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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 10:11


Bonjour fee_line

Je te remercie pour ce gentil mot plein d'entrain et d'encouragement,

alors si j'ai pu captiver l'attention de toi et ton mari concernant l'histoire de ce chevalier aux quétes multiples,

j'en suis fort heureux et cela m'encourage à aller plus loin. Car tout n'est pas dit comme tu peux t'en douter,

J'ai encore moults réserves de derrière les fagots Wink.

En tout cas merci encore de temps en temps un retour fait grand bien,

alors continuons l'aventure ensemble,

je remercie également les lecteurs qui viennent régulièrement suivrent ce feuilleton au long cours,

et qui doivent apprécier tout comme toi les aventures de ce chevalier quelque part immortel.

Et qui revient du fin fond des ages afin de vous faire connaitre sa vie, la vie que menaient les gens

AU MOYEN AGE.

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 12:44


la peche au moyen age


L'organisation de la pêche

La pêche se pratique surtout dans les rivières et dans les étangs. La forêt carolingienne qui est une réserve de gibier constitue secondairement une réserve de poissons. Dans le capitulaire d'Aix-la-Chapelle (813 ?), il est recommandé aux gardes forestiers de bien surveiller les forêts royales, les bêtes qui s'y trouvent et les poissons. En 860, Charles le Chauve donne aux moines de Saint-Denis forestem piscationis atque venationis.



L'importance du saumon est telle qu'au Moyen-Âge, la représentation de trois pêcheurs parmi une suite de métiers, figure au tympan de la porte principale
de la cathédrale Ste Marie à Oloron

Les rivières dans le haut Moyen âge sont divisées en compartiments qui constituent des pêcheries, mesurées ou délimitées. Les mesures sont données en perches pour les pêcheries attribuées sur la Moselle par Pépin en 752 au monastère de Prüm, ou en combres pour celle d'Asnières sur la Saône. Une pêcherie situé à Bourbon-Lancy sur la Loire est limitée par deux écluses ; une autre également sur la Loire se compose de trois pontons (X°-XI° siècles). Les cours d'eau dans d'autres régions offrent un aspect analogue. En 1266, les habitants d'Espalion obtiennent du seigneur de Calmont-d'Olt l'autorisation de pêcher dans le Lot, à l'exception d'une certaine étendue située près du moulin banal que le seigneur se réserve ainsi que la pêche dans deux ruisseaux.


Les rivières semblent très poissonneuses, comme la Moselle décrite par Ausone. Selon Fortunat la Garonne fourmille de poissons ; la Moselle permet une pêche fructueuse ; la Seine est poissonneuse ; les saumons abondent dans le Rhin. Grégoire de Tours vante la richesse en poissons de l'Ouche. Bien d'autres exemples pourraient être fournis. Bornons-nous à signaler qu'au XVI° siècle la Sauldre, rivière de Sologne, est connue pour porter de bonnes truites et que la Nère, affluent de la Petite Sauldre, contient de nombreux poissons d'eau douce, en particulier des truites et des écrevisses.

Selon le droit féodal, les grosses rivières naviguables appartiennent aux souverains, les petites rivières au seigneur justicier et les ruisseaux aux propriétaires fonciers riverains. Et de fait, en Sologne, à la fin du XIII° siècle, on constate que les cours d'eau sont la propriété des seigneurs de fiefs dont ils traversent le domaine et que ces derniers peuvent les mettre " en défens ", s'ils désirent s'y réserver la pêche. En 1247, Hervé de Tracy vend aux religieuses du Lieu-Notre-Dame tout son droit sur une portion de la Sauldre et s'engage à ne pas élever de barrage qui puisse nuire à leur droit de pêche.

Généralement ce droit de pêche a été accordé aux établissements religieux à des époques plus anciennes : Saint-Germain-des-Près et Saint-Magloire de Paris prétendent que la concession de la pêche sur la Seine que ces deux abbayes possèdent dans la traversée de Paris et de sa banlieue proche leur a été faite par des souverains mérovingiens. En Berry, au XI° siècle, Euvrard de Vatan cède aux moines de Vierzon des droits de pêche dans leurs eaux et dans les siennes ; seuls les moines, ou ceux à qui ils le permettent, sont autorisés à pêcher dans ces eaux.

Les garennes seigneuriales sur les cours d'eau sont moins étendues que les garennes à gibier, et les roturiers au Moyen âge ont beaucoup plus de liberté en matière de pêche qu'en matière de chasse.

Pour obtenir du poisson, des étangs sont installés. Dans le capitulaire de villis (800), Charlemagne ordonne que chaque intendant ait des viviers dans ses cours où il y en a eu auparavant, qu'il les augmente, si la chose est possible, et que là où il n'y en a pas encore et où il peut y en avoir maintenant, il en


établisse de nouveaux. Les poissons des viviers doivent être vendus et d'autres mis à la place afin qu'il y en ait toujours. Toutefois lorsque le souverain ne se rend pas sur ses terres, les poissons doivent être vendus, mais non remplacés. Et les intendants sont tenus de lui adresser tous les ans à Noël, sur des états séparés, les comptes des revenus, et en particulier des viviers. Quelques années plus tard Charlemagne ordonne de choisir un de ses fermiers, sage et prudent, capable de s'occuper des viviers et de leurs poissons. On lit dans la vie d'Odon de Cluny que des moines signalent à Odon l'absence de poissons près de leur monastère. Le saint homme établit alors un vivier de la manière suivante : un petit torrent qui descend par la vallée située sous le monastère et qui ne trouve pas l'issue à cause des monts formant obstacle, est recueilli dans un lac et un vivier est ainsi crée. En 953 Louis IV, roi de France, confirme au monastère de Saint-Pierre-de-Rodas la donation d'une pêcherie qui comprend l'étang de Castillon avec ses trois îles.

Les textes beaucoup plus nombreux pour le bas Moyen âge, permettent de connaître de façon précise l'exploitation des étangs, notamment en Sologne. Le revenu des étangs s'avérant fructueux, bien des propriétaires du XV° siècle en créent à partir des marécages qui se sont développés lors de la guerre de Cent Ans : on relève dix-sept constructions d'étangs de 1450 à 1500. Leur étendue est évaluée par centaines ou par milliers d'empoissonnement. Les grands étangs peuvent contenir de quatre à huit milliers de "carpeau" ou poissons de l'année. Souvent près des étangs des réservoirs permettent de conserver le poisson qu'on vient de trier, lors de la pêche ; les "forcières" servent au frai et à la reproduction.


Le principal intérêt des étangs est de fournir du poisson. La pêche a lieu parfois tous les ans, mais aussi tous les deux ou trois ans. L'étangs de Chambord n'est vidé que tous les quatre ans à la toussaint. La valeur de l'étang dépend non seulement du volume d'eau, mais aussi de la qualité et de la nature du sol qui en constitue le fond. De temps en temps, les étangs sont laissés à sec pendant deux ou trois ans ; on y cultive alors des avoines ; les insectes et les végétaux se rencontrent ensuite en grande abondance et permettent d'engraisser les poissons, lorsque l'eau est revenue.

Tout seigneur de terre ou censitaire peut "nourrir poisson en garenne" sur ses terres, sous réserve d'avoir la libre disposition de la rivière destinée à alimenter l'étang. Celui-ci, la plupart du temps, est exploité directement par le seigneur ou par ses officiers. Mais, lorsqu'un seigneur n'a pas assez d'argent pour faire agrandir ou construire un étang, il le donne à rente perpétuelle à un cultivateur qui prend en charge les travaux. Et l'on constate que les seigneurs de fief ne sont pas seuls à posséder le droit d'établir des " garennes " à poisson et que des cultivateurs partagent quelquefois la propriété du fonds et les revenus. Pêcher dans ces réserves est un délit, dont le châtiment est corporel.

La pêche a lieu également en mer. Lorsque Charles le Chauve interdit de troubler les moines de Psalmodi au sujet de la pêche, il s'agit de piscacione maris aut fluminis. Le hareng constitue la base de la pêche en mer. Mais celle-ci étant pratiquée par des professionnels pour qui elle ne constitue certes pas un loisir.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 12:47

Le hareng au Moyen âge

La pêche au Hareng est certainement fort ancienne. Sur le littoral atlantique européen, plusieurs pays se disputent l'honneur de l'avoir pratiquée le premier ; mais, ce n'est qu'au Moyen-âge qu'apparaissent en Angleterre (709), les premiers documents ayant trait à cette pêche. Plusieurs chartes des XIème et XIIème siècles signalent ensuite des donations de dîmes de harengs à différents monastères de Grande-Bretagne, prouvant ainsi qu'à cette époque la pêche au Hareng était déjà très importante. On peut dire avec certitude que la pêche danoise remonte au milieu du Xème siècle, car il y eut, en 960, une grande famine en Norvège et de nombreux radeaux de harengs suppléèrent aux besoins du peuple.

C'est approximativement vers la même époque que débuta en France cette pêche qui devait prendre une importance telle que pendant longtemps, elle fut dénommée la «Grande Pêche», alors que celle de la baleine était surnommée la «Petite Pêche».

C'est au XIIIème siècle que des marchands créèrent la Hanse (guilde, association), pour réguler le commerce maritime de la Baltique et de la mer du Nord. La Ligue Hanséatique organisa les pêcheries de hareng : les campagnes, la fabrication des filets, le transport, la conservation, la commercialisation. Elle géra même le déplacement des flottilles en fonction de l'abondance du poisson. Son influence disparaitra petit à petit au XVème siècle. Cependant, conscients du besoin de réglementer cette pêche, les souverains de l'époque promulgueront des décrets fixant les dimensions des filets, des mailles et des périodes de pêche.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 12:50

Les débuts de la pêche en mer


Au début du Moyen Âge, à la différence d'aujourd'hui, la plupart des poissons consommés en Angleterre étaient pêchés en eau douce. L'analyse conjuguée de plus de cent sites archéologiques révèle que l'essor de la pêche en mer a eu lieu vers l'an mil [1].

La pêche européenne est en crise. Conséquence de prises trop importantes, les stocks de poissons ont fortement diminué, et cette activité ancestrale est menacée. Mais lesquels, parmi nos ancêtres, ont-ils commencé à pêcher en mer de façon intensive ? Les prises de poissons ne font l'objet de statistiques systématiques que depuis une centaine d'années. On sait par ailleurs, grâce à des textes, que la pêche à la morue était pratiquée à grande échelle, en Europe, dès le XIVe siècle. Mais, jusqu'à présent, on ignorait l'ampleur de l'exploitation des ressources maritimes pour les périodes plus anciennes.

Pour le savoir, James Barrett, de l'université d'York, en Angleterre, et ses collègues, se sont intéressés aux ordures de leurs ancêtres. Ils ont rassemblé les résultats des études réalisées sur 127 sites anglais contenant des restes de poissons et datés du VIIe au XVIIe siècle. Conclusion : carpes, brochets, lottes et autres poissons d'eau douce, de même que saumons, anguilles ou truites, dont la vie se partage entre mer et fleuves, constituent l'essentiel des espèces de poissons consommées du VIIe au Xe siècle. Mais en un siècle, de 950 à 1050 environ, le changement est radical : les poissons de mer, tels que la morue et le hareng, supplantent toutes les autres espèces.

Cette date est une surprise. « Nous attendions plutôt une baisse du pourcentage des poissons d'eau douce au profit des poissons de mer à partir du XIVe siècle, lorsque débuta la pêche à la morue en Islande ou, un siècle plus tard, lorsqu'elle s'étendit au large de Terre-Neuve », explique J. Barrett. En outre, ce bouleversement dans le mode d'approvisionnement ne peut pas être imputé à une forte augmentation du stock de poissons de mer disponible. En effet, le réchauffement climatique dont jouit l'Europe au début du deuxième millénaire entraîne justement une baisse de la population de morues et de harengs en mer du Nord et en mer Baltique.

Comment expliquer, alors, ce recours à la mer ? Par un accroissement des besoins alimentaires d'abord. Le tournant du premier millénaire est en effet marqué en Europe par une forte croissance démographique, principalement dans les villes. La pratique du jeûne imposée par l'église catholique limite en outre la consommation de viande, en autorisant celle du poisson.

Toutefois, J. Barrett met en cause aussi le déclin du stock de poissons d'eau douce, dû à l'envasement des cours d'eau lié à la mise en culture des terres et à la prolifération des moulins à eau, dont les écluses bloquaient la migration des poissons. Une crise écologique, déjà ?





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 12:58

PECHE AUX CREVETTES PLUSIEURS FOIS CENTENAIRES,


cette pratique remonte depuis la nuit des temps...




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 13:04



ETERNEL MONT SAINT MICHEL,




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyVen 28 Jan 2011 - 21:25








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptySam 29 Jan 2011 - 20:57

La Guerre Navale

Le besoin en navires de guerre en mer Méditerranée décrut considérablement une fois que les Romains eurent acquis le contrôle total des terres environnantes. Aucun autre empire ne disposait de marine de guerre capable de rivaliser avec celle des Romains. De plus, les actes de piraterie avaient presque totalement disparu. Après la chute de l'empire Romain d'Occident, de nouvelles civilisations furent bâties sur les ruines de ce dernier et la piraterie réapparut. On eut à nouveau besoin de navires de guerre pour lutter contre les invasions, organiser la force militaire et protéger les routes commerciales maritimes.

Les Navires Byzantins

Les Byzantins possédaient la plus grande puissance navale de la Méditerranée au début du Moyen Age. La force navale était un élément crucial pour leur survie et le maintient de leur vaste empire. Les défenses terrestres de Constantinople étaient excellentes et rendaient difficile l'assaut direct de la ville. Cependant, la ville devait garder ses ressources maritimes disponibles au cas où elle serait effectivement assiégée. Tant que les navires pouvaient apporter des vivres, la ville était en mesure de résister.

Le principal navire de guerre de la flotte byzantine au début du Moyen Âge était le dromon, une version évoluée des anciens navires à rames tels que la trirème gréco-romaine. Un dromon caractéristique était long et étroit afin d'accroître la vitesse de navigation. L'énergie était fournie par 50 à 200 rameurs et des voiles latines. Un mât était placé au milieu de la partie avant et arrière du bateau. Un crochet était fixé à la proue permettant de harponner les vaisseaux ennemis avant de procéder à l'abordage. Les béliers étaient rarement utilisés. Des plates-formes étaient construites au centre, à la proue et à la poupe du navire. Depuis ces plates-formes, les archers et des catapultes pouvaient tirer sur les vaisseaux ennemis et leur équipage. Les batailles de l'époque pouvaient se dérouler comme suit : les attaquants effectuaient d'abord des tentatives pour heurter et harponner ou neutraliser le navire ennemi, puis passaient à l'abordage et engageaient un combat au corps à corps.

Les Byzantins utilisaient une arme secrète redoutable : le feu grégeois. Il s'agissait d'une mixture de produits chimiques qui s'enflammait au contact de l'air. Elle était projetée par des tuyaux sur les bateaux ennemis ou incluse dans des projectiles avec lesquels on bombardait l'adversaire. C'était une arme redoutablement efficace contre les navires en bois et elle fut particulièrement utile aux Byzantins lors des combats navals contre les Arabes. Le secret de fabrication du feu grégeois fut tellement bien gardé qu'il finît par se perdre et nous ne savons pas très bien aujourd'hui en quoi il consistait.

Les Navires Méditerranéens

La galère, navire de guerre actionné par des rames, était le principal navire de guerre en Méditerranée et son utilisation se poursuivit au-delà du Moyen Âge car cette région était relativement à l'abri des tempêtes. Au même moment, les cités-états italiennes de Gênes et de Venise étaient en passe de devenir de grandes puissances maritimes du fait de l'ampleur croissante de leurs échanges commerciaux avec l'Orient. Les Arabes construisaient également des navires de guerre afin de jouer un rôle dans les échanges commerciaux, et de soutenir leurs armées dans le conflit qui les opposait aux Byzantins et autres Chrétiens pour obtenir le contrôle de la Méditerranée. Le début des Croisades au XIième siècle amena des navires d'Europe du Nord, construits selon des modèles très différents de ceux qui existaient en Méditerranée.

Les Navires Européens

Les tribus germaniques qui occupaient l'Europe du nord autour de 500 après Jésus-Christ construisirent plusieurs nouveaux types de navires. Les navires marchands de cette époque comportaient une coque large et un fort tirant d'eau. Ils étaient équipés d'un seul mât au début puis, plus tard, de plusieurs à mesure que les bateaux augmentaient en taille. Les Norvégiens appelaient ce type de navires un knarr. Nous savons beaucoup de choses sur ces bateaux aujourd'hui car l'un d'entre eux fut découvert au fond d'un port au Danemark dans les années 60. Une grande partie des activités de commerce et des expéditions menées par les Anglo-Saxons et les Vikings était effectuée sur ce type de navire. Celui-ci se transforma progressivement en cogge, le principal navire marchand de la fin du Moyen Age. Ce bateau à fort tirant d'eau était conçu pour permettre une navigation aisée et une capacité de cargaison élevée.

Les combats navals qui avaient lieu en Europe du Nord étaient essentiellement un prolongement des batailles terrestres. Des tours furent élevées sur la poupe et la proue des cogges pour servir de protection et de plates-formes de tir aux archers. Les équipages des deux camps lançaient l'attaque avec des flèches alors que les navires se rapprochaient. Cette pratique avait pour objectif principal de neutraliser l'équipage et les soldats ennemis. Les navires dans cette partie de l'océan n'avaient pas la possibilité de donner des coups de bélier. Il n'existait pas d'arme capable de causer d'importants dommages matériels à un bateau jusqu'à ce que le canon apparaisse au XIVième siècle. Quelques 400 navires de guerre anglais et français conçus sur le modèle des cogges et transportant d'importants contingents d'archers et de fantassins s'affrontèrent lors de la fameuse bataille navale de Sluys en 1340, au début de la guerre de Cent Ans. Les adversaires se percutèrent et employèrent les tirs d'archer et le combat au corps à corps.

Les premiers canons furent installés sur la proue ou la poupe des navires. De petits canons placés sur les rampes latérales étaient utilisés contre l'équipage ennemi. En 1406, le navire anglais Christophe de la Tour fut le premier à être spécialement conçu pour transporter des canons. Ce fut seulement vers la fin du Moyen Âge que les canons furent installés sur les flancs du navire, permettant ainsi de percer la coque des bateaux ennemis.

Le navire long viking (drakkar) était plus un moyen de transport qu'un navire de guerre. Les Vikings l'utilisaient rarement dans les batailles navales. Lorsque c'était le cas, on rapporte qu'ils attachaient plusieurs de ces navires entre eux afin de former une plate-forme pour le combat au corps à corps. Les drakkars étaient actionnés par des rames avant que n'apparaissent les voiles au VIIIième ou IXième siècle. Bien qu'ils semblaient fragiles et inadaptés à la navigation, leurs répliques modernes ont confirmé leur excellente navigabilité. La portée supplémentaire offerte par l'ajout de voiles explique en partie pourquoi les Vikings commencèrent à effectuer des raids maritimes au IXième siècle.

Le coracle (curragh) irlandais était un petit bateau essentiellement utilisé pour le commerce côtier et le transport, mais il permettait également la navigation en haute mer. Ce bateau était construit à partir de peaux d'animaux étirées sur une charpente en bois. Ces peaux étaient enduites de poix pour les rendre étanches. Ces bateaux incroyablement légers étaient manœuvrés à l'aide d'une petite voile ou de rames. Lors d'intempéries, ce revêtement de peaux pouvait être rabattu et refermé, afin de rendre le bateau étanche et relativement insubmersible. Les moines irlandais explorèrent l'Atlantique Nord dans ces bateaux et atteignirent l'Islande bien avant les Vikings. Des récits, qui ne furent cependant jamais corroborés, racontent que des moines irlandais atteignirent également le Nouveau Monde.

Les croisades conduisirent les navires du nord en Méditerranée, établissant ainsi le contact entre les marins et constructeurs de navires du nord et du sud. Le sud commença à adopter certains dispositifs des cogges, dont sa large coque et sa voile carrée. Les pays du nord apprirent l'usage du compas, du gouvernail et de la voile latine.

Les navires Chinois

Les plus habiles constructeurs de bateaux du Moyen Âge étaient probablement les Chinois. La jonque chinoise traditionnelle était un bien meilleur bateau que tout ce que l'on pouvait trouver en occident et cela plusieurs siècles durant. Elle comportait un espace de fret important et offrait une excellente navigabilité. En 1405, l'Amiral chinois Cheng Ho mis en place une marine de guerre dotée d'un contingent de 25 000 hommes et explora une grande partie du Pacifique sud-ouest et de l'Océan Indien. Les souverains de Chine dédaignèrent cet exploit et les découvertes qui en découlèrent. Les plus grands navires du monde à cette époque étaient abandonnés sur des plages, voués à la détérioration et à la ruine.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 11:49







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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 11:53

Bateau


Bordage à carvel bordage où les planches sont jointives.
Bordage à clin bordage où les planches se chevauchent.
Brai résidu goudronneux de résine utilisé pour le calfatage.
Buzonavis grosse galère à 2 ponts et 2 mats, de 200 T métriques (500 pour les plus grosses), inventée au 13ème siècle.
Caraque = Nef
bateau de commerce, bords hauts, plus larges et plus arrondis que les galères, premier à être dirigé par gouvernail, avec un chateau de poupe et un de proue, voile carrée.
Caravelle En 1492 les caravelles mesurent :
longueur 24-25 m 20-21 m 19-20 m
largeur 8 m 6,5 m 6 m
profondeur 4 m 3 m 3 m
équipage 39 h 26 h 22 h
transporte 100-120 T 60-70 T 50-60 T
Au 15ème siècle une caravelle transporte 40-70 tonneaux, a 2-3 voiles latines, peu de ligne, un calant fin.
Au 16ème siècle 150-200 tonneaux, 3 voiles latines, 1 voiles carrée à l'avant, c'est un navire rapide.
Une nef au 15ème siècle fait 60-120 tonneaux, est plus ronde que la caravelle, a un gréément carré.
Au 16ème siècle, 400-500 tonneaux (parfois 700-800 et jusqu'a 1000), 4 mats (artimon, beaupre, mat de misaine, grand mat) avec des huniers, lourd, pansu, haut sur l'eau, lent, peu manoeuvrable, navigue par vent arrière.

Divers Les navires de haute mer transportent en general 500 T.
Les navires de déchargement (de riviere) sont à fond plat, non ponté, à rames, quelquefois à voile. Ils ont 3-4 hommes d'équipage, et transportent un maximum de 12 T.
Drakkar 20 m de long, 5 m de large, 1,75 m de haut, proue haute et effilée.
Equipage L'équipage se compose généralement de :
1 capitaine
2 seconds/lieutenants dont 1 homme de confiance qui se charge de la manoeuvre des voiles, et l'autre qui commande l'équipage.
4 aides de camp
1 homme pour les livres de comptes
1 charpentier
1 calfot
1 barbier (chirurgien)
Flette Embarcation de service remorquée derrière le foncet. Elle servait à transporter les marchandises à terre lorsque l'état des berges interdisait au foncet d'accoster.
Flobart/Bateaux flobarts embarcations de service.
Foncet bateau fluvial.
Galée navire, dont il existe plusieurs types, rapides, gréés à la latine et bordés à franc-bord. La galée transporte aussi bien du fret que des passagers. C'est le type parfait du navire de commerce de la Méditerranée.
Galère Ex Liburne.
50 m de long, 7 m de large, bords bas, rame manoeuvrée par 2-3-4 rameurs, voiles triangulaires, 2 mats, éperon, baliste puis canons, 500 hommes d'équipages (marins, rameurs, bombardiers, archers, soldats).
Histoire des galères

Gréement à la latine gréement avec des voiles triangulaires.
Grosse galère Bateau de commerce
Kagge Bateau inventé vers 1200, transporte 100 'lasts' (200 tonneaux)(237 T de blé).
Un Kagge de 75 lasts fait 29 m de long, 7 m de large, a un tirant d'eau de 3m, un franc bord de 80 cm.
Kogge de Brème dimensions :
longueur : 23,3 m
longueur de la quille : 15,60 m
largeur : 7,6 m
creux sur quille : 3,14 m
hauteur du mât : 25,O m
tirant d'eau (chargée) : 2,25 m
cale à marchandises : 150 m³
surface de voile : 200 m²

Les principales caractéristiques d'une Kogge sont les suivantes :
La coque est dans sa partie inférieure à bordage lisse, le reste est bordé à clins.
De fortes poutres transversales, dont les extrémités dépassent des bordages, servent à augmenter la solidité de la coque.
Les planches sont chevillées les unes aux autres par des clous en fer.
Le mât a une voile carrée.
Des essais à la voile sur une reconstitution en 91/92 ont donné pour la première fois une idée des qualités des Kogges. Le bateau manoeuvrait de façon étonnante et peut naviguer sous voile avec un vent arrière ou un vent de travers, et a déjà atteint des vitesses supérieures à 9 noeuds. La Kogge s'est avérée stable et apte à la navigation même par gros temps.

Nave génoise voir le magazine Histoire Médiévale N°25 de janvier 2002.
Navire de débarquement 52 m de long, 13 m de large, 2 grandes issues à la poupe.
Nef latine voir le magazine Histoire Médiévale N°25 de janvier 2002, page 24c.
Rémolat (parfois ortographié rémora) ouvrier fabriquant d'avirons
Voile Les premières voiles furent carrées, puis latines (pour aller contre le vent).



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 11:56








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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 12:43

Inventions et découvertes du V° siècle









La charrue. Remplaçant l'araire, la charrue à roues dotée d'un soc métallique apparaît au V° siècle chez les Slaves, puis elle se diffuse en Italie du Nord, dans la vallée du Pô. Après plusieurs tentatives, un nouveau type de charrue fut adopté, toujours en usage de nos jours. Cette charrue, plus lourde que l'araire était montée sur roues. Devant le soc, un long couteau vertical en fer, appelé coutre, permettait de pratiquer une première ouverture dans un sol lourd. Le soc, recouvert de fer, retournait les mottes. Il se terminait par un versoir qui permettait de rejeter la terre remuée de part et d'autre du sillon. De cette façon se formait, entre deux sillons parallèles, un petit monticule de terre, qui se révéla très utile. Quand la saison était sèche, le blé poussait dans le creux des sillons humides. Au contraire, si la saison était trop humide, il poussait sur le monticule débarrassé de l'humidité excessive.

Différence avec un araire

L'araire, qui a été inventé au IV ème millénaire av. J.-C. en Mésopotamie, est considéré à tort comme l'ancêtre de la charrue.
Cet outil, tracté par un animal, scarifie le sol.
Il se compose de trois parties essentielles :
- le mancheron, que l'on tient à la main, permet de guider l'araire
- le sep, pièce centrale qui entre en contact avec la terre
- l'age, qui relie l'araire au brancard ou au joug de l'attelage.

Bien que les éléments essentiels de la charrue à soc soient à peu près les mêmes, elle se distingue de l'araire car elle est munie d'un versoir qui rejette la terre d'un seul côté.
Le coutre, permettant de découper la motte de terre, qui sera ensuite soulevée par le soc et renversée par le versoir est un autre ajout par rapport à l'araire.
Au final, les charrues sont beaucoup plus lourdes qu'un araire.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 12:48

Inventions et découvertes du VI° siècle

Étrier. Inventé au IVe siècle par les nomades des steppes de la Mongolie et du Nord de la Chine. Il se diffusa vers l'Ouest et apparut au VI° siècle à Byzance, puis au VIIIe siècle dans l'Empire carolingien. Les étriers permettaient au chevalier de manier l'épée et de frapper à distance. Ils apportèrent ainsi un bénéfice intéressant à la cavalerie.
Technique de l'alliage or-cuivre dans les Andes.
Technique du moulage des céramiques dans la vallée de Mexico.
Le collier de cou. Le harnais des chevaux de trait connut de multiples évolutions : l'attelage classique de l'Antiquité, le collier de cou du VIe siècle, le collier d'épaule du IXe siècle.

L'élevage du ver à soie débute en Europe au VIe siècle grâce à deux moines du Mont Athos, envoyés en Chine par l'empereur byzantin Justinien, avec pour mission de percer le secret jalousement gardé de la sériciculture. Ils rapportent, cachés dans leur bâton de pèlerin en bambou creux, des œufs de bombyx. La technique se répand dans l'empire byzantin et, lors de la conquête arabe au XIe siècle, passe en Espagne, d'où elle gagne l'Italie puis la France. Les plus anciennes traces françaises d'une activité séricicole remontent au XIIIe siècle, entre autres dans le Gard et à Paris. Les fabriques de soie, qui utilisaient l'énergie hydraulique, peuvent être considérées comme les premiers moulins industriels textiles.

537 - L'escarbeau de guerre. L'escarbeau de guerre est un outil très néssecaire pour compléter une invasion avec du succès. Il est originalement apparu en 537 à Rome, mais il était trop difficile à transporter à travers de vaste terrain. Il permet aux soldats de traverser les fossés et d'autres sortes d'obstacle autour des châteaux sans détruire les murs des châteaux. Il était utilisé plus fréquement au 11° siècle.

537 - Invention du moulin flottant ou moulin nef. Le moulin flottant ou moulin nef aurait été inventé lors du siège de Roma par les Goths, ceux-ci ayant coupé l'alimentation en eau par les aqueducs et presque tous les moulins romains étant mus par l'eau des aqueducs, le défenseur de la ville, le général byzantin Bélisaire, imagina d'installer des moulins à roues à aubes sur le Tibre, pour assurer l'alimentation de farine de la ville. Au 12° siècle, on en construisit trois sous les arches du grand pont de Paris. (le dernier moulin nef, qui fonctionnait sur la Seine, a disparu en 1840). Muni d'une ou deux roues à aubes, il suit naturellement les fluctuations, et par son caractère mobile, il peut être placé au plus vif du courant. Mais les rendements sont médiocres : en raison de l'instabilité de l'embarcation, seule 20 % de l'énergie hydraulique est réellement utilisée.


577 - L'allumette. L'allumette dans sa forme actuelle n'est pas aussi lointaine qu'on pourrait le penser.
Le principe existait depuis longtemps, dès 577, en Chine, on fabriquait des allumettes avec du souffre.
Au Moyen-âge on trouvait des "allumettes sèches" faites de roseau et fortement soufrées. Mais elles n'étaient pas pratiques, s'enflammant trop facilement ou trop difficilement.





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 12:54


Inventions VII siècles,


Moulin à marée. Invention médiévale, c'est un moulin à eau construit sur un rivage marin, qui utilise l'énergie marémotrice.


Un moulin à marée fonctionne, comme son nom l'indique avec la marée. Mais pas avec la force de la mer au flux et reflux. Son fonctionnement est en fait celui d'un moulin à eau classique une fois que la mer s'est suffisamment retirée et que la roue est à sec.

Schémas à venir
Lorsque la mer monte, l'eau pénètre dans l'étang ou bassin de réserve en soulevant les portes à mer. La roue ne peut pas tourner.
Lorsque la mer baisse, le meunier ferme les portes à mer. L'eau reste dans l'étang et constitue la réserve d'eau. La roue ne peut tourner que lorsque la mer s'est suffisamment retirée.
À marée basse, le meunier soulève la vanne au moyen d'un levier, l'eau retenue se déverse du bassin de réserve vers la mer, actionnant une roue provoquant sa rotation.






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677 - Le parchemin remplace pour la première fois le papyrus dans les actes royaux. Le parchemin s'enroule aussi à ses


débuts. Plus mince, plus souple et résistant que le papyrus, il provoque l'émergence d'une nouvelle organisation : le codex, ancêtre du livre actuel. D'abord marginal, il se trouve en situation de monopole dès le V° siècle après J.C.

Maintenant les feuilles sont pliées, assemblées en cahiers reliés à leur tour ; l'écriture devient possible sur les deux faces (deux fois plus qu'un rouleau de papyrus !) ; la manipulation est plus aisée ; le stockage de texte est plus dense (parfois plusieurs centaines de pages, difficile pour un rouleau).
Parce qu'elle est en parchemin, la feuille peut recevoir plusieurs couches de peinture et de feuilles d'or : l'essor de l'enluminure s'en trouve donc indissociable. Le décor orne alors tous les types de livres médiévaux de plus en plus variés et nombreux.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 12:58

Inventions et découvertes du VIII° siècle



Vers 700 - En Chine: premiers plombages des dents avec une "pâte d'argent".

Vers 700 - L'astronome chinois Yi xing entreprend la mesure d'un arc du méridien et pour cela, envoie une expédition mesurer 2500 km en ligne droite, de l'Indochine jusqu'à la Mongolie. Yi Xing (672-717), "le plus grand astronome et mathématicien de son temps" . Yi Xing, qui parlait couramment sanscrit et connaissait bien la littérature indienne sur es mathématiques, était un moine bouddhiste, mais il serait erroné de penser que son ouvre mathématique ait un rapport quelconque avec la religion. Comme mathématicien, alors qu'il se trouvait être en même temps tantrique, il s'adonna à une grande quantité de problèmes d'analyse et de calcul, dont beaucoup n'avait aucun lien avec le tantrisme. Il s'attaqua à des problèmes classiques comme "le calcul du nombre total des situations possibles du jeu d'échecs". Il se consacra, en particulier, aux calculs calendaires et réalisa même, sur les ordres de l'empereur, un nouveau calendrier pour la Chine.


Ce mécanisme est dénommé échappement car il laisse échapper une "dent" à chaque impulsion, en l'occurrence le remplissage d'un godet. Ainsi, un écoulement continu d'eau est transformé en mouvement discontinu de la roue.
725 - Premier mécanisme à échappement par le chinois I HING. L'échappement est une partie primordiale d'une horloge.
Les horloges à échappement sont implicitement évoquées en 1300 dans les comptes du roi de France (Pipelard), le Roman de la Rose de Jean de Meug (vers 1305), la divine comédie (1314-1318) de Dante, puis de façon explicite par Froissart (li orologe amoureus, 1360).

Nous devons maintenant rendre à César ce qui lui appartient et, en la circonstance, rendre l'invention de l'échappement, vers 723, à deux personnes. D'abord un moine bouddhiste, Yi Xing et un ingénieur chinois, Liang Ling-Tsan. Ils auraient, eux aussi, fabriqué une horloge hydraulique astronomique.



Vers 770 - Apparition et diffusion de la minuscule caroline dans les scriptoria du royaume franc. Elle est à l'origine des caractères de l'écriture latine actuelle. Son adoption rend plus aisée et plus rapide la copie des manuscrits. La minuscule caroline est une écriture apparue au VIIIe siècle, vers 780 sous l'impulsion de Charlemagne, dans l'école palatine tenue par Alcuin puis elle se répand depuis Saint Martin de Tours où l'érudit s'est retiré à la fin de sa vie. Elle se diffuse ensuite dans tout l'Empire dans les codex, les capitulaires et divers textes religieux avant d'évoluer vers l'écriture gothique au XIIe siècle. Elle présente des formes rondes et régulières qui la rendent plus facile à lire et à écrire que la minuscule mérovingienne, ce qui assure sa renaissance au XVe siècle, sous la forme de l'écriture humanistique lorsque des humanistes florentins l'ont redécouverte et préférée à l'écriture gothique qu'ils jugeaient artificielle et illisible.

773 - L'emploi des chiffres arabo-indiens dits « arabes », importés de l'Inde après la conquête du Sind en 712, se répand dans le monde arabe. Première mention en Europe en 976, première large publication en 1202 par Fibonacci dans Liber Abaci
793 - Creusement d'un canal reliant le Rhin et le Danube. La tradition rapporte que c'est en 793 que Charlemagne ordonna le creusement d'un canal de 3 km près de Treuchtlingen. Il s'agissait de promouvoir le transport de marchandises par bateau entre les villes de Rhénanie et Weissenburg en Bavière. Jusqu'à la construction du canal, en effet, le transport devait s'interrompre au niveau de la ligne de partage des eaux, près de Treuchtlingen. La thèse répandue dans une certaine presse, selon laquelle le canal aurait été creusé pour permettre à Charlemagne de ramener sa flotte de guerre depuis le Danube jusqu'au Rhin n'est plus défendable aujourd'hui ; les motivations stratégiques étaient certainement étrangères à ce projet, dans la mesure ou le roi des Francs ( et futur empereur des Romains) disposait de suffisamment de vaisseaux, tant sur le Danube que sur le Rhin pour ses campagnes militaires1.
800 - Introduction de l'étrier en Europe (venant d'Europe centrale).

Vers 800 - Les Vikings construisent le premier drakkar, tirant son nom du dragon ornant la proue du navire.


Astrolabe du X° siècle
Vers 800 - Massahalah invente un astrolabe à Bagdad et crée le premier observatoire. L'astrolabe sera l'outil de base des astronomes pendant les 800 prochaines années.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:01

Inventions et découvertes du IX° siècle


Archet (musique). -Venant d'Orient, l'archet est probablement une adaptation de l'arc de chasse. Il reste très convexe durant tout le Moyen


Age. Son talon étant stationnaire, on régule la tension de la mèche par l'exercice d'une pression avec le pouce droit.

Les premières représentations européennes de l'archet se trouvent dès le Xème siècle dans des manuscrits mozarabes de provenance espagnole (Commentaire de l'Apocalypse du moine Beatus de Liebana riche en illustrations). Elles confortent la thèse de l'origine arabo-islamique de l'archet.
Une autre hypothèse propose une origine septentrionale et s'appuie pour cela sur une des premières représentations en France de cordophone à archet : une " lyre " à archet de type crwth de type celtique du tropaire d'Auch (fin du XIème siècle).

Moulage d'un musicien munit d'un archet

jouant du rébec.


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Fer à cheval. Le principe de la protection métallique pour les sabots des chevaux semble remonter aux Romains et aux Celtes dès 50 av J.-C. Le


fer à cheval cloué apparu au Moyen Âge permit aux chevaux de s'adapter aux sols non herbeux d'Europe (terrains rocailleux, montagnes) et de porter des charges plus lourdes. Selon une idée en vogue, l'Homme ne fut en mesure de tirer pleinement profit du cheval qu'à partir du Moyen Âge, lorsque furent mis au point des accessoires hippiques fondamentaux tel le fer à cheval. Celui-ci avait pour but de préserver le sabot d'une usure exagérée. En outre, les chevaux ferrés avaient l'avantage de supporter des charges plus lourdes que les bœufs, d'être moins vulnérables pendant les batailles et de pouvoir couvrir de plus grandes distances sans relais. Grâce à la ferrure donc, l'énergie animale pouvait être utilisée au mieux.











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Attelage en tandem


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800 - Acide chloridrique.

L'acide chlorhydrique a été découvert la première fois autour de l'ANNONCE 800 par alchimiste Ibn Hayyan (Geber) de Jabir, par le mélange sel commun avec vitriol (acide sulfurique). Jabir a découvert beaucoup de produits chimiques importants, et a enregistré ses résultats dans plus de vingt livres, qui ont porté sa connaissance chimique d'acide chlorhydrique et d'autres produits chimiques de base pour des centaines d'années. L'invention de Jabir de l'or-dissolution regia d'aqua, acide chlorhydrique se composant et acide nitrique, était de grand intérêt aux alchimistes recherchant la pierre du philosophe.

Dans Âges moyens, l'acide chlorhydrique a été connu aux alchimistes européens As spiritueux de sel ou salis d'acidum. On le connaît encore en tant que « spiritueux de sel » une fois vendu pour le nettoyage domestique au Royaume-Uni aujourd'hui. HCl gazeux s'est appelé air acide marin. Le vieux (présystématique) nom acide chlorhydrique a la même origine (chlorhydrique le moyen « concernant la saumure ou le sel »), et ce nom encore est parfois employé. La production notable a été enregistrée près Basilius Valentinus, l'alchimistecanon du Bénédictine priory Sankt Peter dedans Erfurt, Allemagne au quinzième siècle.







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801 - En Chine, Jia tan publie un recueil de cartes géographiques, le Hai nei hua yi tu.






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834 - Meule à affuter. Cylindre de pierre abrasive, souvent du grès, mis en rotation pour aiguiser le tranchant des lames de fer. Procédé long et difficile. La première mention d'une meule à affûter, actionnée avec une manivelle, apparut en Europe centrale dans le psautier d'Utrecht.


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834 - Introduction de la culture du coton par les Arabes en Sicile.









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862 - Cyrille, évêque d'origine grecque, invente la langue cyrillique pour traduire la Bible à l'intention des peuples slaves.






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881 - Invention du collier d'épaule pour la traction chevaline. S'appuyant sur les épaules du cheval, le collier d'épaule permet de


déployer plus de puissance, par exemple pour tirer une charrue à soc.


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:04

Inventions et découvertes du X° siècle
Moulin à bière. Dans sa communication au 85° congrès français des sociétés savantes, Anne-Marie Bautier parle


des moulins à bière avec trois exemples en Picardie et en Normandie :

"Au XIII° siècle, dit-elle, le moulin à brasser remplacera en Flandre, ainsi que dans la région Liégeoise et en Brabant, la traditionnelle "Camba" qui était actionnée par un cheval."

Le moulin à bière s'appelle aussi "moulin gru" mais c'est le terme de "moulin braseret" qui sera adopté en français.




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Invention de l'arbre à came à usage industriel : dés lors, les roues hydrauliques,pourront actionner d'autres machines que les meules et mécaniser les manufactures. La came va permettre d'écraser mécaniquement le chanvre (matière première du papier et textile), fouler les draps, marteler le fer, scier les grumes, broyer les minéraux, actionner des soufflets.Un arbre à cames est un dispositif mécanique permettant de transformer un mouvement rotatif en mouvement longitudinal et réciproquement.


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Charrue à avant train, coutre, soc et deux mancherons. Les éléments essentiels


d'une charrue sont à peu près les mêmes que ceux de l'araire : age, sep et mancherons. Mais l'ajout d'autres pièces entraîne d'importantes modifications : c'est d'abord l'avant-train, muni de roues de dimensions souvent inégales pour permettre à la charrue de garder sa stabilité lors du labour (une roue passe sur le guéret, partie de la terre non encore travaillée, l'autre dans la raie précédemment tracée). Autre élément nouveau par rapport à l'araire, le coutre, lame de fer destinée à découper la motte de terre, qui sera ensuite soulevée par le soc et renversée par le versoir. La charrue, beaucoup plus lourde que l'araire, nécessite la présence de deux mancherons pour assurer une meilleure conduite par le laboureur. L'age devient un axe très long sur lequel sont fixées toutes les pièces travaillantes. Soc et versoir sont dans le prolongement l'un de l'autre, formant en fait une seule pièce reliée à l'age par les étançons et située sur le côté de celui-ci (n'oublions pas que le principe du labour à la charrue repose sur la dissymétrie).


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Arbalète à crochet. Arme de jet dérivée de l'arc utilisée dès le Xe siècle. Elle est composée d'un arc composite,


d'une pièce en bois permettant de fixer l'arc (arbrier) et d'un mécanisme permettant de maintenir la corde tendue (noix), de lâcher la flèche (détente) et de bander l'arc. Les flèches courtes tirées par l'arbalète s'appellent des carreaux. Très puissante et précise, c'était une arme très meurtrière, elle fut interdite par le concile de Latran en 1139 (entre chrétiens mais permise contre les infidèles).

Sa portée pouvait aller jusqu'à 150 mètres. Ses défauts étaient son poids et sa cadence de tir (2 carreaux par minute contre 12 flèches pour un bon archer).
Mais l'arbalète était plus facile à manier que l'arc et nécessitait moins de temps pour la formation des tireurs.Les différents types d'arbalètes se caractérisent par le mécanisme utilisé pour bander l'arc : à la main, à pied de biche, à tour ou moufle et cric. Des mécanismes plus sophistiqués permettaient une plus grande puissance mais alourdissaient l'arme. Les premières arbalètes se bandaient à la main à l'aide d'un étrier et d'un crochet attaché à la ceinture. Les arbalètes à pied de biche étaient plutôt utilisées par des cavaliers. Elles étaient plus légères et plus facile à bander. . Cette arme fut remise en cause pendant la guerre de cent ans après les batailles de Crécy (1346) et d'Azincourt (1415) où les archers anglais surpassèrent les arbalétriers français. Il est vrai que par son poids et son temps de rechargement assez long, elle était mieux adaptée à la défense d'une place forte plutôt qu'à une bataille rangée. Elle fut toutefois utilisée jusqu'au XVIe siècle.


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Vers 900 - Muhammad ibn mas al-Khrizmî publie un Traité d'algèbre dont le titre est à l'origine du mot "algèbre"




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Vers 900 - Al-Bàttani, astronome arabe, écrit le premier traité de trigonométrie moderne s'avérant beaucoup plus complet que l'Almageste de Ptolémée.




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Vers 900 - Rhazes, d'origine iranienne fait une des premières descriptions de la petite vérole.




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Vers 900 - Fusion plombeuse d'un minerai cuprifère (extraction de l'Argent).




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Après 925 - Diffusion de la charrue au nord de la Loire.




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927 - 928 - Élaboration du plus ancien astrolabe conservé (exposé au musée national du Koweït).




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Vers 970 - Premier essor des moulins à eau en Europe.




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970 - Invention de l'imprimerie à caractères mobiles (Chine).




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Vers 965 - 970 - Introduction des chiffres arabes en Occident par Gerbert d'Aurillac (futur Sylvestre II). Il écrit également, vers 985, un traité sur l'astrolabe et enseigne l'astronomie.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:07

Inventions et découvertes du XI° siècle

étier horizontal à pédales. Les pédales sont utilisées pour soulever tour à tour un certain nombre de lisses différentes. Les métiers horizontaux à pédales, plus rapides et plus faciles à manœuvrer, permettent d'obtenir des motifs plus complexes.



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Utilisation du cheval dans l'agriculture.


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Invention de la poudre. La généralisation de la poudre a incontestablement modifié l'art de la guerre. Les premières références à un composé explosif à base de salpêtre apparaissent en Chine au IXe siècle. Cependant, la formule de la poudre n'y est donnée qu'au XIe siècle.

La généralisation de l'emploi de la poudre dans l'art militaire s'est généralisée aux XIe et XIIe siècles.
En Occident, la poudre fait son apparition au XIVe siècle.

Jusqu'à cette invention, la guerre était une affaire de métallurgistes, de forgerons et d'ingénieurs. Le nerf de la guerre passait par la fabrication d'armes tranchantes et de machines de guerre.
Avec la poudre, les chimistes, jusque là cantonnés dans la fabrication de poisons, prennent une grande importance.


La poudre noire se compose d'un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon, finement broyé, qui s'enflamme aisément par friction ou choc et déflagre vivement.

On ne sait pas avec certitude si ce sont les Chinois qui ont inventé la poudre. Par contre, on sait que les propriétés explosives d'un mélange à base de salpêtre sont mentionnées dès le VIe siècle, dans un traité.
Le texte relate une déflagration provoquée par ce mélange lors d'une expérience menée par l'alchimiste Sun Ssu-Mo (Sun Simiao).
La période des Song est parfois qualifiée de « Renaissance chinoise » car cette période connaît de nombreuses inventions et progrès techniques dont la célèbre horloge astronomique inventée par Su Song.

Il est très probable que les alchimistes ont découvert la poudre par accident. En effet, le salpêtre, composé fondamental de la poudre, est connu des alchimistes et des apothicaires chinois depuis longtemps.
Le composé explosif a été perfectionné pendant plusieurs centaines d'années.

La première mention des dangers d'une composition de charbon de bois, de salpêtre et de sulfure se trouve dans un livre taoïste de l'époque Tang (IXe siècle).
Apparemment de nombreux accidents ont dû se produire pendant ces expériences car cette mention est une mise en garde : » ne pas mélanger ces substances, surtout avec une addition d'arsenic, parce que ceux qui le firent virent le mélange exploser, leurs barbes noircir et le feu détruire la maison où ils travaillaient ».


La première mention de la formule de composition de la poudre est contenue dans un traité militaire de 1044, le Wu Ching Tsung Yao, qui donne la formule suivante : salpêtre (75,7%), charbon de bois (14,4%), sulfure (9,9%).

Outre les applications militaires, en Chine, la poudre a été utilisée pour la fabrication de « pétards » qui sont jetés dans le feu pour chasser les démons. Jusqu'alors on se servait de tiges de bambou.
Les applications rituelles passent également par les « feux d'artifice ». On ajoute alors à la poudre des oxydes colorés dont les propriétés sont censées être exorcisantes.

A partir du XIe siècle, les Chinois se servent de la poudre comme explosif avec la fabrication de bombes et de grenades.

A partir du XIIe siècle, ils l'utilisent dans les premiers fusils à canon de bambou.




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La cheminée n'est apparue que vers le XIème siècle. Utilisée pour évacuer plus sûrement la fumée du foyer, elle s'est ensuite améliorée pour devenir murale, c'est-à-dire adossée à un mur. Elle s'améliora à partir du XVème siècle grâce à la découverte de la fonte : alliage de fer et de carbone. Une plaque de fonte mise près du foyer permet la réverbération de la chaleur mais aussi la forme du conduit de la cheminée se perfectionne.



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Éperon. Inventé par les Normands, il apparaît en même temps que la selle à troussequin relevé. Grâce à ses éperons, le chevalier pouvait contrôler son destrier avec ses pieds plutôt qu'avec ses mains. Les éperons remplaçaient la cravache et laissaient les mains libres. Au XIIIe siècle on connaissait déjà les éperons à molettes dentées comme ceux des films de cow-boys. Des éperons dorés étaient offerts symboliquement aux nouveaux chevaliers. De nos jours encore, l'expression « gagner ses éperons » signifie prouver sa valeur.



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Dérivation hydraulique pour la force motrice.



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Vers 1014 - Les Chinois inventent la "variolisation", ancêtre de la vaccination contre la variole.

• Le principe de base est exactement le même: inoculer à un individu sain que l'on veut protéger contre la maladie, le contenu d'une pustule remplie du virus de la variole. La méthode est moins précise que la vaccination moderne (qui ne sera employée qu'à partir de 1796), donc plus dangereuse, mais elle s'est révélée efficace.





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Vers 1030 - Système de notes (musique).



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Vers 1040 - Moulin à chanvre.









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Vers 1050 - Fléau articulé (agriculture).



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1050 - Selle arquée. Le pommeau et le troussequin surélevés procurent au chevalier une assiette stable et permettent de maintenir la lance sous un bras sans risquer d'être déséquilibré. Cette innovation permit au chevaliers de charger au grand galop avec une meilleure efficacité que les cataphractaires et donna naissance à la véritable cavalerie lourde.



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Vers 1050 - Les Chinois découvrent la technique de l'aiguille aimantée, ancêtre de la boussole.

• Une triade: le principe de la boussole; l'ancêtre de l'imprimerie; et la poudre à canon. Ainsi, en ce début du XIe siècle, ces trois découvertes scientifiques d'origine chinoise sont en place. Elles bouleverseront le IIe millénaire.





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1056 - Chandelles et cierges de cire employés pour l'éclairage en Europe.



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1077-1082 - Herse.



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1086 - Moulin à foulon.



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1089 - L'usage de chiffres « arabes » s'introduit en Allemagne.



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1090 - Les Arabes utilisent la boussole.





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1092 - Machine cosmique de Su Song .Une tradition d'horloges à eau existait en Chine depuis 200 av. J.C..



L'histoire raconte que la première horloge mécanique de Chine, avec échappement transformant un écoulement continu en mouvement discontinu régulier, fut construite par le moine boudhiste Yixing (683-727).

La machine ci-contre fut construite par Su-song en 1092 et se trouvait dans les étages supérieurs du palais impérial de Khaifeng (1092-1126). En 1126 elle fut démontée par les Tartares et emportée à Pékin. Elle était constituée par
* Une tour de bois de 3 étages de 3m chacun

* En bas, la roue d'échappement et la transmission du mouvement....

* En haut, une sphère armillaire et un globe céleste avec 1280 étoiles, Soleil, Lune Planètes placées manuellement. On dit que "les observations du ciel coïncidaient parfaitement avec celles de la machine".

* Une pagode de 5 étages qui faisait face à la tour. Des personnages, actionnés par la machinerie de la tour, sortaient par les portes de la pagode, sonnaient les cloches, frappaient des gongs.






Echappement de l'horloge hydraulique de Su-Song

36 godets
1 plein= 24 s
100 rotations de la roue/joUR



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:10

Inventions et découvertes du XII° siècle
mant. Première mention dans le Roman d'Enéas rédigé de 1155 à 1160



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Barrages sur rivières.



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Trébuchet à contrepoids. Mus par la seule force de gravité, les trébuchets lançaient d'énormes pierres à des



distances plus grandes que les catapultes. Ils révolutionnèrent les techniques médiévales de siège et de fortification. Originaires de Méditerranée orientale, ils se répandirent dans les États latins d'Orient vers 1120, à Byzance vers 1130 et en Europe dans la seconde moitié du XIIe siècle.

Son invention coïncide avec la généralisation des murailles en pierres, qui remplaçaient les murs de bois. Parfaite illustration du principe d'escalade de l'arme et du bouclier !
Il a été utilisé massivement pendant les croisades et ne fut remplacé par les armes à poudre que vers le XVIe siècle. En Angleterre, Edouard Ier les utilisa pour la conquête de l'Ecosse.
Son nom vient de l'occitan trebucca, qui signifie "qui apporte des ennuis". Et lorsqu'on sait que cette formidable machine est capable d'envoyer des boulets de pierre ou de plomb de 150 kilos à près de 200 mètres, on veut bien admettre la justesse de cette étymologie.







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Usines hydrauliques (cisterciennes).



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Mécanisme de moulin avec roue en dessus.



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Vers 1100 - Pressoir. Première machine permettant d'appliquer une pression sur une surface plane. Son principe fut repris plus tard pour la presse d'imprimerie.



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Vers 1100 - Premier usage attesté de la boussole sur les navires chinois.



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Vers 1100 - Début de l'assèchement des marais en Flandre. Formation des premiers polders.



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Vers 1100 - Martinet. Utilisé en métallurgie pour marteler les massiots des bas fourneaux et des forges catalanes, à la place du marteau. Il fut finalement remplacé par le marteau-pilon vers 1880.LE MARTINET : est un gros marteau actionné par une roue à cames, tournant avec une roue de moulin. Il en existe différentes sortes, dont le plus connu est le martinet des taillanderies.


ETYMOLOGIE : vient du patronyme Martin, Martin le forgeron, l'homme qui manie le martinet, gros marteau de forge.

Le martinet est actionné par une roue hydraulique, ce qui permet d'en augmenter le poids. Tous les lieux-dits Le Martinet, situés au bord d'une rivière, conservent le souvenir d'une forge ou d'un atelier où se trouvait un martinet.

Depuis le Moyen Age, le forgeron utilise le martinet, pièce essentielle de la forge, pour étirer la bille d'acier et l'amincir .

1. Le martinet est installé dans un atelier ouvert au bord de la rivière.

2. L'eau fait tourner une roue à aubes, qui est munie d'un axe qui traverse le mur de la forge et se termine par un arbre à cames.


3. Cet arbre porte des mentonnets. Par la rotation que lui imprime la roue extérieure, l'arbre tourne et les mentonnets permettent au marteau de s'abaisser et se relever, pour frapper la barre d'acier.

4. L'ouvrier, le martinaire, chauffe la barre d'acier et la dispose ensuite sous le marteau afin de l'étirer.Les martinets sont attestés par des textes anciens depuis le XIIIème siècle en Dauphiné et en Savoie :1315 : martinet à Allevard ;

1359 : martinet des Chartreux à St-Hugon, Comté de Savoie.

Ils ont tout de suite permis l'affinage, puis le travail du fer, grâce à la force de l'eau, jusqu'au début du XXe siècle.

Ces engins ont peu évolué au cours de leur longue période d'utilisation, du Haut Moyen Age jusqu'au début du XXe siècle.

Très tôt, le sens du mot "martinet" a été élargi au bâtiment qui l'abrite, jusqu'à nommer un lieu, un ensemble de constructions,

une usine travaillant le fer.





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Vers 1100 - En Europe, la charrue à roue, munie d'un socle de fer, permet de défricher le sol et d'étendre les cultures.

• Entre 1000 et 1200, de nombreuses améliorations furent apportées à la charrue. On lui ajouta des roues, pour lui donner plus d'aplomb et faciliter la maîtrise de l'engin. On la munit aussi d'une lame métallique. Il s'agit du coutre, qui découpe la terre avant du soc principal. Ensuite apparut le versoir arrondi qui soulève et retourne la terre, et procure une surface nouvelle pour les plantations. En même temps, une meilleure façon d'atteler le cheval au moyen d'un collier appuyant sur l'épaule et non plus sur la gorge, rend plus facile les transports. On construit de nombreux moulins à eau pour broyer le grain. La vie s'améliore lentement. La population augmente. En de nombreux endroits le servage disparaît.





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1100 - Eau-de-vie 60°. Alcool obtenu par distillation dans un alambic, technique mise au point par les alchimistes du Moyen-Orient. L'eau-de-vie, inventée dans le but de créer un élixir de longue vie, eut longtemps un usage médicinal. Elle fut un remède populaire contre la peste noire au XIVe siècle.



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1110 - Exploitation des mines de houille (charbon) en Europe centrale.



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1120- 1130 - Construction d'un moulin à marée prés de l'embouchure de l'Adour (France).



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1120 - Apparition des crayons en graphite (Allemagne).



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1120 - Premières mentions de moulins à vent en Flandre.



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1126 - Puits artésien. Une longue tige, portant à son extrémité une lame de fer tranchante, est plantée dans le trou à forer. Le haut de la tige est frappé à plusieurs reprises avec un marteau, jusqu'à ce que l'eau soit atteinte. L'eau souterraine sous pression jaillit d'elle-même du trou. Il n'est pas nécessaire de pomper. Le nom puits artésien vient de la province de l'Artois, où le premier puits artésien fut foré par des moines chartreux en 1126.


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Vers 1130, des tubes de bambou remplis de poudre noire sont les ancêtres de nos « lance-flammes ». Par la suite, on a l'idée d'y introduire des flèches afin de les propulser à l'aide de l'explosion produite par la poudre. Un pas de plus est franchi vers la fabrication de véritables « armes à feu ».



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1138 - Moulin à tan



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1144 - Fabrication du papier (à l'aide de déchets de tissus) introduite d'Arabie en Europe.
Voici en détail comment se déroulait la fabrication du papier au Moyen-âge :
Les chiffes sont collectées dans les villes par des ramasseurs (les chiffonniers) qui trient sommairement les chiffons et en constituent des balles qui sont acheminées jusqu'aux moulins à papier. Là, les chiffons sont triés et découpés en lanières.
Les chiffons sont à tremper et à fermenter dans l'eau du pourrissoir entre deux à six semaines, avant de les découper au dérompoir pendant six à douze heures : un bac où battent des maillets tranchants qui déchiquettent les chiffons. La pâte obtenue est raffinée pendant 12 à 24 heures pour obtenir une pâte plus fine.
L'ouvreur plonge une forme dans la cuve, la ressort chargée de pâte et y répartit celle-ci sur toute la surface. L'eau s'écoule à travers le tamis et les fibrilles de cellulose contenue dans les fibres textiles commencent à s'enchevêtrer. L'ouvreur tend la forme à son coéquipier, le coucheur. Le coucheur renverse la forme pour déposer la feuille sur un mis feutre destiné à la séparer de la feuille précédente, et ainsi de suite.
La pile de feuilles et de feutres est placée sous une presse à vis pour éliminer l'excédent d'eau. Les feuilles sont ensuite séparées des feutres et pressées à nouveau. Les feuilles encore humides sont mises à sécher sur des cordes. Suit le collage qui permet à la feuille de recevoir de l'encre sans boire l'eau contenue dans celle-ci : les feuilles sont plongées dans un bain chaud de colle mélangée à de l'eau et de l'alun. Les feuilles sont mises sous presse pour enlever l'excédent de colle et à nouveau étendues pour sécher.
La feuille est lissée : il faut soit passer un grattoir pour faire disparaître les aspérités, soit polir avec un morceau de bois ou avec une pierre dure qui égalise le grain du papier.






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1147 - Bois gravés pour lettres initiales ornées de manuscrits.



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1150-1350 - Haut-fourneau. La fonte apparaît d'abord en Europe centrale vers 1150, par exemple à Lapphyttan en Suède, à Dürstel en Suisse et dans la région de Sauerlanden Allemagne. De récentes recherches ont même trouvé des traces datant d'avant 1100. La technique des hauts fourneaux est considérée comme une invention européenne indépendante.



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1170-1250 - Brouette. Utilisation dans la construction, les mines et l'agriculture. Premières mentions de l'utilisation de brouettes entre 1170 et 1250 dans le Nord-Ouest de l'Europe. La première représentation est un dessin de Mathieu Paris qui date du milieu du XIIIe siècle.



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1176 - Piège à souris. Première mention dans le roman de chevalerie Yvain ou le Chevalier au lion par Chrétien de Troyes.



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1180 - Miroir. Première mention d'un miroir fait en verre en 1180 par Alexandre Neckam : « Enlevez le plomb qui est derrière le verre et il n'y aura plus l'image de celui qui regarde dedans ».



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1180 - Premier canal à écluses à Bruges.



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Vers 1180 - Moulin chandelier. Moulin à vent dont tout le corps pivote pour s'orienter au vent. Invention européenne, mentionnée pour la première fois en 1185 au Yorkshire (Royaume Uni). Surtout utilisé pour moudre des céréales ou assécher des polders, et plus tard comme moulin à papier.


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Vers 1180 - Attelage en file avec collier d'épaule.


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Vers 1180 - Gouvernail d'étambot. Le gouvernail fixé au centre de la poupe par des charnières est représenté pour la première fois vers 1180 sur des sculptures d'église. Les premiers navires à en être dotés furent les cogues qui naviguaient sur la Baltique et la mer du Nord, puis la technique se répandit rapidement jusqu'à la Méditerranée.


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1185 - Première mention d'une innovation fondamentale en Angleterre: la cheminée. Jusque-là, chaque maison avait son foyer central, mais le refroidissement du climat entraîne l'ajout de cheminées, d'abord dans la pièce des maîtres puis dans les chambres des grandes maisons. Une des conséquences: le travail d'écriture peut se poursuivre à l'année longue... puisque l'hiver, l'encre ne gèle plus dans les pots!





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1190 - Compas. Première mention dans On the Natures of Things d'Alexandre Neckam à Paris vers 1190. La boussole est soit une invention européenne indépendante, soit une technique venue de Chine par l'intermédiaire des Arabes. Le compas de navigation fut inventé en Italie vers 1300.





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1190 - Magnétisation des aiguilles d'acier pour boussoles en Angleterre.





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1195 - Moulin à aiguiser.





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1195 - La boussole. La boussole aurait été importée d'Orient (les Chinois l'utilisaient aux environs de 2600 av J C.) par les Arabes au milieu du XII° siècle selon l'opinion courante. Avant la connaissance de la boussole, les navigateurs disposaient d'une


rose des vents dessinée sur une tablette circulaire placée au centre du bateau. Celle-ci était tournée à la main et était orientée vers le lever du soleil : c'était l'orient qui servait de repère. La première boussole était un récipient rempli d'eau sur laquelle flottait une aiguille aimantée suspendue à un fil ou enfilée dans un roseau. Deux améliorations importantes furent apportées :

D'abord, elle fut munie d'une chape (sorte de petit chapeau) en son centre ce qui permit à l'aiguille de tourner avec moins de frottements sur un pivot ; la rose des vents était dessinée sur le fond ou bien sur un couvercle transparent. Ensuite, la rose des vents fut rendue solidaire de l'aiguille (ainsi, elle était orientée par l'aiguille) : toutes deux étaient indépendantes des mouvements du navire.



Boussole chinoise

Cet instrument ne fut modifié que pour des détails jusqu'au XIX° siècle (comme par exemple des subdivisions plus nombreuses sur la rose des vents). En 1187, un poète français évoque la demoiselle marinette, compagne des marins. Mais l'aiguille aimantée pourrait en fait avoir déjà existé en Chine au IIe siècle avant notre ère, sous la forme de cuillères à soupe, bien que l'utilisation consciente du magnétisme n'aurait été effective que huit siècles plus tard.


L'apparition en Occident en revanche est mieux cernée, et l'évolution plutôt rapide : aiguille sur un roseau flottant dans un bol d'eau ou attaché à une épingle, puis fixation de la boussole sur un cadran pour compenser les mouvements du navire, correction du décalage du nord magnétique, attribuée à Christophe Colomb...

Le premier instrument ayant l'aspect de celui d'aujourd'hui est dû au Portugais Ferrande (1483).




Boussole du 15° siècle.







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1197 - Moulin à fer.





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1197 - Acide nitrique.





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1197 - Moulins flottants sous les ponts.





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1197 - Barrages sur rivières.





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1197 - Voûtes à croisée d'ogive, arcboutant, rosaces. A permis l'essor de l'architecture gothique. Les voûtes purent désormais être plus hautes et recouvrir des espaces rectangulaires de longueurs différentes. La voûte d'ogives facilite aussi beaucoup la construction des échafaudages. Elle remplaça partout l'ancienne voûte en berceau de l'architecture romane.





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1197 - Escalier à vis.





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1197 - Laie à brettures.





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1197 - Pain de savon dur.





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1197 - Dissection d'animaux.





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1197 - Métier à tisser à deux lisses pédales.





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1197 - Bricole.





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1197 - Fermes modèles expérimentales cisterciennes.





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1197 - Sélection en élevage.





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1197 - Usines hydrauliques (cisterciennes).





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1197 - Mécanisme de moulin avec roue en dessus.





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1197 - Combles à fermettes.





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1197 - Pavage : dalles carrées réduites.





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Fin 12° siècle - La roue à rais apparait en Europe vers la fin du XIIème siècle. Elle comporte 8 à 10 rais et est fixée perpendiculairement à l'essieu. Ce système est amélioré au XIVème siècle grace à l'angle de carrossage (inclinaison des roues), puis au XVème siècle grace à l'inclinaison des rais.





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:13

Inventions et découvertes du XIII° siècle.
Aiguille métallique pour carde. Instrument pour carder les fibres textiles.


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Arc long anglais. L'arc long anglais, également appelé longbow ou arc droit, est une évolution de l'arc gallois. Il s'agit d'un


arc médiéval très puissant, d'environ 2 mètres de long, très utilisé par les Anglais, à la fois pour la chasse et la guerre. Son utilisation par l'armée anglaise naît de ses déconvenues lors des guerres en Pays de Galles et en Écosse. Les Anglais décident alors d'y recourir massivement, ce qui permet de vaincre les piquiers gallois, puis écossais. Cette arme se révèle encore décisive pendant la plus grande partie de la guerre de Cent Ans (particulièrement lors des batailles de Crécy, de Poitiers et d'Azincourt). De nombreuses solutions sont essayées par les Français pour neutraliser cette arme redoutée : mise à pied des combattants montés, augmentation de la surface protégée par des plates dans les armures, protection des chevaux, neutralisation des archers ou création des compagnies d'ordonnances et des francs-archers. Les Français doivent longtemps se résoudre purement et simplement à éviter de combattre les Anglais de front en rase campagne et réorientent leur stratégie vers une guerre de siège, utilisant la tactique de la terre déserte qui laisse les chevauchées anglaises libres de piller le pays. La stratégie défensive qu'implique l'utilisation de l'arc long est seulement battue en brèche par l'apparition de l'artillerie de campagne : l'armée anglaise est alors décimée à Formigny et à Castillon.


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Scie hydraulique avec avance automatique de la pièce.




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Scie à receper les pieux sous l'eau.




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Apparition du vérin. (milieu du XIII° siècle.




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Essai d'échappement pour automate.




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Chauffe main.




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Cardan.




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Métier à tisser horizontal à 2 ouvriers.




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Tour à perche.Tourner en gardant les mains libres


Dans l'Antiquité, l'artisan a un apprenti qui fait tourner la pièce au moyen d'une corde enroulée autour de l'axe de rotation, ou bien il fait tourner la pièce lui-même grâce à la corde d'un arc enroulée autour de la pièce, mais il n'a plus alors qu'une main disponible.

Au Moyen ge, le menuisier n'a pas besoin d'assistant et peut tenir l'outil à deux mains, grâce au pédalier. Il enroule autour de la pièce de bois une corde qu'il attache en haut à une perche et en bas à une pédale. C'est le principe du tour présenté ici.

Du mouvement alternatif au mouvement continu
Les tours à perche tournent dans un sens puis dans l'autre. Pour obtenir un mouvement continu, indispensable pour les lourdes pièces de bois, on adoptera un système de poulie relié à une roue actionnée par un apprenti. De nouveau le tourneur a besoin d'aide.
À la fin du XVe siècle, l'avancement de l'outil n'est plus confié aux mains de l'ouvrier, mais à un dispositif mécanique. L'ère industrielle approche.

Tour à perche,

Bible de Saint Louis, 13° siècle.





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Boussole avec échelle à 360°.




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Clapet fermé automatiquement par le flux de la mer.




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Moulin à papier.




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Ecluse à sas et double porte.




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Lunettes à lentilles convergentes pour presbyte.

L'invention des lunettes remonte au Moyen-Age, au XIIIème siècle, par le franciscain anglais Roger BACON (1214-1294). Ce moine eut l'idée d'assembler deux verres dans deux cercles de bois reliés par un clou, ils portent alors le nom de "bésicles" et se tiennent à la main devant les yeux.




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Impression à la planche gravée.




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Charrue à patin et un seul mancheron.




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Arbalestrille pour prendre la hauteur des étoiles.




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Emploi du charbon dans l'industrie.




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Emploi du verre dans l'appareillage scientifique.




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Palonnier.




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Introduction de la broie.




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Perfectionnement du quadrant.




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Arbalète à tour.




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Chaînage de fer pour renforcer les murs.




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Charrue tourne-oreille à versoir mobile et soc symétrique.




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Miroir de verre.




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Premières horloges à poids et roue (horloges de clochers ou d'édifices publiques).




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Arbalète à pied de biche.




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1200 - Utilisation de la poudre à canon dans l'emploi d'armes à feu (Chine).




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Vers 1204 - Bouton. Boutons et boutonnières ont constitué le moyen de plus pratique d'attacher ou de fermer les vêtements jusqu'à l'invention de la zip et du scratch. Les boutons et boutonnières furent inventés au xiiie siècle en Allemagne de façon indépendante. Leur usage se répandit rapidement, ce qui permit l'essor des vêtements ajustés.




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Vers 1220 - Grue mue par une roue. Première mention sous le nom magna rota dans les œuvres littéraires en France. On en trouve ensuite une représentation très claire dans un manuscrit d'origine française datant de 1240. La première utilisation des grues de port est attestée à Utrecht (Pays-Bas) en 1244.




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1240 - Scierie.




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Vers 1240 - Tour à poulie et à deux pédales.




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1250 - Utilisation de la poudre à canon par les Arabes.




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1251 - Moulin à moutarde.




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1252 - Apparition de la monnaie d'or (florin) à Gênes et Florence.




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Après 1260 - Emploi des chiffres arabes et du zéro en Italie.




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1266 - Frappe de monnaie d'or par Saint-Louis.




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1269 - Projet de perpettuum mobile magnétique (moteur électrique).




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1270 - L'horloge à mercure d'Alphonse le Sage.




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1270 - La clepsydre de Drover.




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1270 - Première mention d'une carte marine, d'origine génoise, en Méditerranée.




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1272 - Moulin à retordre la soie.




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1276 - Moulin à papier : premières mentions de moulins à papier mus par l'énergie hydraulique à Fabriano (Italie). D'autres sont en fonctionnement à Xativa (Valencia, Espagne). Vers 1300, ils apparaissent en France. Le moulin de Richard-de-Bas date de 1326.




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1278 - Première galère génoise en Angleterre.




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1282 - Filigrane. Apparaissant avec les premiers moulins italiens, en 1282, les filigranes constitués d'initiales observables par transparence sur le papier, sont rapidement abandonnés pour reparaître au XVIe siècle. Leur utilisation fait l'objet d'édits royaux dès 1582, pour offrir au consommateur une parfaite « traçabilité » !...




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1283 - Premières horloges mécaniques en Europe (Londres, Dunstable Priory, Bedfordshire).




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1285 - Utilisation de lunettes à Florence. Dans un traité nommé Traité de Conduite de la Famille, Sandro di Popozo écrit en 1299 :"Je suis si altéré par l'âge, que sans ces lentilles appelées lunettes, je ne serais plus capable de lire ou d'écrire. Elles ont été inventées récemment pour le bénéfice des pauvres gens âgés dont la vue est devenue mauvaise". C'est Francesco Redi (1626-1694), professeur de médecine à Pise (Italie) qui rapporte ce document.



Un dominicain italien appelé Allesandro Spina, mort en 1313, a fabriqué des lunettes qu'il distribuait autour de lui. Un inconnu lui apprit ce qu'étaient les lunettes, et il diffusa son savoir de fabrication à tous ceux qui s'y intéressaient. Il est décrit comme quelqu'un au grand cœur, toujours prêt à aider les autres.
Donc il semble que différents italiens inventèrent les lunettes...
Des discussions se sont engagées pour savoir si la Chine avait utilisé les lunettes avant ces dates, mais aucun document ne l'évoque, pas même les récits de Marco Polo.
Au XIIIème et XIVème siècle les verres étaient fabriqués avec du béryl, une pierre transparente teintée, ou bien de quartz, et à partir des années 1300 on utilisa du verre de Venise.
Au XIIIème et XIVème siècle on ne proposait que des lentilles biconvexes, pour corriger la presbytie.




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1290 - Calcul de la latitude de Paris.




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1298 ? - Invention du rouet. Le rouet, apparu au XIIIe siècle en Europe, venait probablement d'Inde.




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Inventions et découvertes du XIV° siècle.



Equatorium. Il est utilisé pour calculer les positions passées ou à venir des planètes en fonction de la théorie planétaire de


Ptolémée. Dans ce cas, l'instrument a trois éminents petits cercles ou «épicycles», qui peut être ajusté pour servir de positions planétaires en trois groupes: la lune, la «inférieures» planètes, de Mercure et de Vénus, et la «supériorité» des planètes Mars, Saturne et Jupiter. Le soleil était considéré comme une planète dans le système de Ptolémée, mais elle, avec les étoiles, est traité par le astrolabede l'autre côté de l'instrument. Positions de tous les éléments dans l'astronomie de Ptolémée On retrouve donc avec un seul instrument. En fait, les indications montrent que cet instrument était utilisé pour les aspects astrologiques de la médecine, car la disposition inhabituelle de deux Retes et surtout les lignes médicales sur l'unastrolabe plaquesdes, lui donner cette fonction de spécialiste.



Une page d'un manuscrit 1392, probablement dans la main de Geoffrey Chaucer, discute en anglais un instrument astronomique, le equatorium (un ordinateur planétaire); le travail peut être basé sur une version antérieure latin par Simon Bredon, un membre du Merton College.



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Pont préfabriqué et articulé.



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Boulet de canon en fer.



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Tour à bois.



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C'est au XIVème siècle qu'apparaissent les premiers cure-dents fabriqués.



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Aiguille en fer.



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Avant train mobile.




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Verre à couronne.



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Fourchette.



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Les ciseaux apparaissent en France avec certitude au XIVème siècle, ils sont notés dans des inventaires royaux.



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Instruments à corde à clavier.



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1300 Utilisation du gouvernail d'étambet en Europe.



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Vers 1311 Carte avec projection plate carrée et rose des vents.



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1311 Premiers portulans (cartes marines indiquant la position des ports et le dessin des Côtes).



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1314 Première horloge publique en France, à Caen.



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quot;font-size: large;">Vers 1315 Boussole portative avec couvercle.



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Vers 1320 Ourdissage sur cadre en bois pour tissage.



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1321 Moulin à mortier.



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1323 Soufflet hydraulique.



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1323 Moulin à pastel.



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1323 Etirage de fil d'acier avec énergie hydraulique.



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1323 Moulin à vent tour avec toit tournant.



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1324 Bombarde. Technologie venant des Arabes ou des Mongols, les bombardes sont mentionnées pour la première fois en Europe lors du siège de Metz en 1324. En 1350 Pétrarque écrivait « Ces instruments qui tirent des boulets de métal avec un terrible vacarme et des éclairs de feu ... étaient, il y a quelques années, fort rares et regardés avec stupéfaction et admiration ; mais à présent ils sont devenus aussi courants et familiers que toute autre sorte d'armes »


.Date de mise en service : 14ème siècle

Calibre : 300 - 500 mm (jusqu'à 930 )
Portée : jusqu'à 200 mètres (50 kilos) mais compter 50 - 60 mètres en fait
Cadence de tir : quelques coups par jour
Nombre de servants : variable

La première utilisation d'armes à feu au combat est attestée lors de la bataille de Crécy (1346) où elles n'ont strictement aucun effet hormis le bruit étourdissant qu'elles produisent.
La technique de construction des bombardes tâtonne jusqu'à l'adoption du bronze. Ce dernier présente des qualités d'élasticité bien supérieure à la fonte (qui est elle cassante) ou au fer (trop dur donc difficile à usiner).
En revanche, s'agissant des boulets, le fer l'emporte rapidement sur la pierre (qui se casse). Ce sont les frères Bureau qui généralisent l'usage des boulets métalliques, après 1400, et qui vont organiser et structurer l'artillerie française. C'est généralement à l'efficacité de cette dernière que l'on attribue la victoire française à l'issue de la Guerre de Cent Ans.
La bombarde demeure cependant fixe, lourde (2 à 3 tonnes) et d'un emploi périlleux.
(Sources principales : article très complet des Gentilshommes de la Brette sur les débuts de l'artillerie et article sur la bataille de Morat)





Cette enluminure est issue de la riche collection de BNF (Bibliothèque Nationale de France - Chroniques de Jean Froissart) et représente le siège de Lisbonne par les Castillans en 1384.
Cette vue présente un intérêt certain mais comporte sans doute de nombreuses erreurs. Ainsi, il semble douteux que les bombardes tirent depuis un affût équipé de roues en 1384. Généralement, elles étaient posées à terre et calées derrière par une levée de terre (pour absorber le recul). En outre, la portée des bombardes étant parfois proches des arbalètes puis des armes à feu portatives de la garnison assiégée, les pièces étaient protégées derrière des ouvrages de campagne.




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1327 ? Canon.



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Vers 1330 Rectangulus pour mesurer et comparer les hauteurs.



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1333 Tactique multi-armes. La bataille de Halidon Hill en 1333 fut la première bataille médiévale où fut employée une tactique organisée combinant les différents types de forces armées. Les cavaliers descendus de cheval et les hommes d'armes à pied furent encadrés par des archers, combinant ainsi la stabilité et la force de frappe des lances de l'infanterie lourde avec la mobilité et l'efficacité des flèches des archers. La combinaison cavaliers démontés - hommes d'armes à pied - archers demeura la tactique caractéristique des armées médiévales jusqu'à la bataille de Flodden Field en 1533 qui démontra l'efficacité de l'artillerie.



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1338 Sablier. Un moyen de mesure du temps assez fiable, économique et précis. Contrairement à l'eau dans une clepsydre, le sable a un débit constant, qui ne dépend pas du niveau dans le réservoir du haut. De plus, il n'est pas susceptible de geler. Le sablier est une invention médiévale, mentionnée pour la première fois à Sienne en Italie.



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1344 Jacopo Dondi construit une horloge pour Padoue.



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1345 Pont en arc. Le ponte Vecchio en Italie est le premier des ponts en arc elliptique construits en pierre.



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1346 Première utilisation du canon lors de la bataille de Crécy.



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1350-1380 Première horloge à alarme : Würzburg (Allemagne).



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1360 Création du franc.



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1364 Giovanni Dondi, le fils de Jacopo, termine l'horloge de Pavie (en laiton et en cuivre).



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1370 Horloge à foliot. En 1370 apparaît la véritable horloge mécanique dont une pièce appelée foliot permet de réguler l'énergie fournie par un poids à une roue. Le mouvement est ensuite transmis à des rouages qui entraînent les aiguilles. La régulation est imparfaite car la dérive peut atteindre une heure par jour. Les premières horloges ne montrent pas l'heure. Reliées à une cloche, elles sonnent l'heure et sont avant tout destinées aux moines dont les journées ont été strictement découpées par la règle de saint Benoît en sept périodes de prières, du milieu de la nuit où on sonne la première prière, les matines, jusqu'aux deux dernières, les vêpres et complies, en fin de journée.L'échappement est l'organe de l'horloge ayant subi le plus de perfectionnement entre les années 1300 à 1700: son rôle est de transmettre et régulariser le mouvement du poids ou du ressort.


Inventé par "un obscur génie" entre 1300 et 1400, l'échappement à foliot et roue de rencontre permet de relacher périodiquement la roue grâce à l'oscillateur à foliot ("fou"). Les impulsions données par les dents de la roue sur les palettes de la verge entretiennent le mouvement de l'oscillateur à foliot, lancé alternativement d'un côté puis de l'autre. Le foliot fonctionne plus comme un ralentisseur de la chute du poids que comme un régulateur.

L'ajustage du battement se faisait dans le modèle ci-contre par rapprochement ou éloignement des régules sur le fléau. Le battement est aussi d'autant plus rapide que le poids est plus lourd.

La "période" variait en fait beaucoup et l'erreur pouvait atteindre de 15 à 60 mn par jour.

Il y a deux couples qui s'exerce sur le foliot:
* le couple de rappel en Ca
* le couple exercé par la palette en contact qui n'a pas d'expression mathématique (dépend de l'angle, du poids, des surfaces de contact et il y a des chocs...)

Les moyens de faire varier la marche sont:
1) Modification de la pénétration des palettes de la verge sur la roue de rencontre

2) Modification du moment d'inertie du foliot
* augmenter le poids moteur et augmenter ainsi le Couple exercé par la palette. La période dimimue et le pendule avance.
* rapprocher les régules

Principe de fonctionnement.

Sur la vue de coté, la dent d a repoussé la palette inférieure p, et pendant un bref instant la verge et son foliot vont osciller librement.
Cette dent d va échapper de la palette p et la dent opposée e va pénétrer dans la palette supérieure p' ; Cette palette p' fera d'abord reculer légèrement la roueR en repoussant la dent e puis recevra une impulsion en sens contraire: la dent e passera et ce sera au tour de la dent d d'être arrêtée. Le mouvement de la roue R est donc constituée de "trois pas en avant, un pas en arrière".
La longueur de la "période" est liée au temps d'impulsion et au couple, aux frottements, aux chocs... Les variations du frottement ou de l'impulsion entraînaient une variation de la marche de l'horloge.

Cet échappement présente l'intérêt de ne pas exiger d'huile aiux point de contact des dents avec les palettes.






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1377 Quarantaine. D'une durée de 40 jours à l'origine - d'où son nom - la quarantaine fut créée par la République de Raguse en Croatie ; elle servit de mesure préventive contre la peste noire. La quarantaine fut ensuite adoptée par la République de Venise en Italie, puis de là elle se répandit dans l'Europe entière.



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1380 Emploi du sablier en Europe pour la mesure du temps.



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Vers 1380 Rouet à pédale et ailettes.



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1386 Horloge de la cathédrale de Salisbury (découverte en 1929 et restaurée), la plus ancienne en fonctionnement.



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1389 Une des plus anciennes horloges du monde, celle dite le "Gros horloge" à Rouen qui fut achevée en 1389. Elle ne possède que l'aiguille des heures. Elle dispose d'un globe lunaire représentant les phases de la Lune et d'un semainier indiquant le jour de la semaine



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Fin 14° siècle Poudre noire en grains. D'abord pratiquée en Europe, la fabrication de poudre noire sous forme de grains procure une combustion plus rapide et plus puissante. Elle présente également l'avantage d'améliorer la conservation de la poudre, facilitant ainsi son stockage et son transport vers les lieux des combats, ce qui représenta un progrès déterminant pour son usage militaire.



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Fin 14° siècle Arbalète à arc en acier. Invention européenne. Pour l'armer, elle était associée à plusieurs sortes de crics, ce qui augmentait sa puissance et en faisait la première arbalète mécanique à main.



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Fin 14° siècle Armure de plaques. Cette armure, à la fois par la protection qu'elle procurait et par les compétences en métallurgie qu'elle nécessitait, resta inégalée jusqu'à l'ère industrielle. Les armures complètes, entièrement composées de plaques métalliques, apparurent vers la fin du XIV° siècle.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 13:18

Inventions et découvertes du XV° siècle.
aspirante et foulante.





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Fuseau à ailette.





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Emploi de la poudre pour miner les châteaux.





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L'avant-train pivotant apparait (Un système avec cheville ouvrière existait déjà 2 siècles auparavant en Italie, mais sans cercle, il y avait peu de stabilité). L'attelage devient un moyen de transport, avec des lignes régulières qui se développent dans les grandes villes : coche et fiacre





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Laminoir. Pour la fabrication de plaques de métal d'épaisseur homogène. Utilisé d'abord avec des métaux malléables comme le plomb, l'or et l'étain. Léonard de Vinci décrivit un laminoir pour le fer.





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Planche à peigne.





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Verres de vue. Il fallut attendre le XVème siècle pour voir des lunettes corrigeant la myopie, donc avec des verres concaves. Le premier texte qui parle des verres concaves nécessaire pour corriger la myopie, en 1440, est la description du Cardinal Nicolas de Cuse (1401-1464) dans l'ouvrage De Beryllo.





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Appareil de distillation en verre.





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Canon avec hausse.


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Canon multitube Ribeaudequin.il s'agit d'un canon de petit ou moyen calibre, monté généralement sur affût mobile (à roues), mais parfois sur simple affût fixe (en position défensive sur une muraille, par exemple). Il peut tirer deux types de projectiles : des antipersonnel et des boulets.





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Machine à forer les tuyaux de bois.





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Machine à aléser les canons.





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Machine à polir les pierres précieuses.





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Système bielle-manivelle.





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Vers 1400 Le mortier est mis au point. Les premiers fusils étaient de simples canons, des tubes en bois reliés entre eux par des


anneaux de fer.
• Il suffisait d'introduire de la poudre dans l'extrémité ouverte, puis une pierre bien ajustée ou une balle métallique. Ensuite, il fallait allumer la poudre par le petit trou situé du côté fermé et la poudre explosait. Le mortier, lui, se composait d'un long canon métallique. En tirant sur la détente, une corde rougeoyante frappait le trou de mise à feu et enflammait la poudre. Ces armes étaient munies d'une crosse qui permettait au tireur de viser, de tenir la barre métallique brûlante, et de résister au recul.

Un mortier est une bouche à feu tirant à inclinaison élevée (plus de 45°), pour effectuer des tirs indirects. La trajectoire courbe, en forme de cloche, du projectile permet d'atteindre un objectif placé derrière un obstacle, qu'un canon ne permet pas d'engager car la trajectoire de son projectile est tendue. L'énergie produite par le recul est directement absorbée par le sol ou la plate-forme renforcée d'un véhicule. L'arme a un tube court et généralement lisse, sans rayures. Dans la plupart des cas, il est chargé par la bouche, la munition étant mise à feu en tombant sur un percuteur fixe. Cependant, les plus forts calibres et des canons plus longs, ont parfois rendu nécessaire, l'adoption du chargement par la culasse pour ce type d'arme, et donc l'emploi d'un mécanisme de percussion. Une autre variante peu utilisée du mortier est celle dite à spigot, où le projectile enveloppe le lanceur réduit alors à une simple tige guide.





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Vers 1400 Le café apparaît à Aden dans le Yémen. Le premier Occidental ayant évoqué le café est un médecin allemand de retour du Moyen-Orient, en 1583. «Une boisson aussi noire que l'encre, utile contre les maux d'estomac. Ses consommateurs en boivent le matin dans une coupe en porcelaine où chacun prend une rasade sonore.»
Le «qahwa», qui signifie «revigorant», s'est en effet diffusé vers 1400 à partir de l'Arabie, de l'Ethiopie et du Yémen actuels. Sa popularité tient sans doute pour partie à la prohibition de l'alcool en terre d'islam. En 1630, Le Caire compte près de mille cafés. Le breuvage arrive en Europe au XVIIe siècle par l'intermédiaire des marchands vénitiens. Son succès conduit les grandes puissances à en imposer la culture à leurs colonies : Brésil, Antilles, Ceylan... A Paris, le premier café, le Procope, ouvre en 1686. Depuis, le marché mondial du café a explosé. En valeur, c'est le deuxième produit vendu dans le monde, derrière le pétrole.





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1400 Invention du cabestan.





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1400 Le trebuchet de guerre par Mariano Tacola. Le trébuchet de guerre à été inventé par Mariano Tacola en 1400. Il était


construit pour détruire les murs et d'autres blocages. Il lançait des pierres lourdes contres les murs des châteaux des ennemis. A 15m de hauteur, le trébuchet de guerre est aussi très lourd. Il a deux cadres a l'opposite de le boit ou les roches sont placés. Quand la baguette en fer, qui tient le boit haut est tiré, la baguette tombe en lançant les roches de la boit.















































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1405 Couleuvrine (arme à feu portative).




Ce sont les ancêtres des arquebuses. Les couleuvrines primitives était une pièce très longue et fine. C'était une sorte de gros mousquet enchaîné sur un affût et monté sur un chevalet qui se chargeait par la bouche et tirait des balles de plomb. Sa présence a été signalée pour la première fois lors du siège d'Orléans en 1428.A coté de ce type de couleuvrine, il est fait mention en 1476, dans le récit de la bataille de Morat, d'une grosse couleuvrine pesant cent quinze livres.
Sous Louis XI la couleuvrine devint une pièce de gros calibre. Les autres pays fabriquèrent aussi des couleuvrines de plus en plus puissantes.



Couleuvrine aux armes de strasbourg datant de la fin du XV° siècle

Musées de Strasbourg.





















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1410 Peinture à l'huile. Dès le XIIIe siècle, la peinture à l'huile commença à être utilisée par dessus la tempera (peinture au jaune d'œuf). La véritable percée de la peinture à l'huile est due au peintre flamand Jan van Eyck, qui aurait mis au point vers 1410 un mélange stable de pigments broyés dans l'huile siccative.





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1412 Dissection de cadavre.





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Vers1420 Premières mentions de caravelles portugaises, navire à deux mâts dotés de voiles latines, instruments des explorations portugaises le long des côtes d'Afrique.





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1424 Horloge astronomique, cathédrale de Bourges (la plus ancienne conservée). Un mulet portant une horloge accompagne Louis XI en voyage.





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Vers 1430 Première représentation d'une courroie motrice en Europe





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Vers 1435 Le chantier naval de Venise introduit le concept de pièces interchangeables, ce qui lui permet de produire des navires "à la chaîne".





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Vers 1437 Invention de l'imprimerie (impression de textes sur du papier avec des caractères mobiles en métal à l'aide d'une


presse à bras) par l'Allemand Gutenberg, orfèvre et fabricant de miroirs. La technique nouvelle apparaît d'abord dans la vallée du Rhin, à Strasbourg et Mayence, où Gutenberg produit ses premières éditions à partir de 1452. Ayant perdu un procès contre son commanditaire Johann Fust, il doit abandonner son matériel et est remplacé par son collaborateur, Peter Schöffer, qui signe en 1457 le célèbre Psautier de Mayence. En 1465, l'archevêque de Mayence anoblit Gutenberg. L'histoire associe son nom à l'une des plus grandes inventions de l'humanité.





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1445 Gutenberg « réinvente » les caractères d'imprimerie mobiles déjà utilisés en Corée et en Chine.





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1445 Le marin portugais Nuño Tristão atteint l'embouchure du Sénégal, ouvrant la route vers Tombouctou.





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Vers 1450 première coulée de fonte avec un haut-fourneau.


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1450-11470 - Canon avec chargement par la culasse Veuglaire.Ces canons sont des copies d'après gravures et se situent dans la période 1450-1470. Ce sont des pièces « légères » ( 300 et 350 kg) et mobiles grâce à leur affût à rouages (à roues). Elles sont destinées à être utilisées en campagne ou en défense de place forte. Il s'agit de canons à rechargement par la culasse. On utilise pour cela des « boites à poudre » qui s'ajustent à l'arrière du tube.

Principe :

Ces pièces se chargent à l'aide de boites à poudre ; ce sont celles ci qui contiennent la poudre.

Pour recharger :

- On met la poudre dans la boite à poudre

- On bouche celle ci à l'aide d'un bouchon de bois enfoncé au marteau (il permet la montée en pression dans la boite à poudre et quand la pression est suffisante, le bouchon saute comme un bouchon de champagne et pousse le projectile qui se trouve dans le tube du canon)

La boite est donc prête et on peut passer au chargement du canon

- On met la boite en place à l'arrière du tube

- On enfonce une cale en bois qui plaque la boite contre le fut

- On met en place le projectile par la gueule du tube et on le pousse au fond du tube à l'aide d'un refouloir

- On amorce la boite avec un peu de poudre noire au niveau de la lumière

- Il ne reste plus qu'à faire feu en « boutant le feu « à la poudre soit au moyen d'une mèche lente soit à l'aide d'un tisonnier ou bien encore d'une braise

- Après le tir, on retire la boite et on nettoie le tube du canon



Veuglaire de la Massenie de Saint Michel 1473 : Gravure d'Israël van Meckenen





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Vers 1451 En Europe, on utilise des plombages (en or) pour remplir les cavités des dents.





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1452-1454 Gutenberg imprime la bible à quarante-deux lignes.





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1453 Presse d'imprimerie. Gutenberg a inventé les caractères mobiles en plomb à la place de la xylographie (gravure sur bois d'une page entière). Les caractères en plomb étaient recyclables et la composition des pages était accélérée.





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1454 Le destructeur de bateaux par Mariano Dilacopu. Le destructeur de bateau a été inventé en 1454 par Mariano


diIacopu. Cette invention est utilisée pour percer des trous sous le bas des bateaux. Ce mécanisme reste dans les lagons ou les marches. Quand un bateau passe dessus, il détente un système qui détruit le bateau. Il était construit pour la protection contre les pirates en Talamore et Orbetello.











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1457 Impression du Psautier de Mayence dans l'atelier de Gutenberg, considéré comme le premier livre imprimé.





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1460 Les marins portugais atteignent le Cap-Vert.





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Vers 1460 Apparition des premières montres, consécutive à l'invention du ressort à moteur en acier qui remplace les poids et poulies des pendules.





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1466 Les premiers métiers à soie sont installés.





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1483 Le Portugais Diego Cão reconnaît l'embouchure du Zaïre et entre en relations avec le roi du Congo.





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1487 Le Portugais Bartolomeu Dias franchit le cap de Bonne-Espérance. Le littoral occidental de l'Afrique a été reconnu et la route des Indes est ouverte.





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1488 Ludovic Sforza aurait remplacé un bouton de costume par une petite horloge ou « montre », le ressort moteur, enroulé dans une boite ou barillet, tire en se désarmant, la corde à boyau enroulée préalablement sur la fusée (tronc de cône).





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1490 Jean Widmann d'Eger utilise les signes + et - dans une arithmétique.





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1490 Invention du ressort.





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Vers 1490 Arrivée des Portugais au Mozambique. Ils s'y établissent dans les ports, remontent le Zambèze et éliminent les Arabes de la région. Pero de Corvilha gagne les Indes à partir de la mer Rouge, puis séjourne en Ethiopie.





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1492 Découverte des Indes Occidentales (Amérique) par Christophe Colomb, marin génois entré au service de la Castille.





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1493 Second voyage de Christophe Colomb. Découverte des Petites Antilles.





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1494 Fabrication du Whisky.





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Fin 15° siècle La serviette de table apparaît.
• Jadis les gens ne se préoccupaient pas de s'essuyer la bouche ou les mains après un repas bien salissant. Quand la propreté prit tout son sens pour eux, ils utilisèrent des nappes et s'y essuyaient la bouche. C'est à ce moment aussi qu'apparurent les serviettes de table pour nettoyer les couverts, la bouche et les doigts.





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Références

Andrews, Francis B. The Medieval Builder and His Methods. New York: Barnes & Noble, 1973. Techniques de construction médiévales, avec un bref chapitre sur les outils.


Blair, John, and Nigel Ramsay, editors. English Medieval Industries: Craftsmen, Techniques, Products London: Hambledon Press. 1991. ISBN 1-85285-326-3


Crosby, Alfred. The Measure of Reality: Quantification in Western Europe, 1250-1600. Cambridge: Cambridge University Press, 1997.


Gies, Frances and Joseph Cathedral, Forge, and Waterwheel: Technology and Invention in the Middle Ages. New York: Harper Collins, 1994. ISBN 0-06-092581-7


Gimpel, Jean. The Medieval Machine: The Industrial Revolution of the Middle Ages. London: Pimlico, (2e éd. 1992) ISBN 0-14-004514-7


Long, Pamela O., editor. Science and Technology in Medieval Society. in Annals of the New York Academy of Sciences, vol 441 New York: New York Academy of Sciences, 1985 ISBN 0-89766-277-6 Une série d'articles sur des sujets très spécifiques.
Singer, Charles, editor. History of Technology. Oxford: Oxford University Press, 1954. Les tomes II et III traitent le Moyen Âge de façon approfondie, c'est le document de référence.


White, Lynn, Jr. Medieval technology and social change. Oxford: Clarendon Press, 1962.


White, Lynn, Jr., "The Study of Medieval Technology, 1924-1974: Personal Reflections" Technology and Culture 16.4 (octobre 1975), pp. 519-530. Une chronologie et une bibliographie des études significatives.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyDim 30 Jan 2011 - 19:26

village corse au moyen age...ROGLIANO

Durant le Moyen-Age, le village fut le fief de la fameuse famille "da Mare".

Aujourd'hui composé de sept hameaux haut perchés et dispersés, le village est surtout intéressant à visiter du fait de la présence de ruines de châteaux, de tours fortifiées ainsi que de vieilles demeures traditionnelles aux toits de schiste.

En outre, le panorama est magnifique à partir de l'ancien couvent situé au-dessus du hameau d'Olivio d'où sont érigées deux tours génoises.

Enfin, c'est une bonne étape de la route des vins corses.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 14 EmptyLun 31 Jan 2011 - 9:25

Chronologie de l’horlogerie au Moyen âge.

•725 - Premier mécanisme à échappement par le chinois I HING.
•13ème siècle - Premières horloges à poids et roue (horloges de clochers ou d’édifices publiques).
•1270 - L’horloge à mercure d’Alphonse le Sage et la clepsydre de Drover.
•1283 - Premières horloges mécaniques en Europe (Londres, Dunstable Priory, Bedfordshire).
•14ème siècle - Associé dès l'Antiquité à l'horloge à eau (clepsydre) ou au cadran solaire, l'automate trouve, au XIVème siècle, avec l'essor de l'horloge mécanique monumentale une expression privilégiée au cœur des villes : le jaquemart, "figure de fer, de plomb ou de fonte qui représente un homme armé que l'on place sur le haut d'une tour pour frapper les heures" selon le Dictionnaire de l'Académie.

•Au début du XIVème siècle, le dispositif à foliot et roue de rencontre, est adopté dans toute l’Europe pour construire les horloges mécaniques. Il est clair en effet, que les horloges mécaniques qui se développent en grand nombre à partir du XIVème siècle, peuvent posséder, grâce au dispositif à foliot et roue de rencontre, un cercle tournant comme le cercle équinoxial, permettant de lire l’heure sidérale, ou l’heure solaire par un système d’engrenages.
•1300 - Les horloges à échappement sont implicitement évoquées dans les comptes du roi de France (Pipelard), le Roman de la Rose de Jean de Meug (vers 1305), la divine comédie (1314-1318) de Dante, puis de façon explicite par Froissart (li orologe amoureus, 1360).

•1305 – Construction de la plus ancienne horloge à poids connue, celle de la cathédrale de Beauvais. On doit cette merveille au chanoine Etienne Musique. Non seulement elle indique la position de la Lune, mais aussi, elle carillonne, avec des chants religieux différents, en fonction des saisons! Juchée sur un support de 5m de haut, un petit escalier mène au mécanisme, qui grâce à une restauration en 1976 par un horloger Beauvaisien, est toujours en parfait état de marche!
• 1314 - Première horloge publique en France, à Caen.
•1327 - Richard de Wallingford, abbé de Saint-Albans, village situé au Nord de Londres, réalise la plus ancienne horloge astronomique connue dont une étude complète a été publiée par John North en 1976. Le texte sur l’échappement est difficilement compréhensible, mais North a pu reconstituer un type d’échappement que l’on retrouve beaucoup plus tard dans les manuscrits de Léonard de Vinci : une structure en demi-cercle, solidaire du foliot et mise en oscillation par les pinnules radiales de deux roues.

•1350-1380 - Première horloge à alarme : Würzburg (Allemagne).
•1351 – Construction de la plus ancienne horloge à automates à Orvieto en Italie.
•1354 – Première horloge de la cathédrale de Strasbourg. Une première horloge, appelée « des trois rois » était placée en 1354 en face de l’actuelle. Elle avait une douzaine de mètres de haut et comportait une statue de la Vierge devant laquelle les rois mages venaient s’incliner toutes les heures au son d’un carillon. Un coq battait déjà des ailes et chantait. Il est encore visible au palais Rohan, au Musée des arts décoratifs dans la salle des horloges et son mécanisme est apparent. Elle cessa de fonctionner vers le début du 16ème siècle.
•Vers 1370 la première horloge publique à Paris sur la tour de l'Horloge, construite au milieu du XIVème siècle pour renforcer le système de défense du Palais.

• 1370 - Horloge à foliot. En 1370 apparaît la véritable horloge mécanique dont une pièce appelée foliot permet de réguler l’énergie fournie par un poids à une roue. Le mouvement est ensuite transmis à des rouages qui entraînent les aiguilles. La régulation est imparfaite car la dérive peut atteindre une heure par jour. Les premières horloges ne montrent pas l’heure. Reliées à une cloche, elles sonnent l’heure et sont avant tout destinées aux moines dont les journées ont été strictement découpées par la règle de saint Benoît en sept périodes de prières, du milieu de la nuit où on sonne la première prière, les matines, jusqu'aux deux dernières, les vêpres et complies, en fin de journée.

•1380 - Giovanni Dondi, mit une quinzaine d’année à réaliser à Padoue, l’horloge qui fit sa célébrité. Ses calculs commencèrent vers 1365 et son ouvrage fut achevé en 1380. Le manuscrit de la bibliothèque de Padoue a été traduit par Emmanuel Poulle qui a fait établir une reconstitution fidèle se trouvant à l’Observatoire de Paris
•1386 - Horloge de la cathédrale de Salisbury (découverte en 1929 et restaurée), la plus ancienne en fonctionnement.
•1396 - Giovanni Manfredi dit « Giovani dell’orologio », construit la première horloge publique de Mantoue.
•1410 – Horloge astronomique de Prague par Nicolas de Kadau.
•1424 - Horloge astronomique, cathédrale de Bourges (la plus ancienne conservée). Un mulet portant une horloge accompagne Louis XI en voyage.

•1429 – Installation du Jacquemart de Romans-sur-Isère. Il est le plus grand avec ses 2,60 mètres de hauteur et aussi un des plus anciens. Installé en 1429, il compte seulement parmi ses aînés les Jacquemarts de Dijon et d’Orvieto en Italie. Il est inauguré le 2 mars 1429. En 1875, la tour abrite trois cloches, celle de 1545 et deux cloches médiévales. Le bonhomme est réparé pour devenir « Grenadier de la République ».
•Vers 1460 - Apparition des premières montres, consécutive à l’invention du ressort à moteur en acier qui remplace les poids et poulies des pendules.
•1473 – Horloge de Mantoue.
•1488 - Ludovic Sforza aurait remplacé un bouton de costume par une petite horloge ou « montre », le ressort moteur, enroulé dans une boite ou barillet, tire en se désarmant, la corde à boyau enroulée préalablement sur la fusée (tronc de cône).
•1500 - l'évêque de Cologne possède une canne avec une montre dans son pommeau.




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