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 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyMar 18 Jan 2011 - 12:10


PEROUGES charmant village médiéval, je vous recommande cette balade,

car je connais bien pour m'y être rendu plusieurs fois...




MAXIMUS,
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyJeu 20 Jan 2011 - 10:06







MAXIMUS,
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christina
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christina


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyJeu 20 Jan 2011 - 12:52

.


J'aime beaucoup ces villages médiévaux, souvent perchés très hauts !

C'est un réel plaisir que se promener dans ces endroits,

on imagine être dans un autre monde, une autre époque!


Merci Maximus
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fee_line

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyJeu 20 Jan 2011 - 22:42

di diouuuu!!!!!! que c'est plaisant de vous lire samsara et maximus!!!!

j'adorreeee le moyen age et pourquoi???? bonne question!!!!
j'ai lu au moins 6 fois déjà la série qui relate l'histoire de philippe le bel et tous les valois dans les moindres détails!!! série écrite par maurice druon publiée en 1955 !!! c'est une trouvaille que je garde précieusement!!


la reine violée !!!!! la trahison des anges!!!! le clan des maclaren!!!! les reines pourpres!!! etc.....


je suis capable de lire toute une nuit à la plus grande colère de mon mari qui va dormir ailleurs parce qu'il parait que je fais du vent avec mes pages tellement je lis vite et en plus je n'entends rien quand on me parle !!!! tellement je suis dedans!!!

donc de vous lire imaginez mon plaisir !!! L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 664875 L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 664875



merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!
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samsara

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyJeu 20 Jan 2011 - 23:48

MERCI à toi la jolie Fée Line ... L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 187382

sais tu ?

çà fait vraiment plaisir ...

Pour ma part j'adore le vieux parlé francoy ...c'est génial !
Avec Martial alias Maximus on se régale ...
Quand on dit " on se croirait au moyen âge " !
foutaise ! c'est faux de penser çà !
Car bien souvent le sencé moyen âge poussiéreux pense t on ?
Mais il nous a tout appris quelque part ! tout vient de là ou presque ...
C'est une période sur mille ans très riche à tous points de vues, il suffit de nous lire ...

Bien à toi grande dame Fée line,

Je te bisoye...


Samsara

Ps : ( tu as vraiment une jolie bouille sur cette photo... )

Je te souhaite de retrouver le plus beau des sourires ... L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 680660

Samsara
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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 10:03

Bonjour fée line,

Merci pour tes encouragements,

nous sommes heureux SAMSARA et moi de faire partager aux autres, à l'occurence à toi notre passion,

ainsi nous vous faisons connaitre notre beau patrimoine historique et n'ayont point peur des mots,

la plus riche du monde.

Merci à vous chers amis lecteurs,lectrices, de nous suivre dans ces moults péripéties moyen âgeuse,

de suivre ce chevalier au noble coeur aux quêtes multiples.


MAXIMUS

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maximus38

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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 11:42



Un joli conte du moyen âge,

BERTHE AUX GRANDS PIEDS,






Le conte ( Franc - France )
Lorsque Pépin le Bref décida de se marier, ses conseillers partirent en quête d'une fiancée de bonne noblesse dans divers pays. Mais le roi ne parvenait pas à faire son choix. Jusqu'à ce qu'un trouvère qui avait parcouru une bonne partie du monde vînt lui chanter la beauté de Berthe, fille du roi de Hongrie, aussi intelligente que fine et sage. Elle n'avait qu'un seul défaut : l'un de ses pieds était trop grand.

«Les pieds restent cachés sous les jupes», se dit le roi. «Qu'on amène donc Berthe à Paris! »


Pépin fit alors charger trente chevaux d'or et d'argent, équipa une douzaine de chevaliers le plus richement du monde, et la troupe prit le chemin de la Hongrie. La belle Berthe n'était pas joyeuse après avoir donné son consentement, quand il lui fallut quitter son pays natal et sa famille. Mais ses parents lui dirent pour la réconforter.

«C'est dans la douce France que tu t'en vas, ma chérie! Où trouverais-tu plus beau pays au monde? Nous ne t'oublierons pas, sois-en sûre! »

Et Berthe s'en alla donc vers la France. En route, son cortège fit une halte chez le duc de Mayence, qui s'étonna fort en voyant la princesse Berthe. Ce duc avait une fille, Alista, qui ressemblait à Berthe comme une soeur. Sauf les pieds, qu'elle avait justement très petits, comme des pieds de fillette. Il ne fut donc pas étonnant que les deux demoiselles se prissent vite d'amitié l'une pour l'autre. Berthe était si enchantée de sa nouvelle amie qu'elle proposa d'en faire sa suivante, et de l'emmener avec elle en France.

Lorsque tout le monde arriva à Paris, la princesse hongroise était si lasse de son long voyage qu'elle fit cette proposition à sa nouvelle amie

«Chère Alista, je t'en prie, remplace-moi ce soir. Que l'on te présente au roi à ma place. Cela ne durera pas longtemps, et de toute façon les gens n'y verront rien. Nous nous ressemblons tellement! »

Alista accepta très volontiers : elle se revêtit de l'une des plus belles robes de la princesse hongroise et se rendit à la salle de réception pour la cérémonie de la présentation. Seulement, cela lui plut très fort de se trouver ainsi auprès du roi! Alors elle décida de remplacer sa maîtresse pour toujours.

Alista paya - très cher - deux serviteurs, qui enlevèrent Berthe et l'emmenèrent en secret dans la forêt la plus profonde. Là, ils avaient ordre de la tuer. Mais ils n'en eurent pas le coeur, ils hésitèrent devant tant de beauté. Ils l'abandonnèrent donc à son sort, et s'en retournèrent à Paris. La pauvre Berthe erra longtemps dans la forêt obscure, elle se déchirait les jambes dans les fourrés épineux, dormait à même le sol nu et se nourrissait de fraises et de framboises. Jusqu'à ce qu'un jour, elle débouchât en une prairie où elle vit une petite chaumière. C'était là que vivait le charbonnier Simon, avec sa femme et ses deux filles. Berthe vécut neuf ans et demi dans la cabane du charbonnier, et jamais elle ne trahit sa véritable identité.

La reine de Hongrie Blanchefleur n'oubliait pas sa fille. Dès qu'elle en avait l'occasion, elle envoyait des messages en terre de France, et était fortement inquiète de ne recevoir de sa fille que de très brèves informations. On peut comprendre qu'Alista n'adressait à la cour de Hongrie que des mots très prudents. Aussi, quand la reine de Hongrie invita sa fille à venir la voir en son pays, Alista lui répondit qu'elle ne pouvait faire le voyage, étant malade. Cela décida la reine de Hongrie

«Je vais aller voir Berthe en France! »

Ce fut en vain que le roi son époux tenta de la dissuader d'entreprendre un si long et si pénible voyage.

«Si Berthe a supporté ce voyage, je le supporterai bien aussi, moi!»

déclara-t-elle. Et elle se mit en route.

En apprenant cela, Alista eut grand-peur. Elle se mit vite au lit, en se déclarant malade. Ce fut ainsi que la reine de Hongrie trouva celle qu'elle croyait être sa fille, au lit dans une chambre obscure, aux rideaux tirés.

La reine se jeta sur la fausse Berthe dans son lit, et se mit à caresser sa fille comme un bébé. Ce fut alors qu'elle remarqua que celle qui était dans le lit avait bien le même visage que Berthe, mais avait des petits pieds : tous deux semblables.

«Tu n'es pas ma fille!»

s'exclama la reine. Et elle se hâta d'aller raconter au roi cette nouvelle stupéfiante.

Le roi Pépin le Bref se fâcha très fort. Il fit venir Alista devant lui, et elle, tout en pleurs, avoua tout. Ensuite le roi entendit les deux serviteurs qui avaient été chargés de l'horrible besogne, et eux aussi confessèrent tout. Ils menèrent le roi jusqu'à l'endroit de la forêt où ils avaient abandonné la malheureuse princesse hongroise.

Le roi fit rechercher Berthe, et il chercha lui même, dans toutes les directions. Il commençait à se faire à l'idée qu'elle avait dû périr dans la forêt, quand il parvint lui aussi à la chaumière du charbonnier. Là, devant la maisonnette, il vit une très belle jeune femme qui rapportait une cruche d'eau de la fontaine. Et il remarqua aussi que l'un de ses pieds était chaussé d'un très grand sabot.

Pépin l'interpella

«Dites-moi qui vous êtes! Vous devez me suivre, je suis le roi de France!»

Berthe, effrayée, répondit

«Ah, Sire, ne me faites pas de mal! Je suis la reine de France, la fille du roi de Hongrie, l'épouse de Pépin!»

«Et Pépin, c'est moi!»

s'exclama le roi, tout heureux. Et il prit Berthe sur son cheval. Tout se termina très bien. Le roi fut miséricordieux, car Berthe au grand pied et aussi au grand coeur, plaida en faveur de tous. Sauf d'Alista, qui fut honteusement chassée de Paris. Les deux serviteurs reçurent une bonne volée de coups de bâton, mais ensuite le roi les récompensa richement parce qu'ils n'avaient pas tué Berthe, comme ils en avaient reçu l'ordre. Le charbonnier Simon, qui ne parvenait pas à croire qu'il avait hébergé chez lui durant dix ans la reine de France, fut élevé au rang de chevalier, et reçut comme armoiries une fleur d'or sur champ d'azur.
La reine de Hongrie pleurait, puis riait, et se réjouissait fort de n'avoir pas écouté les conseils de son époux, qui ne voulait pas la laisser aller en France. Qui sait comment tout cela aurait fini, si elle ne s'était pas décidée à ce voyage!

«Mais si vous n'aviez pas retrouvé Berthe»,

disait-elle au roi Pépin,

«je vous jure que de mes propres mains je vous aurais raccourci d'une tête!»

Peu de temps après les retrouvailles, on célébra de façon grandiose, pour la deuxième fois, le mariage de Pépin le Bref, mais cette fois avec la véritable Berthe, fille du roi de Hongrie. Et les époux royaux vécurent ensemble de longues années heureuses, et ils régnèrent avec une grande sagesse sur le doux pays de France.

Origine du conte
Berthe au grand pied (vers 1275) est la mise en roman d'une légende concernant la mère de Charlemagne. Le troubadour Adenet le Roi s'inspira de cette histoire pour écrire «Li Roumans de Berte aus grans piés», où l'héroïne, une princesse de Hongrie, se voit substituer une rivale lors de son mariage avec Pépin. La fausse reine ressemble étonnamment à Berthe, les pieds exceptés. La mystification sera découverte par Blanchefleur, mère de Berthe, lors d'une visite à Paris. Pépin retrouvera lors d'une partie de chasse la vraie Berthe qu'il épousera. Elle devint reine de France et mère de Charlemagne.



L'histoire (xx - 783)
Berthe ou Bertrade, dite au grand pied était la fille de Caribert II (Charibert), comte de Laon et de Gisèle d'Aquitaine, Son mariage avec Pépin est daté de 743-744. Reine de France, elle est la mère de l'empreur Charlemagne et de son frère Carloman. Elle mourut le 12 juin 783 à Choisy-au-Bac (près de Compiègne, Oise) et sa dépouille fut inhumée en l’église de l’abbaye royale de Saint-Denis.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 11:51

LA VIELLE FEMME ET LE DIABLE

Il était une fois deux époux qui vivaient ensemble dans l'amour et l'harmonie. Cela ne plaisait pas au diable. Aussi tentait-il depuis plusieurs années de semer entre eux la discorde, sans toutefois y parvenir. Alors, il se souvint qu'il n'existait personne d'aussi malin qu'une vieille et méchante femme. Il en chercha donc une et lui demanda de semer la querelle et le mensonge dans le cœur de ces époux; moyennant quoi, il la récompenserait largement.

La vieille aima ce langage et lui dit : « Si tu me donnes une montagne de ducats, je ferai en sorte qu'ils ne s'adresse plus jamais de douces paroles » Le diable s'en réjouit et la prit au mot: « D'accord, je paierai. Et si tu y parviens, je te donnerai encore plus! »
La vieille femme s'en fut donc, toute joyeuse, chez la bonne femme. Elle la salua et lui dit: « Comment cela se passe-t-il entre ton mari et toi? »

La femme qui semblait douce et souriante répondit : « Tout à fait bien. Nous sommes les plus heureux du monde. » La vieille répliqua : « Tu te trompes, car ton époux adore une autre femme bien plus belle que toi. Si tu veux remédier à cela, écoute-moi. A minuit moins le quart, quand ton mari dormira, prends des ciseaux, coupe-lui six cheveux et pose-les sur 1e seuil. Si tu fais cela sept fois de suite, il t'aimera de nouveau.

Après un premier sursaut de surprise, la femme réfléchit à cette proposition et dit finalement qu'elle allait essayer. Ensuite, la vieille sorcière s'en alla trouver le mari. Elle le salua et dit : « Comment cela va-t-il avec ton épouse? » Il répondit que tout allait bien. Alors, elle répliqua avec ironie : « Tu es dans l'erreur car ta femme aime un autre homme bien plus beau que toi. Et je tiens à te prévenir que cette nuit, à minuit moins le quart, elle va tenter de t'assassiner. Si tu la prends sur le fait, tu verras ce qu'elle trouvera comme excuse. » Le mari ne put y croire. Mais la vieille insista : « Tu pourras de toi même constater ma bonne foi. »

Alors, l'homme écouta ses conseils. A minuit moins le quart, l'époux semblait dormir à poings fermés. Mais il n’en était rien, il surveillait sa femme sous ses paupières mi-closes. A minuit, la femme se leva et chercha des ciseaux pour couper ces fameux six cheveux. Quand il s'aperçut de cela, l'homme crut que la vieille avait eu raison et il se fâcha si fort contre sa femme qu'il la tua. Quand il reprit ses esprits, il regretta son geste et retourna son arme contre lui.

Lorsque la vieille femme apprit leur mort à tous les deux, elle se rendit chez le diable pour obtenir le salaire de son forfait. Cependant, le Diable courroucé, la tint à distance et se fâcha contre elle en disant : .Mauvaise langue! Tu en fais toujours plus que je ne te demande. Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi ! » Il lui lança l'argent avec ces mots : « Voilà pour toi. Et que les diables eux-mêmes se méfient de ta méchanceté!" Alors, ses grandes ailes brunes se déployèrent et il se saisit d'elle pour l'emporter en Enfer.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 11:55

La légende de Saint Loup

Toutes les villes de France ont leurs bêtes monstrueuses, leurs dragons ou leurs gargouilles. Bayeux n'échappe pas à la règle et manifeste même un enthousiasme assez étonnant pour ces nombreuses histoires mêlant superstition païenne, folklore médiéval et foi chrétienne. Le loup est l'un des animaux les plus redoutés du Moyen-Age et la crainte qu'i| inspire a donné lieu à toute une série de légendes et de superstitions vivaces. Pour |'écrivain du XIlI siècle Pierre de Beauvais, l'animal « vit à la fois de proies et de vent » et « rode autour des chrétiens afin de les tromper et de récupérer leur âme ».


Plusieurs légendes fort connues au début du Moyen-Age illustrent cette peur du loup, qui trompe l'âme humaine et ravage les cultures. Ces histoires sont parvenues jusqu'à nous grâce à une puissante tradition orale et aux nombreux manuscrits de religieux et d'historiens. L'une de ces légendes raconte qu'au début du V° siècle, « un loup furieux ravageait les environs de Bayeux ». Saint Loup, qui était alors évêque de Bayeux et le resta trente longues années, de 434 à 464, décida de venir au secours de ses pauvres diocésaine effrayés et d'éliminer la « terreur du vilain ». Il partit donc à la recherche de la bête, comptant sur sa foi et sur son courage pour venir à bout du terrifiant animal.

Lorsqu'i| le découvrit, celui-ci resta pourtant complètement immobile, comme subjugué par |'évêque. Saint Loup put donc le maîtriser sans effort et lui passer une étole autour du cou. Il noya l'animal dans la Drôme, une petite rivière qui serpente non loin de là.

Aujourd'hui encore, la petite commune de Saint-Loup-Hors, à la lisière de Bayeux, rappelle, par son nom même, cette victoire symbolique du Bien sur le Mal. Dans l'église du village, plusieurs tableaux illustrent Saint Loup terrassant la bête à la manière de Saint Michel vainquant le dragon.



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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 12:01


HYGIENE AU MOYEN AGE

( Rolling Eyes ) vive le papier toilette quand même (:


Le torche-cul au Moyen âge, ancêtre du papier toilette…


Aujourd’hui, le papier toilette ou papier hygiénique, est rentré dans tous les foyers des pays industrialisés. Comme on dit familièrement en France, le PQ a des origines très lointaines mais sa commercialisation industrielle est par contre beaucoup plus récente. Les premiers papiers toilettes ont été fabriqués en Chine au XIVe siècle mais leur usage était strictement réservé à l’empereur.

Le premier papier-toilette moderne est né en Angleterre en 1850. Son histoire industrielle remonte à 1857 aux Etats-Unis. Il faut bien reconnaître que l’homme est le seul animal qui se salisse l’anus en déféquant. Cette constatation a poussé nos ancêtres à développer des techniques afin de se nettoyer cette partie du corps.

Définitions – Historique –
Ce avec quoi on s'essuie le derrière après être allé à la selle. « C'est dans le divin chapitre des torche-culs de Gargantua [que l'arrêt du parlement sur la loi naturelle devrait avoir sa place] ; la besogne de ces messieurs ne mérite guère qu'on en fasse un autre usage ». De François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. au roi de Pr. 2 mai 1758.

XVème siècle : « Lesquelz seigneurs si s'esbatoient à recueillir les torches culs Des seigneurs qui estoyent venus Aux chambres [latrines], et bien se pensoient Que à quelque chose servoyent » de François de Montcorbier, dit VILLON dans 2e repue franche

Techniques de l’Antiquité au Moyen Âge

Si l'origine des torche-culs se perd dans la nuit des temps, on connaît malgré tout les pratiques de la plupart des peuples de l'antiquité.

Les Grecs s’essuyaient rarement. Quand ils le faisaient, c’était avec les doigts ou avec des cailloux lisses. Aristophane, qui était un poète comique grec du Ve siècle av. J.-C, nous a laissé un témoignage dans l’une de ses satires sociales qui précise le nombre de cailloux utilisés : « Trois pierres peuvent suffire pour se torcher le cul si elles sont raboteuses. Polies, il en faut quatre. »

Il précise également que la classe riche utilise volontiers des poireaux. Cependant, la technique la plus courante consiste à s’essuyer avec ses vêtements.

A cet égard, on peut lire dans Homère que Nausicaa demande son char et ses chevaux à son père pour aller laver les chemises de ses frères
car ils « ne peuvent briller aux assemblées avec des chemises merdeuses. »

L'historien Salluste au 1er siècle avant J.C nous dit qu'on ignore depuis longtemps à Rome l'usage des torche-culs,et il voit dans le retour de cet usage une preuve de dégénérescence. A la même époque, le poète satirique Catulle précise que dans la classe patricienne, il semblerait qu'on ce serve déjà de serviettes de tissu (...)

A la fin du 1er siècle, selon Martial, on adopte la laine pour cet usage, et il devient courant de la parfumer(...)

Au Moyen âge, on note l'apparition d'un bâton courbe dont on achève le « travail » avec une poignée de foin, de feuille ou de terre(...)

Au Xème siècle, l'emploi des torche-culs a gagné une partie de la population, notamment certains ordres monastiques. On lit dans les Annales bénédictines de 996 : « Les religieux de l'ordre de St Benoit ne peuvent plus s'en passer (...).Ils vivent et voyagent avec un précieux nécessaire appelé anitergia ». Torche-cul que l'on retrouve au XIème siècle dans le « nécessaire des frères » comme nous le précise Mabillon dans la vie de Léon abbé de Nonontula.

Dans les siècles qui suivent, l'usage des torche-culs, si répandu soit-il, n'est pas le fait du plus grand nombre. Un auteur du XIIème siècle écrit : « Nous voyons des gens élevés avec soin et versés dans les sciences et répandus dans le monde, en qui néanmoins la nature laisse encore éclater un goût décidé pour la merde. Qui ont ce goût pour la merde si puissant qu'ils ne sont jamais sans en porter un peu avec eux. Non pas, va s'en dire, dans des vases mais du moins après la chemise et dans les vêtements ».

Au XIVème siècle, le papier est rare, cher et épais et on est encore loin de s'en servir pour s'essuyer le derrière.

Un extrait des comptes de dépenses de Charles VI datant de 1398, nous fixe sur ce point délicat. On y lit qu'on a acheté pour les augustes fesses du duc de Berry « du coton et quatre livres d'étoupe ». Celle-ci, partie la plus grossière de la filasse, et ordinairement issue du chanvre ou du lin. Chacun a ses préférences mais en général, dans les demeures des riches et des grands, on penche pour le lin. C'est le cas du roi lui-même qui « n'acquiert pour son usage particulier que d'estoupes de lin ».

Le petit peuple, lui et encore pour longtemps, reste fidèle au culte de la nature qui pourvoit à ses besoins. La chose est possible, au moins durant l'été, et l'on se transmet de génération en génération des refrains qui subliment l'emploi des feuilles de marronnier comme torche-cul. Mais l'hiver comment font les pauvres gens ? Selon la formule du temps, « ils sortent souvent chemises dorées ».

Au XVème siècle, une certaine égalité commence à naître dans le domaine du torche-cul entre nobles et roturiers fortunés. L'usage du papier se répand peu à peu partout, en partie lié à l'accroissement du nombre des clercs et des copistes. François Villon témoigne d'une estime particulière pour le papier et ne semble pas envisager que l'on puisse se servir d'autre chose.



MAXIMUS
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 12:11

La pollution des villes, principal vecteur de la prolifération des épidémies au Moyen âge…


Il est bien évident que la pollution de la rue n’est pas la cause directe de l’apparition de certains fléaux, de la fameuse peste noire, cette pandémie effrayante qui a frappé l’Occident à partir de 1348 et qui revint avec une périodicité redoutable faucher de nouvelles générations : presque tous les quatre ans à Saint-Flour entre 1399 et 1439, une année sur six à Limoges entre 1402 et 1484, une sur cinq dans les principales villes savoyardes de 1348 à 1500 etc… L’état sanitaire des chaussées et des habitations n’a pas brutalement empiré, sauf peut-être dans les quartiers surpeuplés par la venue de réfugiés en période de guerre, et les couches populaires, les plus directement menacées par ces épidémies très « prolétariennes » se lavent ni plus ni moins qu’auparavant. Mais la médiocrité des conditions d’hygiène s’ajoute à d’autres maux qui rendent les humains plus vulnérables. Associée à la malnutrition, aux disettes consécutives à des mauvaises récoltes et aux difficultés de la circulation, à la promiscuité dans des logements insalubres, au passage d’indésirables, de vagabonds, de soldats, de gens contaminés, elle a multiplié les risques et facilité la contagion. La rue remplie de déchets comestibles attire les rongeurs et les puces que les rats transportent dans les maisons voisines sont considérées comme les agents vecteurs par excellence du bacille pesteux. Les gouttelettes de salive que projette même imperceptiblement la parole, jusqu’à un ou deux mètres de distance, sont le mode de contamination directe de la variété de peste pulmonaire qui tue sans rémission. Or, la chaussée n’est-elle pas le champ privilégié des rencontres et des échanges de propos ? Quant au dépôt de matières fécales humaines et animales, créateur d’une pollution hydrique, c’est un réservoir de bacilles de typhoïde, de dysenterie, un facteur de pollution microbienne des eaux qui ne s’auto-épurent pas forcément en s’infiltrant dans le sol et contaminent les puits.

On doit constater, à la lecture des textes, que les citadins les plus avisés et bientôt les autorités ont eu conscience d’un danger créé par la pollution. Dès le XIIIème siècle, les statuts communaux de beaucoup de villes, y compris des plus petites (Cavaillon), se penchent sur le problème de la prolifération des fumiers dans les rues. La rumeur publique dénonce fréquemment comme responsables des « pestilences » soit « l’air infect et corrompu », soit les « infections et punaisies » qui souillent les chaussées. Nous retrouvons ce leitmotiv dans plusieurs enquêtes municipales, témoin cet extrait des archives d’Angers :

« Et pour remédier aux graves inconvénients de peste et mortallitez qui souvent ont affligé cette ville, à l’occasion de ce que plusieurs manans et habitans en icelle n’ont nuls retraitz en leurs maisons et font mettre et getter sur le pavé de soir et de nuit des ords (ordures) et abominables immondices dont la ville est fort infectée ».

[Extrait de R. Favreau, « Epidémies à Poitiers et dans le Centre Ouest à la fin du Moyen âge », Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, tome CXXV, 1967, p. 352 (archives municipales BB 6 f° 49)].

La même explication revient dans les propos des habitants de Troyes qui dénoncent les « fiens qui engendrent pestilences » et les membres du Conseil de la ville champenoise arrivent à la conclusion que la maladie peut provenir ou être favorisée par l’accumulation d’ordures sur les chaussées contribuant à infecter l’air. Dans une ordonnance du Duc de Bourbon sur l’état sanitaire de Moulins en 1422, il est demandé aux officiers de prendre des mesures pour que « les pourceaux et autres bestes que l’on norrissoit en ladicte ville fussent mis hors d’icelle pour cause de l’infection épydémie laquelle y eust peu advenir ». La fin de phrase montre qu’on est déjà au stade de la prévention. Quand les notions d’hygiène commencent à préoccuper les consuls lyonnais, on trouve, sous leur plume, de singuliers rapprochements comme ce règlement intitulé Etablissement pour l’honnesteté des rues de 1474 – 1482 :

« Item fut ordonné en l’an mil quatre cens septante quatre que les ladres (lépreux) n’iroyt par la ville sur peine d’estre privez de leurs maladreries et furent lors faictes défenses à ceux qui font de la garde aux portes de ne les laisser entrer. Et en l’an mil quatre cens octante deux, fut fait défense de ne tenir porceaux en la ville excepté deux ou trois de ceux qu’on nomme porceaux de Sainct-Antoine. Davantage fut ordonné aux putains et femmes publicques qu’elles eussent à vuyder des bones et honnorables rues et se retirer au bourdeau ». Bref, les lépreux, les porcs et les prostituées sont mises sur le même plan !

[Extrait du Dr. Ch. Petouraud, « Les léproseries lyonnaises au Moyen âge et à la Renaissance », Cahiers d’histoire, tome VIII, 1963, pages 51-52].

A Toulouse, Philippe VI interdit en 1341 de vendre du cuir dans plusieurs rues ; certains produits amenés par des étrangers ne sont pas sûrs et risquent de polluer l’atmosphère.

Les «infections et immondicités » sont également tenues pour responsables des difficultés de circulation, des encombrements, des accidents. La rue des Grands-Champs à Dijon est, aux dires de témoins, « toute plainne de fumier, de terre et autres bétumes que, à grant peine, y pouvaient passer les arnois ». De là à conclure que la saleté nuit à la réputation de la cité, à la venue des étrangers, à son commerce, il n’y a qu’un pas à franchir. Suger narre, dans la vie de
Louis VI le Gros, un curieux accident survenu au fils du roi :

« Un fils du roi, enfant d’une santé florissante et de façons agréables, Philippe, l’espoir des gens de bien et la terreur des méchants, chevauchait un jour à travers un faubourg de la cité de Paris quand le cheval, s’étant heurté à un diable de porc qui se trouvait sur le chemin, tomba lourdement, jetant contre une grosse pierre son cavalier, le très noble enfant, et le foulant aux pieds, l’écrasa sous le poids de son corps. Consternés de douleur, les bourgeois poussaient des cris, pleuraient et se lamentaient. Ils ramassèrent le tendre enfant qui était presque mort et le portèrent à la maison la plus proche. Mais, Ô douleur, à la tombée de la nuit, il rendit l’âme ».

Une situation préoccupante existe donc partout ; les immondices, les eaux usées engorgent la voierie et condamnent les populations à vivre au milieu de « l’excrémentiel ». Depuis le XIIIème siècle, des rois, des princes, des personnalités avisées comme Raoul de Presles, des municipalités s’en inquiètent, commencent à se soucier de l’hygiène publique. La peste noire et ses fréquents retours ont probablement précipité cette prise de conscience collective d’une pénible réalité. Les recherches actuelles ont montré que les quartiers populeux où se pratiquaient des activités artisanales sales, dans une promiscuité redoutable, avaient été plus durement frappés que d’autres par les épidémies (Albi).



MAXIMUS
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 12:38

.



Bonjour à tous

Merci pour ton commentaire qui sort du cœur Fée line, on sent la passion aussi chez toi!

Rien ne pouvait faire plus plaisir à Maximus et Samsara d’un tel enthousiasme pour tout le travail et le temps qu’ils donnent pour ce sujet !

Ils nous offrent cette passion comme on offre un cadeau, pour le plaisir d'offrir mais aussi celui de partager !

Il devrait y avoir beaucoup plus de personnes comme toi qui montrent leur intérêt pour le sujet, mais qui n’osent pas et restent dans l’ombre! Dommage car c’est très encourageant même un simple mot, un « bravo », ou « merci » !
Ce sujet a tout de même été lu …………plus de 5 400 fois!!!!

D’ailleurs Maximus a reçu un diplôme du salon Pause Café!!

https://pcafe.1fr1.net/t2766-remise-de-diplome-pause-cafe

Je suis admirative devant tant de passion …

Bisous Fée line .....L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 025


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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 19:39









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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptyVen 21 Jan 2011 - 22:30

Bonsoir Messire Maximus,

J'ai adoré le passage papier Q ! C'est excellent ! L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 491938
Connaître les petites coulisses odorantes des cabinets de la grande histoire ...
on vivait en ce temps là une époque vraiment formidable !
et je vois qu'un dénommé Martial a participé à l'origine du papier Q ?
Nous sommes arrivés au summun de la félicité !
rire ...

Quand on pense qu'aujourd'hui the queen d'Angleterre fait caca comme nous ! Enfin on suppose...et qu'elle s'essuie son royal séant comme nous enfin on suppose aussi ... :queen: ....

C'est géant !

Samsara
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptySam 22 Jan 2011 - 0:02

ahhhhhhhhh!!! la belle expression que voilà !!!


" ils sortent souvent chemises dorées" !!!!!
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bisoussssssssssss
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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptySam 22 Jan 2011 - 13:44



L'enfance au moyen âge,


Dans la société féodale, selon que l'on naisse dans une famille paysanne, d'artisans ou chez les nobles, la vie des enfants était bien différente de notre époque. Les enfants étaient considérés comme une richesse matérielle et psychologique par les familles mais leur vie n'était pas toujours très facile.
Naître au Moyen-Age, n'était pas sans risque, que ce soit pour la mère ou pour l'enfant. Beaucoup de nouveaux-nés meurent à la suite d'un accouchement difficile ou à cause de mauvaises conditions d'hygiène. Seuls deux enfants sur six parviennent à leur huitième année. Les maladies et la malnutrition ont souvent raison de leur pauvre état de santé. Même dans les milieux les plus riches, les enfants meurent très jeunes.




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MessageSujet: Re: L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE...   L' HISTOIRE D' UN CHEVALIER AU MOYEN AGE... - Page 12 EmptySam 22 Jan 2011 - 13:49

L'abandon de l'enfant au Moyen âge.


" Avant l'adoption d'un bébé, il y a l'abandon de celui-ci. C'est un mot tabou qui désigne un acte qu'il faudrait escamoter au maximum. Ce concept est à l'origine des maux dont souffrent les adoptés tout au long de leur vie. Les non-dits, les secrets, les informations séquestrées au sujet de leur passé créent des sortes de trous pour eux qui vont compromettre leur équilibre. L'amour qu'ils reçoivent de leur famille adoptive ne permettra jamais de les combler totalement. Un lien doit être préservé, car il est difficile de bien vivre lorsqu'on vous a volé votre passé. "

Le déclassement est souvent précoce lorsqu’il commence dès la naissance avec ces « enfants de mamelle », ces « pueri inventi », « gectés à la rue », exposés ou « habandonnez et delaissez soubz les portaulx » des églises, des bâtiments publics, des maisons, sur les marches des escaliers, bien en évidence pour qu’ils soient recueillis le plus vite possible : « ils laissoient ledict enffant quasi jusques au soir afin de voir s’il viendroit quelque personne de bien qui, par charité ou aumosne, le voulsist », dit un texte parisien du XVème siècle.

Les femmes qui ne veulent pas élever l'enfant qu'elles ont mis au monde ont toujours créé un problème pour la société. La question de l'abandon des enfants dès la naissance s'est posée tout au long de l'histoire. Pour éviter les infanticides et les abandons sur la voie publique, la société a tenté d'en organiser les modalités. De tout temps, il y eut des enfants abandonnés, sitôt nés, par leur géniteur.

On connaît l'abandon ordonné par la Cité de Sparte, des enfants considérés comme fragiles, malformés, susceptibles d'être à charge de la société. Il s'agissait là, en fait d'une forme d'infanticide.

Au Moyen âge, le dénuement et l'adultère pousse des femmes à abandonner leurs enfants. Elles les déposes dans des lieux publics ou, comme le réclame l'Eglise, s'en dessaisissent aux portes des églises afin qu'ils soient trouvés plus sûrement. Ces abandons auraient été relativement peu nombreux.

L'infanticide, l'Eglise, dès le début du moyen âge, essaie de l'éviter, en encourageant précisément l'abandon. De manière générale, les enfants
illégitimes sont abandonnés dès la naissance, les enfants nés de famille pauvre peuvent l'être plus tard, quand les parents se rendent compte de l'impossibilité qu'ils ont à les élever. Que l'on songe au fameux conte du Petit Poucet.

Il est malaisé de connaître le nombre exact des enfants livrés à la rue et à la merci des passants, avant d’être pris en charge, ici par une fabrique paroissiale (Amiens, Saint-Omer), là par un hôpital ou une collectivité religieuse (le Chapitre Notre-Dame de Paris), là encore par une seigneur haut justicier. Les chiffres sont incomplets, douteux. On raconte que pendant l’hiver 1420-1421, un des plus rigoureux de notre histoire, on découvrait à Paris, au petit matin, abandonnés sous les portes cochères et même sur les fumiers, dix, vingt et trente enfants morts de froid ou affamés. Un témoin rapporte qu’à Amiens, en mars 1481, « à l’occasion de la grant chierté de blé et autres vivres comme aultrement, il y avoit certaine grant cantité de povres enffans trouvés en l’hostel Dieu et Monseigneur Saint-Jehan-Baptiste et jusques au nombre de deux cens ».

Au Moyen Age, l’Eglise cherche à secourir ces enfants afin d’éviter l’infanticide.

Au Ve siècle, un enfant exposé et trouvé, doit être porté à l’église. Le prêtre annonce aux fidèles le recueil du nourrisson, et s’il n’est pas réclamé dans les 10 jours, il est confié à des parents adoptifs.

Devant le grand nombre d’enfants jetés dans le Tibre, le Pape Innocent III déclare en 1198 que les orphelinats doivent installer des ruote per i trovatelli (boîtes à bébé ou Tour d’abandon) où les femmes peuvent laisser les enfants dans l’anonymat tout en améliorant les chances de survie des enfants. Les premières boîtes à bébé sont nées et se répandent dans toute l’Europe. Cette pratique consiste à déposer le bébé sur un dispositif placé sur la façade de l’hospice et fonctionne comme un guichet tournant. L’enfant est recueilli « de l’autre côté » par les responsables de l’hospice qui l’hébergent et le nourrissent.

Au début du moyen âge, le sort de ces enfants est variable, selon qu'ils trouvent place dans les hôpitaux religieux spécialisés ou pas. Dans le meilleur des cas, tous ces enfants sont confiés aux hospices créés par l'Eglise et les municipalités, comme à Montpellier (Xème siècle, à Marseille (XIIIème siècle) ou à Paris (XVème siècle).

On rencontre des enfants abandonnés partout, y compris dans une petite ville où tout se sait et se divulgue, un ou deux cas par an au minimum à Morlaix au XVème siècle. A chartres, où une enquête a été faite à partir des comptes hospitaliers, on constate une augmentation inquiétante du nombre des enfants secourus à partir des années 1468-1472. Jusqu’à cette époque, l’Aumône Notre-Dame, dispensatrice de secours, versait en moyenne deux pensions par an, ce qui n’était pas excessif pour une ville d’environ dix mille habitants. On passe brusquement à une moyenne de 16 assistés et même une pointe de 37 en 1483. Autre constatation intéressante, sur 319 enfants dont le sexe est connu à partir de 1460, 173 sont des filles (54,25%). Abandonne-t-on plus aisément une fille qu’un garçon ? Ce n’est pas impossible. Les archives de Poitiers signalent plusieurs « petites filles » déposées sur l’autel de Notre-Dame-de-la-Paille dans le faubourg Saint-Cyprien. Beaucoup de ces « enfans malles », de ces « filles gectées sur champs ou sur maczonnerie » meurent en bas âge. La mortalité infantile est grande, plus de 22% des assistés en moyenne à Chartres en dix ans, de 1482 à 1491, jusqu’à 72,7% du total en 1494 ! Ceux qui survivent après leur placement chez une nourrice atteignent l’âge adulte sans avoir connu de jeunesse et il y a tout lieu de penser que la rue a constitué leur univers familier.

En effet les possibilités sont volontairement réduites car on veut éviter d'encourager les parents dans cette voie. S'ils ont cette chance, d'abord ils sont mis en nourrice dans une famille d'accueil jusqu'à l'âge de 3 ou 4 ans. Entre 6 et 8 ans, ils sont confiés à un maître d'école avant de retourner dans une famille d'accueil où ils apprendront un métier. Normalement la famille s'engage à les élever comme ses propres enfants. Ces hospices ont permis de les soustraire à la loi féodale qui les livrait corps et âme à l'adoptant.



Sources et bibliographie :
Bavoux (P.), « Enfants trouvés et orphelins du XIVe au XVIe siècle à Paris », Actes du 97e congrès national des sociétés savantes, Nantes 1972. Bulletin Philologique et historique, 1979.





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