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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 6 Mai 2011 - 9:14


Bonjour SAMSARA,

Belles photos et belle histoire que ce chateau dantesque qu'est CHINON

encore merci


MAXIMUS
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:05

Le baiser sur la bouche au Moyen-Age par Yannick Carré

L'étude des textes montre que l'amitié entre hommes et femmes ou entre femmes atteint sans doute rarement le degré de l'amitié entre hommes, lien qui s'harmonise et souvent se confond avec l'amitié vassalique. Essayons donc maintenant de mieux cerner ce que fut cet « amour » entre hommes.


La nature de l'amitié masculine

Le mot « amitié » dans son acception contemporaine a un sens trop faible pour exprimer réellement l'attachement entre Ami et Amile. En fait, il s'agit véritablement d'amour, une forme d'amour particulière à la civilisation médiévale, tout comme les gestes qui la manifestent : les baisers sur la bouche, mais aussi sur le menton, le nez, etc. Une chanson contemporaine de notre version d'Ami et Amile, Guillaume le Maréchal, rédigée vers 1230, raconte l'histoire vraie d'un chevalier glorieux mort en 1219 : le mot amour n'y intervient qu'à propos du sentiment qu'entretiennent entre eux les hommes (1). Dans les chansons de geste, genre littéraire épique, le monde masculin possède presque toujours l'exclusivité de l'amour. Cet amour viril caractérise les sociétés masculines et guerrières ; on pense à la Grèce antique bien sûr, mais plus près de nos héros, d'autres civilisations : celte, germanique, romaine ont connu semblable phénomène (2). L'amitié des chevaliers du Moyen Age perpétue cette tradition. Elle s'accorde parfaitement avec la tradition chrétienne de l'amitié, moyennant quelques aménagements et quelque tolérance. L'amitié masculine médiévale est donc une affection très profonde, doublée d'une fidélité à caractère sacré. Cette amitié est véritablement un amour. Si cet amour possède des qualités spécifiques, il se montre très proche de ceux qui ont régné dans les sociétés où le Moyen Age plonge ses racines. Il prédomine très nettement sur l'amour entre homme et femme au moins jusqu'à la fin du XIIe siècle, dans la société aristocratique. Reste à savoir si cet amour impliquait des rapports intimes.


Des relations charnelles ?

Nombre d'historiens très érudits se montrent totalement réticents ou très réticents à envisager des relations d'amour physique entre les chevaliers ou entre seigneurs et vassaux. Ainsi, à propos de l'amitié entre Galehot et Lancelot, Huguette Legros écrit :

« ... lorsque Galehaut apprend la fausse nouvelle de la mort de Lancelot, il ne se lamente pas, il se laisse mourir, commettant ainsi le péché suprême [celui de désespérance]. Certes le caractère passionnel de cette amitié peut nous faire songer à une attirance homosexuelle, sublimée par une attitude d'abnégation totale, mais ce serait là une projection de critères modernes et le propos de l'auteur, si l'on s'en tient au texte, est de nous faire sentir le caractère exceptionnel de ce sentiment dans son intensité et dans sa signification. Ne disposant plus d'un vocabulaire propre à l'amitié, il est obligé, pour suggérer la force de cet attachement, d'employer des termes devenus spécifiques à l'amour. » (3)

Je répondrai à cette opinion en m'attachant aux deux points soulignés dans la citation :

■ Il est faux de dire que l'auteur du Lancelot en prose ne disposait plus, vers 1220, « d'un vocabulaire propre à l'amitié » : si au cours du XIIe siècle le vocabulaire de l'amitié (c.-à-d. de l'amour) virile a effectivement été employé progressivement pour qualifier l'amour entre homme et femme, rien ne permet d'affirmer que ce vocabulaire, au XIIIe siècle, s'applique uniquement à cette dernière forme d'amour (au contraire). (4)

■ Quand l'auteur parle de « projection de critères modernes », je crois que c'est elle qui tombe dans ce piège, en appliquant aux XIIe -XIIIe siècles une vision de la réalité conforme à la morale « bien-pensante » du XXe siècle. Je ne vois pas en quoi l'hypothèse d'une « attirance homosexuelle » de Galehaut pour Lancelot serait « une projection de critères modernes ». L'homosexualité serait-elle un apanage du XXe siècle ? Que seraient alors devenues les amours anciennes des solides guerriers grecs, romains, celtes et germains ? (2)

Huguette Legros est victime de ses préjugés mais aussi d'une vision puritaine de la chevalerie, qui remonte à Léon Gautier. Lorsque ce très grand historien a écrit son magnifique ouvrage intitulé La Chevalerie, en 1884 (2e éd. revue, 1895), il y a exposé une vision « idéalisée » de la chevalerie qui correspondait à sa propre philosophie, un catholicisme militant, ouvriériste et très austère quant à la sexualité. On connaît d'autre part l'aversion profonde du XIXe siècle pour les affinités entre personnes du même sexe. Léon Gautier nous décrit donc des chevaliers unis par une profonde amitié certes, mais qui en aucun cas ne saurait avoir des résonances homosexuelles. Les chevaliers de Léon Gautier sont tellement preux et chastes que beaucoup s'abstiennent même de l'amour des femmes. Ils se satisfont des « joies pures » d'une « chaude amitié virile », grand réconfort d'une existence qui les tient parfois longtemps éloignés de la chambre des dames.

Il est curieux de constater que le terme homosexuel, malgré son apparence ancienne, a été forgé dans les années mêmes où Léon Gautier rédigeait son œuvre. Ce vocable bâtard, formé du préfixe grec homo (« le même ») et du mot latin sexus (« sexe », « les organes sexuels »), a été inventé par des psychologues allemands vers 1885. Il s'est ensuite introduit dans la langue anglaise (1ères attestations 1891, 1897) puis dans la langue française (1ère attestation 1907 ?) pour obtenir au cours du XXe siècle un immense succès (cf. J. Boswell, Christianisme, tolérance..., p. 70). L'homosexualité était déjà un péché, une maladie de l'âme, les médecins du XIXe siècle en font une maladie physiologique, mentale ou, au minimum, le résultat d'un « complexe d'Œdipe » mal résorbé (cf. Sigmund Freud). […]

Terminons sur ce point avec quelques arguments en faveur de l'existence d'un amour charnel entre chevaliers, sans pour autant faire des relations physiques une règle absolue, valable pour chaque histoire d'amitié masculine rencontrée dans les sources. Ce serait tomber dans l'excès inverse des conceptions moralistes dénoncées ci-dessus. Lorsque très souvent, les chansons de geste et les romans mettent en scène deux chevaliers qui courent l'un vers l'autre pour s'embrasser, on ne peut éviter de penser au cliché que constitue cette action – effectuée par un homme et une femme –, dans nos actuels « films d'amour ». Entre la chanson d'Ami et Amile au XIIIe siècle, et le film « Un homme et une femme » au XXe siècle, n'y a-t-il pas un formidable glissement ? Je le pense d'autant plus que le déshabillage (partiel) qui suit parfois la rencontre afin que les chevaliers puissent se baiser à leur aise, rappelle lui aussi l'amour vu par le cinéma.

Pour faire preuve d'amitié, on boit dans la même coupe, on se baise sur la bouche, mais on se prend également par la main. Tristan procède ainsi avec Perinis, jeune messager d'Yseut : « Il dui se tiennent par les mains. » (Tristan de Béroul, v. 3296). De nos jours, deux hommes qui s'accueilleraient ainsi ne manqueraient pas de susciter des interrogations quant à la nature exacte de leurs relations. Plus probant encore : partager son lit avec son ami constitue la plus haute marque d'amitié (5), c'est aussi l'un des plus grands honneurs accordé par le seigneur à son vassal. La première fois que Galehot couche avec Lancelot, le géant entre dans le lit à l'insu de son ami : il ne sait pas si le beau héros l'aime d'un si grand amour que le sien. Quand Lancelot meurt, il est enterré auprès de Galehot, (comme Ami l'est auprès d'Amile à Mortara). Le vœu le plus cher de Galehot se trouve ainsi exaucé pour l'éternité. Dans leurs poèmes, les troubadours désignent souvent la dame non par son prénom mais par un « senhal », un nom de code masculin : « Bel Archer », « Beau Paraître », « mi compainz », « mi Dons » (« mon seigneur »), etc. (6). Dans la société féodale, enfin, tout concourt à exalter l'amitié chevaleresque à son plus haut degré : tant les structures sociales que les modalités de la vie pratique : – le partage des pouvoirs et des biens laisse vieillir, dans une condition précaire, la majorité des bacheliers, leur principal réconfort réside moins dans les largesses aléatoires du seigneur ou les jeux du tournoi que « dans la solidarité d'une classe d'âge, dans cette amitié qui est une vertu majeure... » (J-Ch. Payen, Litt. française, p. 77) ; – la nuit, dans le château seigneurial, en dehors de l'épouse et des filles du seigneur (en chambre close), il n'y a presque que des hommes. Chevaliers et vassaux, quand ils sont mariés, n'amènent pas leurs femmes avec eux. Tous les mâles dorment dans une grande promiscuité. Tous les mâles, c'est-à-dire tant les adultes que les jeunes garçons et les adolescents qui effectuent leur apprentissage guerrier. « Les couches, dans lesquelles on se glisse en général nu, accueillent couramment deux ou trois personnes et même plus ! » (7)

Au fur et à mesure des recherches, il devient clair à mes yeux que l'amitié masculine médiévale procède d'une forme originale d'amour véritable que le monde actuel a perdu. Les rites d'amitié : se prendre par la main, mais surtout se donner des baisers et partager le même lit (modèles des rites courtois ?) avaient l'avantage de permettre à cet amour, lorsqu'il était de surcroît charnel, une grande liberté dans l'intimité. Pour autant, qu'il s'agisse d'une telle amitié entre « bacheliers » ou entre un « jeune » et son « seigneur », on ne devrait pas employer le terme d'homosexualité, ce mot classe les individus uniquement en termes d'attirance sexuelle et ne rend pas compte des niveaux affectif, intellectuel et spirituel que peut comporter la relation entre deux personnes du même sexe. Cela revient à appliquer au monde médiéval une catégorie rétrécissante et anachronique, produit du XIXe siècle finissant, sans tenir compte du contexte de l'époque.

Conclusion

A la fin du Moyen Age, l'amour viril qui régnait au sein de la noblesse des XIIe-XIIIe siècles devient minoritaire. Le baiser était l'emblème par excellence de cet amour qui unissait la caste chevaleresque dans une caritas spécifique, comparable à celle prônée par les clercs. Le baiser entre chevaliers était un parallèle du « baiser de paix » rituel échangé entre clercs en maintes occasions. Aux XIVe-XVe siècles, un sentiment moins puissant remplace peu à peu « l'amour entre hommes » : l'amitié, prise dans son sens actuel. En même temps, une autre forme d'amour concurrence puis surclasse l'amour chevaleresque : l'amour entre homme et femme. Fin de la spécificité guerrière d'une caste ? montée progressive de la femme ? normalisation de l'amour sur un modèle unique homme-femme ? : les tenants et les aboutissants de l'évolution de l'amitié demeurent pour le moment dans l'ombre.



MAXIMUS
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyDim 8 Mai 2011 - 11:21


Très belle musique et paroles à écouter attentivement,




MAXIMUS,




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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyDim 8 Mai 2011 - 22:27

L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 Templa10







Bonsoir Messire Maximus !

J'ai bien lu très attentivement cet article sur l'amitié virile des chevaliers :
C'est très intéressant et troublant je dois dire quelque part...
Aujourd'hui ! penser qu'au moyen âge que des hommes oh combien virils ! s'embrassaient sur la bouche, dormaient ensemble dans le même lit et de plus nus ! on croit rêver ! comment ne pas imaginer naturellement des choses...

Bon arrêtons de fantasmer et délirer !

Car bien évidemment il faut remettre " le tout " dans le contexte de l'époque.
L'époque des chevaliers, des templiers, des pauvres soldats de Dieu mais tellement eux mêmes...!
Après une belle et bonne croisade, je pense qu'ils n'avaient que hâte que de s'écrouler, tomber de fatigue sur une couche, et dormir du sommeil du juste bien mérité !

Force - Honneur - Courage !

Mais au fil de l'eau du courant, on ne peut évidemment exclure qu'il devait se créer dans le lot quelques faiblesses dans le genre " amitiés particulières "...

Mais je crois, et j'en suis convaincue :
Depuis la nuit des temps et jusqu'à aujourd'hui :
l'amitié masculine est particulièrement forte, solide, intime, puissante, saine, pure, enrichissante, sans concession, sans ambiguité, indéfectible au fil du temps...!

On ne peut s'empêcher de penser notamment à l'amitié virile du sport
comme celle qui existe par exemple dans le rugby !

A bientôt au fil de l'eau du courant qui descend de la montagne sacrée...

Merci chevalier pour ce bel opus intemporel de l'amitié masculine médiévale...

Samsara



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 800px-24


Dernière édition par samsara le Mar 10 Mai 2011 - 23:38, édité 7 fois
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samsara

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MessageSujet: LA CITE TEMPLIERE DE LA COMMANDERIE DE LA COUVERTOIRADE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyLun 9 Mai 2011 - 23:05


L'héritage des Templiers et des Hospitaliers au coeur du Larzac.


La cité de la Couvertoirade

Situé aux confins du plateau du causse de Larzac, dans l'Aveyron la Cité de La Couvertoirade reflète la puissance militaire des Templiers et le quotidien des Hospitaliers. La Couvertoirade constitue une véritable miniature de la ville médiévale...

Les chevaliers du Temple sont présents à La Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIème siècle. Leur implantation en ce lieu est due d'une part à la proximité de routes permettant de descendre vers la côte méditerranéenne pour s'embarquer vers l'Orient et la Terre Sainte, d'autre part à la présence de terres cultivables, d'eau, et d'un rocher convenant à la construction d'un château. Le village va se développer au pied du château édifié en 1249, et de l'église, tous deux construits sur le même rocher.

À la suite du complot géant ourdi par Philippe le Bel contre les Templiers, l'Ordre du Temple est supprimé au concile de Vienne en 1312 par le pape Clément V. La commanderie de Sainte-Eulalie dont fait partie La Couvertoirade passe aux mains des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Succédant aux Templiers, les Hospitaliers ont poursuivi l'aménagement de La Couvertoirade. Au XVème, en raison du climat d'insécurité qui règne à l'époque de la guerre de Cent Ans (1338-1453), les Hospitaliers décident de faire fortifier le bourg. Remparts, tours d'angle et portes fortifiées enserrant le village seront construits de 1439 à 1442. C'est Déodat Alaux maître maçon de Saint-Beauzély qui fut chargé d'exécuter ces travaux.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 280px-11



Histoire de la Couvertoirade :


Alors que le village existait depuis longtemps, la commanderie de La Couvertoirade fut fondée en 1181 après avoir reçu en don un mas des seigneurs Richard de Montpaon et Brenguier de Molnar.
En 1249, les Templiers de Sainte-Eulalie construisirent un château, une chapelle, et fortifièrent le village. Peu après 1307 les Templiers furent arrêtés et emprisonnés au château de Najac, leurs biens furent confisqués.
L'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem reçurent la commanderie suite à la dissolution de l'Ordre du Temple. Ils construisirent les fortifications afin de protéger la trentaine de familles qui habitaient dans le village.



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Le château :

La construction du château fut achevée en 1249. Il comportait un petit donjon abritant un four, une citerne et trois chambres à l'étage. Il est adjacent au donjon principal, de style roman à contreforts plats. C'est l'un des rares châteaux construits par les Templiers en France. On peut apercevoir la porte des murailles, la bretèche d'entrée, technique de défense militaire importée des croisades. Les Hospitaliers ajoutèrent une tour supplémentaire acollée au donjon, qui est aujourd'hui en partie ruinée. En revanche, le donjon est en très bon état de conservation.

Maintenant le château est en mauvais état, mais la Cité conserve en excellente condition le mur d'enceinte et son chemin de ronde, l'Église Saint-Christophe et son cimetière contenant plusieurs stèles discoïdales anciennes, les ruelles et les maison en pierres, les aménagements liées à la collecte de l'eau, ainsi qu'un moulin à vent du XVIIème siècle.

Voilà bien la plus belle histoire des commanderies templières de France qui existaient du temps du maitre de l'ordre du temple de l'époque en l'occurence :

Messire Raimond Bermond de l'an de grâce 1273....

A bientôt ici j'espère...pour une autre belle histoire passionnante de commanderie templière...

En attentant....


Chevalièrement & templièrement vôtre !


Samsara
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyMar 10 Mai 2011 - 8:55



Bonjour SAMSARA

Merci de nous faire découvrir ce magnifique site que je ne connaissais point.



MAXIMUS
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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyMar 10 Mai 2011 - 23:05


Description d'une commanderie templière


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Celle de Messire Hugues de Payns
Le premier maitre de l'ordre du temple.
Au fil du temps, sa commanderie a bien souffert...


Définition donnée par Hervé Baptiste, architecte en chef des monuments historiques : une commanderie templière est « un ensemble de bâtiments tenant à la fois du monastère et de la ferme de rapport, et destinés à se procurer des fonds pour soutenir leur action en Terre sainte. Contrairement aux commanderies au contact avec les « infidèles » au Moyen-Orient, en Espagne ou au Portugal, il n'y a donc rien ici de militaire. »

Cet ensemble de bâtiments comprend :

  • une chapelle (destinée aux templiers et ouverte à eux seuls) ;
  • un logis comprenant cuisine, réfectoire et dortoir ;
  • une salle du chapitre ;
  • des communs : ateliers, granges, charretteries, écuries, étables, colombiers, porcheries…
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Dans certaines commanderies, d'autres bâtiments spécialisés étaient adjoints comme une hôtellerie pour accueillir les pèlerins de passage, un hôpital pour soigner les templiers blessés au combat ou une prison pénitentielle.
La commanderie était entourée d'un mur de clôture qui garantissait la tranquillité des moines, protégeait le jardin, le verger et le cimetière.
Attenant à la chapelle, le cimetière était destiné aux frères de la commanderie, mais certains donateurs laïcs de l'ordre y étaient parfois inhumés. Les sépultures templières étaient très simples, à l'image d'une vie d'humilité, sans aucune marque en surface. Les commandeurs étaient autorisés à se faire enterrer à l'intérieur de la chapelle ; dans ce cas, leurs pierres tombales étaient installées sur le sol.


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Le temple Balsall Church


Certaines commanderies ou chapelles templières ont contribué à la fondation de villages et de nouvelles paroisses. Cela s'est passé en Espagne lors de la Reconquista.



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La chapelle de la commanderie d'Elancourt dans les Yvelines


Architecture

Les commanderies n'avaient pas une architecture militaire. Par ailleurs, les templiers n'étaient pas des moines cloîtrés. Les commanderies étaient donc dépourvues de cloître. Il existe une architecture régionale de ces constructions réparties dans les pays de l'Occident chrétien du Moyen Âge : France, Angleterre, Espagne, Portugal, Écosse, Irlande, Italie, Pologne, Hongrie, Allemagne…
Les chapelles pouvaient être de style roman ( Laon ) ou bien de style gothique ( Coulommiers ).



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La commanderie de Coulommiers


Abords

La commanderie était généralement construite en pleine campagne à proximité d'un axe de circulation, une voie romaine par exemple, et non loin d'un bourg. Elle possédait au moins un étang afin de fournir le poisson consommé par les frères lors des repas de jeûne. Un pré servait de terrain d'entraînement militaire plus ou moins aménagé.

Certains enclos templiers constitués de bâtiments entourés d'un mur, étaient situés en ville. C'est le cas à Laon et Arles qui étaient des commanderies urbaines. D'autres commanderies étaient situées dans des ports, Marseille, Venise, la Rochette... Elles étaient investies, par leur emplacement particulier, d'un rôle très important dans l'activité économique de l'ordre.



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La commanderie de Coulommiers


Possessions

La commanderie possédait des terres dites « terres de rapport » (terme opposé à « terres de combat »), comprenant des labours, des bois d'exploitation, des viviers (étangs de pisciculture), des vignobles, des prairies d'élevage, des industries (moulins, pressoirs…), des bâtiments agricoles et des fermes annexes appelées les « écarts », où logeaient les familles de paysans qui travaillaient pour l'ordre. Tous ces biens ont été acquis par l'ordre grâce aux multiples donations qui ont afflué dès sa fondation en 1129.
Une commanderie était fondée à partir d'un premier don important, qui provenait souvent de la haute noblesse. D'après les statuts de l'ordre, il lui était interdit de vendre ces terres, mais il pouvait les échanger afin de les regrouper car les donations foncières ne constituaient pas toujours un ensemble cohérent. Le domaine était administré par la communauté des frères, à la tête de laquelle se trouvait un précepteur ou commandeur qui tenait le rôle d'un abbé dans une abbaye. Ce commandeur était secondé par un trésorier qui tenait la comptabilité de la commanderie.


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La commanderie d'Elancourt



Le rôle économique

La commanderie se devait d'assurer l'entretien de la communauté de moines, le règlement des salaires de ses ouvriers permanents ou saisonniers, et de dégager des excédents, prélevés chaque année par un administrateur de l'ordre. Les commanderies étaient une source de financement pour l'entretien d'une armée templière en Terre sainte, c'est pourquoi dans chaque région, les Templiers étaient tenus de développer l'activité la plus rentable possible. Par exemple, ils cultivaient la vigne en Bourgogne et en Anjou, ou encore le blé en Normandie et en Artois. En Anglette, ils élevaient des moutons pour leur laine, en Aveyron des brebis pour leur fromage et des chevaux qu'ils exportaient en Orient. Mais ils possédaient également des mines, des marais salants, des tanneries… En définitive, ils exploitaient les ressources locales au mieux, afin de générer les revenus nécessaires au fonctionnement de l'ordre ainsi qu'au financement de ses actions en Terre sainte.


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La liste des commanderies en France, en Europe...





Région administrative actuellePays actuelNombre
AlsaceL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France1
Angleterre de l'EstL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_England.svg Angleterre4
Angleterre du Sud-EstL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_England.svg Angleterre4
AquitaineL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France19
AragonL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Spain.svg Espagne7
AuvergneL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France17
BourgogneL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France19
BrandebourgL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Germany.svg Allemagne2
BretagneL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France12
CatalogneL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Spain.svg Espagne5
CentreL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France22
Champagne-ArdenneL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France24
East RenfrewshireL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Scotland.svg Écosse1
FlandreL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Belgium_%28civil%29.svg Belgique2
Franche-ComtéL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France11
Île-de-FranceL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France24
Languedoc-RoussillonL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France14
LimousinL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France7
LorraineL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France12
LyonnaisL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France1
Midi-PyrénéesL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France29
Midlands de l'EstL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_England.svg Angleterre5
Midlands de l'OuestL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_England.svg Angleterre2
MidlothianL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_England.svg Angleterre1
Nord-Pas-de-CalaisL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France13
Basse-NormandieL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France11
Haute-NormandieL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_France.svg France9
OmbrieL' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 20px-Flag_of_Italy.svg Italie1
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La commanderie d'Arville dans le Loir et Cher

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MessageSujet: LA PLUS GRANDE COMMANDERIE DE FRANCE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyMer 11 Mai 2011 - 22:27

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LA PLUS GRANDE COMMANDERIE DE FRANCE DE L ORDRE DU TEMPLE


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La maison de l'ordre du Temple à Paris était le chef-lieu de la province de France et la plus grande commanderie de France. Elle fut construite en dehors du rempart de la ville, sur d'anciens marécages, l'actuel quartier du Marais, que les Templiers firent assécher. Cette commanderie et ses abords furent appelés la "villeneuve du Temple" en opposition avec le vieux Temple, la toute première maison que les Templiers possédèrent dans Paris.

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Description

L’Enclos constituait la maison chevetaine de l’ordre du Temple en France et le siège de la banque de l’ordre dans ce pays. Londres, avait la même fonction pour l'Angleterre. Elle comprenait un imposant donjon ( la tour du Temple ) une chapelle, et divers bâtiments entourés de hautes murailles crénelées le ceinturaient, renforcées de distance en distance par des tourelles. Ce système défensif était complété par une tour carrée, dite tour de César, et par un fort donjon appelé Grande Tour (la Tour du Temple), qui avait été construite au XIIIè siècle. L’ensemble comprenait comme toutes les commanderies templières une église, des bâtiments conventuels pour loger les moines-soldats, de vastes écuries et des annexes. Les Templiers possédaient les rues entières et la totalité du quartier entourant l’enclos.



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La tour du Temple


Le Trésor Royal français fut conservé dès 1146 à la Tour du Temple, et donc gardé par les templiers. Philippe Auguste bâtit un système comptable et fiscal, ancêtre de la Chambre des Comptes, où les agents royaux venaient trois fois l’an déposer les revenus de la couronne. Cette pratique prit vraisemblablement fin lors du règne de Philippe IV le Bel. Après la mort du dernier maître Jacques de Molay le 18 mars 1314, l'ordre des Templiers fut dissous et ses biens passèrent aux mains des Hospitaliers. Ses bâtiments subirent de nombreuses modifications.
En 1667, les murailles qui dessinent l’Enclos dans le territoire parisien sont abattues au profit d’hôtels particuliers et de maisons locatives occupées essentiellement par des artisans. Mansart construit un palais pour le grand prieur. L’ancien rempart avait été remplacé par une élégante muraille surmontée d’une galerie décorée de colonnes.

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La démolition

Napoléon Bonaparte fit démolir la Tour du Temple en 1808. La démolition dura deux ans. Aujourd'hui, il ne reste rien de cet enclos et des bâtiments.


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Sauf les noms des rues des alentours de la maison des templiers...

Trois noms de rue évoquent la présence des Templiers à Paris : la rue du Temple, la rue vieille du Temple et la rue des Blancs Manteaux. De même le boulevard du Temple et la station de métro Temple contribuent à l'évocation du quartier toujours appelé "du Temple", ainsi que son marché couvert appelé "Carreau du Temple " et le square du Temple juste à côté.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 800px-33

La station de métro Temple à Paris


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyJeu 12 Mai 2011 - 8:33



Bonjour samsara,

merci pour ces magnifiques photos,

je vous invitoy à regarder cette belle vidéo aussi à écouter la musique...

de cette belle commanderie de VAOUR.



MAXIMUS,
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyJeu 12 Mai 2011 - 20:52

Gentles dames, gentils damoiseaux !

Venoyez braves gens !

Je vous invitoye à la commanderie d'Arville une fabuleuse cité templière située dans le Loir et Cher. Plus particulièrement pour une jolie visite très instructive et ludique dans le jardin médiéval aux moults senteurs...Là vous découvrirez des herbes odorantes, des plantes rares, des légumes goûteuses, ainsi c'était la parfaite pharmacopée...Et aussi pour rêver, flâner, méditer... Voici ces jolies fleurs comme cette rose de Damas ramenée de la terre d'Orient...

Belle ballade au jardin d'Arville...

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 13 Mai 2011 - 8:08




Architecture chrétienne au moyen âge,


Le Moyen Âge

Au Moyen Âge, l’architecture pagano-chrétienne du monde romain prend en Europe une dimension délaissée en Orient qui de son côté évolue massivement dans l’Islam et ses mosquées après avoir créé le culte chrétien.

Dans la première période sont édifiés de nombreux monastères qui sont des sociétés parallèlement organisées dans la Société en trouble général (les constructions ne sont accessibles que sous la règle monastique.) D'encore plus nombreux sanctuaires sont bâtis pour les reliques des martyrs (ou même des reliques du Christ Martyr pour le sanctuaire du Roi), en attente de l'Apocalypse attendue par périodes depuis le Ie siècle et que l'An mil réaliserait enfin. Des cryptes sont réalisées dans l'église. Les dissensions populaires apparaissent sur l'appropriation de l'espace sacré des églises comme nécropole « pré-paradis » au profit de l'élite aristocratique (ou même de l'élite religieuse)1. En sont issues le pèlerinage à portée locale (et indirectement les croisades). Les processions sont au départ une liturgie (une théatralisation) possible sur un espace non construit qui symbolise localement l'espace terrestre ayant contenu la vie du Christ y compris le Golgotha et son calvaire. C'est devenu une demande d'intercession avec le Saint dont on possède la relique. La procession dans l'espace construit de l'église-édifice abritant le reliquaire en fait adapter la forme avec les chapelles et le déambulatoire recevant la foule.

La fondation de Cluny et son architecture extrêmement fonctionnelle d'église-halle constitue un modèle de stabilité dans cette instabilité de la société qui comprend l'instabilité du clergé et de sa hiérarchie2.

L’architecture chrétienne au Moyen Âge est une continuité de l'architecture préromane avec l'architecture carolingienne et l'architecture ottonienne puis se constitue dans l’architecture romane qui poursuit les principes et canons antiques romains d’origine (cercle représentant la vie et le corps humain), architecture la plus présente dans la partie Sud du monde romain. Elle se constitue aussi dans l’architecture gothique du monde d’origine celte en partie Nord en pleine évolution économique que le roman n'avait pas atteint, architecture qui associe des principes d’architecture orientaux venus par l'Espagne et éléments romains (arc brisé et colonne) en les intégrant à la modernité technique qui se répand.

Les édifices sont des lieux de culte où s'effectue le cérémonial liturgique construits avec une architecture spécifique continuée : le Mystère de l’Incarnation y est présent, la réunion en Communion est organisée, la Lumière du Christ descend du Ciel, l’Eau bénite est purificatrice, la Terre reçoit la dépouille mortelle de l'homme créé par Dieu. Ces notions sont symbolisées par les organisations d’espace et leur formes suivant une modélisation qui tient à l’appartenance à une des églises composant le monde chrétien. Elles suivent la conception du développement de l'espace en des dépendances et annexes, très disparate dans ce regroupement social d'Églises et Communautés pouvant par exemple être des communautés militaires. L'ensemble des groupes fut ensuite encadré et régulé par le IVe concile du Latran.

Les notions de base de l'architecture chrétienne sont parfois une symbolisation par les matières employées (pierre essentiellement pour l'église, bois, terre pour l'homme). Elles reprennent la géométrie classique de la construction (rotonde, basilique) et y ajoutent des membres d'architecture (cathèdre, croisée d'ogive, jour haut à vitrail, gloire du Christ, arc boutant et triforium-matroneum, tribune d'ostention, tierceron...). L'art paîen est récupéré dans ses éléments détournés ou non de sens initial (autel, chaire, labyrinthe...). L'art utilisé est un art figuratif, comportant peinture, mosaïque, sculpture en haut et bas relief. Les figures représentées sont Dieu, le Christ et l'Univers, la chrétienté et son l'histoire.

Dans la société le réseau des laïques est dissocié du réseau des membres du clergé y compris dans les « métiers » de la commande de la construction et de la réalisation de la construction. Ils aboutissent aussi à un vocabulaire différent du vocabulaire commun (par exemple Portail et porte)3.

La plupart des constructions sont créées par vœux des constructeurs et ils les réalisaient personnellement. Elles suivent au niveau des détails en fait assez peu dans la première période les directives et règles des instances religieuses à qui l'ouvrage est attribué. L'ornementation de cette architecture est une partie constituante fonctionnelle de la construction, elle n'est donc pas un simple décor. Il est difficile dans ce cas de ne pas retrouver la marque de la tradition païenne d'inscrire la personnalité de l'officiant-exécutant dans la matière de sa contribution ce qui donne un Art vernaculaire, mais l'ensemble est bien une communion du groupe social et exprime sa technicité. L'émerveillement provient de l'aspect aussi bien de l'intérieur que de la façade-spectacle (qui en fait une entité particulière autonome). La construction a un caractère didactique et pédagogique : le bonheur du Ciel passe par sa « porte » sur terre.

Les faits notables et donc mémorisés sont des constructions très longues à réaliser, elles restent en attente de solutions parfois des décennies. Elles sont aussi le cadre d'essais où on constate après réalisation la solidité de l'ouvrage qui ne fait pas l'objet de calculs pour sa conception mais d'une transposition intuitive des éléments visibles du Monde et de ses règles.

Dans l'habitat ordinaire de la population, la symbiose existe avec les édifices religieux par l'emploi de membres classiques d'expression de l'immatériel, les niches « habitées » par la Vierge, St Pierre ou autre Saint protecteur. Mais il n'y a pas une architecture religieuse par la géométrie des formes de la construction ou par une disposition particulière des locaux ou des objets meublants (en différence par exemple dans la religion juive de la disposition et de l'usage d'éviers). Cependant le gothique a caractère profane prend place pour les édifices monumentaux bourgeois (halles, hôtel de ville...). Pour les agglomérations, l'église est immanquablement le signal du centre, ce que n'est pas le château.





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 13 Mai 2011 - 8:13



Magnifique architecture abbaye de MOISSAC,




MAXIMUMS,
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptySam 14 Mai 2011 - 11:26

L'ordre des templiers au musée de Payns (Aube)


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MessageSujet: COULOMMIERS LA COMMANDERIE TEMPLIERE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptySam 14 Mai 2011 - 11:50

COULOMMIERS

En Ile de France

Une très belle commanderie templière de France

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptySam 14 Mai 2011 - 12:14




L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 Aerien10



La commanderie de Coulommiers




La commanderie de Coulommiers se situe en île de France dans le département de Seine et Marne à environ 20 km au sud-est de Meaux et 60 km à l'est de Paris. Elle se trouve en ville haute, dans le quartier dit "des templiers " situé au nord de la ville.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 800px-34


La commanderie de Coulommiers est la dernière complète pour la France au nord de la Loire. Elle a été sauvée de justesse de la démolition en 1966 par une association locale appelée « les Amis du Musée du Papier », présidée par le maire de l'époque, Bertrand Flornoy, puis par Jean Schelstraete, ingénieur agronome habitant à Coulommiers. La commanderie est ainsi restaurée depuis quarante ans par des bénévoles lors de chantiers internationaux, dans le cadre de l’Union Rempart. Son intérêt national et public lui a valu un classement comme Monument historique en 1994.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 50px-c15




La commanderie fut fondée entre 1172 et 1173 sur des terres offertes par Henri, comte Palatin de Troyes en Champagne. Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri écrit à une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas mentionnée dans les rôles des fiefs du comté de Champagne vers 1172. La fondation a eu lieu entre ces dates.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 800px-35





Sa principale activité était la culture des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communauté de Coulommiers était secouée par des contentieux avec le comte Thibaud IV ( comte de Champagne de 1201 à 1253). En effet, celui-ci s'inquiétait fortement de la montée en puissance de l'Ordre et notamment de sa richesse. Il en vint à adresser une requête au roi Louis IX afin d'interdire aux Templiers d'acheter des biens sans autorisation du comte. Ce qui fut accepté.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 50px-c16


Lors de l'arrestation des Templiers en octobre 1307, il n'y avait plus que quatre frères dans la commanderie. Parmi eux, Jacques le Verjus de Rebais en Brie, âgé de 70 ans, Lambert de Cormelles, âgé de 45 ans et le frère sergent Rémi qui était le précepteur. La commanderie fut cédée aux Hospitaliers sur ordre du pape. Ils y entreprirent de nombreux travaux de rénovation au XVIe siècle.
À la révolution française, elle fut vendue comme bien national à un fermier du nom de Pierre Josse. La chapelle fut désacralisée et transformée en grange à paille et à foin. La commanderie changea de nom et fut appelée la ferme de l'Hopital. On s'aperçoit que le nom des Templiers disparaît et avec lui la connaissance de l'origine du lieu. Cette ferme fut en activité pendant 172 ans avant d'être achetée par la commune de Coulommiers qui fit bâtir ses terres à partir de 1964. Menacée de démolition, cette ancienne commanderie templière fut sauvée de justesse par une association locale qui entreprit bénévolement sa restauration et la fondation d'un projet de réutilisation culturelle et pédagogique.



L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 50px-c14





De nombreux actes notariés attestent durant tout le XIIIe siècle des donations de terre, près, vignobles et bois faites aux Templiers de Coulommiers par des nobles de la région.
Ils acquièrent aussi les moulins d'Ouches, d'Aulnoy et de la porte du château de Coulommiers.
En 1308, le domaine comptaient 420 arpents de terre qui rapportaient 240 livres petit tournois. Cette surface correspond à 210 hectares actuels. Les Templiers de Coulommiers possédaient également la grange de Bibartaut située à sept kilomètres au nord ouest et qui devint une commanderie indépendante.
Cette commanderie comprenait une chapelle, une salle capitulaire, un corps de logis, une grange et quelques autres bâtiments modifiés aux cours des siècles.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 533px-11


La chapelle date du début du XIIIe siècle. Construite dans le style gothique, elle était placée sous le vocable de sainte Anne.
C'est un bâtiment de plan rectangulaire orienté vers l'est. Le mur du chevet est plat et percé de trois fenêtres en arc brisé. Les murs construits en moellons sont enduits à l'intérieur comme à l'extérieur. À l'intérieur, il persiste des faux joints peints au lait de chaux qui donnent l'impression que le mur est en pierre de taille. Des peintures templières sont encore visibles au chevet et autour de la clé de voûte du chœur. Elles sont blanches (lait de chaux) ornées d'un trait ocre. Il y a un Saint Georges terrassant le Dragon, une scène de l'Annonciation, un Christ en Gloire, et quatre anges. Dix chapiteaux sculptés soutiennent les arcs de la voûtes. Six représentent des motifs végétaux, quatre figurent des têtes humaines. La voûte culmine à onze mètres de hauteur.
Au-dessus de la voûte, fait exceptionnellement rare, se trouve encore la charpente d'origine de construction soit du début du XIIIe siècle. C'est une charpente en chêne à chevrons formant ferme. Il a existé au XVIe siècle un clocher en bois qui fut démonté à la révolution. Le toit est couvert avec de grandes tuiles plates qui étaient à l’origine vernissées de couleur verte. Le sol actuellement en terre battue était recouvert d'un carrelage en terre cuite vernissé de couleur verte. La chapelle possède toujours ses quatre portes : la porte des moines vers le logis au nord, la porte des morts vers le cimetière au sud, la porte principale vers la salle du chapitre à l'ouest au-dessus de laquelle se trouve la porte dite du commandeur donnant accès à l'étage du bâtiment du chapitre.




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L'actuel colombier a été construit par les Hospitaliers après 1640. Il servait à l'élevage de pigeons.
Il est situé au milieu de la façade nord de la maison du chapitre en saillie côté cour. La tour servait à deux usages avec un escalier en bois en partie basse qui permettait d'accéder à l'étage de la maison, et le colombier en partie haute. Un plancher de séparation en chêne existait encore en 1970.
La partie supérieure comporte deux étages de nichoirs construits en chaux sur encorbellement de bois. Deux fenêtres permettaient le passage ou l'enfermement des pigeons. On compte 993 nichoirs qui correspondent à cinq cent hectares, surfaces estimées des terres de la commanderie avant la révolution.
On ne sait rien du colombier que les Templiers devait posséder dans cette commanderie.


L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 450px-19



Refermant la cour à l'ouest, cette grange d'origine templière était bâtie initialement à l'extérieur de la cour en face de la porte primitive de la commanderie. Il s'agissait d'un vaste grenier de 33 mètres de long qui permettait de remiser la récolte de céréales de l'année. La moitié supérieure du bâtiment restait vide afin d'assurer l'aération nécessaire au stockage des grains. Très sombre, cette grange ne possédait à l’origine qu’une seule ouverture à l'est, vers la cour, c’est-à-dire une large porte à deux battants pour entrer les charrettes. Le sol primitif était en terre battue. La charpente traditionnelle en chêne est posée sur des dés en grès taillé. Elle a été reconstruite par les Hospitaliers au XVIe siècle. La toiture à deux pans, en tuiles plates était à l'origine en chaume comme tous les autres bâtiments, hormis la chapelle.


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La cave templière est constituée de deux salles construites en moellons maçonnées au mortier de chaux à gros grain. Son accès se fait par un escalier en marches de grès.
La première salle longitudinale est voûtée en berceau. La deuxième salle est carrée. En son centre, une grosse colonne soutient la voûte. Le chapiteau est décoré de quatre crochets d'angle en forme de boule. Dans le mur ouest, une cavité pourrait être l'entrée d'un souterrain, aujourd'hui désaffecté.
Il semble qu'un souterrain prolongeait la cave à l'ouest. Son entrée large de 1 mètre 55 a été écroulée et bouchée par les fermiers vers 1850 et ce pour des raisons de sécurité (absence d'oxygène). Ce souterrain servait d'accès discret et de sécurité pour les frères de la Commanderie. Il est probable qu'il débouchait à une centaine de mètres plus loin dans un champ ou un bois qui appartenait à la Commanderie.


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Le jardin médiéval de la commanderie de Coulommiers a été créé en 1993 par l'association ATAGRIF sous la direction du paysagiste Joël Chatain. A l'emplacement d'un ancien jardin disparu, il s'étend sur 4000 m² et présente une collection de 250 plantes sauvages ou cultivées, connues au Moyen Âge.



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MessageSujet: LA FORTERESSE ROYALE DE PENNE D ALBIGEOIS   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptySam 14 Mai 2011 - 15:08

LA FORTERESSE ROYALE DE PENNE D ALBIGEOIS




La forteresse royale de Penne d'Albigeois veille sur son village accroché aux flancs de l'éperon rocheux.

Après plus de 450 ans d'abandon (démantelée en 1586), la forteresse de Penne, nous parvient aujourd'hui érigée au sommet de son roc, surplombant les Gorges de l'Aveyron, comme défiant les lois de l'équilibre. En plein coeur de la forêt de Grésigne, son bourg authentique accroché à l'éperon rocheux, déroulent ses ruelles.

Une légende voudrait que le château de Penne ait été construit par Frédégonde, épouse du roi de Neustrie (vers 545 - 597); et le village voisin de Bruniquel par sa rivale Brunehaut, épouse de Sigebert, roi d'Austrasie. Ces deux reines intelligentes mais cruelles se livrèrent une lutte terrible qui se termina par la fin tragique de Brunehaut. Suppliciée à 80 ans, elle mourut attaché par les cheveux à la queue d'un cheval sauvage.

La cité médiévale telle qu'on peut l'imaginer aujourd'hui, s'édifie peu à peu à partir du Xème siècle pour former un CASTELNAU (village médiéval fondée à proximité d'un château qui en assure la protection). Il semblerait que les seigneurs de Penne soient originaires du Castelviel d'Albi. D'abord vasseaux des vicomtes de Béziers, ils se placèrent sous la bannière toulousaine au cours du XIIème siècle. Au XIIIème siècle fut construite l'église actuelle, orientée à l'est et intégrée à l'enceinte fortifié du village, l'abside dominant le fossé. Lors de la croisade contre les cathares, les seigneurs de Penne tinrent tête à Simon de Montfort et repoussèrent d'innombrables assauts.

A la mort de Raymond VII, le dernier des comtes de Toulouse, Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis s'empressa de récupérer le château, proposant à ses co-seigneurs un échange de terrains et de droits. Le premier château fut donc reconstruit vers 1250. La porte d'entrée précédée d'une cour est la partie la mieux conservée. Flanquée d'une tour à éperon qui facilitait les ricochets des projectiles et d'une tour ronde avec meurtrières et corps de garde au rez-de-chaussée. A l'extrémité opposée se trouve la Chapelle Sainte Marquerite, partie surplombant le village que l'on voit depuis les étroites ruelles.

En 1568, lors des guerres de religion, l'armée protestante du baron Philippe de Rabastens investit Penne, cité catholique. Blaise de Montluc, à la tête de l'armée royale et des catholiques, reprend la ville et 700 protestants y sont massacrés, y compris les femmes qui avaient défendu la ville. La cité fut envahie de nouveau par les protestants en 1586, qui laissèrent le château et le village à l'état de ruine. L'église fut en partie détruite. Les habitants furent autorisés à reconstruire leurs demeures avec les pierres du château.

Au XVIIème siècle, une fois la paix religieuse revenue, l'église fortifiée Sainte Catherine est restaurée dans le style gothique occitan. Une porte est alors ouverte dans le chevet qui fut transféré à l'autre extrémité de l'édifice, l'église est retournée (orientée à l'ouest). Ceci pour permettre l'accès à l'église par la nouvelle place formée lors du comblement du fossé qui longeait l'enceinte. Le socle de la croix est un réemploi d'un chapiteau gothique venant du château. Plus loin, il y a une a une autre croix du XVIIème siècle sur laquelle on peut lire "A PESTE LIBERA NOS DOMINE" (de la peste libère nous Seigneur).

En 1732, le château fut acheté par le vicomte de Bruniquel. Fleuron de l'histoire et de l'architecture occitane, chef d'oeuvre de construction médiévale militaire, le château de Penne est classé Monument Historique en 1902. Il est aujourd'hui propriété privée.



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MessageSujet: LA COMMANDERIE    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyDim 15 Mai 2011 - 23:02

LA COMMANDERIE


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MessageSujet: le village de BRAS    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyMer 18 Mai 2011 - 22:11



BRAS UN VILLAGE MEDIEVAL


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Bras (Bràs en occitan provençal de norme classique ) est une commune française située en Pays de la Provence verte dans le Var.


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Au moyen âge c'est sur la colline St Pierre que Bras se développe au XIe siècle.

Un castrum, habitat fortifié, enserre le château, l’église et les habitations. Au XIIIe siècle, les Templiers s’installent à proximité du village dans des bâtiments dont le centre est constitué par la chapelle Notre-Dame de Bethléem. Ils vont alors participer à la croissance du bourg.


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Cette Commanderie était en fait une exploitation agricole qui assurait le ravitaillement des établissements templiers d’Orient via le port de Marseille. Epoque moderne Suite aux pillages et à la Peste entre le XIVe et le XVe siècle, le site de St Pierre est abandonné au profit d’un nouveau village en contrebas de la colline. S’ensuit une période de prospérité durant laquelle la population croît rapidement pour atteindre 1520 habitants au XIXe siècle. Aujourd’hui, le village compte près de 2000 habitants.


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La date de l'établissement des templiers à Bras ne peut être fixée de façon certaine.

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Les premiers actes connus concernant cette maison n'apparaissent pas avant 1220. L'ordre est déjà en possession de nombreuses terres, dont la gestion a nécessité la création d'une commanderie. Il est probable que la milice s'était installée dans la localité dès le XIIème Siècle à la suite de dons consentis par la famille seigneuriale, dont l’un des membres, Foulques de Bras, frère de l'Ordre fut maître de la maison de Bayles en 1170, puis commandeur de Richenchères (lieu de la première fondation des templiers en Provence).
Par donations ou achats, 1e domaine du temple ne cessa de s'accroître. Le précepteur de Bras administrait les biens de l'Ordre à Brue-Auriac, au Val, à Chateauvert, à Brignoles (maisons annexes de Bras), à Saint-Maximin et à La Roquebrussane. En 1235, la commanderie acquiert de Pierre de Pontèves, coseigneur de Bras, et pour la somme de 15.000 sols raimondins, toutes les possessions de cette famille dans le terroir: domaine, vassaux, censes, Juridictions, bans, terres, fours, moulins, eaux, droits de pêche et de chasse, etc. Les commandeurs portent dès lors le titre de coseigneur, dont hériteront les Hospitaliers, et qu'ils conserveront jusqu'à la fin de l'ancien régime.
Après avoir alternativement dépendu des commanderies de Ruou et de Saint-Maurice, la maison du temple de Bras devint un membre assez indépendant de la préceptorale d'Aix, et garda un commandeur particulier.
L'ordre de Malte supprima la commanderie au XVI ème Siècle et la rattacha d'abord à Aix, puis à Marseille. Au XVIIème Siècle et au XVIIIème siècle, le titre de coseigneur fut dévolu aux baillis de Montfort. Les revenus importants de son domaine et les terres nobles qu'elle possédait valurent à la commanderie d'avoir souvent à sa tête de grands noms du nobiliaire Provençal.

Sans nous livrer à une énumération fastidieuse des commandeurs soit du temple, soit de l'hôpital, citons:

en 1258, Raimond Bénédict,
En 1275 Albert de Blacas, de l'illustre famille célébrée par le poète Sordello de Mantoue,
en 1319 Geoffroy Rostaing,
de 1421 à 1427,Pierre d'Uzès, plus tard commandeur de Manosque,
en 1440, Fouquet de Ponteves,
en 1478, Raymond Puget, etc.

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Le souvenir des templiers et des hospitaliers s'est perpétué dans le nom de plusieurs lieux-dits: le grand et le petit temple, le Cros de l'hôpital… Le quartier où s'élevaient bâtiments et chapelle est resté le quartier "de l'hôpital".
Des vestiges y étaient encore récemment reconnaissables, et peuvent se retrouver dans la disposition de plusieurs maisons.
La chapelle, dédiée à N.D. de Bethléem, était depuis longtemps dans un complet état d'abandon. Son inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ne pouvant la protéger des dégradations constantes qu'elle subit. Seule la solidité de sa construction a empêché qu’elle soitréduite à l'état de ruine.

C'est un bon exemple de chapelle romane rurale de Provence, remarquable surtout par l'appareil soigné de ses murs. Elle est orientée et se termine par une petite abside en cul-de four faisant saillie sur la paroi Est, surmontée par un clocheton à deux baies. On notera les croix templières gravé dans les pierres de chaque coté de l'abside et au dessus de la porte.
La porte, aux beaux claveaux ornés de dents de scie, est percée dans la façade Nord, disposition peu fréquente, mais qui s'explique ici par la présence vis à vis d'elle des bâtiments de la commanderie.
L'intérieur se compose de deux travées délimitées par des arcs doubleaux. Il est éclairé par une petite ouverture ébrasée pratiquée dans le mur de l'abside, et un oculus dans la paroi Sud. Lors du solstice d’été, le 21 Juin, à 8 heures du soir, les rayons solaires qui passent par cette ouverture, éclairent l’hôtel de pierre. D'autres ouvertures faîtes au XVIIIème Siècle, ont été grossièrement obstruées.


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La chapelle n'existait pas encore en 1220, les templiers disposaient alors d'un oratoire incorporé dans les bâtiments principaux. Elle est mentionnée en 1225, sa construction s'inscrit donc entre ces deux dates. Son érection avait été retardée par l'opposition du prieur de la paroisse, dont l'ouverture d’un nouveau lieu de culte risquait d'amoindrir les revenus.
Après une intervention auprès de l'Archevêque d'Aix dont dépendait alors la paroisse, un arbitrage fut confié à l'évêque de Fréjus. Sa sentence, rendue en 1220, stipulait que les offrandes faites à l'oratoire et a la future chapelle seraient partagées entre le commandeur et le prieur, que l'oratoire et la chapelle ne comporteraient qu'un seul autel et ne disposeraient que de deux cloches, qui devraient sonner les offices après celles de la paroisse; qu’il n’y serait célébré aucune cérémonie publique telle que mariage, relevailles, procession des rameaux ou baisement de croix; et qu'enfin nul paroissien de Bras ne pourrait s'y faire ensevelir, sauf demande expresse formulée hors de toute contrainte, le tiers des legs consentis éventuellement au temple revenant en ce cas au prieur.

Nota : Les archives de la commanderie, conservées à Marseille, aux archives départementales, constituent un fond très intéressant, où se reflète la vie économique du terroir au XIIIème siècle à nos Jours en passant par la révolution.

Traces d'occupation préhistorique.

Ce fut une base d'opération, en 102 avant J.-C., lors de la bataille de Pourrières.

Une enceinte protohistorique a été dégagée au sud du « Signal » ; on a trouvé un lieu de culte à l'extrémité de ce même massif (poteries, monnaies) ; sarcophage ; fragment de cippe.
Cité en 1015 « Brachium » ou « Castrum de Braz Vel Bracio ».

En 1241, Raimond Bérenger fit don du fief de Bras à l'évêque de Riez. Plus tard, il devint une seigneurie de l'Ordre de Malte, ancienne commanderie de templiers.


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Une légende assure que des villageois mécréants furent punis par le ciel et disparurent dans les eaux d'un lac creusé soudainement et qui sont les « Gours Bénits » actuels.

Patrie du général Bonnaud et du savant Théophile Minuty qui rapporta d'Orient le texte samaritain de la Bible...

Source Wikipédia.

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:10

je suis passé à cet endroit en revenant de mes vacances...

« N'oubliez pas la fête médiévale de Volonne | Pour ceux qui auraient raté la fête médiévale »
Les Pénitents des Mées, une légende à découvrir



Connaissez-vous la légende des Pénitents des Mées, ces curieux rochers que l'on voit au loin quand on remonte la vallée de la Durance ?

Et bien aujourd'hui, j'y suis allée pour connaître toute la vérité sur ces rochers titanesques.




Je me suis assise sur un banc dans le village, face à ces monstrueux rochers, à côté de 2 personnes âgées.
D’un air stupéfait, j’ai pensé tout fort « quels étranges monuments se dressent ici !!! »
Et là, ils m’ont dit « Boudiou, vous n’êtes pas d’ici vous ! ».
Puis, ils ont enchaîné sans que je ne puisse placer un mot au milieu de leur discours :

« Cela s’est passé au temps où les Sarrasins avaient envahi notre pays. Ils s’étaient installés dans la vallée du Jabron. Quelques seigneurs du coin décidèrent de les attaquer par une belle nuit d’été. Ils les vainquirent et lorsqu’ils pénétrèrent dans leur château, ils trouvèrent dans une chambre 7 belles mauresques effrayées qui demandaient grâce. Un fameux Rimbaud devait les ramener en Arles afin de les remettre aux autorités mais il eut pitié de ces femmes aux yeux tristes et décida de les enfermer et de garder leur beauté pour lui dans un château aux Mées. Dans tout le pays, on ne parlait que du Rimbaud enfermé avec ses sarrasines. Le prieur de Paillerols ordonna que les Mauresques soient conduites à la Durance afin de rejoindre Arles en radeaux. Le jour dit, tous les moines étaient là en bordure du chemin. Personne ne respirait, on entendit même comme de profonds murmures d'admiration. Les moines avaient le cœur qui battait sous les scapulaires, leurs yeux étincelaient. Qu'allait-il arriver ? De l'autre côté de la Durance le grand Saint-Donat, l'ermite de Lure, surveillait ses ouailles et comprit ce qui allait se passer.
Pour préserver du péché les moines, il les pétrifia tous sur place dans leur robe de bure. Le prieur a conservé sur sa poitrine sa croix de bois que l'on peut voir encore aujourd'hui accrochée au rocher » (personnellement, je ne l’ai pas vue).

Ces rochers sont donc l’œuvre de Saint Donat, des moines pétrifiés à jamais.

Quelle histoire passionnante !!


C’est vrai qu’en les observant bien, on pourrait croire à des personnages capuchonnés...

Je continue mon périple...
En remontant dans le village (voiture conseillée), vous trouverez un petit panneau sur la gauche qui vous mènera au sentier des pénitents, sentier qui longe l’arrière des rochers (ballade de 20 minutes environ avec vue sur la vallée de la Durance).
Je n’y suis pas allée, j’ai préféré continuer pour monter sur le plateau des Mées où j’ai trouvé un panorama à 360° des Alpes de Haute Provence (montagne de Lure, canapé de Gap, Cousson, Cheval Blanc, plateau de Valensole...)



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:17


Je vous présente les moines pétrifiés en pierre,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:21



Petit voyage dans le temps,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:24



Petite étape hier dans ce magnifique village de GORDES,





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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 10:27


suite.....le village des bories à ne pas manquer,






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MessageSujet: MONTFORT SUR ARGENS    L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyVen 20 Mai 2011 - 21:51




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MONTFORT SUR ARGENS

UN BEAU VILLAGE MEDIEVAL PROVENCAL


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Montfort est un vieux village du Moyen-âge dans le Var. Il est dominé par le seul château templier du Var et domine lui-même la belle plaine de l'Argens. La vieille ville mérite le détour : en montant au château, on peut découvrir les vestiges des remparts, une porte à herse du XIIIème.


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Aux environs, au hasard de promenades on peut aussi admirer l'enceinte Ligure de Casteau-Rigneau, le Prieuré des Speluques, les vestiges gallo-romains, l'aqueduc du Pont des Mouo ou la cascade du Grand Baou.



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Le charme des vieilles maisons de pierres aux tuiles anciennes, tassées contre le château et séparées par de petites rues est certain. Il fait bon vivre à Montfort où l'air y est si sain que le village est recommandé aux enfants et à toute personne ayant besoin de repos et de détente.



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Des légendes templières et autres... planent sur le village de Montfort sur Argens

Mais quel est donc ce Haut-lieu où coule l’Argens et auquel la mémoire des Templiers de Provence est si attachée ?

Quel est donc ce lieu où les pigeons perdent tout sens de l’orientation ? Quel est donc ce lieu où les Templiers de Chypre accédaient, où l’Alchimie opérative venue d’Orient se pratiquait, où l’on observa en 1968 un objet volant non identifié au-dessus du château de Montfort…
Un château extraordinaire en réalité que celui de Montfort-sur-Argens auquel est attribué un nombre incalculable d’histoires rêvées ou véritablement vécues.


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Entre brumes et brouillards, entre cornues et magie des campagnes, entre Templiers et Frères aînés, entre le XIIe et le XIVe siècle, la légende rattachée au lieu voudrait que les murs du château vécussent l’Initiation des Maîtres Secrets de l’Ordre du Temple… Et après ? Le Château de Montfort est bâti, en tous cas, sur une structure hors norme qui sollicite des échanges cosmo-telluriques extrêmement actifs.

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Est-ce là une des clés de l’énigme qui permet de décoder tous ces phénomènes surnaturels ? Marc Mirault qui fut un des proches de Jimmy Guieu, et qui entra avec le célèbre écrivain de Science-Fiction, en 1969, dans le château de Montfort pour essayer de comprendre quels étaient les phénomènes paranormaux qui s’y produisaient, nous raconte savamment ici son témoignage et ses projets de recherches avec le géobiologue Roger de Lafforest, entre autres, et relate de façon précise nombre d’expériences vécues...


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A quelques kilomètres de Brignoles, en suivant la N 554 dans la direction de Barjols, vous arriverez au village de Montfort-sur-Argens. Le château se trouve au nord perché sur un promontoire dominant la rivière.
C'est une ancienne commanderie templière, un des hauts-lieux de l’ordre. Monfort est une demeure « chargée » où ce sont produits de nombreux faits surnaturels : crânes humains se promenant d'une pièce à l'autre; apparitions spectrales (en particulier d’un curieux fantôme amnésique et sympathique que les actuels propriétaires ont surnommé Antoine). Phénomène unique : chaque rois qu'un habitant d'Argens est sur le point de décéder; on entend venant de la commanderie d'étranges bruits et gémissements. Ils seraient produits par les esprits demeurés sur place préparant à accueillir une nouvelle âme dans l'au-delà et à lui faciliter le chemin jusqu’au ciel...


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Pendant la guerre, la commanderie de Montfort, passablement ruinée sert de repaire à la Wehrmacht, pour terminer après-guerre, dans les années qui suivent, de se détériorer complètement. Les récits impossibles attachés au Château de Montfort-sur-Argens sont généreux de témoignages vécus et provoquent toujours un intérêt certain pour le passant à l’oreille attentive, sans compter les histoires mythiques de souterrains débouchant un peu partout dans la région, vers des commanderies et des lieux supposés. Une légende tenace spécifiant, une fois l’an, la sortie nocturne, au clair de lune au quinze août, d’une procession de templiers, fait partie du folklore local. Mais parfois de la légende au mythe, et du mythe à l’histoire, il n’y a qu’un pas,
à franchir...



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 22 EmptyDim 22 Mai 2011 - 10:59

*


Je vous invite à écouter ce très beau chant,




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