers emplit d'angoisse et d'horreur toutes les populations du Sud, et il faut, pour en comprendre l'ampleur et l'impact, se représenter cette ville comme l'équivalent pour notre monde actuel, d'une grande ville régionale comme Lyon ou Marseille. Imaginez que l'une de ces villes soit rasée, et ses habitants tués jusqu'à la dernière personne.

Ce massacre lance le signal de la révolte en Occitanie, et c'est à cette période que la légende du Graal connaît sa révélation, transmise aux Templiers hostiles également aux Comtes du Nord qui massacraient sous le couvert de l'Eglise. Les Cathares comme les Templiers, dont les origines sont complexes et mystiques, y voyaient la clef pour rétablir l'harmonie la justice et la paix dans le monde...
Contre ces mouvements de pensées l'Inquisition élève alors de bûchers criminels en tortures inhumaines son autorité contre tous les hérétiques.

Une fois les Cathares exterminés, après le dernier bûcher de Monségur, où périrent près de 250 "parfaits" (les prêtres cathares), la révolte occitane s'essouffle peu à peu, la légende du Graal transmise à l'ordre du Temple, s'endormira pour quelques siècles à la suite de leur procès.
Cependant elle restera un élément majeur pour les initiés à la recherche d' un monde de paix et de justice.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 23 Mar 2012 - 9:45

LE BAPHOMET

Dans le domaine des "mystères templiers", le fameux Baphomet est sans nul doute celui qui a le plus excité l'imagination de générations d'auteurs et donné lieu à un nombre considérable d'hypothèses astucieuses, surprenantes ou encore totalement délirantes.
Précisons d'abord que la question du Baphomet fut au centre du dernier chef d'accusation porté contre le Temple, puisque les Templiers étaient censés lui rendre un culte plus ou moins "démoniaque", en tout cas non chrétien, faisant d'eux des idolâtres, ce qui ne pouvait que les conduire à une mort certaine (cf. B. Marinier, B.A.BA des Templiers). Notons ensuite que ce terme n'a jamais été prononcé par les accusateurs ni par les Templiers, mais seulement sous sa forme adjectivale baphométique ou bafométique.
Le fait en revient à un frère occitan de Montpezat, Gaucerant, qui avoua avoir adoré une "image bafométique" qui, en langue d'oc, est une déformation de Mahomet, comme le prouve un poème de 1265, Ira et Dolor, E Bafomet obra de son goder, "Et Mahomet fait briller sa puissance".
Ce frère devait ignorer que l'islam prohibe le culte des images et la représentation de Dieu, ce qui n'empêcha pas les accusateurs d'y voir une "preuve", de l'adoption par le Temple de rites musulmans.
Le témoignage du frère Gaucerant n'en fut pas moins à l'origine d'un malentendu qui permit aux auteurs et occultistes des siècles suivants de bâtir le terme "Baphomet", donnant lieu à tous les fantasmes possibles et imaginables.

Dès lors, plusieurs étymologies furent proposées: Baphe-métous, baptême de sagesse; Bios-phos-métis, vie-lumière-sagesse; Bapho ou Bafo, nom d'un port de Chypre dont le Temple fut très peu de temps le propriétaire; Abufihamat, corruption de l'expression arabe "le Père de la compréhension", ou encore de l'arabe Ouba el-Phoumet, "la bouche du Père"; etc.

Le premier témoignage qui parle d'une tête est celui du frère Larchant (octobre 1307) qui dit l'avoir vue à Paris, précisant que les frères l'adoraient, la baisaient et l'appelaient leur Sauveur.
Ses formes animalières ne sont pas rares : têtes de bouc, de bélier, de boeuf ou de chat noir qui parlent la langue des hommes, rendant des réponses et des oracles.





Le rite de la décollation est lié à une double initiation : en sectionnant le chef d'un ennemi - initiateur, le vainqueur - néophyte captait à la fois le mana contenu dans la tête et sa puissance spirituelle, et abandonnait son enveloppe de chair à l'Esprit.

C'est à ce type de rite que les Templiers, du moins certains d'entre eux, furent soumis, mais dans un sens "chrétien" et en conformité avec la nature de l'Ordre.
Loin d'être une "idole", la tête templière, probablement une tête postiche ou un masque, ou encore un vrai reliquaire, fut le centre d'un rite d'initiation de nature héroïco-solaire.

Par le rite de la décapitation symbolique, les Templiers, à la fois moines et religieux, captaient l'esprit et la puissance spirituelle, se mettaient en phase avec le divin, et se préparaient à vaincre à la fois leurs ennemis visibles et invisibles, ceux qui gîtent au tréfonds de l'être, les plus redoutables.
La seconde phase était constituée par l'émergence d'un univers intemporel et dramatisé à l'extrême de la conscience propre à chaque Templier - ce qui expliquerait les formes variées de la tête décrites par les témoins -, à l'irruption, sous une forme symbolique et à un moment donné du rite, d'une "figure subtile" supra-humaine et transcendante, d'un "daimon - démon", c'est-à-dire d'un génie lié à une réalité supérieure que le néophyte devait expérimenter et vivre comme une épreuve, une sorte de "second baptême" ou de catharsis de nature périlleuse aboutissant à la captation d'une Gnose, de la "Virgina Sophia" qui procurait, selon l'aveu même de certains Templiers, l'éternité, la gloire et la richesse, tout cela devant se comprendre sur un plan strictement spirituel (cf. B. Marillier, op. cit.).

C'est donc par un véritable et complexe processus ésotérico-alchimique que passait le Templier, processus dont on pourrait trouver la confirmation, selon certains auteurs alchimiques, notamment Fulcanelli et Canseliet, dans le fait que le nom "Bapheus" peut se traduire par "teinturier" qui, dans la langue des alchimistes, veut dire fleurir, récolter, moissonner la "sève" vitale du feu spirituel.

D'ailleurs, dans le but de prouver l'idolâtrie des Templiers, les accusateurs ont insisté sur les pouvoirs de la "tête baphométique" en déclarant qu'elle donnait l'immortalité, la richesse, la santé et qu'elle pouvait déclencher la germination et la floraison des végétaux (cf. supra).
Ajuste titre, Fulcanelli note: "Le baphomet est l'image synthétique où les initiés du Temple avaient groupé tous les éléments de la Haute Science et de la Tradition" (Les Demeures philosophales


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 23 Mar 2012 - 9:46

LE PROCES

La perte de Jérusalem inaugura le lent déclin de l'entreprise chrétienne en Orient, malgré les rares victoires comme la prise de Saint Jean d'Acre en 1191. En 1229 les croisés réussirent à convaincre le sultan de leur rendre la ville sainte pour 10 ans. Mais en 1244 les turcs chassèrent les occupants de Jérusalem après l'avoir dévasté.

Dans les années qui suivirent, les chrétiens perdirent petit à petit leurs possessions et en 1291, soit un siècle après sa prise, le sultan égyptien les chassa de la ville de Saint Jean d'Acre. L'épopée militaire des Templiers s'acheva ici. Le grand maître élut domicile dans le Temple de Paris qui devint le chef-lieu de l'ordre.

Le 13 octobre 1307 à l'aube, les baillis et sénéchaux du roi de France, Philippe IV, ouvrent les lettres closes que le Conseil royal leur a fait parvenir quelques jours avant et qui leur donnent l'ordre d'arrêter tous les Templiers vivant dans le royaume. Malgré les protestations, de moins en moins convaincues, du pape Clément V, qui voudrait se saisir de l'affaire, les agents du roi, menés par Guillaume de Nogaret, obtiennent par la torture les aveux qu'ils souhaitent obtenir : corruption de l'ordre, hérésie, reniement du Christ... Il faut déconsidérer le Temple pour forcer le pape à le dissoudre. En 1310, le roi fit brûler vifs 54 Templiers comme relaps et 36 autres moururent sous la torture. Le pape, cédant à ces pressions, prononça la dissolution de l'ordre le 3 avril 1312. Les biens de l'ordre sont dévolus aux Hospitaliers, partout en Europe, sauf en Espagne, où un nouvel ordre est créé pour recueillir l'héritage. Le 18 mars 1314, le maître du Temple Jacques de Molay et l'un de ses compagnons montent sur le bûcher à Paris.

Il semble qu'il faille lier la disparition des Templiers à la politique antipontificale de Philippe le Bel. Les accusations portées contre l'ordre ne tiennent pas. Mais il était impopulaire, à cause de sa richesse ; on lui reprochait l'échec de la croisade, ce qui est bien exagéré. Les Hospitaliers, grâce à leurs activités charitables, échappaient en partie à ces reproches. Aussi était-il tentant de profiter de cette impopularité pour charger le Temple et se présenter en défenseur intraitable de la foi face à un pape hésitant. Une autre raison peut expliquer le drame : Le Mysticisme du Temple et sa Quête spirituelle s'éloignant du Christianisme et des Dogmes Religieux.

De nos jours certains mouvements se réclament du Temple. Il est certain qu'il existe des héritiers de l'âge d'or de l'Ordre du Temple; il est certain aussi que des ordres partagent aujourd'hui les mêmes valeurs mais il n'est pas indiqué de croire sur parole ceux qui affirment être en possession de cet héritage.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyVen 23 Mar 2012 - 9:49



le trésor des templiers


Cela fait maintenant sept siècles que le fameux trésor des templiers fait fantasmer historiens amateurs, romanciers en mal d’inspiration ou fouineurs en tout genre. Sept siècles durant lesquels les hypothèses les plus saugrenues, les plus hasardeuses ont été évoquées ; sept siècles durant lesquels des centaines, des milliers d’ouvrages ont été écrits sur le sujet, souvent d’ailleurs parce que ce sujet est particulièrement vendeur.

De nombreuses hypothèses ont été formulées au sujet du célèbre trésor des templiers. Il y a la thèse très médiatisée de Rennes-le-Château où l’abbé Saunières aurait mis la main sur des caches templières, celle d’une fuite en Angleterre et plus particulièrement en Ecosse où les chevaliers du Temple, en sus d’apporter une partie de leur trésor, auraient été à l’origine de la création de la future Franc-Maçonnerie. Il y a aussi la piste espagnole ou portugaise. Ces deux pays auraient vu accoster les galères du Temple du port de La Rochelle, ayant fui la rafle du roi de France. Ces hommes, auraient-ils pu s’enfuir avec le trésor ? Et alors, pourquoi Philippe le Bel n’a-t-il rien fait pour les retenir ? Mais le trésor du Temple demeure introuvable. En réalité, le fond de la question réside dans l’idée que l’on se fait du trésor des templiers. Car, en 1307, le Temple était ruiné… Depuis le début du XIIIe siècle, et encore plus depuis la chute de Saint-Jean-d’Acre (1291), la Terre sainte semblait perdue. L’édification des forteresses, leur entretien, l’équipement des combattants, le recrutement des mercenaires coûtaient un argent colossal et les dons, très nombreux à l’origine de la création de l’ordre, avaient drastiquement diminué. Il faudrait aussi que l’on puisse définir la nature de cet éventuel trésor : numéraire ou d’une autre nature, plus scientifique ou spirituelle ?

Durant les années de gloire du Temple, l’ordre a accumulé un savoir étonnant. Il a constitué deux flottes, une en Atlantique et une en Méditerranée. Et c’est ce savoir, cette science qui, s’il faut en croire Jacques Rolland, économiste, orientaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur les templiers, constitue le véritable trésor du Temple.

L’hypothèse est séduisante, aussi allons-nous la poursuivre jusqu’au bout. Lorsque les dix-huit galées quittent des terres françaises, c’est pour se diriger vers le Portugal et l’Espagne. Protégés par les souverains de ces royaumes, les Templiers ayant échappé à la rafle du 13 octobre 1307, vont se « recycler » sous le nom de Chevaliers du Christ et d’ordre de Montessa. Logiquement, on peut penser qu’ils mirent leur flotte et leurs connaissances au service de ces pays qui, étonnement, vont être à l’avant-garde des expéditions et des découvertes en Afrique, aux Indes et en Amérique. Une coïncidence qui pourrait bien ne pas en être une et qui rassurerait les adeptes du trésor du Temple.


Les Templiers ont occupé la Terre-Sainte pendant plus de deux siècles, fouillant, commerçant, et sans doute récupérant aussi de nombreuses reliques et de nombreux textes antiques. Ont-ils mis la main sur des objets liturgiques et sacrés des premiers temps du christianisme. Certains auteurs médiévaux ont même vu dans les Templiers, les défenseurs du Saint Graal. Etait-ce parce qu’ils l’avaient retrouvé ? Le trésor du Temple peut être multiple. Vous pourrez lire dans ce numéro différentes hypothèses sur son éventuelle localisation.

Bonne quête !



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyJeu 21 Juin 2012 - 8:48

Un bref rappel des événements

Au XIIème siècle s’est développée dans le sud de la France une religion chrétienne différente du catholicisme : le catharisme.

Cette nouvelle croyance basée sur le christianisme mais très critique vis-à-vis du catholicisme s’est rapidement propagée dans toute l’Occitanie. Le pape Innocent III pour contrer ce mouvement décida de lancer la croisade contre les Albigeois. Cette croisade se doubla rapidement d’une guerre géopolitique entre les seigneurs du Nord et les seigneurs occitans. Les tribunaux de l’Inquisition achevèrent le travail des nombreux sièges et bûchers contre les cathares. Bien que le catharisme fut éradiqué, il est un des symboles de la tolérance, de la liberté et de l’ouverture d’esprit de la culture occitane. Il a laissé son empreinte sur ce territoire et son identité.

Aujourd’hui, il ne reste que très peu de vestiges de cette histoire. Les châteaux, abbayes et musées du Pays Cathare sont devenus les symboles de ce combat ; les châteaux ayant servis de refuges aux cathares et subis de nombreux sièges, les abbayes ayant pour fonction de renforcer la position catholique et de soutenir la croisade. Les siècles passants, l’aspect de ses monuments a beaucoup évolué mais leur histoire, elle reste à jamais attachée à la tragédie de l’époque médiévale.



La doctrine….

Le catharisme se développe dans la Chrétienté occidentale au XIIème siècle. Cette dissidence chrétienne médiévale réclame, comme d’autres mouvements de son temps, le retour au modèle d’Eglise primitive des premiers temps du Christianisme. Elle condamne l’Eglise romaine et sa hiérarchie au prétexte de ce qu’elles ne respecteraient pas l’idéal de vie et de pauvreté du Christ.
Sous des noms différents, des communautés de cathares sont attestées à travers toute l’Europe, mais c’est dans le Midi de la France et dans les cités du nord et du centre de l’Italie que le catharisme connaît l’accueil le plus favorable et le plus durable.

Aux yeux de l’Eglise romaine, les cathares représentaient un danger bien pire que les infidèles (juifs et musulmans), car, tout en étant chrétiens, ils interprétaient différemment les Ecritures et refusaient la doctrine des sept sacrements.
Leur croyance était basée sur l’existence de deux mondes, l’un bon et l’autre mauvais. Le premier, le monde invisible dont les créatures sont éternelles, résulte de la création de Dieu le Père ; le second, le monde visible et corruptible, est l’œuvre du Diable. Introduits dans des corps de chair fabriqués par le Diable, des anges déchus sont devenus les âmes des hommes et des femmes.
Pour les cathares, le christ est uniquement l’envoyé du Père venu porter le message du salut aux hommes. Il n’est pas comme chez les catholiques le rédempteur de tous les péchés. Du coup, les cathares ne conservent qu’un seul sacrement, celui du consolamentum (consolation) ou baptême d’imposition des mains pratiqué par le Christ, le seul à apporter le Salut.


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Chansons cathares






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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyJeu 6 Sep 2012 - 10:49












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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 26 EmptyJeu 6 Sep 2012 - 10:59

Rosslyn Chapel




La Rosslyn Chapel ou Chapelle de Rosslyn (anciennement nommée Collégiale de St. Matthieu) est une église qui fut construite au XVe siècle dans le village de Roslin, dans le Midlothian en Écosse. A environ 11km au sud d'Édimbourg, elle est située sur une élévation appelée Colline de la Collégiale.

Elle fut dessinée par William Sinclair (orthographe alternative: « St. Clair »), troisième du nom, et dernier Prince Saint-Clair d'Orkney, héritier d'une famille noble écossaise descendant des chevaliers Normands de Saint-Clair et, selon la légende, liée aux Chevaliers du Temple.


HistoriqueL'implantation et les fondations du monument débutèrent en 1440, mais ce n'est que 6 ans plus tard que la construction proprement dite débuta[1]. La chapelle nécessita quarante années de travaux, et fut achevée en 1486, soit 6 ans après le décès de son créateur William Sinclair, qui y fut enterré.

Elle fut détériorée lors de la Réforme protestante de la fin du XVIe siècle. En 1571, les prêtes furent contraints de quitter l'établissement en abandonnant leurs biens, plusieurs statues de la chapelle furent détériorées, et l'autel d'origine détruit.

En 1650, les troupes de Oliver Cromwell ravagèrent la région et détruisirent le château de Rosslyn, mais paradoxalement il fit épargner la chapelle[2]. La foule s'en chargera en 1688, dans le sillage de la Glorieuse Révolution qui renversa le roi catholique Jacques II d'Angleterre (Jacques VII d'Écosse).

En 1736, la chapelle passa entre les mains du Général James Sinclair, qui commença sa restauration. Elle reçut la visite de William Wordsworth en 1803. Elle fut utilisée à nouveau comme chapelle épiscopale, sous l'autorité de l'évèque d'Édimbourg. Une seconde phase de restauration débuta en 1862, où certains éléments furent ajoutés, comme des vitraux, le baptistère, et l'orgue.

Des fouilles débutées en 1989 par le Dr. Crispen Phillips, ont mis à jour quelques murs ainsi qu'un escalier perpendiculaire à la chapelle, et enfin le porche d'une porte.

Architecture]Les fouilles réalisées au XIXe siècle suggèrent que la chapelle faisait partie autrefois d’un ensemble plus grand, dont la construction aurait été interrompue à la mort de William Sinclair. La chapelle est soutenue par 13 piliers, un quatorzième pilier entre ceux de l’avant-dernière paire crée une séparation entre la nef et la chapelle de la Vierge.

Symbolisme des sculptures La chapelle est connue pour son nombre important de sculptures, gravures et décorations, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur. Parmi ces éléments, deux de ses piliers sont remarquables : le pilier de l’Apprenti et le pilier du Maître, de chaque côté du pilier de l’Artisan.

Bien que des scènes bibliques soient représentées, il faut remarquer que leur nombre est minoritaire comparé aux autres styles de sculptures, d'inspiration celtique, nordique, et même païenne ou islamique. On dénombre pas moins d'une centaine de Green Man, et la végétation est omniprésente. Autre exemple, des protubérences sculptées en carrés, décorés de signes et symboles, sont omniprésentes sur les arches de la chapelle. De plus, s'il y a quelques représentations de la crucifixion, la majorité relate des passages de l'Ancien testament plutôt que du nouveau testament comme habituellement dans une chapelle chrétienne (pas de chemin de croix par exemple).




Légendes et thèses controversées
piliers de l'Apprenti et du Maître, ou de Boaz et de Jachin La légende du pilier de l'apprenti[modifier]La légende veut que le maître maçon entama la réalisation de ce qu'on nomme aujourd'hui le pilier de l'apprenti, jusqu'au jour où se sentant incapable de le terminer, il partit en voyage d'études à Rome afin d'améliorer ses compétences. Pendant son absence, son apprenti termina lui-même l'œuvre, ce qui déclencha la colère du maître-maçon qui tua l'apprenti.


Intérieur de la chapelle
Épis de Maïs sculptés sur les voûtes
Voûte sculptée Rosslyn Chapel et franc-maçonnerie[modifier]La principale autorité sur le sujet de l'histoire de la Chapelle et de la famille Saint-Clair est le Père Richard Augustine Hay, du Canon de Sainte-Geneviève à Paris et Prieur de Saint-Piermont. Il a examiné les registres historiques et les chartes des Saint-Clair et a complété trois volumes d'études en 1700, des parties desquels furent publiées en 1835 en tant que Généalogie des Sainteclaires de Rosslyn:

"Le Prince William commença par faire faire des esquisses sur des planches à tracer de bois oriental, qu'il donna ensuite à sculpter par des charpentiers qui suivaient les esquisses, sculptures qu'il donna ensuite aux maçons pour servir de modèles, afin qu'ils puissent les faire apparaître tels quels dans la pierre; et parce qu'il trouvait que les maçons n'avaient pas d'endroit convenable où loger [...] il leur fit construire la ville de Rosline qui est aujourd'hui existante et donna à chacun une maison et des terres. Il récompensa les maçons suivant leur degré; ainsi au Maître Maçon, il donna jusqu'à 40 livres de salaire annuel, et aux autres, 10 livres..."

Par ailleurs, d'après un opuscule édité par la Grande Loge d’Écosse en l'année 2000, la Franc-maçonnerie écossaise possède sur le sujet une documentation longue et complète. La connexion entre les maçons opératifs et les St-Clair de Roslin aurait commencé aux environs de 1601, quand les maçons d'Écosse ont officiellement reconnu William, Comte de Roslin, comme étant leur "patron et protecteur". Ce fait est connu par la "Première Charte des St-Clairs"[4]. Vers 1628, les maçons écossais ont renouvelé leur reconnaissance envers le fils du comte, également nommé William, et cette "Seconde Charte des St-Clairs" est similaire

De nombreux symboles maçonniques, ou tout au moins dont certains seront repris 3 siècles plus tard par la Franc-maçonnerie spéculative, sont présents à l'extérieur du bâtiment, sur les murs, ou encore au plafond : compas, équerres, damiers, colonnes, etc. William Sinclair, aurait d'ailleurs également été reconnu Patron et protecteur des Maçons Irlandais, par Jacques II d'Écosse.

Dans leur ouvrage the second Massiah, Christopher Knight et Robert Lomas] vont même plus loin : les sculptures énigmatiques de la Rosslyn Chapel comportent à la fois des symboles templiers et maçonniques, bien qu'elle fut construite un siècle et demi après la disparition officielle de l'Ordre du Temple (ceci n'impliquant pas la disparition de tous les templiers pour autant), et un siècle et demi avant l'apparition officielle de la franc-maçonnerie. Le lien souvent imaginé entre templiers et franc-maçons prendrait ici un sens particulier, si l'on suit leur étude détaillée des liens entre l'Ordre du Temple et la famille Sinclair d'une part, et les liens entre la franc-maçonnerie spéculative et Sir William puis ses descendants d'autre part , nommés Grand Maîtres maçons de pères en fils dès 1441, par le roi Jacques II d'Ecosse[8]. Ils émettent également la théorie selon laquelle le mur ouest de la chapelle serait en fait une représentation du Mur des Lamentations de Jérusalem et qu’il fait donc partie de la structure comme élément de décoration, plus qu’être une preuve de la volonté d’extension de l’église, ce qui lui aurait donné les dimensions d’une cathédrale. Ajoutons que la chapelle de Rosslyn ressemble beaucoup au chœur Est de la cathédrale de Glasgow.

Rosslyn Chapel et découverte précolombienne de l'AmériqueCertains éléments sculptés sont remarquables, tels que les représentations d'épis de maïs et de fleurs de cactus Aloès, sculptés vers 1460, et donc totalement inconnus à l'époque en Europe, car ne poussant que sur le continent Américain. Cet indice laisse à penser que ce continent aurait été découvert au moins un siècle avant Christophe Colomb, soit par les Templiers fuyant en 1308 l'extermination en France, avec leur vaisseaux basés à La Rochelle], soit de façon plus hypothétique, par Henry Sinclair, baron de Rosslyn et seigneur de Shetland, botaniste ayant atteint l'Amérique du Nord en 1398, sous le commandement de Antonio Zeno.

Les Cubes musicaux]Des protubérences sculptées présentes sur les arches de la chapelle sont gravées de symboles, de lignes et de points. Différentes théories ont été échafaudées sur l'existence d'un message codé. L'une de ces hypothèses propose une codification de notes musicales, basée sur les dessins particuliers obtenus lorsque l'on fait vibrer une tôle carrée ou une peau tendue, recouverte de grains de sable par exemple, chaque fréquence de la vibration correspondant à une note et une forme unique. Huit morceaux de musique appelés Rosslyn Motet ont ainsi pu être recomposés par T.J.Mitchell et Stuart Mitchell ], sans qu'un message particulier puisse cependant en être extrait.




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